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 SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »

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BULLETPROOF
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SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » Empty
MessageSujet: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 21:56



Spencer "Todd" Marshall

Something always brings me back to you, it never takes too long

à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.
NOM(S) : Marshall PRÉNOM(S) : Spencer Todd AGE : 21 ans LIEU DE NAISSANCE : San Francisco ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro' SITUATION AMOUREUSE : Au fond du trou SITUATION FINANCIÈRE : Il vit avec un salaire moyen, mais possède des comptes en banques bien fournis MÉTIER/ÉTUDES : Anciennement sous les verrous, reconvertit en soldat SI MILITAIRE, GRADE : Soldat de première classe GROUPE : Learning war. AVATAR : Colton HaynesCRÉDITS : TUMBLR


⊱ this time i'll be a bulletproof
Sa psychologie peut paraître à première vue assez complexe, mais il n’en est rien en réalité ; Ses pensées peuvent parfois s’entremêler pour arriver à des fins absolument compliquées, mais en réalités, elles peuvent aussi s’expliquer de manières absolument claires et précises. Il suffit de penser de la même manière que lui, ce qui est en revanche plus difficile. Toute la logique de son caractère s’articule autours de deux choses ; son passé, mais également la manière qu’il a de concevoir les choses. En effet, il part du principe pur et simple qu’il n’obéit qu’à sa pensée. C’est pour cela qu’il est toujours aussi dur et catégorique dans ses décisions, et qu’il ne prend jamais énormément de temps pour prendre une ; Dans sa tête, tout fonctionne selon une logique qu’il impose, et même si celle-ci est très différente de la logique commune, il maintient. C’est un homme de logique, et il a la malheureuse habitude de tout régler selon ce même principe. Il cherche des explications logiques là où la raison n’intervient pas, et il ne fait jamais confiance à ses sentiments qu’il juge beaucoup trop instables que pour être de réelles bases. Dans le fond, c’est sans doutes pour cela qu’il a petit à petit cessé d’utiliser ses sentiments dans n’importe quel jugement, et que son cœur, à bout de patience, a fini par se taire. La victoire de la raison sur le cœur, la logique poussée à une extrême que certaines personnes n’imaginent sans doutes pas, c’est bien ce qui est en train petit à petit de perdre Spencer. Car oui, si vous ne l’aviez pas encore véritablement saisit, Spencer est effectivement un homme perdu ;

Détestable. C’est sans doutes un adjectif qui lui va à ravir. En effet, il n’aime guère se montrer plaisant avec les autres, et même en se forçant, le résultat est tout simplement lamentable. Elevé dans un monde d’hypocrisie et de faux-semblant, sa seule arme a été la franchise et la dureté de ses paroles. Ne prenez jamais le risque de mettre en doute sa capacité à répondre à des paroles blessantes ; Chacun de ses mots est aussi aiguisé qu’un couperet qu’il n’hésitera pas à vous planter dans le dos. Il n’est pas un adepte des coups bas, et préfère au contraire accomplir son crime dans toute sa majesté et son ampleur. Sa froideur et son indifférence n’ont sans doutes aucuns égal. Son visage est lisse, sans émotions, sans un signe qui pourrait affirmer qu’il est humain. Et ce trait de caractère n’est pas uniquement propre à son visage, mais également à ses actions. Il n’aura aucun mal à effectuer la plus cruelle des actions sans que sa conscience vienne le harceler sans cesse. Celle-ci est sans doutes encore beaucoup plus froide et fêlée que lui. Son imagination ne connaît aucune limite, surtout quand il s’agit de se montrer malveillant envers quelqu’un. C’est à croire qu’il n’est fait que pour cela, et que jamais il ne pourra ressentir un petit peu d’humanité quelques part dans le creux de son ventre. L’humanité … Voilà longtemps qu’il n’en a pas ressentit une toute petite once, et que même avec ses efforts désespérés pour ne pas devenir un monstre, il n’arrive toujours pas à concevoir que cet être froid et indifférent qui se reflète dans une glace est réellement lui.

Il possède une notion du bien et du mal assez floue, ce qui a pour habitude de lui jouer des tours. Ayant eu une enfance assez absence en matière d'amour, et d'affection, il ne place pas ces deux sentiments comme étant des sentiments importants, Même s'il s'enferme dans son monde de logique et de choses rationnelles, il est extrêmement ignorant face aux choses débordants ce domaine ; Les imprévus sont des choses qu'il parvient très mal à gérer, même s'il arrive quand même à anticiper un minimum les choses. Il aime s'instruire, et prend souvent le temps de lire des ouvrages longs et complexes. D'une nature assez intellectuelle, il trouve d'ailleurs son bonheur beaucoup plus facilement dans les livres et les écrits que dans les autres pratiques. Certes, d'une nature assez curieuse, il aime les nouvelles expériences, mais ce n'est pas pour autant qu'il aime les renouveller. Très sélectif concernant ses amis, il a tendance à se méfier rapidement de ceux-ci et il n'en place que très peu sur un piédestal. Les autres sont une source de maux et de malheur, car il le sait très bien, les autres ne l'aiment pas, et ne le fréquente que par pur intérêt où encore parce qu'il possède une personnalité assez imposante. Ses véritables amis sont rares, et la plupart du temps, on est amis avec lui uniquement pour pouvoir inscrire son nom dans son carnet d'adresse pour pouvoir par la suite se la raconter et frimer un petit coup. Les autres sont tellement plus perfides et cruels que lui par moment. C'est pourquoi, même en présence de ses amis, il a appris à garder tout pour lui, et à ne rien leur confier de véritablement important sur sa vraie nature. Après tout, si jamais il doit avoir des amis, autant que ceux-ci l'aiment pour sa véritable nature, et non pas pour ce qu'il essaye d'être.

