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 In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns

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BULLETPROOF
Octavia C-F Leicester
Octavia C-F Leicester
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MessageSujet: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptySam 21 Déc - 21:49



Anna Gormlath Saoirse O'Riordan

Another head hangs lowly. Child is slowly taken. And the violence caused such silence. Who are we



mistaken ?


à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.

NOM(S) : O'Riordan. L'héritage paternel oblige. PRÉNOM(S) : Anna, un prénom d'origine hibraïque et qui signifie « grâce ». Gormlath, un prénom gaélique et qui signifie « illustre princesse » ou « illustre dame ». Saoirse qui signifie « liberté ». C'est ce qui compose ton prénom. AGE : 26 ans. LIEU DE NAISSANCE : Derry, Irlande du Nord. ORIENTATION SEXUELLE : hétéro. SITUATION AMOUREUSE : Pour le moment, c'est le néant le plus total. SITUATION FINANCIÈRE : Tu te serres la ceinture un peu tous les mois. Tu vois pourtant ta situation s'améliore lentement mais sûrement. MÉTIER/ÉTUDES : Tu es employée à la ville, secteur aménagement des espaces verts. SI MILITAIRE, GRADE : // GROUPE : Ignoring War. AVATAR : Jemima West. CRÉDITS : Les deux images proviennent de smilelikeyoumeaniit, un tumblr.


⊱ this time i'll be bulletproof
✈️ Tu es ce genre de personne qui en veut à ceux qui te font du mal, implicitement, ou explicitement. Tu es cette rancunière refoulée. Tu n'agiras pas – tu préfères observer. C'est bien plus sympathique d'observer. Ça te permet de ne pas souffrir. Tu as déjà trop souffert. Tu as un esprit créatif et original – on te l'a parfois reproché à l'école. Comme si ça pouvait être un mal, d'être différent. Mais ça, les gens ne le comprennent pas. La différence ne fait pas partie de leur vocabulaire. Tu as du mal à te lier d'amitié, à faire confiance aux gens. Certains cultivent leur connerie ; toi, tu cultives ta méfiance. Le genre humain te paraît dangereux, mais aussi fascinant. Quand on te connaît, tu te révèles être une jeune femme affectueuse et aimable. Tu es aussi ce genre de personne qui ne sourit pas à tort et à travers. Depuis que tu as su pour ton demi-frère, tu es devenue curieuse. Tu cherches à tout savoir, sur tout et sur rien, les ragots et la vérité. Tu uses de ton ingénierie pour trouver ce qui ferait la chose parfaite que tu recherches parfois. Tu n'es pas brillante mais tu es loin d'être totalement ignare. Tu recherches le pragmatisme avant tout. Quelque fois, tu es imprudente. Tu aimes prendre des risques et ça ne joue toujours pas en ta faveur, tu vois ? Mais c'est dans ta nature, tu es irlandaise. Tu fonces dans le tas, avant de réfléchir. Tu recherches l'action et ce n'est pas la meilleure des choses.
Mais avant tout, tu es libre, Saoirse.

⊱ i was meant to be a warrior Avant, tu te passionnais pour la photographie. Tu aimais la lumière, les couleurs, les paysages. T'imaginais sans cesse une mise en scène et dès que tu le pouvais, tu prenais une photo – souvent ratée mais tu t'en fichais. ✈️ Tu parles l'anglais, espagnol, allemand et tu as des notions en italien. A défaut de ne pas avoir un rond sur ton compte et donc à défaut de ne pas pouvoir voyager, tu apprends des langues. C'est difficile, mais tu t'y accroches. ✈️ Ton livre préférée est Le Vieil Homme et la Mer, d'Ernest Hemingway. Tu trouves ce roman juste magnifique et te donne envie de te battre – ce que tu ne feras jamais. ✈️ Tu avais essayé d'écrire un livre et lorsque tu as posé le point final, tu as fermé ton classeur et l'a oublié dans un coin. Maintenant, en te relisant, tu trouves que c'était niais et que rien ne dépassera Hemingway. ✈️ Tu prétends aimer le vin rouge histoire de faire bonne figure devant tes collègues, mais le fait est que tu trouves ça infect et qu'ensuite, tu te vides une bouteille de vin blanc en solo. ✈️ Tu avais un chat autrefois que tu avais appelé Declan, en souvenir de ton amour de jeunesse, celui qui n'allait pas plus loin que les baisers derrière les arbres.  ✈️ Tu adores l'acteur Ian McKellen depuis ta plus tendre enfance. Tu lui as écrit une fois, il ne t'a jamais répondu et ça t'a brisé le moral plusieurs jours durant. ✈️ Tu es un peu maniaque dans ta façon de ranger les bouquins que tu as chez toi. Tu ne les classes pas par ordre alphabétique d'auteurs, mais selon les maisons d'éditions puis par numéro. Tu peux piquer une crise silencieuse si tu remarques qu'un bouquin n'est pas à sa place. ✈️ Une fois, tu as prétendu être malade pour ne pas aller au boulot. A la place, tu es partie deux jours à Miami te faire dorer la pilule. Tu l'as regretté à ton retour. ✈️


dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Alinoé/Adélaïde. FILLE OU MEC ? : Je ne sais pas, je planche encore sur la question. AGE : Je suis un dinosaure. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Là, maintenant, 7/7. SCENARIO OU INVENTÉ ? : Inventé. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : Ahem, regardez dans la fiche de Cillian, j'ai la flemme de le faire Arrow. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Il pue. Franchement (a). LE MOT DE LA FIN : Love love licornes et poneys.

