reagan - beam me up (over)

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reagan liv fawkes

We have so much time and so little to do. Strike that, reverse it.

à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.

NOM(S) : Fawkes PRÉNOM(S) : Reagan Liv AGE : trente ans LIEU DE NAISSANCE : Bristol, Angleterre ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle SITUATION AMOUREUSE : Célibataire SITUATION FINANCIÈRE : Suffisante MÉTIER : Institutrice GROUPE : Living War AVATAR : Jessica Chastain CRÉDITS : écrire ici.

⊱ this time i'll be a bulletproof

✈ D’un naturel complètement calme, la nouvelle et le traitement agressif de sa tumeur n’ont presque pas altéré le caractère de la jeune femme. Ils n’ont fait que l’accentuer. Reagan est une personne qui prend la vie comme elle vient mais pas comme tous ces jeunes qui crient « YOLO » sur tous les toits. Elle ne réfléchit pas plus que nécessaire et ne se pose pas plus de question qu’elle le devrait. Toujours très organisée, elle est devenue un peu maniaque du rangement, du classement et du ménage. Ses livres sont classés par auteur et par ordre alphabétique, ses vêtements par saison et par couleur. Cela n’entache pas pour autant pas un soupçon de sa spontanéité et de sa gentillesse. Toujours égale à elle-même, Reagan est d’une générosité à toute épreuve. Il ne faut pas cependant la confondre avec une jeune femme naïve et euphorique de sa rémission. Reagan a la tête sur les épaules et n’est pas le genre de femme dont on peut aisément se moquer impunément. Son franc parlé et son manque de tact sont légendaires, mieux vaut donc ne pas se la mettre à dos.

⊱ i was meant to be a warrior elle s’est fait tatoué un attrape-rêve dans le haut du dos ✈ elle a voyagé au quatre coins du monde ✈ elle a troqué sa liberté contre des études ✈ elle a repris une vie normale à San Francisco pendant quelques années ✈ elle a rejoint Huntsville lorsque son frère a intégré l’armée ✈ elle est institutrice dans l’école primaire de la ville ✈ elle a laissé derrière elle une dizaine de petits copains dans chaque ville visitées ✈ elle est sortie première de sa promotion ✈ elle s’est acheté un chien pour rassurer son médecin ✈

dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Fiona (c’est mon prénom, pas un pseudo ;p) FILLE OU MEC ? : Fille AGE : vingt et un ans FRÉQUENCE DE CONNEXION: Quotidienne SCENARIO OU INVENTÉ ? : Scénario COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : La pub sur Bazzart LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : A la foliiiiiie huhu ☺ LE MOT DE LA FIN : Mot.

Code:: [b]jessica chastain[/b] ✈ reagan liv fawkes

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⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

Stage one: denial.

« Le premier jour du reste de ta vie. » Sans vraiment savoir pourquoi, c’est la première chose qui m’est passé par la tête après avoir entendu ma sentence. Un titre de film français. Et pas excellent en plus. Je sentie la main de ma mère serrer la mienne et mon père passa un bras autour de mes épaules. Ils semblaient assimiler l’information beaucoup plus vite que moi. Du haut de mes dix-huit ans, je ne semblait vouloir comprendre qu’une chose : j’allais être clouer à un lit d’hôpital blanchâtre avec des draps qui sentent la mort pour le peu de temps qu’il me reste à vivre. Ma mère avait la tête plongée dans son autre main et le dos secoué de sanglots alors que mon père fixait le docteur dans le blanc des yeux d’un air qui lui promettait un sort funeste s’il venait à s’être trompé de dossier. Et puis ça me frappa. Comme un éclair, comme un uppercut bien placé, comme la première fessée, comme le premier cœur brisé. Une tumeur au cerveau de stage trois. Ce n’est pas impossible d’en revenir, j’ai une chance sur 1 000 000 après tout. Après tout ce temps passé à penser à Reed, Alaska, à ma famille, à tout le monde plutôt qu’à moi, après tout ça on m’apprend que je suis condamnée à mort à dix-huit ans. Un sourire amer étira mes lèvres et je commençai à rire jaune.

