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 ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)

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BULLETPROOF
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MessageSujet: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyLun 17 Juin - 21:45



Logan Gordon

Je suis mécaniquement vivant, puisque mes doigts bougent et que mes yeux clignent.



Mais je suis rempli de vide.


à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.

NOM(S) : Gordon. Je sais pas combien y'en a dans notre beau pays, toute une tripotée surement. Si durant une période je le portais avec un certain honneur, maintenant rien n'est plus sûr. PRÉNOM(S) : Logan. Pas plus simple, pas plus compliqué, ni trop court, ni trop long. Je sais pas pourquoi mon paternel a toujours voué un culte à ce patronyme, peut-être parce que son ancêtre l'avait ? En tout cas, j'me plains pas, j'aurais pu tomber sur bien pire. AGE : 31 ans. LIEU DE NAISSANCE : né à Chicago, je suis venu à Huntsville à l'âge de 4 ans, je n'ai pas vraiment de souvenirs de la grande ville dans laquelle nous étions avant. ORIENTATION SEXUELLE : j'ai jamais préféré ceci ou cela. A vrai dire, je ne porte aucune attention à la dégaine de la personne, si l'amour me tombe sur la tronche et bien ce sera comme ça. Femme ou homme, m'importe peu, tant que j'peux être heureux. SITUATION AMOUREUSE : en couple, depuis un bon moment à vrai dire. Pourtant, depuis que je suis rentré définitivement, c'est... autant le dire franchement, le foutoir. SITUATION FINANCIÈRE : aisé. M'enfin, maintenant que je ne suis plus concrètement sur pieds, c'est légèrement plus compliqué. MÉTIER/ÉTUDES : l'armée c'était toute ma vie. Je me retrouve maintenant en tant qu'homme à surveiller mais surtout, sans aucun boulot. SI MILITAIRE, GRADE : avant j'étais militaire, mais ça, c'était il y a un presque un an maintenant. Pour être plus précis, j'étais major, mais au fur et à mesure d'enchainer les arrêts maladie, tout s'est imposé comme une logique. Jugé inapte, je n'suis plus grand chose maintenant. GROUPE : IGNORING WAR. AVATAR : Raphaël Personnaz. CRÉDITS : tumblr.


⊱ this time i'll be a bulletproof
✈️ Logan. Logan. Logan. Prénom, nom, âge. Un simple être humain en somme qui ne cesse de subir un quotidien, comme toute autre personne, il cherche à courir après des rêves, après des envies qui lui accaparent ses nuits. Comme toute personne normalement composée, qualités et défauts sont en lui comme une tâche indélébile. Sans aller dans les extrêmes, il ne fait que survivre dans ce monde de fous. Avant tout assez bavard et avenant, il n'a aucune gêne à aller vers les gens, que ce soit pour poser des questions, pour parler, ou même complimenté, accompagné d'un petit sourire, ce n'est pas forcément sa marque de fabrique - bien qu'on pourrait se poser la question -, mais naturellement il ne peut s'empêcher de montrer une version plus joyeuse de lui. Autant ne pas tirer la gueule selon lui, y'a assez de malheur dans ce monde pour bouder sur une débilité. Relativiste et consciencieux, ses relations amoureuses ont toujours été courtes pour la simple et bonne raison que ses départs n'ont jamais été supportés. Si au départ il ne comprenait pas vraiment, c'est au fil des claques qu'il a commencé à prendre en considération son métier, tout ce qu'il faut supporter en l'ayant comme compagnon. Sa relation la plus longue est celle qu'il vit présentement, et malgré les gifles données par ses longs voyages, rien n'en a été. D'un assez grand calme, s'il peut éviter les prises de têtes, il le fera, et n'en doutez pas, il aura toujours une phrase de vieux moine à vous sortir - non pas qu'il croit tout connaitre sur la vie mais s'il peut filer un coup de main.

Peut-être que son problème principal reste son désintérêt assez facile des choses. C'est simple, s'il n'a pas le coup de coeur il n'ira pas à faire semblant d'apprécier et préférera jouer la franchise quitte à ce qu'elle soit violente, mais toujours avec un air dépité. Quelqu'un de peut-être trop perfectionniste qui n'aime pas être dérangé lorsqu'il est concentré. Du moins, ça, c'était avant la dépression. A ces jours bien trop bancal pour être considéré comme quelqu'un de mentalement bien, un jour tout va, un jour rien ne va plus. Il valdingue entre ses humeurs, ses sentiments, beaucoup de choses, mais surtout son âme meurtrie qui continue à hurler au fond de lui.

