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  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ

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BULLETPROOF
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MessageSujet: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 0:25



Spencer Fitz

it's like a part of myself is missing. Where is the gerald to my Fitz ?

let me introduce myself.

NOM(S) : Fitz, PRÉNOM(S) : Spencer, Henry, Louis. AGE : 29 ans, LIEU DE NAISSANCE : Hartford, Connecticut. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel, SITUATION AMOUREUSE : Divorcé, SITUATION FINANCIÈRE : Bonne, MÉTIER/ÉTUDES : Professeur de chimie, mais aussi ingénieur pour une entreprise d'armement. GROUPE : Ignoring War. AVATAR : Dane Dehaan CRÉDITS : DaneDehaanorg (tumblr) et Fitgerald pour les citations.


⊱ this time i'll be bulletproof
MARTINE DIBBER, 74 ANS ✈️ ANCIENNE VOISINE
« Spencer ? C'était un jeune garçon exceptionnel. Il ressemblait beaucoup à son père, mais en plus serviable. Il a passé pas mal de temps à m'aider avant son départ pour l'université. Très intelligent, ce petit, très intelligent. Quand il est revenu de ses études à l'étranger, il est souvent venu me rendre visite. Je crois que lui et son père se sont disputés à son retour, mais je n'ai jamais su pourquoi. Pauvre Arthur, paix à son âme. Je pense que c'est mieux ainsi. Qu'il soit mort avant de voir ce que son fils est devenu. Oh, je ne parle pas de Spencer, je parle de Scott. J'ai toujours su qu'il allait créer des problèmes celui-là. Déjà petit il était un danger, pour les autres et pour lui-même. Quelle famille quand même... »

SAMUEL FITZ, 27 ANS ✈️ PETIT-FRÈRE
« - Il m'a sauvé la vie une fois, enfin c'est une façon de parler. Sean est plus bagarreur que moi, mais comme on est jumeaux on nous a souvent confondus. Même notre père avait parfois du mal. Pas Spencer. On avait beau essayer de lui faire des blagues, il savait toujours qui était qui. Enfin bref, un jour ce type est apparu de nulle part et tente de me voler mon argent de poche. Je devais avoir quoi ? 13 ans ? Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, mais je n'avais rien sur moi. Sauf que ce con me croyait pas. Et puis Spencer lui a décroché une droite bien placée et on s'est enfui. Je n'avais jamais vu Spencer frapper qui que ce soit avant ça. Il n'est pas violent. Ce n'est tellement pas... lui. Mais je crois qu'il le genre à se contenir et à garder pour lui tout ce qu'il ressent. Alors forcément, parfois il explose. Et ce n'est pas beau à voir. »

LUDOVIC COLEMAN, 47 ANS ✈️ ANCIEN-PSYCHIATRE
« - Il est complexe. Parce qu'il y a plusieurs facettes de sa personnalité qui ont fusionné les unes avec les autres. L'accident et le choque subi à provoquer chez lui un renfermement. Il n'aime pas approcher les gens, il n'aime pas être entouré et encore moins être touché. Il y a chez lui des symptômes qui dépassent le trouble de stress post-traumatique. Par chance, il est extrêmement perspicace. Il sait où nos discutions le conduit et s'adapte avec beaucoup de facilité à la vie qu'il a aujourd'hui. Il va, petit à petit, retrouvé toutes ses facultés, je n'en doute pas une seconde. Il y a cependant encore des choses que je ne peux moi-même pas expliquer. Des conduites, des gestes, des sautes d'humeur qui le ralentissent dans ses progrès. Mais j'ai confiance, tout va bien se passer. Il a simplement besoin de croire en lui et d'arrêter d'imaginer qu'il provoque les malheurs qui lui tombent dessus. »

CELESTE DUHALL, 28 ans ✈️ EX-FEMME
« - Je l'ai aimé, vraiment. Mais je crois qu'il est arrivé à un moment de ma vie où j'avais besoin de fuir mes responsabilités. Je sais que c'est horrible de dire une chose pareille, mais ce n'était pas l'homme de ma vie. En réalité, je le trompais. Avec mon ex-fiancée, aujourd'hui mon mari. Et je n'ai jamais osé lui dire qu'Abigaëlle n'était peut-être pas sa fille. Il faut me comprendre, après tout ce qu'il a vécu et perdu, je ne pouvais pas lui retirer ça aussi. Aujourd'hui j'ai ma vie et il a la sienne. Abigaëlle est sous ma garde. Donc tout vas bien. Spencer trouvera quelqu'un, je n'en doute pas. C'est quelqu'un de bien. Il a toujours été très attentionné avec moi. J'aurais pu être heureuse avec lui, je le sais. Toutes les filles rêvent d'épouser quelqu'un comme lui. Quelqu'un qui ferait tout pour vous rendre heureux. Peut-être que j'ai commis une erreur en retournant avec Frank, qui sait ? Mais ce qui est fait et fait. J'espère sincèrement qu'il sera heureux un jour. »

AILYNN SAMUELS, 17 ans ✈️ ÉLÈVE
« - Monsieur Fitz ? Il est un peu perturbé je crois. Avec les filles, on le trouve craquant, mais ce n'est clairement pas le prof sur qui on fantasme. Il est plutôt passionné dans le genre. Une fois qu'il parle de réaction et de synthèse, c'est bon, on l'a perdu. Le pire, c'est quand quelqu'un dans la classe ne l'écoute pas. Il pète un câble. Il est le genre à balancer un bouquin à la figure de ses élèves ou à leur proposer de sauter par la fenêtre, histoire de se débarrasser d'élément aussi stupide. Il donne beaucoup de devoir et je crois qu'on ne l'a jamais vu calme. Rien qu'en le voyant arriver, on sent le stress ! Il abuse peut-être de la caféine, qui sait ? »

