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 Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails

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Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails Empty
MessageSujet: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptyVen 24 Mai - 16:52



Kyle R. McMurray

Forgetting about our mistakes and our wounds isn't enough to make them disappear.

à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.
NOM(S) : McMurray PRÉNOM(S) :Kyle Ryan AGE : 29 ans LIEU DE NAISSANCE : Miami ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel SITUATION AMOUREUSE : Marié SITUATION FINANCIÈRE : Moyenne MÉTIER/ÉTUDES : Sous-Officier SI MILITAIRE, GRADE : Major GROUPE : Learning War AVATAR : Garrett Hedlund CRÉDITS : Tumblr


⊱ this time i'll be a bulletproof
✈️ La nature humaine pousse les gens à avoir des préjugés bien fondés sur des personnes qu'ils n'ont pourtant jamais fréquentées. Par expérience, j'ai appris à ne plus faire attention aux bruits de couloirs mais je peux vous dire qu'on m'à déjà décrit de mille et une façons. Pourtant, chacun de ces portraits était bien loin de la vérité et pour cause puisque moi même, j'ai parfois bien du mal à me cerner. On m'a souvent dit que j'étais hautain alors que de tout temps, j'ai toujours détesté prendre les gens de haut ou bien encore que je n'étais pas assez ouvert aux autres simplement parce que je n'ai jamais aimé parler de moi à toutes les sauces. En somme, cela montre à quel point il est facile d'être à côté de la plaque lorsqu'on ne prend pas le temps de s'attarder réellement sur une personne digne de ce nom

Pour autant que je sache, je suis quelqu'un de renfermé et réservé et j'ai toujours détesté me mettre en avant: cela ne m'a jamais empêché de me vanter mais simplement dans le but de plaisanter avec mes proches . Aimant être discret, je n'ai pas recherché la gloire et les paillettes bien que j'ai donné le meilleur de moi même durant mes études afin que mes parents soient fiers de mon parcours. La douceur et la sensibilité sont deux qualités que j'ai développé au fil du temps tout particulièrement lorsque j'ai dû m'occuper de mes proches: par la suite je me suis attaché très vite aux gens qui rentraient dans ma vie et je donnais facilement ma confiance ce qui ne m'a pas offert que des bonnes surprises en retour. Depuis que j'ai côtoyé la mort, je déteste voir souffrir les personnes que j'aime et je consacre l'essentiel de mon temps à aider mes amis en les soutenant et en les écoutant dès qu'ils en ont besoin: je vois la peine comme une plaie qu'il faut soigner au plus vite avant qu'elle ne s'infecte. Je ne sais pas si c'est pour cette raison que je suis considéré comme un bon sous-officier mais il est vrai que je veille toujours sur ma section comme si chacun de ses hommes étaient un de mes proches.

Cependant, je n'affirme pas que je suis un être unique qui ne dégage que des qualités. En réalité, je suis plus difficile à côtoyer qu'il n'y paraît. Je cache une autre personnalité beaucoup plus sombre qui s'explique par un passé complexe à gérer: la femme que j'aime a développé une maladie incurable et depuis que le verdict est tombé, j'ai la sensation qu'une partie de mon coeur s'est consumé à tout jamais. Ainsi, e ressens constamment le besoin de m'isoler quand beaucoup de questions se bousculent dans ma tête. Je n'ai jamais su d'où cela provenait mais sans nul doute qu'un sentiment de culpabilité remonte à la surface dès lors que le destin me pousse à me remette en cause. Je peux alors devenir quelqu'un de très froid et mieux vaut éviter de croiser mon chemin. Même si je déteste la violence, je suis également très agressif lorsqu'on s'attaque aux personnes qui occupent une place dans mon cœur et je sais parfaitement me défendre en toutes circonstances


