On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs (JAKIE).

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Jakie Wayans

Quand on a peur, il faut toujours regarder sa peur en face et lui donner un nom.

à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.

NOMS : Wayans. PRÉNOMS : Jakayla Ebony Quinn dit Jakie. AGE : 30ans et n'en complexe en aucun cas, bien qu'on lui donne le plus souvent vingt-six ans. LIEU DE NAISSANCE : Queens, NYC, cela sonne sûrement cliché à vos oreilles mais c'est bel et bien la réalité. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, il lui est arrivé d'essayer avec une femme -après tout, elle n'allait pas mourir conne- mais ce ne fut pas une expérience concluante. SITUATION AMOUREUSE : La dame est célibataire, dieu merci au vu de la manière dont sa dernière relation s'est soldée, elle se trouve cependant être très attirée par l'un de ses patients. SITUATION FINANCIÈRE : En voilà une question délicate. Elle-même a une situation modeste et s'y complaît, n'ayant pas à se plaindre cependant son frère, du fait de ses activités n'a de cesse de lui offrir son soutien financier qu'elle tente en vain de refuser, sachant d'où provient cet argent. MÉTIER : Chirurgienne orthopédique qui, en quête de nouveauté, a décidé de venir offrir ses services à la base militaire. GROUPE : Helping War. AVATAR : Queen B. CRÉDITS : Tumblr.

⊱ this time i'll be a bulletproof

Le premier adjectif qui vient en tête lorsque l’on évoque Jakie, c’est son énergie. La jeune femme est une véritable pile électrique et ne supporte pas de rester sans rien faire, si bien qu’elle se trouve toujours une occupation. Elle a besoin de se savoir occupée, cela limite les pensées parait-il. Sinon, elle est très douce, voire maternelle, calme mais n’en reste pas moins caractérielle. Ne vous attendez surtout pas à ce qu’elle vous approuve dans toutes les situations, lorsque vous avez tort, elle ne se gênera pas pour vous le faire savoir que vous soyez son ami ou bien son supérieur, bien qu’elle fera sûrement preuve de délicatesse selon son locuteur. Elle est drôle, ne craint pas le ridicule ni de se moquer d’elle-même ce qui peut souvent donner lieu à des abus de la part de ses interlocuteurs, qui voient là une proie facile dont ils peuvent s’amuser à leur guise, détrompez-vous, il vaut mieux éviter de trop chercher la belle car même si elle sait caressé, il a également appris à mordre. Et très fort. Elle se présente le plus souvent comme une personne simple et sans défense, cependant pour le second point il n’en est rien. Néanmoins, elle ne vous attaquera jamais en premier mais saura se montrer un ennemi à la hauteur si vous tenez à en arriver là. Ce qui caractérise également Jakie c’est sa positive attitude, elle n’est pas de ceux qui s’apitoient, ni qui se plaignent. Malgré les épreuves, elle fera toujours en sorte de se relever, il le faut. Rien de sert à ses yeux de creuser sa propre tombe, la vie est belle et mérite d’être vécue. Certes, elle n’a pas ce genre de pensées tous les matins, comme tout un chacun elle a ses moments de découragement mais elle met tout en œuvre pour rapidement remonter la pente. Encore une fois, il le faut. L’on terminera cette description par son côté serviable, Jakie a ce besoin de se sentir utile quelque part et à quelqu’un, elle veut aider son prochain, si elle peut rendre l’existence de certains plus facile, elle se donnera au maximum pour cela.

⊱ i was meant to be a warrior Jakie est très sportive et si elle n’avait pas fait carrière dans la médecine, sans doute aurait-elle tentée de devenir danseuse professionnelle tellement la discipline lui plait. D’ailleurs, il n’est pas rare de la croiser dans les couloirs entrain de bouger au rythme d’une musique qu’elle seule entend

Elle est très famille, bien que ses frères aient pris des voies qu’elle ne cautionne pas nécessairement, elle n’en reste pas moins protectrice à leur égard. C’est sa famille et même s’il lui fallait se mouiller, mentir ou autre chose du même acabit, jamais, elle ne trahirait les siens. Pour rien au monde, ils sont très soudés chez les Wayans.