⊱ i was meant to be a warrior
Le seul moyen de découvrir que ses diplômes sont faux c'est de questionner les étudiants avec qui il aurait été diplômé. Spencer a trafiqué photos, sites d'universités et autres dossiers avec précision pour qu'on ne découvre jamais la vérité. ✈ Il possède un doctorat en biochimie et en ingénierie mécanique. Ainsi qu'un diplôme en psychologie qu'il aurait faite durant un double cursus. Personne n'a jamais soupçonné qu'ils étaient faux parce que Spencer est plutôt doué dans ce qu'il fait. ✈ Il n'a jamais tenu d'arme entre les mains, puisqu'il n'a jamais eu l'occasion d'en avoir une. Il trouve aussi que c'est trop facile et préfère les couteaux. ✈ Il a reçu dernièrement des nouvelles de ses frères, actuellement en exploration en Afrique du Sud. Il discute de temps en temps sur Skype avec eux, mais les conversations sont très brèves. ✈ Il n'a jamais quitté le pays. Il n'est jamais allé en vacances à l'autre bout du monde, même pour sa lune de miel. ✈ L'argent de ses recherches entre directement dans un compte en banque bloquée pour sa fille. Il estime que c'est la moindre des choses, n'ayant aucun moyen de l'approcher ou de passer du temps avec elle. Il rêve secrètement de reprendre la garde, mais il sait que c'est impossible. ✈ Il est suivi par un psychiatre depuis son réveil du coma. Psychiatre avec qui il parle souvent de recherche et de psychanalyse ce qui est assez perturbant pour le médecin qui se retrouve parfois dans le rôle du patient. ✈ Il n'a pas revu sa fille depuis l'accident au cimetière et ça le torture chaque jour un peu plus. Il hésite à payer un détective pour qu'on lui apporte des photos et des nouvelles, mais il sait que si jamais on le découvre ça lui retombera dessus. ✈ Les habitants d'Hartford ont encore un très bon souvenir de lui malgré l'arrestation de son frère et l'image que cela à donner de la famille. ✈ Il ne supporte pas la neige et a tendance à faire des crises d'anxiété quand il fait trop froid. C'est un lien direct avec ses mauvais souvenirs à l'hôpital psychiatrique. ✈ Son travail pour l'une des plus grandes entreprises en armement est un travail top secret, ce qui fait qu'il est souvent absent, en retard et qu'il ne donne jamais de raison valable à ses disparitions. ✈ Il est paranoïaque et croit qu'un jour son frère va apparaitre de nulle part. Il a du coup des réactions étranges quand il se retrouve avec des inconnus ou qu'il est seul dans la rue. ✈ Il a parfois du mal à parler, notamment quand il est nerveux ou en colère. Ces crises le rendent complètement fou, mais elles sont de moins en moins fréquentes. ✈ Son travail de professeur lui a été suggéré par son psychiatre qui considère que c'est un bon moyen pour Spencer de ne pas oublier le monde extérieur. ✈ Il passe beaucoup de temps à l'orphelinat de la ville en pensant à sa fille. Il a aussi donné beaucoup d'argent pour que l'endroit ne ferme pas. ✈ Il est incapable d'écrire à la main correctement depuis son accident. Ses élèves écrivent au tableau à sa place. ✈ Le médecin qui avait sa charge lorsqu'il était à l'hôpital a été arrêté deux ans après sa sortie avant d'être condamné à mort à cause de sa façon de faire avec ses patients. ✈ Depuis l'accident, la vue du sang rend Spencer malade, il tombe parfois dans les vapes juste parce qu'il s'est coupé le doigt. ✈ il possède un chat qu'il a nommé Fitzgerald et il est complètement obsédé par les oeuvres de l'auteur et par sa vie. ✈ Il est végétarien et il lui arrive souvent de critiquer ceux qui mangent de la viande. ✈ Il a tué lui-même les six victimes dont on accuse son frère, mais ne s'en souvient plus du tout. Il croit qu'il a simplement engagé quelqu'un. ✈ Il ne possède pas de téléphone et ne vit qu'à travers ses recherches. Son appartement est une véritable caverne d'Ali baba. Il ne laisse rarement les gens entrer.


dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Elow/Elodie. FILLE OU MEC ? : Une nana. AGE : 22 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 5j/7 SCENARIO OU INVENTÉ ? : Inventé. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : Coucou les filles ! LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? :  i set fireeee to the  LE CODE DU RÈGLEMENT : Shoot me down but I won't fall. LE MOT DE LA FIN : Et un sociopathe, un !

Code:
[b]Dane Dehaan[/b] ✈️ spencer fitz


Dernière édition par Spencer Fitz le Dim 8 Fév - 19:54, édité 9 fois
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BULLETPROOF
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 0:25






Life is essentially a cheat and its conditions are those of defeat;
the redeeming things are not happiness and pleasure
but the deeper satisfactions that come out of struggle.



IL FAUDRAIT COMPRENDRE QUE LES CHOSES SONT SANS ESPOIR ET ÊTRE POURTANT DÉCIDÉ A LES CHANGER.

La naissance est toujours d'une beauté sans nom, surtout pour un père qui porte pour la première fois son enfant dans ses bras. C'est l'image d'un miracle, plus profond encore que le sentiment de l'espoir et de la vie elle-même. Et quand Spencer est né, il reçut ce sourire qui disait que son avenir présageait beaucoup d'aventure. Un héros. C'était exactement ce que son père avait dit. Spencer n'était pas son seul prénom. Il en avait plusieurs. Henry comme son grand-père qui était mort à Pearl Harbor en 1941. Louis comme le tout premier de sa famille. L'un des pères fondateurs de la ville d'Hartford dans le Connecticut créé en 1634. Anglais d'origine, les Fitz étaient célèbres dans la capitale. Et le premier de cette nouvelle génération était un garçon, de quoi rendre heureux les plus anciens. De quoi brisaient déjà ses jeunes épaules par une pression trop grande.

Il était l’aîné d'une famille nombreuse, que des garçons. Des jumeaux et un petit dernier. Sa mère était morte en accouchant du plus jeune. Quand on vit dans une petite ville, les couples s'installent et fondent une longue lignée familiale et perpétuer les traditions devient une chose primordiale. Spencer lui, n'a jamais rien demandé. De toute son enfance il s'était contenté d'être le fils idéal. Il devait montrer l'exemple, alors jamais il ne répondait à son père où refusait une tâche. Il acquiesçait de la tête et faisait ce qui avait à faire. Déjà petit garçon il était trop calme. Ses frères ne l'approchaient pas, parce qu'il n'avait jamais de temps à leur consacrer. Il les surveillait quand on lui en faisait la demande, mais c'était tout. Ce qui était important pour lui, c'était que son père le regarde fièrement. Mais les choses prirent une autre tournure quand son plus jeune frère vit le jour. D'un coup, Spencer était laissé de côté. On ne le regardait plus comme un fils, mais juste comme un objet. Les « fait ça, fait-çi » retentissait longuement dans la maison. D'un coup, Spencer se senti oublié, et ce n'était pas qu'une impression. Bien avant la mort de sa mère il avait remarqué qu'on se souciait très peu de lui. Après tout, il était idéal. Sage, intelligent, compréhensif... A côté, les jumeaux avaient capturé tout attention parce qu'ils étaient "exceptionnels". Sa mère passait même plus de temps avec eux qu'avec lui, mais elle ne l'oubliait pas. Elle allait le chercher à l'école, essayait de lui faire découvrir tout ce qu'elle aimait...