⊱ i was meant to be a warrior Bien que je sois né à Miami, ma famille est originaire d'Ecosse: mon nom de famille est là pour en témoigner ✈️ A la suite d'un pari perdu, j'ai été contraint de me promener nu dans les couloirs de mon université. ✈️ Depuis ma plus tendre enfance, je joue du piano dès que j'en ai l'occasion. Plus récemment, j'ai également décidé de me mettre à l'harmonica ✈️ Cela ne se voit pas au premier coup d’œil mais je suis très coquet. Je suis notamment très à cheval sur ma coiffure ✈️ Je suis un mordu de films d'horreur même si il n'est pas rare que j'ai du mal à trouver le sommeil après en avoir visionné un: j'aime me faire peur ✈️ Je suis très mauvais jouer: j'ai l'esprit de compétition en moi et j'ai une haine viscérale de la défaite ✈️ Je suis allergique au lait et il m'est impossible d'en boire sous peine de vomir dans les minutes qui suivent ✈️ Je suis pyrophobe ce qui signifie que j'ai peur du feu ✈️ J'ai toujours éprouvé une affection particulière pour les chiens. Si pour certains, cela peut sembler grotesque, j'ai toujours eu la sensation qu'ils comprenaient ce que j'éprouvais au plus profond de mon cœur ✈️


dévoile-nous ta véritable identité soldat.
PSEUDO/PRÉNOM : Angel FILLE OU MEC ? : Mec AGE : 26 ans FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5/7 SCENARIO OU INVENTÉ ? : Inventé LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Je l'aime un peu, beaucoup mais surtout à la folie I love you LE MOT DE LA FIN : It's time to play the game

Code:
[i][color=#8C032A]garrett hedlund[/i][/color] ✈️ kyle ryan mcmurray


Dernière édition par Kyle R. McMurray le Ven 24 Mai - 22:43, édité 3 fois
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Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails Empty
MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptyVen 24 Mai - 22:07




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…
Je suis né le 23 juillet 1983 dans le quartier le plus glauque de Miami: pas vraiment l'endroit idéal pour élever un bébé. Seulement, mes parents n'avaient pas la possibilité de s'offrir un appartement à la hauteur de leur espérance: ils étaient bien obligés de faire avec les moyens du bord. La pauvreté aurait pu me jouer un vilain tour mais dans mon malheur, j'ai eu de la chance: une étoile veillait alors sur moi. Loin du luxe, mon père et ma mère ont trouvé un argument bien plus convaincant que l'argent pour me prouver leur amour: ils se sont contentés de me couvrir de tendresse. Après tout, ne dit-on pas que le bonheur n'a pas de prix?

Ayant rarement l'opportunité de sourire à la vie, mes parents me voient comme le petit rayon de soleil qui illumine leur quotidien. Je leur permets de croire en un avenir plus radieux loin des galères qu'ils ont toujours connus: serait-ce un heureux présage? Toujours est-il que je suis choyé comme un prince: difficile d'imaginer tous les drames qui se jouent autour de moi. Pourtant, sans le savoir, je suis élevé dans un environnement où la violence règne en maître: ma rue est devenue le repère de tous les brigands les plus méprisables du quartier. Seulement, je suis encore trop jeune pour comprendre tout cela...

Les années passent et alors que je prononce mes premiers mots, je vois également le monde extérieur sous un nouvel angle. Bien qu'étant incapable de décrire précisément ce qui se déroule devant mes yeux, je commence à ressentir ce stress qui émane de mes parents: leurs sourires crispés masquent difficilement cette peur qui semble les animer. Et pour quelle raison n'ai-je jamais le droit de sortir? Qui est responsable de ces bruits stridents qui résonnent sans cesse dans ma rue? Même avec la meilleure volonté du monde, mes parents savent que tôt ou tard, ils ne seront plus en mesure de me cacher la terrible réalité.