En est-il pour autant un monstre ? Il essaye de se prouver tout les jours le contraire, mais c'est assez difficile. Terrifié, voilà ce qu'il est en réalité. Toujours dans une sorte d'équilibre instable entre lui et les autres, entre cette minuscule barrière qu'il n'ose pas franchir, de peur de tout faire exploser. Il souffre énormément, mais avec le temps, il ne sent presque plus cette douleur. Elle a déjà presque terminé de lui ronger ce qui lui servait de coeur, mais on ne peut pas arracher à un humain sa véritable nature, ce qui lui permet de temps en temps de retrouver des souvenirs de choses qu'il a oublié depuis longtemps, mais qui ne sont pas pour autant morte ; Il ne rit que trop rarement, pour ainsi dire jamais, et ne sourit qu'à de très rares occasion. Pour les larmes, il en va de même ; Jamais il n'a versé une larme devant quiconque, et ce n'est sans doutes pas prêt d'arriver. Pas assez humain, où justement trop fatigué de l'avoir été ? Il sait parfois se montrer doux et compréhensif, mais ne fait aucuns efforts pour faire ressortir cette nature cachée en lui. Il aime penser qu'un jour son destin pourra se réaliser, de préférence avant qu'il ne décide lui-même de mettre fin à ses jours. Sur la corde coupante, il se demande si dans le fond il ne devrait pas définitivement basculer dans cette vie attractive que tout le monde lui propose avec intérêt. Doit-il enfouir ce qui lui reste d'existance pour se transformer eu marionnette ? Où bien alors est-ce que l'impossible reste encore malgé tout à porté de main ? Le destin pourrait en réalité se montrer beaucoup moins cruel qu'il ne le prétend avec lui.

Les choses ne sont pas si simples, et à vrai dire, avec lui elles ne le seront jamais véritablement. Perfectionniste dans l'âme, il trouvera toujours quelques chose à redire sur tout, même si d'habitude il préfère rester silencieux. Solitaire, c'est bien un mot inventé pour sa personne. Se retrouver seul avec lui-même lui permet de faire le point sur beaucoup de chose, et de se parler à lui-même, manie qu'il adopte assez souvent même si selon certaines de ses connaissances elle est assez douteuse. Un aspect qui n'a pas encore été évoqué, et qui pourtant est bel et bien présent chez lui, ce sont ses colères noirs. Il ne se mets que très rarement en colère, mais quand il ose le faire, il balaye absolument tout sur son passage, jure, crie, hurle, insulte, sans sa soucier de savoir ce qu'il est en train de faire.


⊱ i was meant to be a warrior Gaucher de naissance, il a rapidement pris l’initiative de devenir ambidextre ✈ Nourris une admiration secrète pour Audrey Hepburn, c’est pourquoi il a déjà vu une dizaine de fois tous ses films ✈ A pris l’habitude de prendre son café sans sucre et sans lait ✈ Ne sait pas dormir plus de cinq heure par nuit, alors s’assome continuellement avec des médicaments ✈ Fait partie des rares personnes de ce pays à encore utiliser la poste & le télégramme pour envoyer des messages ✈ Il a appris à nager très tard, ce qui ne l’empêche pas de continuer à venir passer de longues après-midis à la piscine municipale pour se perfectionner ✈ Est allergique aux fraises et peu faire de violentes réactions si jamais il vient à en manger par accident ✈ Garde une cicatrice en forme de cercle au niveau de son omoplate droite ; une balle l’a traversée lors de son premier braquage. Heureusement pour lui, elle est ressortie sans faire de dégât. ✈ Les cigares arômatisés à la vanille, c’est son petit péché mignon. ✈ il n’est pas rare qu’il ait des trous de mémoire, c’est pourquoi il est constamment entourés de mouchoirs avec un noeud dedans ✈ S’est offert avec sa première paye la réplique exacte du costume blanc que Robert Redford porte dans “The Great Gatsby” ✈ Sait siffler entre ses doigts mais n’as jamais l’occasion de se servir de ce talent caché ✈ A tenu son premier révolver à l’âge de quinze ans ✈ Le soir de son incarceration, il a appelé ses parents pour leur dire qu’il prenait une année sabbatique ✈ Maîtrise le bluff comme personne, ce qui l’avantage beaucoup au poker ✈ C’est dans les situations de crise qu’il sait le mieux garder son sang-froid ✈ Il se donne des airs de gamin de merde, mais il est extrêmement instruit et cultivé ✈ Il ne fait que très rarement de l’humour, préférant se servir de l’ironie ✈ Il sait réciter par coeur “les Colchiques” d’Apollinaire dans la langue de Molière ✈ Il est rapidement insupporté lorsqu’on essaye de l’impressionner ✈ Lorsqu’il est ivre, il se mets à chanter le repertoire complet des Beatles ✈ Lorsqu’il est simplement saoul, il se contente d’être blasé ✈ Il se retrouve parfaitement dans son propre désordre, mais est complètement perdu une fois qu’il se mets à faire du rangement ✈ Il est atteint de sérieux acouphènes dû au claquement répétitif des armes ✈ Il s’est inscrit sur les listes de donneurs d’organes le jour de son dix-huitième anniversaire. Autant que ça serve, si par malheur… ✈ Il n’a que très peu connu son père, mais continue à croire qu’un jour il pourra le rencontrer & renouer avec lui ✈ La première fois qu’il a passé une nuit au poste, c’était pour tenir compagnie à un ami & il a réussi à persuader la police de les laisser partir après 2 heure ✈ Il aime découcher pour dormir dans des parcs ou des stations de métro ; la belle étoile, il n’y a rien de mieux pour se refaire une santé ✈ Il n’a jamais quitté les Etats-Unis ✈ Il garde un mauvais souvenir des hôpitaux et fait tout son possible pour s’en tenir le plus souvent éloigné ✈ Ces trois derniers mois, il a écrit au moins une vingtaine de versions différentes de son testament ✈ Il avait déjà appris à tuer un homme à main nue avant d’intégrer l’armée ✈ Il se fait toujours appeler “Todd” pour qu’on ne puisse jamais remonter jusqu’à lui ✈ Il a toujours rêvé d’être magistrat, mais n’avait pas la patience de faire les études requises ✈ Sa mère ne cesse de le surnommer “Sweeny” en référence au film ✈ Il a été renvoyé de deux écoles ; la première fois pour avoir jeté un banc par la fenêtre, la deuxième fois pour avoir jeté un banc par la fenêtre sans avoir pris la peine de l’ouvrir auparavant ✈