⊱ i was meant to be a warrior joue souvent avec la bague qu'il a au doigt, elle appartenait à sa mère - qui est décédée des suites d'une maladie il y a un peu plus de 5 ans de cela. ✈️ du genre à se mordre la lèvre inférieure lorsqu'il est dans un quelconque état, le plus clair du temps c'est quand il est nerveux. ✈️ depuis que son état à été mis à jour, donc dépressif, il doit suivre un traitement qui peut parfois le mettre totalement à l'ouest. ✈️ au départ, ce n'était pas vraiment folichon, il passait ses journées au lit à fixer la fenêtre sans rien dire. ✈️ au presque bout d'un an, il a pu réussir à reprendre du poil de la bête, sans pour autant redevenir celui qu'il était. Il n'est plus totalement un mort-vivant et se réveille, malgré tout, la maladie reste présente et ne fait que lui pourrir son quotidien - et celui de son compagnon. ✈️ sujet à des terreurs nocturnes, depuis le fameux incident en Afghanistan, il ne fait que cauchemarder sur le pire. ✈️ lui arrive parfois des moments de silence durant une conversation - mais ça, c'est pas nouveau. Comme une genre de déconnexion, c'est assez étrange la première fois mais on s'y fait. ✈️ ne supporte pas les compliments abusifs, comme son père le faisait avant - il ne faisait que vanter les mérites de son fils dans la grande et belle armée, ce que bien évidemment Logan n'a jamais apprécié en sachant qu'il n'a jamais sauvé tout un pays. ✈️ en plus de cauchemars incessants, il est aussi sujet - mais ça depuis l'adolescence -, à quelques crises d'insomnie.  ✈️ regarde toujours les personnes à qui il parle dans les yeux, ne pas prendre ceci comme une menace ou quoi que ce soit. Au contraire, c'est un besoin pour lui, une certaine façon d'affirmer son aise avec les gens. ✈️ plus jeune, sa mère voulait lui apprendre le piano. Chose faite, on peut dire qu'il se débrouille vraiment bien sur cet instrument. ✈️ étrangement, il apprécie énormément communiquer avec les gens par lettres. Une petite lubie qu'on ne peut lui enlever, alors quand il peut utiliser une plume, il le fait.


dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Laura. FILLE OU MEC ? : donzelle ! AGE : 17 petites années. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7 techniquement, les RPs c'est autre chose ! SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventééé. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : MAIS GRAVE. Votre contexte tue quoi. ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518 LE MOT DE LA FIN : niark niark niarkmia cara la la laamen god/godessomagadbril bril les zieux

Code:
[i][color=#8C032A]raphaël personnaz[/i][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][color=#8C032A][/color] ✈️ logan gordon


Dernière édition par Logan Gordon le Mer 19 Juin - 16:22, édité 12 fois
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BULLETPROOF
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyLun 17 Juin - 21:46