Le gong a retenti, je suis désormais en âge de rejoindre l'école. En règle générale, c'est un moment particulier à vivre aussi bien pour les parents que pour les enfants mais dans mon cas personnel, cette journée va surtout ressembler à celle de tous les dangers. Brusquement, je sors de ce cocon que mon père et ma mère m'avaient confectionné soigneusement, je quitte cet appartement qui était jusqu'à présent mon seul et unique refuge. La prudence devrait me rendre anxieux mais c'est ma curiosité qui prend le dessus et je n'ai alors qu'une seule hâte: c'est de ne plus être coincé entre quatre murs. Entre joie et terreur, mes parents ont rapidement tranché dans le vif...
L'automne est rude et alors que je suis sur le point de sortir de l'immeuble, ma mère me retient par le bras. Elle m'ordonne de fermer les yeux: je ne l'avais encore jamais vu dans un tel état. A contre-coeur, je lui obéis tandis que mon père me prend dans ses bras: me voilà plongé dans le noir. Je laisse mes oreilles me guider: l'atmosphère ambiante ne me plait guère et mon enthousiasme débordant cède rapidement sa place à la panique. Finalement, je suis content de ne pas observer les scènes de terreur qui semblent se dérouler autour de moi. Une dizaine de minutes s'écoulent: mon père m'a allongé sur une sorte de banquette et j'ai la sensation que nous roulons vers une destination qui m'est encore inconnue. Plus tard, ma mère m'autorise enfin à ouvrir les yeux: je croise son regard tandis qu'elle me caresse la joue pour m'apporter un peu de réconfort. Elle m'offre son plus beau sourire mais je ne suis pas dupe. Désormais, c'est une certitude: je ne serai plus jamais en sécurité...

Les mois s'enchaînent, les saisons se suivent inexorablement et pourtant le même rituel semble se prolonger éternellement. Je suis encore bien trop jeune pour me rebeller et je me contente donc de subir le sort qu'on me réserve. Inévitablement, les questions se succèdent dans ma tête et ce mystère qui m'écorche le coeur finit pas m'obnubiler: il me poursuit même dans mes rèves qu'il transforme en d'effroyables cauchemars. L'école me permet de ne pas perdre pied: je me retrouve dans un autre univers en étant entouré par mes camarades de jeux. Mon enfance rime alors avec insouciance. Petit à petit, je deviens distant avec mes parents, je les considère comme les seuls responsables de cette crainte perpétuelle qui me ronge. Je ne suis pas encore assez mature pour appréhender au mieux les situations auxquelles je suis confronté mais je suis conscient que mes parents me mentent: je ne suis pas né de la dernière pluie. Je me renferme tout doucement sur moi-même et mon caractère prend de l'ampleur: je m'affirme sous un autre jour. Je prends un malin plaisir à défier l'autorité parentale laissant de côté cette sagesse qui me rendait si mignon. Que m'arrive t-il?

Toujours en quête de nouvelles aventures, j'aime désormais le goût du risque à tel point que franchir les limites devient une obsession à mes yeux. C'est ainsi qu'un beau soir, je décide d'affronter ce qui était autrefois ma plus grande peur. Profitant de l'inattention de mes parents, j'use de ma discrétion pour leur fausser compagnie et j'entreprends de quitter l'appartement par mes propres moyens. Je me faufile dans l'escalier en prenant soin d'éviter les autres locataires pour atteindre finalement mon but ultime. Me tenant en face de la porte d'entrée de l'immeuble, j'hésite une seconde à franchir le pas mais décidément la tentation est bien trop grande pour y résister plus longtemps. Ce que je ne sais pas encore, c'est qu'à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler.

Une fois dans la rue, je ne peux que constater les dégâts. J'ai peine à croire ce que je vois si bien que je suis pétrifié de peur: je voudrais fuir mais mes jambes ne répondent plus. Sous mes yeux ébahis, deux groupes d’adolescents semblent s'affronter dans une déchaînement de violence qui me fait froid dans le dos. Des cris déchirent l'atmosphère, des coups de feu résonnent au loin; je voudrais fermer les yeux et boucher mes oreilles mais je ne peux point: je suis terrorisé. Puis brusquement, je sens que quelqu'un m'attrape le bras, je m'apprête à hurler de toutes mes forces mais cette personne pose alors ma main sur ma bouche: suis-je en plein cauchemar? Et dire qu'il y a encore quelques minutes, je jouais le rebelle de service. Désormais, je ne fais plus le fier...

C'est ce jour là que j'ai eu le droit à ma première claque: je pouvais m'estimer heureux de recevoir une punition aussi clémente de la part de mon père. Dieu seul sait ce qui aurait pu m'arriver si j'étais tombé sur un voyou de la pire espèce. De son côté, ma mère se contenta de pleurer toutes les larmes de son corps en me serrant dans ses bras: je regrettais de lui avoir fait subir une telle frayeur. Par la suite, mes parents n'oublièrent pas de me faire la morale histoire de me mettre les point sur les "i". De toute manière, ils pouvaient se rassurer car cette expérience m'avait servi de leçon: plus jamais, il ne me viendrait à l'idée de descendre seul dans cette rue une fois la nuit tombée. C'était décidé: je rentrais de nouveau dans le droit chemin...