Où certains préfèrent le café, elle, est plutôt portée sur du thé et elle boit au grand minimum dix tasses par jour. L’on peut qualifier cela d’une addiction que l’on ne saurait pas tout à fait dans le faux. Chose que ses frères ont toujours trouvé ridicules, la raillant en la traitant de reine d’anglaise du Queens, elle s’offusquait, répliquait et ça se finissait forcément par une course-poursuite dans leur petit appartement

Elle a pris l’habitude de fumer une à deux cigarettes les jours de pluie en observant les gouttes ruisseler le long de sa fenêtre, chose étrange puisqu’en temps normal elle ne fume pas et a beaucoup de mal à supporter quelqu’un le faisant

L’orage la terrifie, à trente ans passé, elle n’est toujours pas parvenue à dépasser cette peur enfantine alors le plus souvent elle enfonce ses écouteurs dans les oreilles et va se refugier dans un monde dont elle seul a le secret

Son corps est parsemé ci et là de cicatrices, vestiges de son précédent statut de femme battue, cicatrices qu’elle dissimule le plus souvent sous du maquillage ou bien encore des vêtements longs et amples

Jakie, c’est toujours un sourire pour les autres. Elle ne montrera jamais qu’elle a de la peine, pas spécialement par fierté mais simplement parce qu’elle ne veut pas que cela dicte sa vie et également parce qu’elle ne désire en aucun cas être prise en pitié par qui que ce soit

Elle écrit beaucoup, cela lui a été conseillé par son psychologue. Ayant du mal à exprimer ce qu’elle ressent à l’oral, elle noircit des pages dès qu’elle en ressent le besoin ou en a l’occasion. L’écriture et la danse sont exutoires, il en faut bien à tout un chacun non ?

Elle est une inconditionnelle de Tarantino, elle a vu chacun de ses films au minimum cinq fois et connait les répliques de Pulp Fiction par cœur, pour preuve, vous n’aurez qu’à éteindre le son et elle vous fera bien volontiers les répliques. Autres films qu’elle connait sur le bout des doigts, on trouve Dirty Dancing, Chicago et Cabaret dont le dénominateur commun est une mise en scène et des chorégraphies qu’elle a toujours admirées

Les beaux paysages et les couchers de soleil ont tendance à l’émouvoir jusqu’aux larmes pour une raison qu’elle ne s’explique pas, trop sensible peut-être

Elle ne supporte pas l'injustice, ni la discrimination et n'a de cesse de se révolter contre de telles pratiques, prenant volontiers le défense de ceux qui la subissent. Suivant les traces de sa mère, elle ne rougit par de défiler, militer pour les causes qui lui tiennent à coeur

Elle voue un véritable culte à Angela Davis

dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Cactus alias Mayaku. FILLE OU MEC ? : On ne parvient toujours pas à se mettre d'accord à ce sujet. AGE : J'ai créé le monde. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Autant que possible ? SCENARIO OU INVENTÉ ? : Scénario. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : j'ai craqué malgré ma promesse de me calmer sur les forums, que faut-il en déduire ? LE MOT DE LA FIN : J'espère me plaire parmi vous. On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs (JAKIE). 2145037518

On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs (JAKIE). 2145037518

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⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