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…
logan, 13 ans.
Aujourd'hui, j'ai une année de plus. Aujourd'hui, ce n'est pas un grand jour pour moi, juste un pas de plus pour devenir adulte, pour mon père par contre, c'est une autre histoire. Si je suis content de prendre quelques centimètres lui, a surtout hâte que j'atteigne un certain âge pour m'enrôler dans son désir comme dans le mien. C'est commun, j'ai été contaminé dans cet univers depuis ma plus grande enfance. Des vêtements camouflés, des poses stoïques, un regard plongé dans l'horizon, parait que l'armée, c'est une affaire de famille ! Mon grand-père était dedans, mon arrière grand-père aussi et le père de son père entre autre. Je crois qu'ils sont tous morts au combat, une balle qui aura eu raison d'eux m'a dit papa. Malgré tout, je ne crois pas qu'il finira comme ça, c'est un grand homme, et ce n'est certainement pas un fusil qui le mettra à terre, du moins, je l'espère. Parfois, il disparait durant des mois, bien évidemment, toute la petite troupe en est touchée. En ce jour pourtant, mes trois soeurs ne font que glousser. Elles sont juste heureuses, et ceci ne fait que mettre du baume sur mon coeur un peu amoché. C'est la peur qui nous dirige, cette boule dans l'estomac et pourtant cette fierté qui ne cesse de montrer sa force. Il est revenu, toujours, les yeux pétillants et une joie dans le corps à peine palpable. J'ai eu la chance de le voir pleurer une ou deux fois en nous revoyant, mais rien de bien concret, il me murmurait que ce n'était qu'une poussière dans l'oeil. Je sais ce qui l'attriste en même temps, c'est la mort. Il la frôle du bout des doigts à chaque fois que la porte de la maison se ferme derrière lui. Mais, c'est un héros, et dans mes journées un peu perdues, il me répète que c'est le plus grand titre qu'il n'a jamais eu - en réalité, je ne sais pas ce qu'il a pu faire, mais, à ses yeux, défendre son pays suffit à le faire se considérer comme un symbole -, et que pour rien au monde, il n'échangerait sa place. Pinçant ma lèvre inférieure, je fixe la grande montre collée au mur, le temps passe. Il est rapide. Parfois trop lent. Pourtant, bientôt mon heure sonnera, pas la mauvaise, la bonne comme dit papa. Sa grande main glissée sur mon épaule, il ajoute en souriant. « Bientôt, c'est toi qui prendra la relève. » C'est une grande responsabilité que j'ai. Je suis le seul garçon de la famille, le deuxième né. Oh, pas qu'il n'aime pas mes soeurs, mais je ne sais pas, peut-être que son éducation a voulu qu'il soit hilare à l'idée d'avoir un fils. Je dois être touché, je suppose. Perpétrer ce nom de famille, un destin tout tracé depuis ma naissance. Même mon prénom n'a pas été offert au hasard, je ne me souviens plus réellement du pourquoi du comment, c'est la mémoire des ancêtres. Arborant un petit sourire, je passe mon visage entre mes deux mains, coudes posés sur la table. « Je sais. » Soufflé entre mes lèvres, les doigts de mon père se resserrent un peu sur mon épaule. Je n'ai sûrement pas fait la bonne remarque, c'est même avec un certain ennui que j'y ai répondu. Prenant une chaise, ses yeux clairs me transpercent. C'est le seul point commun que j'ai avec lui, les prunelles. Papa a les cheveux blonds, un peu dorés même, j'ai eu droit à la noirceur de ma mère. Je préfère éviter son regard l'espace d'une seconde, je sais d'avance ce qu'il va me dire. Après tout, cette conversation se répète depuis des années, le même jour, presque la même heure, comme un rituel. « Avec un peu plus d'entrain ce serait mieux, soldat ! » Je n'en suis pas un, pas encore. Un soupir, une légère grimace je relâche ma tête pour finir avachis sur la chaise, ma main se glisse sur ma nuque que je triture avec une certaine nervosité. « Je suis content, j'ai hâte de m'engager, mais... » Mais je ne veux pas mourir d'une balle entre les deux yeux. Je n'ose pas remettre en doute ses paroles, ce doit être vraiment bien d'être sur le terrain, affronter l'ennemi comme il le balance si bien. Pourtant, si j'accepte l'idée qu'un jour je ne serais plus un petit garçon, les inconvénients ne me plaisent pas, m'enchainent au sol, comme un boulet. C'est pourtant partout comme ça, rien ne se fait avec facilité, et dans tout métier il y a ce petit hic, cette tâche noire au tableau. La faucheuse sera présente, l'effroi aussi, pour arriver au résultat d'une paix. Reniflant un peu et continuant de gratter la peau de ma nuque, je sens son regard cinglant me traverser les os. Un frisson. « Mais ? » Perplexe, blasé au complet, dire que mon rêve est tout autre serait mentir comme m'attirer ses foudres. Je préfère me cacher derrière un sourire, des dents bien alignées et montrées, subir plutôt que de me plaindre. « Rien. » Et il n'y aura jamais rien, parce que ce n'est pas dans notre quotidien. Parce que tout va bien, tout est parfait, comme la vision d'un beau feuilleton télévisé en noir et blanc. Sauf que là, y'a pas de Charlie Chaplin pour amuser la galerie.