Arrivé à l'adolescence, ma vie n'a finalement pas trop changé. Je suis toujours proches de ma famille et je poursuis mes études bien que les cours commencent à me lasser. Désormais, j'ai plus de liberté mais j'évite d'en abuser: mon quartier est toujours aussi dangereux et il est donc plutôt rare que je sorte la nuit. Bien évidemment, mes parents ne sont plus à mes côtés dès que je franchis le seuil de mon immeuble mais cela ne me pose aucun problème: avec le temps, j'ai appris à ne plus me préoccuper des bandes qui sévissent dans notre rue. Une seule règle d'or à respecter: ignorez-les et ils vous ficheront la paix. J'ai gardé mon âme de solitaire même si j'ai quelques amis dans mon entourage. Ma grande passion, c'est la lecture: il faut dire qu'à force de trouver le temps long dans mon appartement, il a bien fallu que je me trouve une occupation. Je dévore les romans: cela me permet de voyager. Cette routine n'a rien de transcendant mais elle me convient parfaitement. Je ne me doute pas encore que prochainement, mon univers va totalement s'écrouler...

Le printemps dévoile alors ses plus belles couleurs. La fin de l'année approche et je me laisse tenter par une petite fête qu'organise un ami proche. L'alcool coule à flot et l'ambiance est démentielle: difficile de ne pas faire certains excès dans ces conditions. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices: on danse, on chante, on délire et chacun en profite pour oublier ses propres soucis. Autant dire qu'au petit matin, il est difficile de mettre un pied devant l'autre. Cependant, ayant gardé un brin de lucidité, je demande à un proche de me raccompagner: je sais qu'il est venu en voiture et je lui accorde assez de confiance pour être sûr qu'il n'a donc pas abusé de l'alcool. Après m'avoir déposé juste devant mon immeuble, je lui donne l'ordre de repartir: malgré mon état, je me sens capable d'aller seul jusqu'à mon appartement et je préfère lui éviter quelques problèmes. Tout semble alors se dérouler comme sur des roulettes. Peut-être était-ce trop beau pour être vrai...

Alors que je m'apprête à monter dans l’ascenseur, je suis interpellé par deux voyous qui ont pris l'habitude de traîner dans le hall d'entrée. Je les connais parfaitement puisque tous les matins je les croise en évitant cependant de fixer leur regard. Sans gêne, ils n'hésitent pas à insulter les locataires qui ne leur donnent pas ce qu'ils veulent: à plusieurs reprises, ma mère a subi le même sort. Ils ne respectent rien et savent qu'ils sont les seuls à faire la loi dans le quartier. Votre seul choix est de ne pas prêter attention à ce qu'ils disent: du moment que vous ne les défiez pas, vous éviterez leurs représailles. Comme toujours, je ne prononce pas un seul mot tandis qu'ils semblent se moquer de l'état dans lequel je suis. Je sais parfaitement que je dois me taire et contenir ma colère mais blessé par une remarque dirigée contre ma mère, je commets alors l'erreur fatale. L'alcool aidant, je frappe l'un des deux voyous avant de filer à l'anglaise. J'arrive à mon appartement tout en vérifiant si je n'ai pas été suivi puis je referme la porte derrière moi en prenant soin d'être le plus discret possible. Poussant un long soupir, je réalise déjà que ce coup de sang va me valoir cher. Pourtant, je ne sais pas encore à quel point je vais regretter ce geste malheureux par la suite...

Durant les jours qui suivent, c'est la peur au ventre que je sors de l'appartement. Chaque fois que je pose ma main sur la poignée de la porte, je sens que mon cœur est sur le point d'exploser. Ma plus grande crainte est de mettre la vie des mes parents en danger: en voulant joueur au plus malin, je suis conscient d'avoir mis le feu aux poudres. Désormais, je suis pris dans un engrenage et rien de ce que je pourrais faire ne serait en mesure de changer cette situation. Cependant, je ne suis pas au bout de mes surprises...