dévoile-nous ta véritable identité soldat.
PSEUDO/PRÉNOM : maëstrom FILLE OU MEC ? : giiiiiirls, they wanna have fun ♥ AGE : 19 FRÉQUENCE DE CONNEXION: 4/7 SCENARIO OU INVENTÉ ? : Scénario LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : D'amour & d'eau fraîche, pour le meilleur (& rien que le meilleur <3) LE MOT DE LA FIN : BANG.BANG.BANG.

Code:
[i][color=#8C032A]colton haynes[/i][/color] ✈spencer t. marshall
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BULLETPROOF
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 21:56




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

Ah, ces douceurs de l'enfance. Ces souvenirs aussi sucrés que des caramels mou, aussi bruyant que des après-midi de kermesse, aussi pétillant que le soda bien frais d'une chaude fin d'après-midi,... Ce sont pour ainsi dire les rares souvenirs que Spencer conserve de son enfance, de cette période ou tout était encore possible et où il n'avait pas encore tout à fait foiré sa vie. Dans les entrailles de la banlieue de San Francisco dort encore le souvenir de ce petit garçon joufflu qui ne demandait pas mieux que d'aller au cours et de rendre ses parents fièrs de lui. Ses parents... Il faut dire qu'ils ne lui ont pas rendus la tâche faciles non plus. Il aurait pu leur en vouloir toute sa vie, mais en grandissant, il a attrapé cette maladie qui s'appelle la maturité, et il a été incapable de proférer la moindre insulte, la moindre rancoeur à l'égard de ses parents. Comment expliquer ce sentiment étrange ; il ne pouvait pas en vouloir à un homme et une femme à peine sorti de l'adolescence de ne pas avoir su se comporter en adulte avec lui. Après tout, ils n'étaient pas prêt. Ils avaient juste besoin de temps, encore un peu plus de temps. Le temps qui tourne, si vite, si rapide, sans jamais arrêter sa course effrénée. C'est pourquoi, pour comprendre ses frasques, ses aventures, ses déboires, il faut revenir en arrière, bien avant que Spencer pousse son premier cri de nourrisson quelque part dans une chambre du grand hôpital Central de San Francisco.

Sa mère, bien qu'elle ait toujours clamé le contraire, était une très belle jeune femme. Comme la plupart des files de son âge, elle passait son temps à penser à l'avenir, à rêver d'une plus belle image d'elle, à espérer secrètement la venue du prince charmant en repentant haut et fort à quiconque voulait l'entendre qu'être amoureuse c'était beaucoup trop ringard. Elle s'identifiait elle-même comme un cliché. Blonde, mignonne, toujours soignée de la tête au pied, elle avait pris l'habitude de trainer à la bibliothèque municipale. Les concours d'entrées universitaires lui prenaient la majeure partie de son temps ; c'est d'ailleurs là qu'elle fit la rencontre de Spencer. Pas Spencer Todd. Non. Pourtant, ils avaient tous les deux cette même prestance, ce même regard, cette même façon de sourire tout en gardant un air grave et sérieux. De quatre ans son aîné, Spencer avait choisi de zapper l'université et de se lancer directement dans la vie active. Un choix assez suicidaire pour la jeune femme qui ne pouvait voir que part les études. Hélas, ça ne l'a pas empêché de fréquenter ce garçon, d'en tomber éperdument amoureuse, et de tout plaquer pour lui. Oui. Tout. Les cours, les amies, sa vie d'avant, tout. Son bonheur pouvait se limiter à une seule personne. Son avenir, elle le voyait avec ce garçon qu'elle connaissait à peine depuis trois mois. Il devait garder en mémoire que par amour, on pouvait faire beaucoup de choses ; même renoncer à son avenir et à sa famille pour épouser quelqu'un qu'on pensait fait pour soi et aller s'entasser dans une vieille villa de la banlieue de San Francisco.

