Dans la vie, il y a deux types de personnes : celle qui se battent pour survivent et celle qui le font pour pourrir la vie des autres car la leur ne vaut soit pas la peine ou est très ennuyante. Des gens comme ça, j'en ai croisé un tas. Ma vie a toujours été une fuite en avant. Quand je parle de mener une bataille pour vivre, je ne dis pas ça à la légère. Je me suis toujours battu pour rester debout et se soir ne fait pas exception. Certains vous dirons que je suis stupide de monter dans l'octogone, d'autres dirons que j'ai du cran, mais au final ils s'accordent généralement tous sur le même point. Je suis le genre de personne qui n'a absolument rien à perdre. Aucune famille, aucuns amis... personne qui m'aiment. Je n'ai personnes qui m'attendent le soir quand je rentre. Pourquoi faire attention alors? Autant vivre dangereusement. J'entends le son de la cloche et le combat pour ma survit commence de nouveau. L'autre fille est balaise, mais je suis bien décidé à montrer à tous que je le suis bien plus. Vous devez pensée tellement de chose sur moi en ce moment. Pourquoi je fais de grande réflexion alors que je me fais taper sur la gueule par une russe disproportionnée ou encore comment j'en suis arrivé là. Si ça vous intéresse vraiment, je peux bien vous en dire plus.
Ma vie n'a rien d'intéressant en elle-même. En vérité, une grande partie de celle-ci repose sur la connerie des autres. Ma naissance par exemple, aucun de mes parents n'a voulu de moi en premier lieu. Mon père s'est tiré loin de nous dès qu'il a su pour ma mère. Un vrai connard ce mec. Ma chère et tendre mère m'a donc bien fait sentir toute ma vie que je suis un être indésirable. J'ai bousillée sa vie et au lieu de me balancer d'un pont comme elle l'a si souvent voulu et bien elle a décidée de me garder pour bousiller la mienne en retour. Pas besoin de vous dire que mon enfance a été horrible entre une mère désagréable en tout point et le fait qu'on a passé plus de temps à déménager qu'autre chose. Bien que je sois née en Suède, j'y ai vécue à peine quelques années avant que ma mère ne déménage en Amérique. Chicago, Seattle, San Diego, San Francisco, Los Angeles, nommés une ville de se pays et je suis certaine d'y avoir passé quelques temps. J'ai été une nomade une bonne partie de ma vie et je n'ai jamais eu le sentiment d'appartenir à un autre endroit, je n'ai jamais eue une maison si on peut dire ainsi. J'ai surtout connu les quartiers minables de la plus part de ces villes parce que bien souvent ma mère ne pouvait se permettre qu'un taudis comme logement.

Je sens le poing de mon adversaire entrer en collision avec ma mâchoire sous les hurlements de la foule qui demande plus de sang. Je sens la douleur familière et aussi l'adrénaline qui s'en suit. Je ne peux que sourire alors que je crache le sang qui se trouve dans ma bouche loin. La majorité du temps, quand je me bats j'imagine que mon adversaire n'est nulle autre que ma mère. Ça m'aide à gagner et aujourd'hui ne fait pas exception. Vous vous demandez sans doute pourquoi? Pour certains, il est tout simplement inconcevable qu'une mère pose la main sur son enfant dans le but de le blesser. C'est toujours le rôle du père d'être violent, alcoolique ou même drogué. Dans mon cas, c'est ma mère qui fut toute ces choses. Elle m'a frappée tellement souvent pour toutes les raisons pendant des années que parfois je ne sais plus d'où viennent les marques qu'elle a laissées sur ma peau. C'est sans doute pour cette raison que je me suis dis que plus jamais un autre va me faire vivre la même chose. Pas besoin d'une lumière pour vous dire que mon enfance a été pour le moins terrible. Aucuns amis, aucuns amours... tout pour que je deviens une psychopathe et que je me mets à tuer tout le monde non?