Alors que mon esprit invente des scénarios invraisemblables qui me filent la chair de poule, je constate que la réalité est bien plus paisible que je ne me l'étais imaginée. Interloqué pour ne pas dire médusé, je traverse ma rue comme si de rien n'était: non seulement les bandes m'ignorent mais personne ne semble vouloir se frotter à moi. Les semaines passent et je suis bien obligé de me rendre à l'évidence: mon inquiétude avait sans doute pris une ampleur disproportionnée dans la mesure où ce n'est pas un simple coup de poing qui pouvait déclencher une guérilla urbaine. Ainsi, c'est le cœur un peu plus léger que je reprends petit à petit le cours de mon existence. Je réussis mon année scolaire avec brio ce qui me permet alors de profiter pleinement des vacances d'été. Je m'amuse tellement que je finis par totalement enterrer cette histoire qui m'avait pourtant tellement bouleversée. J'oublie sans doute un peu vite que la vengeance est un plat qui se mange froid...

Un soir, je décide de rendre une petite visite à mes parents. Cela fait un petit moment que je ne les ai plus revus: en effet, je découche chez des amis qui m'offrent leur hospitalité. Tout en arrivant dans mon quartier, je vogue au gré de mes pensées et je me rends compte que je vis sans doute la plus belle période de ma courte existence: il n'en faut pas plus pour me faire sourire. Mais alors que je suis perché sur mon petit nuage, quelques sirènes de police me font vite redescendre sur terre. D'abord incrédule, je tressaillis en comprenant qu'elles proviennent de ma rue: dans une zone aussi sensible, les flics ne se déplacent que si un crime vient d'être commis. Étrangement, je suis tout de suite envahi par un mauvais pressentiment mais je prie de toutes mes forces pour que mon intuition fasse fausse route. Puis le couperet tombe et je constate avec effroi que la police se trouve juste devant mon immeuble. Je suis à deux doigts de fondre en larmes mais je dois en avoir le cœur net: je prends mon courage à deux mains et je pique un sprint pour monter les escaliers en quatrième vitesse. En une fraction de seconde, je bascule alors dans l'horreur: à l'instant même où j'arrive devant mon appartement, j'aperçois une civière sur laquelle un mort semble être allongé. La douleur est trop forte et je m'agenouille par terre: je suis totalement perdu et anéanti.

La confusion règne si bien que durant de nombreuses minutes, personne ne remarque ma présence. Vu l'état dans lequel je me retrouve, cela m'arrange plus ou moins: j'aimerais creuser un trou et que quelqu'un m'y enterre à tout jamais. Finalement, un jeune homme m'aperçoit et il tente de me questionner: je reste sans voix. Je sens que tout le monde s'agite autour de moi mais je demeure inerte comme si mon corps avait soudainement été privé de son âme. On finit par me relever et je me laisse guider pour éviter la chute: je suis vidé de toutes mes forces. Mon état suscite quelques inquiétudes et je suis donc conduit à l'hôpital le plus proche où je passe toute une batterie d'examens: " simple choc émotionnel " concluront les médecins...

Dès le lendemain, je suis pris en charge par la police locale. Vu la gentillesse dont on fait preuve à mon égard, je sais qu'ils sont parvenus à m'identifier et j'attends patiemment qu'on me dévoile enfin la vérité. Un commissaire m'expose alors les faits et je l'écoute attentivement tout en ayant la gorge serrée et le cœur meurtri: mes parents ont été retrouvés morts dans l'appartement après que des voisins aient alerté la police. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un cambriolage qui aurait mal tourné. Si j'en avais le courage, cette réflexion me pousserait à devenir ironique mais mon moral est au plus bas et je préfère garder le silence. Après avoir rempli quelques formalités, je quitte l'établissement en refusant catégoriquement le soutien que la police souhaitait m'accorder. Avec mon expérience, je sais pertinemment que ce dossier va être classé: savoir la vérité qui se cache derrière cette affaire est le cadet de leur soucis. De toute manière, qui pourrait se soucier de la mort de deux illustres inconnus?