Mais à quoi bon s'acharner ? Ils avaient l'air heureux. Mieux que ça encore, ils étaient heureux. En dépit de ce que tout le monde pouvait dire ou penser, ils puaient le bonheur et le bon sentiment à des kilomètres. Même lorsqu'elle tomba enceinte de Spencer, la mère de Spencer Todd garda le sourire, préférant plaisanter sur la nouvelle garde robe qu'elle allait devoir s'acheter, préférant oublier qu'elle venait d'avoir dix-huit ans il y a quelques mois à peine. Ils ne recurent de félicitations de la part de personne. Une aubaine, au moins ils n'allaient pas devoir s'emmerder avec les dragés et ces paquets de choses coûteuses et inutiles. Ils préféraient se promener main dans la main, jusqu'au soir de novembre ou la mère de Spencer Todd laissa échapper un plat de gratin fraîchement cuisine. En moins de dix minutes, elle atterrit à l'hôpital, et huit heures après, elle tenait son fils dans ses bras. A la même heure, le premier PV de Spencer venait d'arriver dans la boite aux lettres du domicile. Griller un feu rouge, ça reste une infraction, même lorsqu'on doit conduire sa femme en train d'accoucher à l'hôpital. Dans l'euphorie et la joie des premiers instants, ils décidèrent de le nommer Spencer, comme son père. Une aubaine pour le jeune garçon, qui garderait au moins comme ça une trace indélébile de son père. Un nom et un prénom, quoi de mieux... Il venait de lui faire un cadeau pour l'éternité. Un cadeau qui s'avéra cinq ans après être empoisonné.

Le soir de son cinquième anniversaire reste le souvenir le plus clair et le plus troublant de toute l'enfance de Spencer ; tout était pourtant parti pour être une belle soirée. Sa mère avait fait un gâteau au chocolat et son père était renter plus tôt du travail avec un paquet grossièrement emballé. Ils avaient fêté cela autour d'un bon repas, et avaient sortit l'appareil photo au moment de souffler les bougies. Et pourtant, vers la fin de la soirée, il vit son père descendre l'intégralité de ses affaires dans trois valises pour ensuite sauter dans le premier taxi, sous le regard indiffèrent de sa mère. Il venait de partir, de fermer à tout jamais la porte de la vieille maison à la façade écaillée de la banlieue de San Francisco. Sur le moment, Spencer n'avait pas compris que son père s'en allait définitivement ; c'est pourquoi lorsqu'il l'a aperçu pour la dernière fois par la vitre du taxi, il lui a fait un petit signe de la main. Peut-être que c'est à partir de cet instant là que les choses ont réellement dérapé ? Personne ne pouvait encore le dire à cette époque-là. La mère de Spencer réussi à tenir le coup les trois premiers mois. Quand le souvenir de son premier amour ne fut plus décemment supportable, elle décida sur un coup de tête d'emballer toutes ses affaires et de vendre la maison. Spencer avait sept ans lorsqu'il a dit adieu silencieusement à la banlieue de San Francisco et à son enfance ici.

Il ne pouvait pas en vouloir à ses parents. Ils n'étaient pas prêt, c'est tout. Son père retrouverait très certainement une adorable femme avec laquelle il aurait des enfants et avec laquelle il serait très heureux. Il espérait la même chose pour sa mère. La voir malade d'amour le rendait plus aigris qu'autre chose. Mais pour elle, il était prêt à essayer ; il était prêt à essayer de rentrer dans cette vie qu'elle lui imposait. Même si son petit corps d'enfant commençait à être trop étroit pour tous les sentiments énormes qui l'envahissait.

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C'est ici qu'est son nouveau présent, sa nouvelle histoire, sa nouvelle vie. Spencer doit s'y faire, il ne peut rien changer. Coincé dans un petit appartement de Détroit, il tente de trouver sa place. Sa mère rame pour trouver un job décent capable de faire tourner la famille tandis qu'elle se bat avec son fils pour qu'il puisse assister à chaque journée de classe. Spencer à onze ans lorsqu'il se rend compte qu'au final l'école ne lui apportera rien. Il supporte mal les bassesses de ses camarades envers sa personne, ni les remontrances des professeurs à son sujet. Tout est une histoire d'image, et Spencer n'a pas d'image. Spencer n'est personne. Il se construit chaque jour, certes, mais il ne peut pas endurer de se voir briser ainsi chaque jour un peu plus. C'est pourquoi il s'évade dès qu'il en a l'occasion, se transformant en Malade Imaginaire. Il invente maux sur maux pour sécher tranquillement les cours, et passé sa journée à sillonner les rues et ruelles de Détroit. Il ne lui faut pas plus d'un mois pour les connaître par coeur. Chaque coin de rue, chaque échoppe, chaque enseigne,... Tout cela n'est qu'un jeu pour Spencer. Depuis le début, tout cela n'est qu'un jeu. Il se faufile entre les commerçants et les traffiquants, traçant sa propre route au gré du vent. A cette époque, lorsqu'il commence à peine à s'ouvrir à Detroit, Spencer n'est pas encore devenu un petit con. Il n'a d'ailleurs jamais été un petit con, juste quelqu'un qui joue très bien la comédie et qui sait arriver à ses fins. Quoi qu'il en soit, ses virées dans la ville, qu'elles soient de jours ou de nuits, tournèrent rapidement aux cauchemars.