Alors à sa mort, Spencer fit l'expérience de la haine. Il reprochait à son plus jeune frère d'avoir tué sa mère pour vivre. À partir de là, Spencer n'était plus si sage, si posé et si gentil. Il se faufilait souvent en douce et les conséquences de toutes ses bêtises, c'est Scott qui les recevait. Tous les coups étaient bons. En grandissant, il arrivait à être de plus en plus méchant avec lui, mais seulement avec lui. En même temps, plus personne ne faisait attention à Spencer. Il était invisible. Mais quand Scott apparaissait comme le pire enfant possible, alors d'un coup son père disait une chose qui lui plaisait : « Pourquoi n'es-tu pas un peu plus comme tes frères ?! Prend exemples sur Spencer ! » Une phrase qui le poussait à continuer, toujours un peu plus.

Ses frères le voyaient comme le grand frère protecteur, allant souvent vers lui pour lui demander des choses. Les jumeaux étaient inoffensifs et naïf, mais Spencer essayait tout de même de garder son image intacte. Le dernier il n'osait l'approcher. Il avait peur de Spencer. Son grand frère était le monstre qui se cachait sous son lit. À 14 ans, Spencer était le meilleur en tout. Il était très intelligent, doué en sport, ami avec tout le monde. Il voulait être le premier partout et prouver que dans toute la famille, le meilleur c'était lui. La confiance que son père avait en lui était aveugle. Alors un soir, Spencer et Scott se retrouvèrent seuls. Les jumeaux étaient chez un ami commun et le père était en voyage. Deux jours, une nuit. Spencer avait l'absolu pouvoir de faire ce qu'il voulait. Et ce qu'il voulait, c'était jouer.

Scott venait de rentrer de l'école, déposé par le voisin. Il savait ce qui l'attendait et tout ce qu'il voulait faire c'était se cacher dans sa chambre. Après une heure, il se rendit compte qu'il avait faim. Il descendit en bas, mais ne trouva pas son frère. Il voulut remonter dans sa chambre, mais il s'arrêta en bas de l'escalier de la maison, perturbé. L'écart entre son âge et celui de Spencer était assez important, alors de ses gros yeux il regarda qui se tenait en haut. Ses affaires d'écoles tombaient un à un dans l'escalier. À genoux, il tentait de ramasser ses crayons et autres affaires, mais Spencer continuait à retourner son cartable tout en haut de l'escalier. Il leva la tête, plongea son regard effrayé dans les yeux de son frère. Impassible, Spencer balança le cartable en entier sur lui.

« - Tu ne veux pas jouer ? » il sortit un cutter et petit à petit fit sortir la lame. On aurait dit qu'il faisait de la musique avec le « clic » répétitif du cutter. « - Non ? Tu es sûr ? » Il marqua une légère pause, regardant son petit frère qui ne bougeait pas. « D'accord. Papa risque d'être fâché quand il va apprendre que tu as joué dans son bureau. » Spencer tendit le bras et lâcha le cutter qui tomba droit sur son petit frère. Juste assez près de son oeil gauche pour que ça le blesse. Un léger cri se fit entendre alors que Spencer descendait les escaliers, lentement, un à un. Scott essayait de ne pas pleurer, mais il avait mal. « - Aller, je t'emmène à l'hôpital crétin. » Et il tira son petit frère par les cheveux jusqu'à la porte d'entrée avant d'ouvrir la porte et de le prendre dans ses bras pour ensuite arriver paniquait chez son voisin.

MONTREZ-MOI UN HÉROS ET JE VOUS ÉCRIRAIS UNE TRAGÉDIE.

Seize ans, l'âge de la bêtise. Le lycée ressemblait à une grosse blague et les seules préoccupations des jeunes étaient de vivre l'instant présent. Ils n'avaient besoin de rien d'autre. Une bouteille, peut-être un peu de drogue et la journée atteignez son sommet. Pour Spencer s'était différent. À son âge il était déjà en dernière année de lycée. Il avait sauté deux classes, mais ça n'aidait pas. Il s'ennuyait toujours autant. Alors forcément, il apprenait ailleurs. Et ce n'était pas tout le temps le genre de choses qu'on trouve dans un livre, non. Il avait eu le temps de regarder comment les gens se comportent, comment ils agissent. Du coup il arrivait à anticiper certaines choses et il planifiait toujours tout avant de faire quoi que ce soit qui pouvait lui causer des soucis. Il n'avait jamais été du genre à se battre, mais il savait se défendre. Son pouvoir à lui résider toujours dans les mots et dans la vengeance. Surtout la vengeance. Celle qu'on ne voit pas venir et qu'on ne comprend pas. Il savait rendre la monnaie d'une pièce comme il le fallait et ce sans soucis. Il n'était pas assez costaud de toute manière pour se battre contre qui que ce soit. Du moins, pour l'instant.

De toute façon il n'avait qu'un ennemi : son petit frère.

Une chose était sûre, ce soir-là il n'avait pas prévu ce qui s'était produit. Il était encore tôt avant que son père ne rentre de son travail et encore tôt avant que les autres arrivent des cours. Spencer était rentré chez lui après avoir mangé à la cafétéria sous prétexte que le cours d'histoire était annulé. Il était loin le temps où ses études étaient sa priorité. Le petit dernier de la famille était rentré plus tôt également. Il s'était battu dans la cour de récrée et son père l'avait ramené à la maison avant de retourner au travail. Il avait reçu un appel qui l'empêchait de rester surveiller ce vilain garnement. Comme Spencer était là, la charge lui revenait de le surveiller. Alors, le petit parti en courant se cacher dans sa chambre, sous son lit, comme d'habitude. Il espérait que Spencer ait plus important à faire, mais non. Il était juste derrière, attrapant ses petites jambes et le tirant vers lui. Il avait beau se débattre il savait que ça ne servait à rien, Spencer le tenait. Ils descendirent alors direction le garage où Spencer ordonna à son petit frère de rester assis sur la table de ping-pong et de ne pas bouger. Spencer cherchait les outils de son père. « - Tu préfères quoi ? La clé à molette ou les cisailles ? » Dit-il en faisant passer devant les yeux de son petit frère les cisailles. C'était toujours un vrai plaisir de lire cette peur dans son regard. Il était si innocent, si naïf. Spencer lui, voulait que cela se termine un jour. Il ne voulait plus voir cette tête de gamin, ce regard... non, le pire c'était quand Scott riait. Quand il arrivait à être heureux malgré tout ce que son frère lui faisait. Savoir que lui était en vie et pas sa mère continuait à ronger Spencer.