Démoli mentalement, je sombre aussitôt dans l'alcool: c'est alors le seul remède que j'ai trouvé pour combattre ma peine. Ma vie devient plus pathétique que jamais: errant dans les rues de Miami, je me contente de faire la tournée des bars ce qui renforce implicitement ma solitude. Mais très vite, la situation s'envenime: mon cœur est submergé par les émotions négatives. J'éprouve le besoin de soulager mon chagrin mais également d'expulser cette haine et cette colère qui me mettent dans des états secondaires. Je ne cherche plus à respecter un certain code d'honneur car je sais désormais qu'à ce rythme, je vais droit dans le mur: c'est inévitable. Je suis devenu méconnaissable à tel point que j'ai fini par m'intégrer à une bande: aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai côtoyé ces même individus que je méprisais au plus haut point il y a encore quelques mois. Je me drogue et je bascule dans le sexe et la violence: rien ne semble pouvoir arrêter ma chute vertigineuse vers les flammes de l'enfer. Qui tendrait sa main pour sauver un toxicomane?

A plusieurs reprises, quelques proches ont tenté leur chance sans le moindre succès. Je les ai perdus les uns après les autres sans éprouver le moindre remord. Je ne me doutais pas que dans mon propre entourage, un ami serait assez stupide pour mettre sa vie en danger dans le simple but de me sauver. Pourtant, celui-ci n'a jamais lâché l'affaire et il a fini par remporter la mise: il m'a sorti la tête de l'eau avant que je ne quitte le commun des mortels. Je n'ai jamais su la quantité d'efforts qu'il avait déployé mais je réalise aujourd'hui que je lui dois la vie. Par ailleurs, c'est au travers de cette aventure que je compris qu'une amitié forte et sincère n'avait aucune limite...

Invité à rejoindre un centre de désintoxication, il me faut alors quelques mois pour entrevoir le bout du tunnel. Je sais que le chemin sera long et parsemé d'embûches mais j'ai retrouvé l'envie de lutter pour aller de l'avant. J'en profite pour faire un point sur ma vie et j'analyse mes erreurs pour en tirer de précieuses leçons. La mort de mes parents est toujours complexe à accepter mais je veux que cette épreuve me serve désormais de tremplin pour l'avenir: je ne peux plus me permettre de jouer la carte de l'auto-destruction. J'en déduis que la seule façon de m'en sortir est donc de prendre un nouveau départ dans mon existence pour faire table rase du passé. Après être sorti de l'établissement, je confie mes projets à Peter,mon ami de cœur, et avec son accord, je décide de quitter Miami pour m'envoler en direction de l'Ecosse. Je sais que certains membres de ma famille habitent dans la région de Glasgow et j'ai alors envie de me rapprocher de mes racines.

Arrivé à destination, je crains de ne pas être accueilli à bras ouverts car je sais que mes parents ont toujours entretenu de mauvais rapports avec le reste de notre famille. Pourtant, il n'en est rien puisque mon oncle et ma tante pleurent même de joie lorsque je me présente à eux: sans doute estiment-ils que je ne suis aucun cas responsable du fait qu'ils ont été écartés de ma vie jusqu'à présent. En tout cas, tous les éléments semblent réunis pour que j'aille de l'avant mais à peine ai-je le temps de me réjouir que je vais rapidement déchanté. Très vite, je rencontre mes cousins et ceux-ci ne tardent pas à me considérer comme un pestiféré. Pourtant, je fais profil bas pour essayer d'obtenir leur indulgence mais j'ai beau courbé l'échine, ils m'évitent comme la peste. Dans un premier temps, j'accepte le traitement qu'ils me réservent sans broncher mais au fil des semaines, ils deviennent carrément méchants à mon égard et je comprends du même coup qu'ils poursuivent un objectif précis: celui de me faire remballer mes affaires. Vexé, je décide de leur mener la vie dure durant quelques mois mais très vite, je dois déposer les armes: à 3 contre 1, le rapport de force est pour le moins fossé. Totalement déboussolé, j'ai alors la sensation que mon avenir est totalement bouché: si je souhaite quitte l'Ecosse, je n'imagine pas un seul instant revenir sur Miami sachant toutes les galères que j'y ai affronté. Confronté à une impasse, je reçois alors un appel de Peter: il m'explique alors qu'il s'est engagé dans l'armée et m'encourage à suivre sa voie. Superstitieux, j'y vois alors comme un signe du destin et décide de répondre favorablement à son invitation.