J'ai passée à deux doigts de franchir la ligne durant mon adolescence. J'ai fréquentée pas mal de personnes indésirables jusqu'au jour où j'ai fais la connaissance de Roy. J'ai vu ce vieux boxeur éclopé mettre une raclée monumentale aux gros durs du quartier. J'ai été tout de suite fasciné par sa manière de se battre. Je suis donc allée le voir. Je l'ai priée de m'apprendre à me battre, mais il a refusé en disant qu'il ne veut pas d'un autre gamin pour taper sur les plus jeunes comme un caïd. Frustré par son refus catégorique, je suis rentrée pour retrouver ma mère avec un homme. Je me souviens de cette nuit dans les moindres horribles détails. Ivre, drogué et dieu sait quoi d'autre, ma mère et son copain de baise du moment ont décidé de faire de moi leur punching ball, puis... il a pris la seule chose que ma mère n'a jamais osé réellement prendre de moi, mon innocence. J'avais onze ans et ils m'ont détruit. Quand je suis sortie de l'appartement une fois qu'ils dormaient tout les deux, j'ai couru encore et encore sans jamais me retourner de peur de voir leurs visages dans les ténèbres. Je suis allé au premier endroit qui m'a paru sécuritaire. Le gym de Roy et je me suis caché dans un coin. Il ne lui a pas fallu bien longtemps pour me trouver le matin suivant. Je me suis attendu à être jeter dehors, mais il m'a regardé en silence longuement et il s'est assis devant moi. « On dirait que tu as eu une dure nuit. » J'ai hochée la tête et il m'a sourit. On me m'a jamais souris de cette manière. Il n'y avait aucune cruauté, méchanceté ou moquerie dans son sourire. Il s'est relevé. « Vient, le petit déjeuner est servi et Matha n'est pas du genre à aimer qu'on la fasse attendre. » Et c'est ainsi que Matha et Roy sont entrés dans ma vie.

Martha a semblée surprise quand je suis entrée avec son mari ce jour-là, mais elle n'a rien dit. Elle m'a sourit et m'a offert à manger avec toute la bonté qu'une vraie mère. Au final, je ne suis jamais repartie et ils ne m'ont jamais laissé partir non plus. Ma mère n'a pas cherché pour moi. Quand l'ami policier de Roy est allé vérifier notre appartement, il le trouva vide. Ma mère est partie avec son nouveau copain enfin libérer de sa charge indésirable, moi. Ils m'ont alors donnés la seule chose que je n'ai jamais eu en onze ans, une maison, un endroit pour revenir jours après jours. Roy m'a apprit à me défendre. Il m'a toujours dit que j'ai l'esprit d'un vrai combattant. Deux ans après mon arrivé dans leur famille, nous avons déménagé vers Huntsville. Martha a décidé de reprendre le ranch familiale au lieu de le vendre alors on a suivit. Pas plus mal, New York c'est beau qu'un temps je trouve. Durant des années, une routine c'est installer. Je me lève le matin, j'aide Martha avec les chevaux, je prends le bus, je vais en cours et je rejoins Roy au club de boxe pour lui venir en aide. Je suis devenue une bonne boxeuse. À cette époque, il m'a dit que si je le veux, le titre junior peut être à moi. Je me suis alors entrainé comme une folle dans l'espoir qu'il soit fier de moi. J'ai toujours eu peur qu'ils m'envoient loin du jour au lendemain même s'ils m'ont toujours montrer le contraire.

Mon adversaire perd l'équilibre et je tente ma chance. La patience est quelque chose d'essentielle dans une bataille. Quand tu sais voir le bon moment pour frapper, tu peux faire beaucoup plus de dégâts qu'en frappant n'importe comment dans l'espoir d'atteindre ta cible. C'est ce que j'ai fais, j'ai attendu et quand j'ai vu le bon moment, je l'ai frappé. Elle tombe et je me jeté sur elle. Je sais que je viens de gagner dès cet instant. Roy m'a appris à canaliser ma colère quand je me bats. C'est sans doute le seul moment où je me sens en contrôle et en paix surtout. Si mon enfance a été désastreuse, mon adolescence a été normale. À 14 ans, je suis devenu officiellement une Hansen. Ils m'ont adopté même si aux yeux de tous j'étais déjà leur fille. Huntsville a été une belle époque, non seulement parce que j'ai eu une véritable famille, mais aussi parce que pour la première fois, j'ai aussi eu des amis. Alex et moi furent amies dès le jour de notre rencontre. Deux enfants uniques avec un passé solitaire, on ne pouvait que bien s'entendre au final. On a passé la plus part de notre temps ensemble. Nous étions inséparable, les meilleurs amies... et j'ai eue le malheur de finalement avoir plus que de l'amitié à son égard. Elle a été mon premier amour et mon premier chagrin quand elle a commencé à sortir avec le quarter back de notre lycée. Alex a toujours été une fille jolie et je ne peux pas lui en vouloir de s'être fait un petit ami aussi stupide et insignifiant qu'il était. Inévitablement, je me suis éloignée ne voulant pas gâcher son bonheur, mais son petit ami a toujours eu tendance à me tomber sur les nerfs. Il n'a jamais été connu pour sa fidélité. Quand je l'ai surpris avec une autre durant une fête, je lui ai collé moi poing pour avoir oser tromper Alex. Résultat des courses, Alex fut remonté contre moi. Il lui a raconté une histoire à dormir debout comme quoi j'ai tentée de lui faire de la drague par jalousie. Furieuse, j'ai fais ce que je me suis toujours promis de ne jamais faire, j'ai avoué à Alex que j'avais de forts sentiments pour elle et non pas pour son idiot de petit ami. Elle l'a mal pris... très mal pris et on ne s'est plus parlé par la suite. J'ai perdue ma meilleure amie et j'ai passée la fin de l'année scolaire sous les moqueries des autres. Ça m'a littéralement tué de la voir me tourner le dos.