En y pensant, en se rappelant le sourire de Scott, il balança les cisailles contre le mur, énervé. Il voulait en finir, oui il vouait qu'il disparaisse de sa vie comme il avait fait disparaitre sa mère de sa vie. D'un coup, sa patiente disparue. « - On va faire un peu de jardinage, ça va être cool. » Il attrapa l'enfant qu'il traîna jusqu'au milieu du jardin. Il prit une pelle et creusa là où la terre était déjà retournée. Il y a quelques semaines les jumeaux avaient tenté de faire un potager. Un échec. Du coup, ils prévoyaient d'y construire un petit abri. Peu importe, Scott resta debout devant son grand frère qui creusait. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait. À un moment il s'arrêta, alla chercher quelque chose dans le garage, puis creusa de nouveau. Il avait laissé une malle à côté de lui, c'était celle de sa mère. Scott, ouvrit l'objet, mais il ne trouva rien dedans. De ses gros yeux il essayait sans doute de savoir ce que Spencer faisait, pourquoi surtout il creusait, sans résultat. A chaque fois qu'il voulait partir, son frère criait, le forçant à rester. Scott s'installa donc sur la malle de sa mère, attendant. Jusqu'à ce que Spencer s'arrête et qu'il attrapa Scott par son tee-shirt. Là, le petit dernier compris. Il balança le pauvre enfant dans la malle qu'il referma aussitôt. C'est fou ce qu'on peut faire en une après-midi. Parce que oui, son petit frère était là, dans une malle, tentant de sortir, pleurant et Spencer était aussi calme et impassible qu'il l'avait toujours été et il était prêt à finir cette histoire. À venger la mort de sa mère.

« - Respire, on va voir combien de temps il va falloir à papa pour te trouver. » Et il commença à reboucher le trou. Jusqu'à ce qu'on retrouve l'espèce de terre retournée que les jumeaux avaient laissée. Quelques minutes plus tard, alors qu'il finissait son jardinage improvisé, il remarqua l'ombre de son père. Depuis quand était-il là ?

Pour la première fois de toute sa vie, Spencer paniqua. Il paniqua comme jamais il ne paniqua. Il resta là, pétrifié, pèle en main devant son père qui désormais parcourait la maison en hurlant le nom de son frère. Mais Spencer ne bougea pas. Il ne pouvait pas bouger. Ce qu'il ignorait, c'était que Scott avait durant toutes ses années essayaient de faire comprendre à son père que Spencer lui faisait du mal. Et pour la première fois, le père de la famille se demandait si ce qu'il avait pris pour une grosse blague n'était pas en réalité la simple et brutale vérité. « - Où est ton frère ?! » hurlait-il en secourant Spencer. Celui-ci laissa tomber la pelle, avant de finalement lancer.

« Sous tes pieds. » Dix-sept minutes et 36 secondes.

NI LE FEU NI LA GLACE NE SAURAIENT ATTEINDRE EN INTENSITÉ CE QU’ENFERME UN HOMME DANS LES ILLUSIONS DE SON CŒUR.

Le néant. C'est une forme de protection. Il ne se souvenait plus de la suite de cette journée. Il avait aussi passé trois semaines dans le coma, selon les médecins. C'était assez flou dans sa tête, peut-être parce que c'était un souvenir douloureux, honteux, amère. Et son cerveau avait décidé qu'il valait mieux jeter ses souvenirs dans une boîte à ne jamais ouvrir. Naturellement, ce qui allait arriver à Spencer était une réalité que lui seul connaissait. Personne n'entendit jamais parlait de cette histoire, de cette tentative de meurtre. Normal ! Vous imaginez la honte pour un politicien si on apprenait que son fils ainé était barge . Scott avait survécu, malheureusement. Et Spencer n'était pas mort. Son dernier souvenir était le reflet d'un père qui faisait de son mieux pour récupérer un fils. Spencer n'avait pas bougé pour l'aider, ce n'était pas drôle sinon. L'enfant respirait encore quand il avait ouvert la malle, mais il était très faible. Une fois Scott hors de danger, Spencer vit son père le regarder. Et c'était tout ce qui lui restait de cette journée. Il oublia les phrases, les coups et surtout le mal et la douleur. Il ne s'était pas défendu acceptant les poings de son père sans broncher. Comme un homme. Et parce que son père était humain, il ne contrôla pas sa main. Il prit la pelle et frappa, encore et encore.

Spencer était devenu le plus gros secret de la famille, mais il était aussi devenu l'oublié de la ville. Alors que tout le monde le pensait à l'étranger pour des études à la hauteur de son Q.I, il était en réalité enfermé dans un hôpital psychiatrique à des kilomètres de sa ville de naissance. Personne ne pouvait venir le voir. Il avait interdiction formelle de sortir et même de rester avec d'autres patients. La seule personne à avoir accès à sa chambre était son médecin. Un homme étrange, fasciné par ce nouveau cas qu'était le jeune garçon. Il tellement convaincu qu'il pouvait le sauver, que toutes les expériences étaient bonnes à tester sur Spencer et le garçon n'avait pas son mot à dire. Après tout, son père avait donné son accord : l'hôpital avait carte blanche pour faire de Spencer un cobaye. Un rat de laboratoire dont on entendait souvent les cris. Pendant huit ans il était le patient numéro 782. Huit ans sans voir la lumière du jour et sans aucun contact extérieur. Pourtant, on le faisait beaucoup lire. Beaucoup apprendre. Il était l'objet de la science et la science elle-même. Il étudiait un livre différent par semaine et si jamais il foirait ses examens, il était sévèrement puni. On faisait quelque chose de lui, on le changeait. On modifiait sa façon de penser. À Hartford, quand on lui posait une question, son père parlait avec beaucoup de fierté de son fils ainé, étudiant dans l'une des plus grandes universités du pays, véritable génie. Tout le monde croyait à ses mensonges. Mais le manipulé, manipulait aussi. En huit ans il préparait sa porte de sortie. Et quand enfin on le laissa partir, il se retrouva à vivre quelques mois chez le médecin qui pendant longtemps en avait fait sa chose.