Un véritable déclic se produit dans mon esprit et ma personnalité se modifie dans les grandes largeurs. Peter me prend rapidement sous son aile et étrangement, j'ai rapidement la sensation d'avoir trouvé un but à ma vie. Au bout de quelques mois, je démontre surtout un talent indéniable: ma détermination semble sans faille et mon énergie débordante motive les troupes. Du coup, je suis réellement persuadé d'avoir effectué le bon choix et mon intégration se passe dans les meilleures conditions. Me sentent redevable vis-à-vis de Peter, je suis chacun de ses conseils à la lettre: je l'admire secrètement et le considère comme le grand-frère que je n'ai jamais eu. Durant plusieurs années, j'enchaîne même quelques missions de routine en sa compagnie et tout se déroule à la perfection jusqu'au jour où notre unité est envoyée en Irak.

En débarquant sur place, Peter et moi-même comprenons que nous allons être amenés à défendre chèrement notre peau. Le calme apparent qui semble régner dans le pays est en effet particulièrement trompeur: le danger rode continuellement autour de notre unité et nous plonge dans une peur permanente d'être pris au dépourvu. Malgré les difficultés quotidiennes et la précarité de la situation, nous tentons tant bien que mal de maintenir l'ordre et de protéger la population afin de remplir nos objectifs. Cela n'est pas facile mais nous maintenons le cap avec réussite: ce que nous ignorons alors, c'est que le pire demeure à venir...

Un matin, alors que nous sommes chargés de rejoindre Bagdad, notre convoi tombe dans une embuscade. Attaqués de toute part, nous ne parvenons pas à riposter et chacun notre tour, nous tombons sous les balles de nos ennemis. Pensant que ma dernière heure est arrivée, je lance un appel d'urgence et tente de sauver ce qui peut l'être encore. Bien que je ne sois pas le chef de l'escadrille, je distille mes ordres afin de parer au plus pressé et demande à mes collègues de se replier au plus vite. C'est alors qu'au milieu de la route, j'aperçois le corps de mon ami Peter qui gît sur le sol. Horrifié par ce spectacle, je n'écoute alors que mon cœur et conduit mon frère de sang en lieu sûr. Dans le feu de l'action, je ne me suis même pas aperçu qu'une balle s'était logée dans ma jambe et tout en surveillant mes arrières, je confère les premiers soins à Peter. Une quinzaine de minutes plus tard, une troupe vole à notre secours et réussit à repousser les assaillants mais si je suis hors de danger, j'éclate en sanglots: je viens de comprendre que mon meilleur ami est mort dans mes bras.

Cet acte de bravoure me vaudra bien des louanges et même si je suis particulièrement fier d'être décoré par l'armée, je suis également profondément marqué par la disparition de Peter. Du coup, une permission m'est accordé pour services rendus à la nation et j'en profite pour m'installer provisoirement sur New York. C'est à cette époque que je fais la rencontre de Julia tombant éperdument amoureux d'une jeune femme pour la première fois de ma vie. Le coup de foudre est réciproque tant et si bien que l'on se met d'accord pour vivre sous le même toit. D'ailleurs, je ne tarde pas à nager dans le bonheur suprême mais ne perdant pas de vue que j'ai des engagements à tenir, je préfère être sincère avec Julia. Je lui explique donc que je suis lié à l'armée et que tôt ou tard, il faudra que je reprenne du service. Je suis alors persuadé que cette annonce va la faire fuir mais il n'en est rien: elle me confirme même qu'elle me considère comme sa moitié et qu'elle espère demeurer à mes côtés jusqu'à son dernier souffle.

Plusieurs années s'écoulent alors et côté cœur, j'ai eu confirmation que Julia était bien la femme de ma vie. J'en ai pour preuve que l'on a décidé de se marier tout récemment et que rien ne semble en mesure d'entraver notre marche en avant. Sur un plan professionnel, j'ai continué de gravir les échelons de l'armée et je porte désormais le grade de major. Cette nouvelle fonction me donne encore plus de responsabilités mais c'est un rôle que je me sens prêt à assumer. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes mais cela ne va pas perdurer...