« Police ! Ouvrez ! » Alertée par le vacarme régnant dans l’appartement, je sautai littéralement du lit et enfilant la première tenue qui me tomba sur la main, je me faufilai discrètement à l’extérieur. « Qu’est-ce que vous voulez ?! » scanda ma mère, visiblement agacée. Je me cachai afin d’observer longuement la scène. Ce n’était pas la première fois qu’une fouille avait lieu chez nous mais il m’était formellement interdit d’y assister. J’étais trop jeune pour cela disaient-ils tous ce qui avait le don de me faire soupirer. Je n’étais plus une enfant bon dieu de bonsoir ! Et puis dans le quartier dans lequel nous vivions, il était bien difficile de conserver un soupçon d’innocence, ils étaient les mieux placés pour le savoir. « Vous n’êtes pas sans savoir qu’une fusillade a eu lieu il y a quelques jours et tout porte à croire… » Débuta l’un des agents violemment interrompu par un de mes frères qui s’avança légèrement « Tout porte à croire que quoi ?! Un blanc s’fait buter et direct c’est l’faute des pov’ noirs qui crèchent dans un quartier chaud ? » Le policier ne se démonta pas, supportant fièrement le regard de mon grand-frère. « Ecoutez, un témoin a aperçu quelqu’un s’enfuyant de la scène de crime et la description qu’il ne a fait correspond à votre fils aîné madame » Il gardait un ton calme et mesuré, bien que son regard défiait celui de Marcus qui n’en démordait pas. « Nous devons l’arrêter pour aller l’interroger au commissariat » il tendit à ma mère le mandat d’arrêt au nom de Blaze Izaiah Wayans, supposais-je. « Et alors ?! Ca veut pas dire qu’il l’a descendu votre blanc merde ! Ca vous donne pas le droit d’v’nir ici pour… » Maman leva la main « Ca suffit Marcus » Il se tut, bien que bougonnant et bouillant intérieurement. C’était injuste. Ils n’avaient pas le droit de venir et d’arrêter mon grand-frère sur des motifs aussi bancals, je savais que Marcus était d’accord avec moi. Blaze qui n’avait rien dit jusqu’ici, se tourna et mit les mains derrière le dos. Il était plus que coutumier de ce genre de choses. L’agent lui passa les menottes et ils se mirent en route. Non, non, ils n’avaient pas le droit. Je sortis de ma cachette met m’accrocha à la jambe de mon héros. « Vous pouvez pas faire ça, il a rien fait mon frère, il est innocent, il est un bon frère, il ferait pas de mal à une mouche, il a rien fait ! » Les suppliai-je au bord des larmes. Je fus tirée en arrière sans ménagement par Marcus qui ne décolérait pas et mon comportement ne faisait qu’attiser sa rage. « T’inquiètes pas princesse, je serai sorti ce soir » Et la porte se referma. Ce n’était pas première, ni la dernière fois d’ailleurs. « Pourquoi t’as supplié ces connards ? Va falloir que t’comprennes vite comme ça marche ici, les blancs font et les noirs paient, c’est comme ça » L’amertume était palpable. « Marcus la ferme ! » l’intima notre mère « Bah quoi, c’vrai, on vit dans des quartiers craignosses donc on passe forcément notre temps à buter les autres et puis si ça avait été un noir qui s’était fait aligner, personne n’en aurait parlé, normal il l’aurait bien cherché » Il donna un coup dans le mur avant de filer dans la chambre tandis que ma mère s’emparait d’une veste afin de se rendre également au poste de police soutenir son fils. L’on découvrit plus tard que Blaze était innocent mais cela ne signifiait pas qu’il était blanc comme neige, loin de là, mais étant jeune à cette époque je ne comprenais pas réellement dans quoi il plongeait. En réalité, mes frères trempaient dans diverses affaires louches ayant trait aux gangs et aux trafics des drogues. Quand je fus en âge d’en saisir l’importance, je ne poussais pas plus loin ma curiosité, peu désireuse de faire partir de cet univers, en outre, ils ne voulaient pas de ça pour moi. Tout ce que je savais c’était qu’ils avaient déjà tué et qu’ils risquaient très gros si l’on venait à savoir ce qu’ils faisaient. Alors, souvent je les protégeais de mon mieux, leur donnant des faux alibis lorsque cela était nécessaire même si ça ne me faisait pas sauter de joie. On doit toujours se serrer les coudes en famille, d’autant plus que maman n’était plus là pour prendre soin de nous tous, ce rôle me revenait même si étant la seule fille du groupe j’étais considérée comme la petite chose fragile, ce qui était toujours le cas aujourd’hui. Ils me surveillaient sans cesse, passant mes fréquentations à la loupe. Alors vous imaginez bien ce qui se passa lorsque j’eus mon premier petit-ami, tout d’abord c’était un garçon –ils avaient l’illusion que je demeure dans le cocon qu’ils avaient savamment construits à jamais, vierge et pure- et en plus c’était un blanc. C’était comme si une jeune fille annonçait à ses parents catholiques pratiquants qu’elle était lesbienne. Ils avaient d’abord cru à une vaste plaisanterie, Marcus, Keenen et Blaze crièrent au scandale. Ils en firent de même au second, au troisième, au quatrième…ainsi de suite. Ils tentèrent de me présenter à des amis de confiances, noirs bien sûr, sans succès, ils durent bien se faire une raison, leur sœur avait une grosse préférence pour le chocolat blanc. Seul Daryl se montra plus souvent, mais attention, cela ne signifiait pas pour autant qu’il approuvait, mais ne dit-on pas que l’on garde ses amis près de soi et ses ennemis encore plus proches ? Puis il y a eu l’enjôleur Aiden et nous frôlâmes la catastrophe.