Je n’allais jamais aussi loin, jamais. Je vis bien aux trois visages me fixant que ce n’était pas habituel. Mon corps tremblait de colère et je ne pouvais l’arrêter. J’aurais aimé pouvoir agir en jeune fille mature, comme je le fais tout le temps, pouvoir encaisser ça comme si ce n’était pas grand chose. Pouvoir parler du traitement à tête reposée avec mon médecin. Pouvoir aller retrouver Reed, lui annoncer la nouvelle avec le calme et la retenue d’une personne qui contrôlait les évènements. Mais pour la première fois dans ma vie, je ne contrôlais plus rien. Dans ma tête, rien de tout cela n’était en train de se passer. C’était une erreur. Une infirmière incapable avait dû confondre mon échantillon de sang avec une vieille dame. Voyant que personne n’entrait dans la pièce, essoufflé par sa course depuis le laboratoire pour être sûr d’arriver avant que la bombe ne soit lâchée, je pointais le docteur d’un doigt menaçant.

Mes yeux s’embuèrent et je perdis toute ma consistance. Mon bras tomba le long de mon corps et ma tête s’affaissa sur mon buste. Les larmes coulaient d’elles-mêmes, ma bouche ne se déformait pas et je ne criais plus. Tout ceci n’était pas en train de m’arriver. J’allais me réveiller d’une minute à l’autre, en sueur dans mon lit, mais en pleine forme.
Mes parents me poussaient gentiment le long du couloir, puis dans la voiture. Je ne parlais plus, mais les larmes coulaient toujours. Je n’étais plus sur Terre. Ma conscience s’était détachée et flottait à côté de mon enveloppe charnelle. Je voulais m’évader, partir loin, très loin de Bristol et ne plus revenir.
Le soir même, je composai le numéro d’Alaska. Elle était la seule à pouvoir assumer ma condition maintenant. Ma mère se liquéfiait devant mes yeux alors que mon père s’époumonait au téléphone avec nos compagnies d’assurances.

Le lendemain, j’imprimai mon billet d’avion pour Boston. Mes parents comprenaient, l’hôpital avait plus de moyens et je serai entre de bonnes mains. Avant de partir pour l’aéroport, je mis une copie de mon ordonnance dans une enveloppe avec un petit bout de papier sur lequel je faisais de misérables adieux à Reed. Je sentais mo cœur se serrer en laissant l’enveloppe marron glisser dans sa boites aux lettres. Je voulais plonger le bras et lui écrire un essai de dix pages pour qu’ils comprennent. Mais même avec la meilleure volonté du monde, il n’aurait pas compris. Je tournais les talons et montais dans la voiture pour rejoindre l’aéroport.

Stage two : anger.

La nouvelle avait fait son chemin. J’avais commencé mon traitement à l’hôpital de Boston. Tous essayaient de me faire sentir bien mais je n’y arrivais pas. J’étais agressive avec le personnel de l’hôpital pour garder mon sang froid devant Alaska. Elle ne méritait pas que je crache mon venin sur elle. La seule qui pouvait réellement me supporter pendant cette période particulièrement difficile. J’avais déjà un problème de conscience avec Reed, problème qu’elle a accepté de partager en ne lui disant rien. Je savais à quel point c’était compliqué à gérer et je ne pouvais pas lui faire supporter ça plus longtemps. Prétextant un suivi médical de mauvaise qualité, je pris le large et partis pour San Francisco. J’étais une bombe à retardement, je le savais. Lui faire subir mes dégâts n’était pas envisageable, même si elle me soutenait que ça ne la dérangeait pas que je sois chez elle, et je savais que c’était honnête, je ne pouvais pas. Je n’y serais pas arrivé. Quand le docteur qui m’était rattaché me proposa ce transfert, je su que c’était ma seule et unique porte de sortie. Je sautai alors sur l’occasion pour visiter la côte ouest.
Les infirmières se souviendront sûrement de moi pendant un long moment. Arrachant mes perfusions, demandant à ce qu’on me ramène un différent menu, insultant les internes qui ne trouvaient pas ma veine, m’enfermant dans un mutisme dès lors que personne n’arrivait dans la minute alors que j’avais bippé. Je leur aurais fait vivre le plus grand enfer en si peu de temps. Oui, on se souviendrait de moi à Boston.