Des lunettes de soleil sur le nez, il avait les yeux fragiles depuis sa sortie de l'hôpital. Avec le temps, il avait préparé tout ce dont il avait besoin pour survivre à ce monde. Faux diplôme, dossier médical sans antécédent... et surtout un compte en banque bien fournis. Il était prêt à retourner à Hartford avec l'image du fils parfait. Incapable de lui pardonner, le père de Spencer se contenta de lui louer un appartement en ville. Histoire de savoir où il vivait et de l'éloigner le plus possible de la maison familiale. Selon les habitants, Spencer était adorable. Gentil, drôle, un peu maladroit. Il était généreux, attentionné. Il aidait dès qu'il le pouvait, en attendant de se trouver une place et un travail quelque part. Pour le coup, tout le monde ne comprenait pas pourquoi son père ne venait pas le voir. Pourquoi il ne passait pas plus de temps avec le reste de ses frères. Pourquoi Scott fuyait dès qu'il voyait Spencer. Avec le temps, il gagna une place en tant que psychologue dans un cabinet privé de la ville. Mais son père n'aimait pas mentir. Tout le monde le félicitait pour son fils, mais à force cela le torturait et ce qui le tortura davantage c'était que quelqu'un profite de cette situation pour se venger d'avoir été exclu de la société durant presque 10 ans.

Oui, Spencer n'avait pas donné son dernier mot et son père le savait. Il le pressentait.

RÉSERVER SON JUGEMENT EST UNE PREUVE D’ESPOIR INFINI.

Un léger sourire sur le visage, Spencer baissa timidement la tête avant de regarder la jeune femme quitter les lieux. Il était simplement venu acheter une baguette de pain et le voilà qu'il s'imaginait toute une vie à contempler le sourire de cette jolie demoiselle. En même temps il avait grandi avec Céleste et il avait toujours porté à son égard une admiration sans nom. Il n'osait pourtant pas l'approcher. Si quelque chose caractérisait bien Spencer c'était la connaissance qu'il avait de lui-même. Nul doute qu'il était encore en proie aujourd'hui à une haine féroce, alors pour l'instant il se contentait de s'éloigner un peu des gens qui s'approchaient trop de lui. Il avait peur de faire du mal à ceux qui n'avaient rien demandé. Les dommages collatéraux, ce n'était pas son passe-temps favoris. Le problème c'était qu'il était incapable d'ignorer ses sentiments grandissant pour Céleste. Elle était fiancée pourtant, mais il ne pouvait pas faire taire cette voix dans sa tête qui lui disait qu'elle était parfaite. Parfaite pour lui. Avec le temps, ils se rapprochèrent l'un de l'autre, comme deux êtres destinés à partager un morceau de vie ensemble. En même temps, Céleste était la bonté incarnée. Une douceur qui adoucissait avec simplicité le coeur froid de Spencer. Malgré tout ce qui se passait, elle n'arrivait cependant pas à voir ce qui se cachait derrière l'homme en question. Elle ne voyait pas sa haine, sa rancune et ses plans de vengeance qu'il continuait d'élaborer dans le secret le plus total.

« - Je t'interdis de lui reparler, tu m'entends ?! » Spencer pointait son doigt accusateur sur son père qui, pour la première fois, était dans son salon. Il riait nerveusement, ce qui était agaçant pour le jeune garçon. « - Et si je vais la voir, tu vas faire quoi, hein ? » Spencer plaqua furieusement son père contre le mur, faisant par la même occasion tomber quelques objets qui trônaient sur le meuble d'à côté. Le choc avait beau être violent, le père du garçon ne réagissait pas. Comme si ça n'avait plus aucun effet sur lui. « - Tu es en train de lui gâcher la vie. Et tôt ou tard elle va apprendre que tu n'es pas ce que tu prétends être. » Spencer relâcha légèrement son père, malgré la colère qui grandissait en lui. « - Tôt ou tard, elle va te haïr. » S'éloignant de quelques pas, Spencer se retourna. « - Je ne comprends vraiment pas... Si tu aimais vraiment maman, tu aurais fait la même chose que moi. Tu l'aurais vengé ! » Le rire qu'il entendit le força à se retourner. « - Si tu cherches un coupable, si tu veux la venger, vas-y, saute par la fenêtre. Car la raison de sa mort, ce n'est pas Scott. C'est toi. Toi, l'enfant pleurnichard incapable de passer une nuit sans sa mère. Si tu n'avais pas passé des heures à pleurer au téléphone, on n'aurait jamais repris la route. » Il s'avança vers son fils, le bousculant nerveusement. « - Ce camion ne nous aurait jamais percutés. » Il le bouscula encore. « - Alors arrête ! Arrête de mettre la faute sur ton frère et prend enfin tes responsabilités. » Tous les moyens étaient bons pour défendre son frère, ça ne pouvait être que ça, mais pourtant Spencer savait que son père disait la vérité. Il se souvenait de ce weekend-là. Il se souvenait du coup de téléphone, tard dans la nuit. Il se souvenait de la joie qu'il avait eu quand sa mère lui avait dit qu'elle arrivait. Mais malgré ça, Spencer refusait de faire taire cette voix dans sa tête qui disait qu'il devait mettre un terme à la vie de son propre frère. Il était tellement persuadé que c'était la seule façon de venger sa mère... la seule façon de sentir mieux. Alors que son père marchait vers la sortie de l'appartement, Spencer le rattrapa pour lui faire face.

« - Si c'est la guerre que tu veux, sache que tu as perdu d'avance. » Son regard était tellement dur que son père cessa un instant de respirer. « - Si tu t'approches d'elle, tu vas le regretter. » Analysant un moment les paroles de son fils, Arthur senti un frisson le parcourir. Il se retira ensuite de l'appartement, rapidement, ayant l'impression qu'il avait commis la plus belle erreur de sa vie. La paranoïa l'avait rendu fou, certes, mais jusqu'ici Spencer n'avait rien fait. Ni à lui, ni à ses frères, ni à Scott en particulier. Le provoquer de la sorte semblait être une bêtise. Maintenant, sa paranoïa semblait avoir augmenté d'un cran. Une fois dehors, il regarda une dernière fois la fenêtre de l'appartement de son fils ainé. Quelque part, si Spencer était ainsi, c'était de sa faute, non ? Et cette pensée provoqua une réaction inattendue dans sa poitrine. Une douleur atroce se fit sentir alors que ses genoux touchèrent le sol.