Je vais gagner, je vais gagner parce que dans l'heptagone, je suis la plus forte. Mon adversaire n'a plus aucune chance et elle le sait maintenant. Elle tente de limité les dégâts et je ne lui donne aucunes chances de s'en sortir. Vous devez vous demander comment je me suis retrouvé ici au final. Après les études, j'ai quittée la ville pour aller étudier en commerce à Boston. J'ai décidé de faire quelque chose d'utile de ma vie afin de reprendre le Ranch plus tard. Ma garce de mère est entrée de nouveau dans ma vie en plaidant pour son pardon. J'ai été assez stupide pour croire qu'elle est revenue pour moi, pour mieux connaitre son enfant. Au final, je me suis retrouver mêler à une histoire drogue et on me jeta en prison. J'ai tout fais pour être une meilleure personne et elle revient dans ma vie pour tout bousiller. Je me suis promis de ne plus jamais laisser quelqu'un me manipuler de la sorte. Plus jamais je ne vais être l'outil d'un autre. J'ai passée deux longues années en prison. Martha et Roy ont été les seules personnes au courant de mon passage là-bas. Ils m'ont dit qu'Alex m'a cherché. Elle a passé de nombreuses fois à la maison pour avoir de mes nouvelles. Elle a montré un désire de renoué contact avec moi, mais je n'ai pas voulu qu'ils lui disent un mot sur ma situation. Je leur ai demandé de dire que je me trouve en Europe ou en Amérique latine en train de voyager. Quand je suis sortie de prison... je me suis perdue. J'ai réalisé que je ne pouvais pas lutté contre ma nature. Me battre était plus fort que moi et il faut dire qu'avec un casier... je n'ai pas eu beaucoup d'opportunité d'emploi. C'est dans une vieille cave de Miami que j'ai fais mon premier combat underground. J'ai eu de la chance de gagné. J'ai vite compris que de ce genre de bataille, il n'y a qu'une règle... qu'il n'y a justement aucune règle.

Le son de la cloche me parvient en bruit de fond, mais je suis bien trop prise pour vraiment y porter attention. Mes poings tombent sur le corps de mon adversaire comme un automatiste. Je sens deux bras me tirer et je réalise alors que le combat est fini. J'ai gagnée... encore une fois. C'est finit et bientôt je me retrouve seule assise dans un coin une liasse de billet dans la main. Après la prison, j'aurais pu revenir, mais j'ai préféré éviter la honte que j'ai causé à ceux qui m'on tout donner et surtout, je n'ai pas franchement eu envie de revoir Alex après tout ce temps. J'ai voyagée à gauche et à droite. Je suis même allé passer quelques mois au Japon quand on me proposa d'y apprendre certains arts de combats. Payé pour apprendre à me battre et par la suite mettre en pratique le tout dans une arène pas toujours légale... quoi de mieux pour une fille comme moi? Je sais que Martha et Roy ont toujours voulu mieux pour moi, mais j'ai toujours évité de leur en dire trop de peur de les décevoir. Je n'ai jamais eu l'intention de revenir ici et pourtant. Roy est tombé malade alors je suis revenu pour lui, pour elle, pour ceux que j'ai considère comme mes parents. Un an et je suis toujours ici. Avec Roy malade, il ne peut pas gérer son club de boxe alors c'est moi qui le tient ouvert et qui donne les leçons. Je me débrouille bien et je dois avouée que j'aime bien aussi. Malgré tout, je ne peux pas vraiment m'éloigner de cette partie de ma vie. Ce soir, cependant, je ne me bats pas pour l'argent. J'ai juste eu de besoin de me vider la tête. Ma mère a de nouveau fait surface pour bouleverser ma vie une fois de plus. Heureusement pour moi, elle n'est pas venue en personne. J'ai reçu une lettre. Quelques mots avec une photo d'un homme et des noms à l'endos. Selon c'est dire... cet homme, ce militaire, est mon père. Je suis septique à la croire... En fais, je ne veux pas la croire parce que ça ne veut dire qu'une seule chose... elle a toujours su qu'il est.... et que j'ai une demi sœur que j'ai peut être déjà rencontré... Tout ça est tellement fou...