Ce n'est que le début. Il traîne avec des petits voyoux de quartiers qui n'ont rien de mieux à faire que de voler des cigarettes à l'étalage pour ensuite aller les fumer derrière un conteneur. C'est avec ce genre de vermine que Spencer traînait au lieu de préparer sagement son avenir derrière les bancs. C'est en traînant avec ces simplets d'esprits, ces gens si facilement contentés et fiers d'eux que Spencer s'est rendu compte de cet incroyable pouvoir qu'il possédait. Un pouvoir... A l'époque, il considérait cela comme un pouvoir ; bien plus tard, après avoir passé plusieurs années dans le monde et s'être cultivé par lui-même, il a pu mettre des mots sur cet incroyable pouvoir ; du charisme. Il était tellement charismatique que ça en faisait presque mal aux yeux. Mais comme les choses se devaient d'être équilibrée, il était aussi double d'un égo qui faisait qu'il ne supportait pas d'entendre la moindre critique à son égard. Il avait l'allure d'un meneur, la poigne d'un leader, mais il préférait nettement la place d'âme damnée, de chuchoteur, de manipulateur. On lui a toujours appris qu'il s'agissait là de qualificatifs bien peu élogieux pour parler d'une personne, mais il s'en est toujours moqué. Spencer s'en foutait pas mal. Il pouvait rouler cette petite bande de pouilleux dans la farine quand bon lui semblait. Il se sentait fort et plein de confiance. Une bien triste erreur...

Spencer fut pris de fascination pour les vrais gangs régnant sur Detroit. Pas ces bandes de petits gamins qui jouaient les gros durs avec des lames de rasoirs, mais ces vrais hommes qui passaient leurs temps à se péter au crack et à braquer des magasins dans des rafales de balles. Un jour, il est retrouvé malgré lui dans le feu de l'action. Partit acheter de quoi manger à la supérette du coin, il est tombé sur un braquage qui a rapidement déraillé en fusillade. Spencer se souvient parfaitement... Son coeur n'avait jamais battu aussi fort ; comme lorsqu'on tombe amoureux pour la première fois. L'amour du danger, de ces montées d'adrénalines qui nous poussent à faire n'importe quoi. Il sentait qu'il vacillait, qu'il tombait,... Toujours plus bas.


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Dans la pénombre d'un appartement enfumé dans des paquets blanchâtres de fumée de cigare, deux hommes se faisaient face dans le plus grand silence. Le premier avait les yeux rives sur la porte qui lui faisait face tandis que l'autre ne pouvait détacher ses yeux de l'horloge. Le premier semblait serein, l'autre au bord de la crise de nerf. Et pourtant, aucun mot n'était échangé. entre les deux hommes. " Ils devraient être déjà rentrés.", souffla le plus anxieux des deux. "Ils auraient dû être rentré il y a plus d'une heure." Fit-il en se levant et en commençant à faire les cent pas dans la pièce. "Ne me dis pas que c'est à cause de ce braquage que tu es autant sur les nerfs ?", ricana le deuxième en tirant une nouvelle grande bouffée sur le cigare qu'il fumait, "J'ignorais que tu avais un coeur aussi grand. Ca pourrait bien te perdre, Carter." Et il ricana de plus belle. Celui qui répondait au nom de Carter s'arrêta au milieu de la pièce pour revenir attaquer de plus belle. "Arrête avec ça. Je te rappelle que le gamin est mêlé à l'embrouille." Carter n'arrivait plus à contenir son inquiétude face à l'implication d'une si jeune personne impliquée dans un coup aussi prometteur. "J'ai pas envie d'avoir la mort d'un môme de quinze ans sur la conscience, tu vois.", cracha Carter en retournant s'asseoir sur le fauteuil et en se saisissant d'un verre qui traînait sur la table basse. "Quinze ans ?", ricana l'autre avec un rire gras, "J'étais persuadé qu'il en avait au moins dix-sept." Carter poussa un énorme soupir avant de boire une grande gorgée, "Alors toi aussi il a réussi à t'avoir, Jackson. Il pourrait rouler n'importe qui dans la farine, cette petite raclure."