Son coeur cessa de battre.

LES RELATIONS LES PLUS SOLIDES S’ÉTABLISSENT TOUJOURS SUR L’ENVIE QU’ON A DE LES FAIRE DURER, ET LA CONNAISSANCE EXACTE DE CE QUI LES MENACES.

Debout devant la tombe de sa mère, Spencer faisait ses adieux. Il n'avait plus besoin de la venger, c'était fini. Les journaux ne parlaient plus que de ce tueur en série qui rodait dans le nord. Six morts. Toutes des femmes. Elles n'avaient qu'une chose en commun : un trait de ressemblance avec la mère de Spencer. Mais Spencer n'était pas idiot. Et tous ces crimes allaient tôt ou tard se retourner contre une personne et une seule. Scott. Scott qui vivait chez lui et qui avait perdu la tête petit à petit depuis la mort de son père. Une infirmière le surveillait, mais elle allait pouvoir témoigner contre lui sachant qu'il disparaissait les mêmes soirs que les meurtres. Elle n'osait rien dire à son patron, parce qu'elle ne voulait pas perdre son travail. Oh, Spencer avait arrangé tous les détails. Jusqu'ici il n'y avait eu aucun indice, mais la dernière victime avait visiblement griffé son meurtrier. Une marque qui était présente sur le visage de Scott depuis trois jours. Là, il sentait qu'il avait enfin eu sa vengeance. Il sentait qu'il avait enfin accompli son destin. Tenant fermement son parapluie, Spencer fixait l'inscription sur la tombe de sa mère. Il aurait aimé qu'elle soit là, à son mariage. Parce que oui, Spencer s'était marié. Et il avait une fille. Céleste Pincher lui avait dit oui. C'était une pâtissière adorable et elle avait beaucoup d'ambition. Elle avait décidé de rompre ses fiançailles pour lui. Ils se sont marié un mois après la crise cardiaque du père de Spencer. Et aujourd'hui, ils avaient une fille de six semaines. Une adorable Abigaëlle. Le même prénom que sa mère. Ils étaient le couple le plus apprécié de la ville. À 26 ans, le monde semblait enfin lui ouvrir les bras et Spencer souriait.

La patiente, c'était tout ce dont il avait eu besoin et cela avait marché à la perfection. Aujourd'hui, tout allait enfin pouvoir s'arrêter. La haine qui l'avait rongé, semblait enfin pouvoir disparaitre. Et il allait avoir la vie dont tout homme rêvait : une vie simple. Une famille, des amis, du pouvoir. Il ne pouvait pas en demander plus. Il se baissa légèrement, posant près de la tombe de sa mère une photo de sa fille. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait heureux. Sa fille faisait naitre en lui un souffle de bonheur inespéré. Soudain, un bruit le fit sursauter. Il se retourna, apercevant alors Scott qui se tenait debout devant lui. Depuis que le garçon vivait chez lui, Spencer avait joué le jeu du frère métamorphosé. Les médicaments aidaient aussi à calmer l'esprit de Scott qui était passé par une cure de désintoxication avant de finir chez son frère. Quelque part, le traumatisme de son enfance pesait encore sur ses larges épaules.

« - Qu'est-ce que tu fais là ? Tu sais que c'est dangereux pour toi de sortir. Où est Meredith ? » Observant son frère un instant, Spencer aperçu qu'il tenait une batte de baseball en métal. Et il y avait du sang dessus. Quelque chose s'était produit. « - Scott... » Spencer recula, levant légèrement les bras. « - Qu'est-ce qu'il y a ? » Il avait l'impression qu'il pleurait, mais il ne savait pas vraiment si c'était le cas. Avec l'orage, il ne pouvait pas clairement distinguer le visage de son frère. Il entendit cependant les bruits des voitures de police qui arrivaient. Bientôt du rouge et du bleu éclairait l'endroit. On entendait aussi des chiens aboyer. « - C'est toi qui as fait ça, n'est-ce pas ? C'est toi. Je n'ai tué personne ! C'est toi ! » Il s'avança rapidement, tentant de frapper Spencer qui se pencha pour foncer sur son frère et essayer de le retenir. Un coup de genou bien plaça le força à lâcher prise et un coup de batte dans le dos le fit tomber à terre. « - Je n'ai tué personne ! Je n'ai tué personne ! C'est toi... C'est toujours toi. » Malgré un nouveau coup dans le dos, Spencer chercha à ramper pour partir, sans résultat. « - Tu as tué maman ! » Il retourna Spenser pour se mettre sur lui et lui donner un coup de poing. « - Tu as tué papa ! » Un nouveau coup de poing. La police se rapprochait. Scott avait beau être le plus jeune, il avait plus de muscle, il était plus grand. C'était un basketteur hors pair, qui aurait pu faire une longue carrière. « - Tu as tué tout le monde ! » Spencer était à moitié inconscient, mais il essayait encore. Il essayait de s'enfuir. Il senti que Scott s'était relevé. Il aperçut alors la batte devant lui et tenta de le prendre, mais son frère lui écrasa la main. L'espace d'un instant, il crut entendre un silence. Le calme soudain. « - Tu m'as tué, moi. » Et soudain un coup se fit sentir sur sa boîte crânienne.

SE SENTIR SOLITAIRE, TANT D’ESPRIT QUE DE CORPS, INCLINE VERS LA SOLITUDE, ET LA SOLITUDE ELLE-MÊME INCLINE A PLUS DE SOLITUDE ENCORE.  