logan, 29 ans.
Combien de secondes, combien de minutes, d'heures à fixer ce morceau de papier sur la table ? Je ne saurais le dire, trop sûrement, ou peut-être pas assez. L'effet que peut faire une lettre peut avoir le même qu'une bombe dans une âme, comme un gibier de potence, comme un bourreau attendant patiemment de laisser tomber sa hache sur un cou. C'est notre souffrance, pas seulement la sienne. Partir, encore, à nouveau, loin de tout, dans un autre pays, lever les armes et surtout, ne jamais tomber. Les promesses sont bonnes pour les enfants, et pourtant, me permettent de me gonfler d'un certain espoir qui devrait être perdu, qui devrait se fondre dans la masse alors qu'un pied se pose sur une autre terre, là où le soleil tape, là où les horreurs vont bon train. Aurais-je été seul dans un appartement que tout aurait été plus simple, que ma vie ne serait qu'une question de travail, de monter en grade, être quelqu'un de respectable. Je ne sais pas si j'en suis un, mais, ce que je sais, c'est que cet encre est comme un coup de couteau planté en plein coeur, dans son coeur. Je pars, je viens. Une semaine, un mois, parfois même bien plus sans se voir, sans se frôler, sans pouvoir préconiser à un futur plus que sûr. D'avance, je sais qu'il me fixera avec ses yeux aux couleurs de la mer, et qu'il se doutera ce que renferme ce morceau. Posé, serein, il n'attend qu'une chose, être utilisé. C'est un ordre, et non pas un choix. Le doute qui s'installe, parfois les plombs qui explosent, et pourtant, je ne cesse de l'aimer, je ne cesse de sentir mon coeur battre plus que de raison alors que je le prends dans mes bras. Lindsey, si tu savais. Pinçant ma lèvre inférieure, mains jointes, c'est ses pas que j'entends enfin dans les pièces adjacentes. La scène se déroule toujours ainsi, comme dans une pièce de théâtre à sans cesse voir, qu'il ne faut pas répéter et faire le plus possible. Sauf que là, les sentiments peuvent vraiment se lire, peuvent vraiment se sentir. De carton, de chiffon, l'on a peur de la destruction, de cette petite larme qui peut perler dans le creux des yeux. L'estomac noué, un coup d'oeil jeté sur la porte, le voilà, adossé à l'encadrement de celle-ci. « C'est - » Je n'ai pas le temps de continuer ma phrase qu'il s'approche un tant soit peu de moi, les sourcils tristement froncés, je sens l'aiguille que je lui plante dans la peau. Douloureuse, comme toujours. « Tu veux rire j'espère ? » J'aimerais bien. Je le sais, aussi bien que lui que ce n'est pas une blague, auquel cas, elle ne serait certainement pas à rire. Depuis un certain temps, tout est sujet à la dispute, du moins, le plus clair du temps l'armée est remise en cause, notre vie à deux se complique. Et je laisse pourtant son sac de larmes se vider, sa rancoeur exploser parce que même si me mettre à sa place parait chose difficile, quand je me retrouve loin de sa personne, la joie me quitte plus vite. Le manque. La tristesse. L'amour en somme qui me prends directement aux tripes, dans ma mécanique interne rouillée, maladroite. « Je dois repartir demain. » Un soupir me traverse les lèvres, tout juste s'il ne me brûle pas de l'intérieur. Si je pouvais, je changerais, si je pouvais, je dirais non. Mais, je ne peux pas, je suis ce que je suis, ce que j'ai toujours été. C'est un contrat, c'est une chose dont il se doutait parfaitement depuis le début de notre relation, dont moi même je savais les répercussions. Je ne regrette rien pourtant, parce que nos rares moments passés ensemble me permettent de sourire niaisement, comme un pauvre adolescent découvrant les joies de sentir un coeur, au fond, là, qui claque. « Repartir ? C'est drôle, j'ai l'impression que tu ne fais que ça, et que rien ne change en fait. Tu reviens, tu repars, et puis quoi ? Moi je reste seul, à attendre après... Après je n'sais plus quoi. J'ai l'impression de vivre la moitié d'une vie, pire que d'être seul. Où est-ce que t'étais quand mon éditeur a rompu mon contrat ? Et quand mon atelier a été incendié, hein ? T'étais pas là... T'es jamais là de toute façon. » J'étais ailleurs, je n'étais qu'une ombre. Le silence plane autour de nous. Je pourrais m'énerver, hurler à mon tour, me plaindre de sa personne. Mais, à vrai dire, je n'ai rien à lui reprocher, aucun point à soulever, et surtout, je serais bien trop mal avisé d'envenimer la situation. Je suis le seul fautif dans cette histoire, peut-être qu'au bout du compte, je n'aurais jamais dû lancer la machine, je n'aurais jamais