Spencer ne faisait partie de la bande que depuis quelques mois, et contrairement à tous les autres qui se faisaient enrôler, il arrivait à garder encore un point de vue bien à lui, au point d'arriver à contourner certaines règles. Jackson occupait un rôle important au sein de la bande et il avait repéré le potentiel du jeune garçon dès le début. Carter était beaucoup plus jeune et beaucoup moins réserver que Jackson ; sans cesse inquiet et tracassé par les ennuis que les autres pouvaient s'attirer, il avait commencé à perdre ses cheveux à vingt-cinq ans. De tous, il était celui qui était le moins corrompu par toute cette déchéance. Il arrivait à garder la tête sur les épaules et à manifester un peu de sympathie pour ses semblables. Ca allait le perdre, bien sûr... "Il sait ce qu'il fait. C'est plus un gamin." , ajouta Jackson avec un sourire. Il voyait déjà une bonne main, un bon petit garnement à trainer dans les affaires les plus sombres. Il pouvait faire ce qu'il voulait ; le gamin n'avait pas l'air d'avoir de famille, d'ambition, de parcourt,... Il n'était personne. Qu'il soit là ou pas, peu importe. "Reprends un verre, Carter, où tu vas fondre en larme." , ajouta Jackson avant de verser une nouvelle rasade dans le verre de son ami. Une véritable chochotte... Carter s'empara du verre qu'il but d'une seule traite avant de s'effondrer dans le canapé. "Si tu pouvais juste la fermer. Tu rigolerais moins si il s'agissait de ton propre fils." "J'ai pas d'enfant, et j'en voudrais jamais." , ajouta Jackson.

Un bruit assourdissant se fit alors entendre dans la cage d'escalier. Un roulement, comme si un troupeau d'éléphant était en train de gravir les marches. Les deux hommes bondirent sur leur pieds, se saisissant chacun de l'arme qu'ils portaient à la ceinture, la braquant en direction de la porte. Ils s'échangèrent rapidement un coup d'oeil, et Jackson vint se placer à l'autre bout de la pièce. Les roulements continuèrent jusqu'à ce que la porte s'entrouvre pour laisser passer une main; Une main qu'ils reconnurent tout de suite. "Sombre crétin.", cracha Carter, "Fais plus de bruit la prochaine fois, comme ça tu te feras descendre avant d'avoir eu le temps d'ouvrir la porte.", lança-il à l'attention du troisième homme entrant dans la pièce. Celui-ci sortit de sa veste un paquet emballé dans du papier journal et le jeta sur la table. "C'est tout ?", fit Jackson en haussant un sourcil, "Mes indics m'avaient renseignés beaucoup plus.", fit-il en se grattant le sommet de la tête. "Il y avait plus.", commença le troisième homme, "Mais les choses ont un peu dérapé.", ajouta-il avec un air embarrassé. "Déraper comment ?", fit Jackson en abordant une mine beaucoup plus sombre et plus grise. "Où est le reste ?", demanda-il avec beaucoup plus d'insistance devant le silence qui se faisait de plus en plus pesant. "En sécurité.", ajouta le troisième homme, "C'est Spencer qui a sauvé la mise.", fit-il avec un sourire qui en disait long. "Spencer ?", s'étrangla Carter en bondissant sur ses pieds, "Et il est ou maintenant ce gamin de merde, que je le secoue une bonne fois ?" Un silence vint tomber à nouveau sur la pièce. Ils s'échangèrent tous les trois des regards. Si les nouvelles concernant les transactions étaient bonnes, celles concernant Spencer étaient beaucoup plus mitigées. "Il est à l'hôpital. Il joue avec le feu lorsqu'il essaye de rattraper des situations comme ça. Ca devait arriver."



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"Je suis même pas sûre que Todd c'est ton vrai prénom.", fit une voix doucereuse avant d'éclater de rire. Un petit rire niais et désagréable. Accoudé à la fenêtre du premier étage de la planque, le jeune homme fumait, préférant se retirer de l'agitation qui régnait à l'étage du dessous. La fête devenait une routine, l'alcool descendait comme de l'eau dans le fond de sa gorge et toute cette ambiance de déchéance lui donnait le vertige et la nausée. Les jeunes recrues du gang qui avaient l'habitude de lui coller aux talons pour tenter de le séduire et de le charmer. Spencer avait une gueule d'ange, mais il ne s'en servait pas pour ce genre de choses. Il était vite blasé, saoulé,... "Qui sait...", soupira-il en crachant une bouffée de fumée. "C'est quand même incroyable ce que tu as fait la dernière fois.", gloussa la jeune femme à ses côtés, "Je crois qu'on a jamais eu de membre si jeune depuis des années." Spencer n'écoutait pas un mot ; son attention venait d'être attirée par une apparition, une silhouette s'enfonçant dans la nuit. Grande, la silhouette gracieuse, les cheveux noirs,... Il regarda la silhouette s'enfoncer dans la nuit. "Qu'est-ce que tu fous ici gamin ? Vient plutôt t'amuser un coup en bas." Jackson venait de faire irruption dans la salle, congédiant par la même occasion la greluche qui s'entêtait à faire la conversation à Spencer depuis maintenant un moment.