Stage three : bargaining

En arrivant à San Francisco, je changeai radicalement. Je me trouvai une passion pour les orphelins et la mode hippie. J’intégrai un organisme à but non lucratif et parti pour toutes les destinations. Je construisais des écoles, creusais des puits d’eau potable, apprenais à lire aux enfants… Tout ça jusqu’à ce que le cancer ne me rattrape. Un jour en Namibie, j’amusais de jeunes enfants et leur montrais des photos pour qu’ils apprennent le nom des animaux. Et dans le fond de ma classe rudimentaire, je vis ma grand-mère. Je dispensai les élèves, ils évacuèrent rapidement la hutte et je m’avançai vers elle.

Elle se contenta de me sourire. Ma main s’approchait de plus en plus et je pu saisir son manteau en poil d’autruche qui me répugnait étant enfant. Il n’y avait rien de normal dans cette rencontre. Ma grand-mère détestait l’Afrique. Et ma grand-mère était morte. On s’assit sur un banc en bois et elle commença à me demander des nouvelles de la famille. Une fois dix minutes passées de discussions totalement superflues, je secouai la tête et la regardai à nouveau.

Puis elle se leva, et me répéta que je devais rentrer avant de s’évanouir dans les remous de poussières du désert. La semaine suivante, j’étais à nouveau sur le sol américain, prenant le chemin de l’hôpital et me faisant admettre en cancérologie. Je me vis revêtir la panoplie de la parfaite petite cancéreuse. Une blouse à motif douteux, une aiguille enfoncée dans le creux de mon bras, un teint livide et enfin, le crâne chauve.

Stage four : depression

C’était lors d’une énième réunion des cancéreux de l’hôpital. J’étais avachie dans mon siège, mon poteau de perfusion fidèlement à mes côtés et lisant calmement un livre d’Hemingway. Deux de mes co-perfusés étaient entrain de discuter gaiement sur ce qu’ils feraient d’ici un an ou deux, lorsqu’ils seront débarrassés de leur tumeur. Je bouillais de l’intérieur depuis un bon quart d’heure, rien que de les entendre déblatérer sur les facultés américaines et sur leurs futurs employeurs.