dû dépasser la limite ce jour-là, lui dire ce que j'avais tout au fond. Serrant un peu plus mes mains, mon regard croise le sien. « Je sais Lindsey, je sais .. Mais j'essaie de faire au mieux que je peux, le plus possible. » Je fais, j'essaie le plus possible de rendre les moments inoubliables, je tente de rattraper le temps perdu, les mois paumés entre la guerre et les coups de fusils. Je ne suis pas utile, je n'ai pas été présent, se rattraper, c'est possible, mais jamais complètement. Glissant une main sur ma nuque, je ne sais qu'ajouter de plus. Que dire lorsque les preuves les plus probantes vous tombent sur la figure ? Outre se cacher, rien n'est vraiment dans la mesure du possible. Je suis fichu, tombé dans un piège, le notre. « Et puis quoi ? Les choses ne changeront pas, ni cette fois, ni la suivante. T'as beau faire tout ce que tu peux, j'ai beau essayer aussi de faire du mieux, au final on n'est rien que... » Que quoi ? Pas grand chose ? Des étrangers ? Un couple bon à jeter ? Mordant ma lèvre inférieure, je m'attends au coup de grâce de sa part. Qu'importe ce qu'il dira, je ne pourrais que prendre sur moi, et surtout être en phase avec ce qui ne tourne pas rond. Mes absences restent le sujet principal, et le seront toujours, jusqu'à ce que mort s'en suive, jusqu'à ce que la tenue camouflée ne soit plus qu'un lointain souvenir. Il serre les dents, ses poings et disparait plus loin pour ne pas continuer sa tirade. Laissant presque un souffle rassuré briser le miroir du silence, je suppose qu'il est allé dans sa pièce, son atelier, là où l'odeur de peinture se glisse dans les narines, là où les toiles s'enchainent, les crayons aussi, tout un matériel, tout un univers que je ne connais pas. Plus j'y pense, et plus je commence à me dire que je ne pourrais très certainement jamais rivaliser avec la finesse de ses traits, ce qu'il transpose avec les couleurs, les formes. Si je laisse le sable du temps passer sous mes yeux, je ne peux rester là, dans une telle situation alors que s'annonce peut-être ma dernière soirée en sa compagnie. Qui sait réellement de quoi sera fait les prochains jours ? Qui pourrait dire si j'aurais encore mes deux yeux ? Si je n'aurais pas perdu ma main tout simplement la vie ? Personne, certainement pas moi, encore moins lui. Se quitter sur une telle note ne mène à rien, je ne veux pas vivre dans le regret de n'avoir eu droit qu'à des morts durs - et pourtant si vrais. C'est presque avec une certaine timidité que je traverse le couloir, la porte ouverte sur le monde merveilleux de l'artiste n'est pas bien loin. Je suis à quelques mètres à le fixer faire, je n'arrive pas à déceler ce qu'il compte faire. Ce doit être pour se défouler je suppose. Il s'y met corps et âme, comme je peux m'y mettre quand il s'agit de mener à bien ce que l'on m'ordonne. Deux mondes différents, deux professions, deux caractères, il en a fallu pourtant de peu, d'un rien pour qu'ils s'entrechoquent. Une palette de peinture, une toile, lui devant, je me retrouve bien vite glissé derrière lui, torse contre dos, au passage mon doigt de ma main droite s'est glissée dans un peau. Rouge, tout rouge. Mon autre main posée sur son ventre, la peinture glisse sur sa joue pour faire un petit trait assez conséquent, comme une image de guerre, un indien s'en allant battre fièrement ceux qui osent profaner ses terres. « Moi aussi j'peux peindre. » Des traits, des ronds, des triangles, des formes indécises qui ne se ressemblent certainement pas. Je n'ai pas son talent, pas cette passion qui me brûle le bout des doigts. Une mine abusive laissant à penser à un enfant suppliant modifie les traits de mon visage, déposant un baiser sur sa joue, je murmure. « Soit pas fâché, s'il te plait. » Je crois avoir pu sentir sa peau se détendre, un petit sourire se glisser sur son visage alors que sa main continue à se perdre sur son oeuvre. Je ne suis pas un grand homme comme à pu l'être mon père, encore moins un sauveur de l'humanité, pourtant, tant que je continuerais à lui offrir un peu de bonheur, je pourrais me vanter de cette exclusivité. Faire naitre un pétillement dans ses yeux, le faire sourire, le faire rire comme le faire s'énerver. Des sensations qui traversent, passent et repassent que je mémorise dans ma tête, pour ne pas oublier quand je serais parti. Pour ne pas oublier quand je serais loin de tout, loin de lui. Pour ne pas oublier que même si mon temps est venu, il restera encré, là, dans mes souvenirs les plus heureux.