Je tambourinai à plusieurs reprises à la porte de mon amie, priant tous les dieux pour qu’elle soit présente et son mari absent. Je ne voulais pas me donner en spectacle à plus d’une personne ce soir. Quelques secondes plus tard, son visage apparut dans l’encadrement, celui-ci passa de l’agacement à la surprise puis au choc. Je ne devais pas être très jolie à regarder. Sans me poser plus de questions, elle me laissa prestement entrer et refermant la porte derrière nous, elle me conduisit jusqu’à la cuisine que je connaissais désormais par cœur. Tandis qu’elle s’affairait dans son congélateur sans doute à la recherche d’un peu de glace pour mon œil, je me demandais bien ce que je fichais ici. Je l’ennuyais une nouvelle fois en prenant asile chez elle et si jamais il m’avait suivi jusqu’ici ? Le mari d’Isabela étant en voyage d’affaires, l’on se retrouvait dans une situation délicate, d’autant plus qu’Aiden n’avait jamais pu supporter mon amie, la réciprocité était tout aussi vraie. « Jakie… » Murmura-t-elle d’une voix basse et brisée. J’esquissai alors un sourire afin de la rassurer, mais je savais, au vu de son expression, que cela n’avait pas vraiment fonctionné, l’on aurait plutôt dit une grimace. Une douloureuse et horrible grimace. « Ca va » chuchotai-je à mon tour, tentant d’y mettre le plus conviction dont j’étais capable. Oui, ce n’était pas aussi affreux que ca en avait l’air. Et puis demain il serait calmé et tout rentrerait dans l’ordre. C’était de ma faute après tout, si je n’avais pas commis cette erreur de brûler le dîner sans doute ne serais-je pas ici. Mon rôle était de lui facilité et non de l’accabler plus encore alors qu’il rencontrait des problèmes dans vie professionnelle. Il avait déjà assez à gérer sans qu’il ait également à s’occuper de mon incompétence à prendre soin de notre foyer. « Ca suffit ! » Isabela bondit brutalement de son siège et je sursautai, surprise. Je l’observai un long moment, hébétée. « Je te signale que tu me l’avais déjà dit ça ! » Elle fulminait, je le sentais. Je comprenais, un peu, sans doute aurais-je réagi de même si je devais à chaque fois la ramasser dans des états lamentables comme elle avait la patience de le faire avec moi. « Ce n’est rien tu sais, il était juste un peu énervé et puis c’est ma faute ! » Dis-je d’un ton que je voulais rassurant. Elle n’avait pas à s’emporter contre lui alors que j’étais responsable, c’était plutôt à moi qu’elle devait faire des reproches. J’avais merdé, il était normal que j’en accepte les conséquences non ? « Ce n’est rien ?! Tu te fous de ma gueule ou quoi ?! Est-ce que tu t’es regardée dans un miroir ? » Cela ne pouvait être si affreux et quand bien même, une couture par ci, par là, du maquillage et l’on ne verrait plus rien. Je me gardais de lui en faire part, cela ne ferait qu’accentuer sa colère. « Hijo de puta, si jamais je le choppe je te jure que je lui fais bouffer ses couilles avec une paille ! » je gardais à nouveau le silence, c’était la meilleure chose à faire à l’heure actuelle. Je ne voulais pas risquer d’envenimer la situation et surtout je ne voulais pas me fâcher avec mon amie la plus proche. « Putain, il peut pas s’en sortir comme ça ! » rugit-elle en attrapant son téléphone pour composer un numéro. « T’appelles qui là ? » demandai-je tout à coup alarmée. « Blaze » souffla-t-elle simplement en portant le combiner à son oreille. « Non ! » hurlai-je en attrapant sa main « Non, j't’en supplie, fais pas ça ! » Elle jaugea un instant mes yeux larmoyants avec un rictus mal à l’aise « On peut pas l’laisser s’en tirer Jak… » « Je t’en supplie, je t’en supplie » la coupai-je vivement, un nœud s’étant formé dans ma gorge. « Il l’a pas fait exprès, il était énervé, j’ai fait une connerie, il s’est emporté, ça peut arriver à tout le monde, à toi, à moi, et puis tu sais ce qui se passera si Blaze va le voir…» C’était mesquin comme manière de faire mais je m’en fichais. Elle tenait presqu’autant que moi à ma famille et Blaze était déjà dans le collimateur des flics, au prochain écart, il se faisait coffrer et mettre au trou pour un long moment. Je savais qu’elle ne voulait pas de ça. Elle ne voulait pas que mon frère troque ses vêtements clinquants pour l’uniforme orange des prisonniers et surtout pas pour Aiden. « On ne peut pas le laisser continuer » déclara-t-elle avec force, remettant tout de même le téléphone à sa place, de mauvais gré certes. « Je m’inquiète seulement pour toi tu sais… » Sa voix n’était qu’un murmure inaudible. « Je sais, je sais mais y a pas de raison, ca va s’arranger je te promets » Elle eut un rire sans joie « S’arranger ? Tu déconnes là ? Il va débarquer demain matin la bouche en cœur, la mine triste, un bouquet de tes fleurs préférées en main des milliers d’excuses en stock et tu retomberas dans ses bras puis je te retrouverais encore devant la ma porte en larmes et le visage en sang… » Et ce fut ce qui se produisit. Aiden se confondit en excuses et bien sûr je les acceptai toutes. Les jours et les semaines suivantes il se montrait très attentionné à mon égard. Il vérifiait que je n’avais besoin de rien, m’invitait au restaurant, passait du temps en ma compagnie. C’était pour ce genre d’attentions que je ne pouvais le quitter définitivement. Il m’aimait. Je l’aimais. Je ne voyais pas ma vie sans lui, conditionnée dira mon psy plus tard. Personne n’était en mesure de le comprendre. Cela leur demeurait illogique. Puis ce fut la fin. Ouvrant peu à peu les yeux, difficilement certes, je compris que l’on ne pouvait continuer ainsi indéfiniment, surtout qu’il m’ait enfermé tout un week-end où il devait s’absenter, dans une pièce de notre appartement en guise de punition pour lui avoir désobéi et répondu. La semaine suivante je fis tout pour m’attirer ses faveurs tout en préparant mon départ avec la complicité de mon aîné. Rentré plus tôt que je ne le pensais, il me surprit valise en main, prête à prendre la poudre d’escampette. La suite fut une succession d’images floues, défilant à vive allure dans mon esprit. La chose dont je me souvenais c’était qu’il s’était emparé d’un couteau, puis la douleur et la voix de mon frère. Le chapitre Aiden & Jakie était définitivement clôt.