Seulement quelques mois après que l'on se soit unis, la santé de ma femme se dégrade brutalement. Je pense d'abord que Julia est victime d'un virus mais la réalité est en fait beaucoup plus grave que je ne peux l'imaginer. Afin de mettre un nom sur le mal qui ronge mon ange, je lui conseille de passer une batterie d'examens: j'imagine alors qu'un médecin sera capable de la soigner. Environ deux semaines plus tard, le verdict tombe et il est d'une cruauté sans pareille: ma femme souffre d'un cancer du pancréas. Je suis abattu d'autant plus que la tumeur n'est pas opérable: je sais donc que Julia est condamnée et que ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'elle ne me quitte. Anéanti par ce coup du sort, notre couple fait d'abord front tant et si bien que notre union vient même à se renforcer. Mais quand la souffrance commence brusquement à devenir trop forte, mon ange perd rapidement pied malgré tout l'amour que je lui apporte. La déprime la gagne et elle se referme dans une coquille à l'intérieur de laquelle je ne suis pas le bienvenue. D'ordinaire si douce et attentionnée, Julia change soudainement de comportement devenant agressive et blessante. Elle n'a alors de cesse de me rejeter mais bien que certaines de ses paroles soient parfois à la limite du supportable, je veille à ne pas m'en offusquer. Elle voudrait sans doute me faire croire qu'elle ne m'aime plus mais je suis persuadé du contraire. La vérité, c'est qu'elle refuse que j'assiste à sa déchéance et elle aimerait donc que je la quitte dans les plus brefs délais. Dans un premier temps, je ne cède pas à ses demandes répétées mais Julia passe alors à la vitesse supérieure. Afin de me mettre au pied du mur, elle s'envole pour San Francisco et me laisse une simple lettre en guise d'adieux. Afin de respecter ses dernières volontés, je me retiens de la contacter mais le temps a beau s'écouler, elle continue d'obséder la moindre de mes pensées...

Lundi 20 mai 2013


Aujourd'hui encore, j'ai croisé Arizona et je dois avouer que cela devient une habitude ces derniers temps. Etant superstitieux à souhait, je vais vraiment finir par croire que le ciel tente de m'envoyer un signe mais pour le moment, je préfère ne pas accorder le moindre crédit à cette théorie. C'est vrai que cette jeune femme me paraît fort sympathique et que j'ai réellement apprécié de pouvoir discuter en sa compagnie l'autre soir mais je n'ai aucune envie m'embarquer dans une histoire rocambolesque. J'aime Julia et même si cela me détruit, je ne parviens pas à faire abstraction de ces sentiments qui sont ancrés dans mon cœur. J'aurais donc tout à perdre à vouloir me rapprocher davantage d'Arizona d'autant plus que je reconnais volontiers que je ne suis pas insensible à son charme. Bref, il va falloir que je prenne mes précautions car sinon, je sens que je vais courir droit à la catastrophe.

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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 8:25

Bienvenue sur BP I love you
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 10:24

Bienvenue ! wtf
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 12:19

GARRETT *-* Bienvenue parmi nous Wink
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 12:49

Bienvenue parmi nous Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails 2145037518
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 13:06

Oh grand dieu, GARRETT QUOI omagad
Bienvenue à toi beau gosse, si tu as des questions, le staff est là pour t'aider I love you
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 13:36

Je te souhaite officiellement bienvenue sur le forum. bril bril les zieux
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    and how odd it is, to be haunted by someone that is still alive. ❞


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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 14:45

    bienvenuuuue, garrett bril bril les zieux
    j'ai regardé tron l'autre soir, qu'est-ce qu'il est canon dedans omagad
    bienvenue quoi mia cara la la la
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 14:58

Bienvenue par ici I love you
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 16:30

Merci à tous pour votre accueil I love you
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 16:33

Bienvenue à toi. très belle fiche. Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails 1128288640
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MessageSujet: Re: Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails   Kyle R. McMurray ✈ War is what happens when language fails EmptySam 25 Mai - 19:08

C'est tout bon pour moi, ta fiche est superbe. Je te valide. I love you
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