logan, 30 ans.
J'ai mal. Nom d'un chien c'que j'ai mal. Les yeux clos, dans ma tête j'entends des tambours, ceux de la guerre, ceux de la désolation, ils frappent, frappent contre les parois de mon pauvre crâne. Ils continuent, et le vent ajoute à cette musique une dimension bien plus inquiétante qu'au départ. Je ne sais plus, je ne sais pas. Mes mains glissées sur le sol, il est chaud, plus que par habitude, le soleil frappe aussi de plein fouet sur mon visage, ma respiration se cale, se fait petite comme forte. Mes doigts se serrent, se crispent un peu plus. La douleur me lancine l'estomac, les bras, le corps tout entier, les sons me paraissent si lointain. Suis-je mort ou bien dans un quelconque hôpital ? Je n'en crois rien, je n'entends pas de voix, seulement quelques râles qui tiraillent mon coeur avec des balles. Prenant une longue inspiration, le sable s'insinue dans ma peau, dans mes veines, je crois que je vais fondre avec lui, disparaitre là-dessous. Mes paupières s'ouvrent à peine, la claque visuelle me fait grimacer, plaindre un tant soit peu. J'aimerais dormir, vraiment. Mais, je suis là, toujours vivant, allongé certes, mais le haut de mon corps continue à se redresser, se rabaisser. Je suis envie, en vie. Essayant à nouveau d'y voir un peu plus clair, les couleurs dans les alentours tirent vers un jaune, un brun, et cette odeur pestilentiel traverse mes narines. Infecte, désopilant, à vomir. Les formes, les traits paraissent plus net, et d'un coup, je me vois redressé, désemparé, désespéré. Les souvenirs, mes ordres, l'explosion, et puis, le silence des morts. Le feu, la chaleur qui tire jusqu'à l'intérieur de l'âme, qui brûle les muscles, vous arrache des yeux écarquillés et vous laisse pour mort. Je suis toujours présent, presque debout, mais sans attache, sans rien de bien grand en fin de compte. Ma mécanique tambourine, panique à la recherche de visages familiers, de rires qui peuvent à me rassurer. C'est la guerre mon ami, et dans celle-ci, il n'y a plus rien de beau à voir. Les tableaux monstrueux peuvent se voir, peuvent constituer une galerie dans mes pensées, dieu seul sait combien de fois j'ai dû affronter des yeux vides, des massacres, de la barbarie. Pourtant, cette fois-ci, ce n'est pas pareil, la différence cause toujours un problème, la mienne me fait presque hurler. Aucun son. Muet, ma gorge est en cendres. Si le ciel fait bien vite office de paysage salvateur, bien vite, je déchante, bien vite je retombe bien en dessous du sol, en dessous de tout. La paume de ma main se glisse sur mon nez, c'est ferreux, c'est odieux. Mes prunelles s'écarquillent, mon coeur menace de s'arracher, de s'enlever. Titubant, c'est tant bien que mal que je me redresse. Sur ma joue, du sang séché, de la crasse, une réalité. Déglutissant difficilement, mon corps tremble, se laisse aller à diverses plaintes, autres façons d'exprimer. Ils sont là, tous autant qu'ils le sont. Addams, Bennet, Benson, James, Kane, Hammer, et à mon plus grand regret, le reste des noms me parait difficile à énumérer. Des visages amochés, des corps arrachés, des tripes à l'air, des bouches ouvertes mais sans aucune respiration. Tout grimpe, tout descend, tout est crispé, tout s'est arrêté. Le temps n'est plus qu'une vision externe, pour moi pourtant, l'aiguille des secondes vient de se planter dans mes yeux, me montrer cet autre effroi. Quelques uns râlent, tendent une petite main, quant aux autres, ils ne sont plus que des oublis, que des jouets bon à jeter. Je crois que j'ai perdu mon sang-froid, que ma tête me répète que tout a été de ma propre faute, que ce chemin n'était pas le bon, que cet endroit n'était certainement pas propice à survivre. Mes pas me mènent le plus vite possible par l'un des plus jeunes du groupe qui maintenant n'est plus. Je crois voir une lueur d'espoir dans ses yeux bruns, un peu de paix intérieur, ses membres paraissent se laisser tenter par le diable, ils sont disproportionnés, blessés. Attrapant sa main d'un coup sec, genoux à terre, j'essaie d'attraper son attention. « Hepburn, regarde-moi... Hey, r-r-regarde-moi j't'ai dit ! » Un sourire immortel se pose sur ses traits, ma voix sortie d'outre tombes l'a ramené parmi les vivants, durant un temps. Il serre mes phalanges avec le peu de force qu'il lui reste. Il se vide, de partout, et je n'ai rien sur moi. Systématiquement ma main se met à fouiller dans mes vêtements, mais la seconde prise a été fatale pour son visage aux traits d'enfant. Relâchement de pression, dernier souffle, yeux exorbités, je commence à secouer son bras. « Hepburn... Merde, merde, merde. » C’est inutile, il est parti. « BORDEL HEPBURN RÉPONDS ! » Je sens les larmes dégouliner le long de mon visage, se mélangeant avec l'amertume, le dégoût et le sang, toujours lui, partout présent. Machine bonne à tuer, à transpercer, à tirer pour protéger... Mais protéger qui au bout du compte ? Des enfants n'ont pas été épargnés, des femmes laissées mortes parce qu'il était déjà trop tard. Protéger, servir, sauver. Je n'ai pas été capable de les aider, je n'ai pas été capable, juste bon à rassurer une main sur les épaules. C'était qu'des gosses, j'ai causé leur décès, leur perte, j'ai mené ces vies à peine commencées dans la bouche du diable, dans la gueule de loup. Major, je suis major. De rien certainement, de peu de choses, d'un donneur d'idées, de rêves qui ne se réaliseront jamais. Une partie de moi est morte là-bas, sous le soleil, parmi le sable, mais surtout entre leurs cadavres. Et dans tout cela, je n'ai emporté que la rancoeur, que le tourment.
Je suis tombé ce jour-là, et à vrai dire, je m'écroule encore.