« Bienvenue à Redstone » Il tendit la main dans ma direction et je m’emparai, la serrant, un sourire aux lèvres. Me voici officiellement employée dans cette base militaire. Je me levai et sortis sur un dernier au revoir. Une bonne chose de faite. Après tout ce qui s’était passée avec Aiden, mon passage en clinique de repos où j’avais du me focaliser sur moi et faire le point sur ma vie, sur ce que je voulais, j’avais décidé de m’offrir de nouvelles opportunités. Assez curieux que de venir dans ce coin paumé pour prendre un nouveau départ, surtout pour une personne qui ne jure que par la ville, les buildings, les différentes animations que l’on peut y trouver et surtout les boîtes de nuit dans lesquelles danser jusqu’au petit matin. Il n’y avait rien de tout cela par ici, mise part un certain calme auquel j’aspirais présentement. Bon, certes, le déménagement ne fut pas chose facile, j’eus beaucoup de mal à me faire à cette ambiance, cette sensation d’être perdue au fin fond du monde ou bien encore d’être les seuls survivants de la race humaine forcée de vivre dans un petit campement. Lorsque l’on avait vécu dans la grosse pomme pendant tant d’années le changement était rude. Outre cela, j’avais eu besoin de me sentir utile. Besoin de savoir que je pouvais servir à quelque chose ou à quelqu’un. Alors lorsque j’avais vu ce reportage sur tous ces soldats rapatriés dans un sale état et qu’un personnel médical était activement recherché, j’avais sauté sur l’occasion. Je ne serai certes pas aussi rémunérée que si j’avais fondé mon propre cabinet, mais je m’en fichais, l’argent n’avait jamais été une motivation à mes yeux. Maman m’avait toujours appris à aider mon prochain et je comptais bien mettre en application ses enseignements. Pour faire court, je me sens revivre ici. Coupée du monde, je me reconstruis doucement mais sûrement. Si on oublie ma forte attraction pour l’un de mes patiences, le plus difficile d’ailleurs. Fui par le reste du staff qui ne parvenait pas à gérer ses humeurs et ses colères, je me suis lancée dans l’aventure. Je n’ai pas la vanité de dire que je suis parvenue à le discipliner, mais à force de volonté, il s’est peu à peu ouvert à moi. Incapable de résister, j’ai embrassé celui-ci sur un coup de tête mais il ne m’a pas repoussé. Seulement voilà, il est marié et je n’ai pas pour vocation de briser les ménages, je ne suis en aucun cas venu ici pour cela. Inutile de préciser que nos relations sont depuis quelque peu étranges, entre froideur et embarras. Nous n’en avons pas reparlé depuis, Marius s’étant retranché dans un silence perpétuel et moi je ne sais que dire, comment aborder le sujet, parce qu’il faudra bien qu’on le fasse. Les choses ne peuvent décemment continuer ainsi. Et cette peine qui l’accable semble venir raviver la mienne, ne me rendant que plus encore attirée par lui. Il y a aussi l’harcèlement presque constant d’Aiden qui tente par tous les moyens de me convaincre de retourner auprès de lui et ce malgré les avertissements de mes frères, enfin, malgré tout ça, les choses se déroulent plutôt agréablement. J’ai mis en place une routine, peut-être ennuyeuse à terme pour certains, rassurante pour d’autres qui me convient parfaitement. Emmitouflée dans ma couverture, devant Pulp Fiction, une tasse de thé à la main, je cicatrise doucement.