« - Je... Je... ce n'est pas ce que je voulais dire. » Il faisait non de la tête, cherchant dans ses papiers une feuille en particulier. « - Il faut juste, juste rattraper... le temps...» Une main se posa sur la sienne, tremblante. « - Je ne veux pas. » Il avait les yeux tout rouges, mais c'était trop tard. En face de lui, son ex-femme signé les papiers du divorce. Elle avait obtenu la garde de sa fille désormais âgée d'un an. Après tout, ce n'était pas difficile vu l'état de Spencer. Le dernier coup que son frère lui avait infligé avait complètement changé le jeune homme. Il avait beau être le même garçon, il avait perdu sa faculté à parler correctement. Il était jugé instable et après 11 mois dans le coma, sa femme avait changé de vie. Elle l'abandonnait et elle prenait sa fille avec. Il s'était réveillé en faisant une crise respiratoire. Selon les médecins il avait besoin de temps avant de redevenir celui qu'il était, jugeant que le traumatisme qu'il avait vécu était assez important. « - Je suis désolée, Spencer. » L'avocate du garçon éprouvait beaucoup de compassion à son égard. Le nom de sa famille était à jamais lier au tueur qu'était son frère. La femme de Spencer avait subi un enfer ses derniers mois et elle avait déménagé ailleurs pour survivre à ce climat hostile. Au final, il n'avait rien réussi du tout. Il avait tout perdu et il s'en rendait compte. Tremblant, il signa à son tour. Il n'avait pas le choix. Il ne pouvait rien faire d'autre. Lorsqu'il aperçut son ancienne maison pour la première fois, il se rendit compte de tout ce qui s'était passé durant son coma. Des gens avaient balancé des choses contre les murs de la maison. Il y avait des tags partout. Il pouvait clairement sentir que personne ne voulait d'un Fitz dans les parages. Personne ne voulait être lié de près ou de loin à une famille qui avait en son sein un meurtrier.

C'était la dernière chose à faire avant de quitter la ville. Revoir sa maison. Plus rien ne le retenait désormais et il le savait. À part peut-être un dernier regard sur ce qu'il avait toujours voulu et sur ce qui avait tout détruit. Assis sur une chaise de seconde zone, Spencer regardait à travers la vitre. Il était nerveux. Il ne savait pas du tout à quoi s'attendre et l'espace d'un instant il ne reconnut même pas son frère qui apparut de l'autre côté. Il fixait encore l'entrée alors que celui-ci s'était déjà installé en face de lui. Spencer dévia alors lentement son regard pour croiser celui de son petit frère dont la colère dépassait son imagination. Le silence était la seule façon de ne pas troubler la réalité du moment. Pendant plusieurs minutes ils restèrent là, à se fixer l'un l'autre. Les yeux dans les yeux. La haine en face de la haine. Finalement, les livres disaient vrais. Quoi qu'il arrive, rien au monde ne pas assouvir une soif de vengeance, pas même la vengeance elle-même. La haine était l'image même d'une flamme qu'aucune eau au monde ne pouvait éteindre. La seule façon de changer les choses étaient d'apprendre à vivre avec. Et Spencer commençait à le comprendre. Le bref soulagement qu'il avait ressenti alors qu'il pensait avoir réalisé le plus profond de ses rêves n'avait été qu'une vague illusion pour berner son esprit corrompu. À son réveil, rien n'avait disparu. La colère, la tristesse, l'envie, le regret, la jalousie... tous ses sentiments n'avaient ni grandi, ni diminuer. Et tout ce qu'il avait fait n'avait jamais permis à son coeur brisé de battre. Sa mère était morte et elle n'allait pas revenir en ce monde. Elle n'allait pas réapparaitre miraculeusement. Spencer avait toujours cru que se venger sur Scott allait lui permettre de retrouver ce qu'il avait perdu, mais c'était faux. Depuis le début ce n'était qu'une façon de remplacer le vide laissé par sa mère.

Là, en face de son propre frère, Spencer se mit à pleurer à chaudes larmes.

Il réalisait qu'il n'avait jamais pris la peine de connaitre Scott. Qu'il n'avait jamais essayé de le protéger, de l'aider. Depuis sa naissance, tout ce que Spencer avait fait c'était être le monstre caché sous son lit. Celui qui le guide au plus profond des ténèbres pour combler une colère sans limite. Alors que Spencer pleurait, Scott se mit à frapper contre la vitre. Il hurlait, confus de ce qui était en train de se passer. « - Tu n'as pas le droit de pleurer ! Tu n'as pas le droit ! Regarde ce que tu m'as fait ! Tu n'as pas le droit de pleurer ! »

DEMAIN NOUS COURRONS PLUS VITE, NOS BRAS S’ÉTENDRONT PLUS LOIN… C’EST AINSI QUE NOUS AVANÇONS, BARQUES LUTTANT CONTRE UN COURANT QUI NOUS REJETTE SANS CESSE VERS LE PASSE.

Des montagnes de papier formaient des collines étranges le long du mur. Il y avait très peu de meuble dans la salle, en dehors d'une chaise et d'une grande table rectangulaire qui prenait tout le centre de la pièce. Une autre chaise était camouflée par de grands rouleaux et d'autres livres. L'endroit semblait avoir pris de l'âge, un peu comme une vieille salle d'archives oubliées. Seul l'ordinateur témoignait d'une activité récente. De vieilles tasses de café trainaient sur la longue table, accompagnées de croquis, de schémas et de maquette relativement peu solide. Celui qui vivait là réussissait à passer des journées entières sans quitter son fauteuil, sans regarder ce qui se passait en dehors. Comme si aucun monde ne pouvait atteindre le sien. Parfois il lui arrivait pourtant d'arrêter tout ce qu'il faisait simplement pour lever la tête et écouter les bruits provenant de l'extérieur. C'était comme s'il observait le monde sans se laisser le droit de le vivre. Après quelques minutes, quelqu'un toqua à sa porte et Spencer se releva lentement. La lenteur était l'une des caractéristiques de sa façon de vivre. Il prenait toujours son temps, quoi qu'il fasse. Quoi qu'il dise.