logan, 30 ans.
La pluie s'abat, la pluie tombe depuis des jours, pire qu'hier, moins forte que demain. Les bras croisés, face à cette fenêtre que je ne connais que trop bien, je ne pense pas, je ne pense plus, du moins, j'évite le mieux possible. Les nuits sont courtes, peu reposantes, autant pour moi que pour lui, quelque chose s'est cassé, quelque chose s'est brisé en moi. Pinçant ma lèvre inférieure, j'y repense. Les arrêts, cette prise en conscience, ce psychologue borné au complet, et puis le verdict m'est tombé en pleine figure. Je suis malade parait-il. Mais, je ne suis pas de ceux qui disent avec certitude qu'ils mourront demain, je n'ai pas un cancer, je n'ai pas à me faire opérer. Le nom me refile des frissons, me donne l'envie de tout dégobiller, de laisser la haine se relâcher. Les médicaments sur la table de chevet, les cachetons se réduisent de plus en plus à chaque fois. Un certain nombre le matin, le soir, tout pour faire une véritable panoplie d'un homme vide et sans intérêt. Son nom me revient, au loin, je l'entends presque m'arracher les tympans. Dépression. Serrant plus la pression déjà présente sur mes bras par mes mains, je renifle un peu. Je ne dois pas ressembler à quelque chose de concret, les cheveux en bataille, le visage dépité, les cernes violettes, des yeux rougis par des larmes qui n'arrivent pas à couler. Puis, cette phrase qui se fond dans ma peau, se glisse dans mon sang telle un poison. Ta faute, tout est de ta faute. Les cadavres peuvent apparaitre, les balles fuser, les blessures tanguer, il en a fallu seulement de quelques peu pour que ce qu'il me reste de raison se casse la figure. Je ne suis qu'un verre cassé, un miroir jeté, une poupée délavée. Bon à jeter aux ordures, les premiers jours ont été difficiles. Le lit un lieu de prédilection, et le silence digne d'un cimetière. Ne pas parler. Pendant un jour, deux, puis trois, une semaine au bout du compte sans daigner ouvrir la bouche, murmurer le moindre mot, ignorer tout ce qui peut se trouver autour. Même son doux visage, même sa voix rassurante et ses attentions. Dis-moi Lindsey, tu te souviens d'avant ? Quand tout était bon à l'enchantement ? Quand tout se résumait à se contenter des choses simples ? De baser toute une vie sur un futur incertain ? Tu te souviens ? Quand tu étais heureux par ma présence, quand tes sourires illuminaient mes journées sombres ? Dis, tu te souviens hein ? Parce que maintenant, j'ai cette chaine autour du cou, cette corde qui menace de me jeter au trou. Je ne suis qu'un fardeau à porter sur des épaules trop frêles, sur une âme qui ne demande qu'un peu de lumière. Juste un peu. Je ne suis plus capable d'offrir, je ne suis plus capable de donner, juste de faire subir, juste de faire souffrir. Mon coeur se serre, se compresse, saigne aussi vite qu'il le peut, je le sens ce bon vieux palpitant qui réclame un peu de paix. Je ne l'ai pas, je ne l'aurais jamais. Ces gosses étaient sous ma tutelle, ces personnes que je connaissais, que j'appréciais, tous. Ma faute, ma faute, encore et encore. Rien ne pourra jamais exorciser ces démons qui s'attaquent directement à mes nerfs, rien ne pourra jamais me faire penser à l'idée qu'un jour je puisse me pardonner. Bon à laisser mourir sur le sol, bon à avaler des médicaments sans réfléchir. Robot, coquille, débilité au complet. En quoi me rendre mort physiquement me donnera un jour la peine de sourire ? Je ris, par ironie, par dédain, par haine. J'ai essayé, j'ai regardé, personne n'avait le visage remplacé par un joli visage jaune souriant. Tout était pareil et tout le sera, tout reste fade. Je veux hurler, je veux casser ce mur qui m'entoure, je le veux. Mais, je ne peux le faire, les fantômes me guettent me poussent à fermer les yeux. Comme toujours, les paupières closes, tout parait indistinct, si le rêve au début est plus qu'agréable, bien vite le cauchemar fait surface. Échappatoire. Il bat encore ce saligaud, cette machine qui ne cesse de me faire grimacer. Pourtant, il est entre ses doigts, mais, je crois bien qu'une partie s'est laissée dévorer là-bas, là où il fait chaud, là où la pauvreté guette, là où les monstres font surface. Ce n'est pas un conte. Le croque-mitaine existe, ne se cache pas sous le lit, encore moins dans un placard. Non, il vit en chacun de nous, nous pousse à crier, à tendre une main, sans jamais recevoir d'aide. Chacun pour son visage, chacun pour sa belle gueule, la pitié n'est pas de mise, elle ne l'a pas été pour eux. Serrant ma mâchoire, la salive passe difficilement le long de mon cou alors que mon horizon se floute, comme un polaroid laissé au soleil, pourrissant sur le bitume, je ne vois plus rien. Quelques formes, mais elles me dégoutent, seul le bruit des gouttes fracassantes m'accompagne dans ma plainte silencieuse. Et je m'enfonce, je m'enfonce dans l'obscurité pour ne plus jamais frôler le soleil. Je me suis brûlé, non pas les ailes, je n'en ai jamais eu, je n'en ai jamais voulu. Autour de moi le ricanement du regret, le tremblement de la peine. Je ne suis pas, seulement des traits qui déambulent, après tout, je n'ai jamais été. Juste bon à penser, juste bon à aimer, juste bon à crever.