"C'est qui ?", fit le jeune homme en désignant de la tête la jeune femme qui s'éloignait au loin. "Elle ?", fit Jackson avec son éternelle moue ironique, "Mauvaise pioche, si tu veux mon avis.", ricana-il en tapant le dos du jeune homme. "Elle s'appelle vraiment comme ça ?", fit le jeune homme pour répondre à l'ironie de son mentor, qui ne manqua pas d'éclater de rire. "C'est la soeur de Kirill et Alekseï , ça devrait te suffire." Le jeune homme ricana. C'était justement ça le problème ; rien ne lui suffisait, rien ne l'intéressait, et c'était en train de l'éteindre petit à petit. Il avait besoin de se mettre dans des situations de danger pour se sentir vivre et vibrer ne serait-ce qu'un peu. Même les soirées arrosées n'arrivaient pas à attiser son coeur et son esprit plus que cela. Il n'était qu'un feu follet, perdu dans une existence qui ne lui appartenait pas. Il cherchait à se brûler, à se consumer de toutes les façons possible, sans pouvoir y arriver. "J'vais aller améliorer mon russe.", ricana le jeune homme avant de disparaître dans la nuit lui aussi. "Evite de trop t'attacher.", fit Jackson cette fois d'une voix beaucoup plus grave, "Les femmes ont ce pouvoir de transformer n'importe quel héro en couillon absolu. T'es un pilier fort ici, alors fais pas tout foirer parce que t'as envie d'aller compter fleurette." Spencer secoua la tête ; il se faisait donc beaucoup trop de soucis à son sujet. "J'ai la tête beaucoup trop tordue pour m'attacher.", soupira le jeune homme. "Ouais. Je l'ai toujours pensé, mais j'avais pas envie de te vexer." "J'ai l'air vexé, là ?" "Ben, non." "Ben voilà."



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Assis depuis plus d'une heure dans le parloir, Spencer commençait à avoir chaud. Il faut dire que cette stupide salopette orange qu'on l'obligeait à porter ne l'aidait en rien, ; il n'avait même pas le droit de la déboutonner ou de l'enlever. Il jeta un rapide coup d'oeil en direction de l'horloge accrochée au mur. Carter avait dix minutes de retard, et Spencer cherchait déjà la remarque cinglante qu'il allait lui faire lorsqu'il se pointerait. Il poussa un soupir. Carter se pointa enfin à l'autre bout de la pièce, enroulé dans son manteau d'Inspecteur Gadget, la mine rouge et essoufflée. Même le voir avec un air aussi ridicule sur le visage ne suffisait pas à apaiser sa colère. Il se saisit du combiné et attaqua directement. "T'es en retard.", cracha Spence tellement fort que Carter pouvait l'entendre au travers de la vitre, "J'ai pas que ça à faire." Carter ricana. "T'es un taulard ; à part t'emmerder, t'as rien d'autre à faire." Piqué à vif, Spencer manqué de raccrocher mais il parvint à garder son calme. Ce n'est pas Carter qui allait lui faire pêter un câble, quand même ! "Si t'es venu pour me sortir des trucs comme ça, t'abrèges vite fait." Carter poussa un soupir. Il avait encore moins de cheveux que la dernière fois qu'il l'avait vu. "Je reviens de la Cours de Justice." , fit-il avec une mine beaucoup plus grave, "Et j'ai certaines choses à te dire." Le jeune homme secoua la tête et coupa directement Carter. "Garde ça pour la fin, j'ai déjà pas tellement le moral, alors ne m'enfonce pas davantage."

Ses pensées étaient ailleurs. Loin de ces quatre murs de béton où il purgeait sa peine. Il s'était fait attrapé, et il était bien le seul. Les habitués dans le genre de Jackson et Carter avaient su tirer leurs épingles du jeu. "T'as pas l'air connecté à la terre.", fit Carter en agitant sa main de l'autre côté de la vitre. Après un bref instant d'hésitation, il osa enfin parler. "Comment elle va ?", fit-il d'une voix neutre. "Qui ?", fit Carter en haussant les sourcils. "Te fout pas de ma gueule, tu sais très bien de qui je parle." Le jeune homme n'aimait pas s'abaisser à se confier de façon aussi intime, mais il savait aussi que Carter était de loin le moins pire de tous. Il pouvait se confier à lui en étant presque sûr qu'il garderait ça pour lui. Après tout, il avait été le premier et le seul à s'être jamais soucié de lui, au point de revenir le voir alors qu'il était derrière les barreaux. "T'es encore en train de t'en faire pour ta Anna Karérine ? Franchement, la mine soucieuse, ça ne te vas pas du tout. " Même dans une situation pareille, il en profitait pour le descendre et se moquer de lui, ce qui n'étonnait pas du tout le jeune homme, "Pour être franc avec toi, j'en sais rien." Ding. L'attention de Spencer fut de nouveau totale. "Comment ça, t'en sais rien ?" "Elle est partie, et personne sait dire où elle s'est taillée. Avec tout ce qu'elle a perdu dans cette histoire, tu ne peux pas lui en vouloir de s'éloigner. Ou même de ne plus jamais vouloir te voir. Tu lui as donné du bon temps, mais maintenant t'es juste un mauvais souvenir pour elle. T'as la tête d'un mort. Elle reviendra plus." "Je m'en balance de savoir si elle reviendra ou pas.", attaqua directement Spencer, "Je t'ai juste demandé si elle allait bien. Le reste, je m'en fou pas mal."