Stage five : acceptance

Après un an de traitement sans rien pour m’occuper, je décidai, sur conseil de mon psy, de me trouver des cours par correspondance. La seule chose dans laquelle j’avais excellé, c’était aider les enfants. Je suivis donc une formation pour passer mon diplôme de professeur dès que j’irai mieux. J’allais mieux. Je commençais à vivre avec ma tumeur et non plus contre elle. Les opérations avaient été toutes couronnées de succès et je réagissais bien aux séances de chimiothérapies. J’étais épuisée mais surtout, j’étais seule. J’avais coupé les ponts avec tout le monde. Je me devais de traverser cela seule. Par fierté ? Certainement pas. Plutôt par altruisme. Je ne voulais pas leur imposer la vue de mon corps rachitique et de mon crâne dénudé. J’avais perdu toute once de féminité et avec cela, tout espoir de plaire à un homme à nouveau. Phil venait me visiter régulièrement depuis qu’il avait été autorisé à rentrer chez lui, mais il ne me regardait pas comme un homme regarde une femme. C’était plutôt le grand frère et la petite sœur. Dommage, Phil était mignon. Plus le temps passait, plus mes résultats étaient bons. Les médecins diminuèrent la chimio et me donnèrent des médicaments à prendre à heures fixes. D’ici quelques mois avait lieu le concours qui me changerait la vie. Toute l’équipe médicale était confiante et Phil aussi. Mais qu’est-ce que j’aimerai qu’Alaska et Reed soient là pour m’encourager. En temps normal, je ne leur aurais parlé de ce concours que dans l’éventualité où je l’aurais réussi. Mais ce n’était pas un temps normal.
La veille de ce même concours, le médecin m’annonçait que ma tumeur était en rémission et que je pouvais aller où bon me semblait l’esprit tranquille du moment que je prenais mon traitement sérieusement. Bien que ma chevelure rousse soit revenue en partie, je ne pensais pas que c’était un signe auquel faire attention. Ce concours, je le passai haut la main : première de ma promotion. On me fit parvenir la liste des postes à pourvoir dans l’état, j’en occupais un pendant sept années mais la Californie ne m’intéressait plus. Mes parents m’avaient prévenu que mon jeune frère Leeroy s’était engagé dans l’armée et qu’après un temps passé en garnison à l’étranger, il avait été réaffecté à RedStone, base d’Huntsville, Alabama. Ma demande de mutation acceptée, mes valises prêtes, je pars pour rattraper un bout de mon passé.

reagaaaan, excellent choix rhaaaa omfg

bienvenue miss! I love you

Bienvenue et bon courage pour ta fiche reagan - beam me up (over) 2145037518

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bienvenue sur bp I love you

BULLETPROOF InvitéInvité

JESSICA OU LA PERFECTION INCARNEE *-*
Bienvenue sur BP Very Happy

excellent choix de scénario, excellent choix d'avatar, tout est parfait quoi mia cara la la la

bienvenue à toi reagan I love you

BULLETPROOF InvitéInvité

Merci à tous reagan - beam me up (over) 781824920

Je pense avoir fini, il ne manque qu'Alaska et Reed pour me dire si ça convient à leurs attentes :)

JESSICA LA SUBLIME bril bril les zieux

Bienvenue ici I love you

BULLETPROOF InvitéInvité

bienvenuee!!!

Bonne chance pour ta fiche ! reagan - beam me up (over) 2145037518

BULLETPROOF InvitéInvité

Jess' la plus belle de toutes <3 bril bril les zieux

Bienvenue <3

Excellent choix de scéna, bienvenue reagan - beam me up (over) 2145037518

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Jessica

Bienvenue ici !

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Chastain, très bon choix ! Bienvenue parmi nous

BULLETPROOF InvitéInvité

Déjà : bienvenuuuuuuuue ! très bon choix de scénario ( )

Alooooors, pour moi, ta fiche est vraiment très très bien
(seulement, l'énervement de Reagan quand elle apprend son cancer ne m'a pas choqué. Par contre, la dernière anecdote ou elle dit à ses co-perfuser qu'ils vont mourir, ils sont condamnés, c'est aux antipodes de ce que j'imaginais pour Reagan, c'est une éternelle optimiste, même dans les pires moments, elle sait relativiser et croire que demain, ça sera mieux au point même de savoir s'énerver quand elle rencontre des gens trop pessimiste. - et en soit, c'est un point important puisque Reagan est, par la même occasion, aux antipodes de Reed et c'est une part importante du lien - c'est qu'un détail et je ne veux pas te froisser (moi gentille ) mais voilà, à par ça, pour moi tout est parfait

- puis désolée d'avoir mis autant de temps ! -

BULLETPROOF InvitéInvité

Bienvenue ici ! :)

est-ce que les changements qu'a demandé Reed ont été faits, jolie Reagan? I love you

vu que cela fait plus d'une semaine que tu as posté, ce serait dommage de recaler une fiche aussi bien écrite reagan - beam me up (over) 2145037518

dis-moi d'ici demain mademoiselle, je peux t'accorder un délai si tu le souhaites I love you

je recale.

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