Dernière édition par Logan Gordon le Mer 19 Juin - 13:56, édité 28 fois
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyLun 17 Juin - 22:17

Bienvenue parmi nous Very Happy Je vois que tu as sucombée ahahah
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyLun 17 Juin - 22:18

Ouuuui ! ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518 J'pouvais pas passer à côté ! zieux qui brillent
Merci en tout cas. mia cara la la la
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyLun 17 Juin - 22:30

On se bidouillera des liens Wink
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 0:02

Oh un monsieur que je ne connais opas *-* Bienvenue à toi en tout cas bril bril les zieux Les gens torturés sont mes amis xD
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 0:03

marius, avec plaisir ! ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518
seeley, rooow Richard ! bril bril les zieux Vive les âmes mordues par la vie. omagad Merci beaucouuup. zieux qui brillent
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 0:08

On se fera une bouffe de dépressifs à la base ehehe *Vive les traumatisés* Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 1:00

Coucou. Bienvenue. Bonne chance pour ta fiche.
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Amelia-R. Westerfield
Amelia-R. Westerfield
messages : 4343
avatar : jenna-louise coleman.
âge : 23 yo.
côté coeur : l'autre enfoiré d'ethan dans la tête, tout récemment maman.
quartier de résidence : actuellement, l'hôpital civile de huntsville ; officiellement, quartier madison.
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    and how odd it is, to be haunted by someone that is still alive. ❞


pseudo : sil.
dc : lua stern.
Tirelire : -193

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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 7:49

bienvenue petit bonhomme de la partie invités niark niark niark
j'ai même pas eu le temps de répondre, c'est con ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 1826528627
bienvenue parmi nous en tout cas, et n'hésite pas si tu as la moindre question I love you
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 9:11

seeley, HAHA, trop, petite séance psy en groupe. i set fireeee to the
daisy, ooh Carey est trop mignonne ! Merci. ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518
amelia, pas de problème ! bril bril les zieux Merci beaucoup. ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 10:00

toi et moi on va s'entendre parce que t'es troooooop sexy! *sbaaaf*
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 10:07

Seeley J. Whitman a écrit:
On se fera une bouffe de dépressifs à la base ehehe *Vive les traumatisés* Rolling Eyes

▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 1826528627
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 11:38

Raaah Charlotte et ses cheveux roses. omagad Et merci. ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 1826528627
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 13:44

Bienvenue parmi nouuuus beau gosse ! ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518 
J'adhère à ton choix de vava, mama il est bien trop rare sur les forums omagad ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2104563482
Bon courage pour ta fiiche I love you
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 13:50

Cara, pft, cette fille est juste magnifique - elle a des yeux de chaaaaaaat. ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518
Oui grave, Raphaël est tellement cool. I love you Merci beaucoup jolie blonde. mia cara la la la
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 13:52

Bienvenue à toi sur le fo bril bril les zieux Good luck pour ta fichette !!
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 15:14

L'avatar, je meurs ! ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518 on ne le voit que trop peu sur les forums. omagad 
Bienvenue sur BP, et pour ce que j'ai lu de ta fiche, j'en suis déjà fan. I love you
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 15:26

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 16:08

robin, yeah une rousse ! zieux qui brillent MERCI. rhaaaa omfg
ethan, que dire de JGL ? omagad Row merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira dans ce cas. mia cara la la la
peter, merci. ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 16:11

tu vas voir, les rousses c'est pas ce qui manque ici ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 1826528627
bienvenue sur BP I love you
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 16:14

C'est cool les rousses ! Bon ça a pas d'âme, mais aprèèèès... héhéhéhéhé ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) 2145037518
Fuuh Ben, fait trop longtemps que je l'ai pas vu sur un forum RPG. omagad Merci beaucoup très. bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 17:09

tout le monde adore les rousses!
je kiffe comme les cheveux rose de charlotte font toujours l'unanimité mdr
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 17:52

aaaaah, vos personnages promettent niark niark niark bril bril les zieux bienvenue ! 
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MessageSujet: Re: ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan)   ▽ les jours passent, la nuit reste. (logan) EmptyMar 18 Juin - 18:33

noam, bah tu m'étonnes ! zieux qui brillent
bonnie, oh c'est trop gentil ! Merci bien. I love you bril bril les zieux
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