Une femme apparut alors derrière la porte. Deux grands hommes à ses côtés, similaire à des gardes du corps. « - Monsieur Fitz. » Dit-elle en inclinant légèrement la tête. Il se contenta de répondre par un geste similaire avant de fermer la porte. « - Vous savez pourquoi nous sommes-là. » Dépassant le petit groupe de personnages, Spencer retourna dans son bureau avant de ressortir rapidement avec un deux classeurs sous les bras. Il n'avait pas besoin de parler, de toute façon il détestait parler pour ne rien dire. « - Les modifications que vous aviez demandées ont été faites. » L'un des grands hommes pris les classeurs alors que la femme offrait à Spencer son plus beau sourire. « - Vous savez que vous avez un laboratoire et un bureau à votre disposition dans nos locaux. Il serait peut-être temps pour vous... » « - non. » Un léger silence suivit avant que Spencer ne reprenne la parole. « - Je ne peux pas. Je ne peux pas... travaillez avec... » « - Ne vous inquiétez pas, c'était simplement une suggestion. Nous vous remercions pour votre travail. Le montant convenu sera reversé au compte que vous nous avez transmis. Nous nous reverrons le mois prochain. » Elle le salua de nouveau, avant de finalement suivre ses hommes et de disparaitre. Courant vers la fenêtre la plus proche, Spencer l'aperçu monter dans une longue limousine. Depuis qu'il avait quitté sa ville, Spencer s'était installé à Huntsville, la ville natale de sa mère. En deux ans, il fit la seule chose qu'il pouvait faire sans que cela ne le perturbe : réfléchir. Scientifiquement parlant il était consumé par les théories sur le temps et l'espace. Il écrivait beaucoup à ce sujet. Il écrivait surtout pour lui-même, visant à trouver les réponses à certaines de ses questions les plus cachés.

Une grande entreprise de défense et d'armement avait mis la main sur lui, après avoir lu l'une de ses thèses. Il faisait aujourd'hui partie de ces chercheurs qui élaboraient les armes du futur. Le problème c'était qu'il était trop attaché à cet endroit pour déménager ailleurs. Il était trop attaché à cette ville. Il aurait pu avoir quelque chose de plus grands, un énorme bureau au dernier étage de l'une des plus grandes entreprises du pays, mais non. Le problème avec Spencer c'était qu'il avait encore du travail à faire sur lui-même et ce n'était pas son psychiatre qui allait dire l'inverse.

Derrière ces petites lunettes de soleil, Spencer regardait les lycéens. Il n'avait plus rien à avoir avec le gentil, le parfait, le doux Spencer dont Hartford se souvenait encore. Non, Spencer ne se cachait plus à travers des images de perfection qu'aucune personne ne pouvait atteindre. Il était imbuvable, prétentieux, énervant... Ses élèves avaient un peu du mal avec lui, parce qu'il avait beau être ultra passionné, quand il s'énervait il donnait l'impression de perdre toute crédibilité. Il était clairement ce scientifique un peu fou dont on avait du mal à comprendre l'esprit. Par chance, il était complètement inoffensif. Du moins, pour le moment.


Dernière édition par Spencer Fitz le Dim 8 Fév - 19:10, édité 32 fois
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Sajiv Kapoor
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 0:33

OOOOOOOOOOOOOOOH omagad
Daisy et moi on fangirl là let\'s make babies  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 1739346417  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 1299235772
On te souhaite la rebienvenue du coup et on a hâte de te voir à l'oeuvre. En tout cas je réserve un lien avec Zaé, trop de choupitude  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 3120058760  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 781824920
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 0:48

hihi, merci les filles (coucou Daisy o/ vous vous amusez bien ?) bril bril les zieux
On fait des bébés quand tu veux avec Zaé héhéhéhéhé
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 1:11

Gnignignigni ton DC a trop la classe omagad :keue:. Dane j'ai trop hâte de lire tout ça et de voir le petit Spencer à l'oeuvre  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 337664734. Je sens que ça va être énorme  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2169362446
Rebienvenue à la maison I love you
Et on trouvera un lien j'espère  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 337664734
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 1:18

J'espère qu'il va pas vous faire trop peur  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2145037518
Merci bril bril les zieux bril bril les zieux
Et avec plaisir pour le lien héhéhéhéhé
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 1:22

Perso j'aime trop les persos étranges donc je sens que je vais aimer le petit Spencer  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 781824920  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2145037518.
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 1:25

On s'amuse comme des petites folles  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2169362446
Je passe en mode fangirl : DAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANE  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2104563482
Tu me réserves un lien ?  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2145037518 j'ai hâte d'en savoir plus sur ce bonhomme !
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 1:38

Hermione aww, j'espère ne pas te décevoir alors héhéhéhéhé amen god/godess

Daisy Pas de souci héhé ! Merci  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 3049928492
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 10:56

OMG mais c'est quoi ce nouveau perso' i set fireeee to the omagad J'ai trop trop hâte d'en savoir plus parce que rien que le début, fekzhfeiozhfez omagad  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2104563482
Et puis Dane quoi  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 3049928492 let\'s make babies et j'adore le pseudo  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2145037518 Bon en fait, je crois que j'aime tout chez ce nouveau perso' mia cara la la la
Alors re-bienvenue chez toi lick lick I love you
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 11:14

Je vais essayer de toute poster avant d'aller bosser omagad  (bordel, un dimanche   Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2145037518 )

contente que ça te plaise, merci Vitani héhéhéhéhé
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 11:58

Ptain j'aime ce mec ! Bienvenue à toi ! lick lick
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 12:05

TOI !!!!!

Re-Bienvenu ça va être la guerre mon grand !  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2739476978
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 12:35

Luka Merci o/

Genesis MOII !! haha ! J'ai pas mal modifier la fiche depuis ce que je t'avais envoyé o/ Merci <3
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 12:37

Zsfgveskdfjdkz,qldsgvjhbqksnfkcm Dane omagad J'aime déjà d'amour ton Spenc' mia cara la la la Faudra qu'on se trouve des petits liens niark niark niark

Et rebienvenue wtf
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 12:45

Avec plaisir, je te refuserais rien ♥️
et merci ! héhéhéhéhé
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 15:04

bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 19:07

Merci !  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 3049928492
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 21:51

Oh god Fitz est trop génial mais il fait trop flipper aussi omagad Arrow
Le coup du petit frère sérieux omagad
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 22:49

j'avais prévenu  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2145037518 mais promis il sera tout sage tout gentil (ou pas pervert look )
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 23:20

Dane est trop chou bril bril les zieux
Re-Bienvenue parmi nous I love you
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http://loveinterruptions.tumblr.com


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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyDim 8 Fév - 23:23

Merci  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2145037518
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyLun 9 Fév - 0:08

GAWD ce nouveau personnage, je l'aime voilà bril bril les zieux omagad
rebienvenue avec le petit dane I love you
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyLun 9 Fév - 0:17

Merci. bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ EmptyLun 9 Fév - 9:21

Ce DC de folie, avec Dane  Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ 2104563482
Re-bienvenue, et bon courage avec ce nouveau personnage Wink
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MessageSujet: Re: Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ    Genius is the ability to put into effect what is on your mind. ▲ FITZ Empty

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