Aiden.
Enjôleur Aiden.
Le manque de ton absence est toujours aussi vif des années plus tard. Je me demande souvent Ce que tu fais. Comment nous en sommes arrivés là. Comment les choses ont pu déraper de la sorte. T’aurais une idée toi ? On avait tout pour être heureux. Je ne demandais pas un bonheur perpétuel, simplement que l’on vive une existence qui nous convienne tous deux. Amants passionnés. Amoureux profondément épris l’un de l’autre. Tu me parlais souvent de vivre d’amour et d’eau fraîche, tu t’en souviens ? On a besoin de rien d’autre bébé tant qu’on est ensemble. Aiden et Jakie contre le monde. Nous vaincrons, tu disais un sourire aux lèvres. Tu sais ce sourire que j’aimais tant. Ce sourire pour lequel je me suis damnée à plusieurs reprises. A la fois charmeur et tellement innocent. Quand tu souriais ainsi, je ne pouvais rien te refuser et tu le savais. Et je te croyais. Naïvement. Si tu le disais, c’était sûrement vrai. Il ne pouvait en être autrement. Qu’est-ce qu’on est cons quand on aime. Je voulais seulement te dire que je ne t’en veux pas. Je ne t’en ai jamais voulu. Je ne le peux pas. J’ai ma part de responsabilité dans cette histoire. Aucun ressentiment, c’est peut-être ça le plus affreux dans cette histoire dit mon frère. Je t’aime. Encore. Toujours. On n’oublie pas son premier amour parait-il. Surtout un comme celui que nous avions. Prends soin de toi. Je te souhaite d’être heureux. De trouver celle qui saura réussir où j’ai échoué, faire ton bonheur. Je ne reviendrais pas. J’ai décidé d’apprendre à vivre sans toi. Il nous faut avancer maintenant. Tu me manques. Parfois. La nuit. Au petit matin. Mais je ne reviendrai pas. Sois heureux mon amour. Oublie-moi car j’en ferai de même. Puisses-tu trouver apaisement.
Fébrilement tienne, Jakie.