"J'ai des nouvelles pour toi." "Des bonnes ou des mauvaises ?" Carter eut un sourire. "J'en sais trop rien. Disons que ça peut pas être pire que ce que tu vis en ce moment." , ricana l'homme. Il pouvait à peine annoncer cela comme une bonne nouvelle tant la sentence était difficile à entendre. Mais Carter savait que pour se sortir d'ici, le jeune homme était prêt à faire n'importe quoi et à pactiser avec n'importe qui,... Il savait de source sûre que le jeune homme allait accepter son marché sans hésitation. La mort et la peur n'avaient jamais eu aucune emprise sur lui. Un trait de caractère qui allait causer sa perte. "Il y a un moyen que tu sortes d'ici ?" "La chaise électrique ou la pendaison ?" Ils rirent tout les deux d'un rire tellement ironique qu'un silence suivit immédiatement la remarque de Spencer. "Tu n'as pas peur de mourir ?", finit par demander Carter après un petit moment. "Mourir ou être enfermé ici, je ne vois pas trop la différence...", soupira le jeune homme en passant une main sur son visage. Son âme vagabonde et avide d'aventure s'exprimait encore une fois. La vie n'avait pas beaucoup de valeur à ses yeux. Il ne fallait pas lui en vouloir, juste le comprendre. "Ils veulent bien te laisser sortir d'ici, à une condition." "J'accepte.", répliqua directement Spencer. "Ecoute-moi avant de foncer. Ils vont faire de toi un soldat, c'est la seule solution pour que tu puisses sortir d'ici." Il eut un rictus. Un rire. Un éclat de rire. "Ils veulent me faire devenir un chien de la nation ?"





Dernière édition par Spencer T. Marshall le Sam 8 Juin - 11:50, édité 4 fois
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Amelia-R. Westerfield
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 22:05

    colton et ton pseudo, woah rhaaaa omfg omagad
    je suis trop fatiguée pour lire ta fiche ce soir mais omg, spencer promet quoi bril bril les zieux
    bienvenue sur BP, beau garçon mia cara la la la
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 22:09

bienvenue sur BP I love you
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 22:26

Amelia ; Merci beaucoup I love you Colton est juste une beaucoup trop belle gueule d'ange, et j'ai beaucoup trop craqué sur le PV qui allait avec (j'ai même un peu craqué sur la fiche ; même moi je suis trop fatiguée pour la relire, donc il doit rester pas mal de crasses :bounce: )

Woodywoodpecker ; Merchiii I love you
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 23:12

wtf wtf que te dire, à part que j'en reviens pas, et que je te remercie infiniment ? omagad
Sincèrement, tout, tout est parfait ! zieux qui brillent Le pseudo, les références, tout, je meurs quoi. Puis, j'ai lu ta fiche et franchement, je t'aime ; t'écris merveilleusement bien, tout colle, tout est parfait. BREF, je manque de mots, désolé SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » 1826528627 Arrow mais je suis tellement comblée, j'ai vraiment, vraiment hâte de lire la suite en plus ! SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » 2145037518 I love you Et surtout, si tu as la moindre question, hésite pas, j'y répondrai avec plaisir.
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 23:37

Luckyluke I love you ; HALLELUJAH, je peux mourir en paix si cette fiche crée cette déferlante de smiley trop mignons ! Plus sérieusement, ça me fait vraiment plaisir que tu aimes ; tu avais laissé le caractère assez libre, alors j'ai fixé intensément la tête de Colton pendant des heures pour trouver l'inspiration j'ai un peu improvisé pour lui donner un caractère sympa à jouer et à combiner avec Lucky tongue J'essaye de finir l'histoire le plus vite possible (j'ai déjà tout en tête, mais mes doigts tapent pas assez vite) par contre je te ferais un MP (tout mignon et tout doux comme de la barbapapa ou des fraises tagada), parce que j'ai deux trois (quatre, cinq...) questions parasites dans la tête SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » 2145037518
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptyVen 7 Juin - 23:43

C'est tout parfait, j'attends patiemment tes questions donc. I love you
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 11:03

un très bon choix de scénario, lucky est géniale mia cara la la la
et puis colton quoi niark niark niark

bienvenue à toi spencer, n'hésite pas à poser tes questions aux admins ou lucky I love you
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 11:12

Graouuuu XD
Bienvenue parmi nous Wink
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 11:39

Bienvenue SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » 2145037518
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 11:51

    Merci à vous touuuuuuuus I love you
    Fiche terminée !
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 13:30

Bienvenue à toi sur BP lick lick L'avatar et ton pseudo= ça déchire rhaaaa omfg
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 13:49

    pour moi ça va très bien bril bril les zieux il me faut juste une dernière bénédiction de Lucky vu que tu as dit avoir fait des changements, et puis je te valide avec plaisir I love you
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 17:58

Tout est carrément parfait, superbe fiche ! SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » 2145037518
En bref, avec plaisir que vous avez mon feu vert pour valider Spencer. I love you
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 19:28

J'ai pas lu toute ta fiche mais ce que j'en est lu, c'est une merveille omagad puis le scénario de Lucky en plus ! SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » 2145037518 bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 19:44

    Merci beaucoup SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » 1839924927
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MessageSujet: Re: SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye »   SPENCER ◊ « All he had to say was goodbye » EmptySam 8 Juin - 19:57

alors je te valide spencer I love you
welcome home bril bril les zieux


Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :

✈️ Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.

✈️ Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles faire une demande de logement pour ne pas qu'il dorme à la rue et, une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.

✈️ Maintenant que ton personnage est à l'abri du froid et, qu'il peut payer ses crédits, il lui faut pleins de liens pour pas qu'il finisse seul et dépressif. Alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. N'hésite pas non plus à créer tes propres personnages grâces aux scénarios. Enfin, il est important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.

✈️ Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré. Mais, il reste une étape importante: Le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.

Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !

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