Bienvenue ! :)

Bon courage pour ta fiche :)

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Merci beaucoup. :)

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L'avatar est énorme !
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.

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Je te retourne le compliment. (hugh dancy dans ton profil, nice !) Merci !

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deux concurrentes, ce scéna plaît dis-donc I love you

excellent choix en tout cas! et bienvenue parmi nous bril bril les zieux

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RDJ. Excellent choix. Et merci !

BULLETPROOF InvitéInvité

Bienvenue ici ma chère! bril bril les zieux

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Merci !

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Sympa l'avatar de B. ! :bounce:

Bienvenue damoizelle et Courage pour ta fiche !

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Waouw Christian Bale, rarement pris, quel excellent choix. Merci !

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Officiellement bienvenue parmi nous free hugs everyone!

Je suis heureuse de voir que tu as saisi l'essence du personnage dans la première partie de la fiche, pour l'heure j'aime beaucoup pervert look

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J'espère que tu seras enfin celle que Marius attend, BIENVENUE rhaaaa omfg

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bienvenue. lick lick

beyoncé je ne l'avais encore jamais vu sur un forum mais damn, quelle femme. omagad

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Marius : Merci beaucoup et je suis ravie que le début te plaise, enfin une relecture s'impose vu l'heure à laquelle j'ai rédigé tout ça, haha.

Robin : Merci, je l'espère aussi. On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs (JAKIE). 2145037518

Gabriel : Merci beaucoup, je trouve d'ailleurs dommage qu'elle ne soit pas plus prise. Et Jeremy Rennerx quelle homme !

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Bienvenue sur BP I love you

BULLETPROOF InvitéInvité

Merci.

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Bienvenue ici On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs (JAKIE). 2145037518

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Merci.

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roh ton avatar est trop chouette On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs (JAKIE). 2145037518

bienvenue par ici, et comme tout le monde a dit, super choix de scénario !

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HUGH DANCY. Putain, ce choix, je plussoie puissance mille. Merci en tout cas. On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs (JAKIE). 2145037518

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Bienvenue ! I love you

BULLETPROOF InvitéInvité

Merci !

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OMFG BEYONCE amen god/godess

Bienvenue sur le forum, et bonne chance pour ta fiche !

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» On est sur terre pour se battre. On n'est pas sur terre pour se la couler douce (Jakie)
» Alice ∞ Il y a du bon dans ce monde, et il faut se battre pour y arriver.
» Rickon "Il y a de la magie à livrer combat au-delà de ses propres limites; c'est cette magie qui fait que l'on prend tous les risques pour un rêve qu'on est seul à connaitre."
» Liam - Vous n'êtes pas responsable de la tête que vous avez mais vous êtes responsable de la gueule que vous faite.
» JAZZLYN-RILEY ◮ combattre pour la paix, c'est comme niquer pour la chasteté.

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