Code:
[b]Jemima West[/b] ✈️ anna o'riordan


Dernière édition par Anna O'Riordan le Mar 8 Juil - 0:46, édité 5 fois
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BULLETPROOF
Octavia C-F Leicester
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptySam 21 Déc - 21:52




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…
Tu revois ces visages tuméfiés, ces corps ensanglantés, qui se hissaient avec peine d'une marche à l'autre. Tu t'en souviens.
Tu te souviens. Ils ont détruit tes proches, ceux que tu aimais plus que tout, pour qui tu aurais fait n'importe quoi. Ils ne sont pas morts, tu ne t'en serais jamais remise, sinon. Mais physiquement, mentalement, ils sont détruits. Et ça te ronge. Tu aimerais les supporter, mais ils te disent de ne rien faire. Pourtant, dans leurs regards, tu vois bien que tu dois agir, ne pas laisser ça impunis. Tu entraperçois encore des traces des douleurs passés, ces visages ensanglantés quand ils revenaient à la maison, ces corps couverts d'ecchymoses lorsqu'un bout de peau était mis à nu.
Des traumatismes qui t'ont forgée.
Ces moments-là, tu ne les as pas vécu. Tu n'étais même pas encore née et ta mère était si jeune. Elle venait juste de se marier avec Aidan O'Riordan, un paysan catholique. C'était en décembre 1971, dans une petite église de Derry, au nord-ouest de l'Irlande du Nord. Ils étaient alors heureux et pensaient déjà à fonder une famille nombreuse. Elle voulait sept enfants, il en voulait six. Elle avait appris qu'elle était enceinte trois jours seulement après le mariage. Elle rayonnait déjà et planifiait avec Aidan un bel avenir radieux. Pourtant...
C'était le 30 janvier 1972 où il en fut décidé autrement. Les jeunes époux étaient descendus dans la rue, pour manifester pour les droits civiques. S'ils avaient su... Des coups de feux avaient retentis non loin d'eux. Des balles fusaient de partout, allaient partout. Ton père s'en est prise une dans le bas du dos. Il s'est écroulé sur place, sans savoir s'il allait survivre. Ta mère hurlait. Parce qu'elle avait peur, peur d'être seule, peur que ton père meurt, peur de mourir elle aussi. C'était un moment atroce. Puis du sang s'est mis à couler sur les cuisses de ta mère. Elle avait ressenti une douleur qui lui tordait les entrailles, mais elle était minime comparée à la douleur qui torturait son cœur. Elle n'avait pas besoin qu'on le lui dise ; elle le savait. Quitte à faire un choix, elle préférait à cet enfant qui ne verrait jamais le jour son mari meurtri à jamais.
Quelques mois plus tard, ton père, celui qui avait eu le courage de s'exprimer, s'était retrouvé être la cible de personnes qui avaient une opinion différente. Il s'était fait roué de coups ; son visage porte encore les marques de ces souffrances passées. Il aurait pu avoir recours à une chirurgie plastique, mais il a refusé. Il voulait montrer la cruauté des hommes, lorsqu'on a une divergence d'opinions. Tous ces gens qui se font inutilement massacrer, juste parce qu'ils ne pensent pas pareil qu'eux. Les crimes contre l'humanité, les génocides. Tout ça, c'est inutile. La diplomatie devrait être enseignée partout. Mais le monde porte des œillères, se préserve des vérités et prétend que rien ne s'est passé. Ou a du mal à en parler. Donc ton père s'est retrouvé avec le visage tuméfié, des plaies sanguinolentes, des ecchymoses. Il souffrait, mais jamais il ne le disait. Il faisait de cette différence sa force. Il est irlandais, jamais il ne se laisserait abattre.
Ta mère continuait malgré tout à l'aimer. Elle ne se risquait plus au dehors. L'atmosphère y restait pesante, elle ne voulait pas devenir comme son mari, être violée et laissée pour morte au creux d'un dépotoir ou sur le bord d'une route. Elle essayait tant bien que mal de faire vivre son couple, d'alimenter cette vie à deux qui venait juste de débuter. Mais tu vois, ton père se battait pour ses idéaux, pour leur avenir, pour ton avenir. Il voulait que l'on rétablisse l'ordre en Irlande et qu'on éjecte les anglais. Il était las de devoir se battre bec et ongles, mais cela allait bien finir par porter leurs fruits.
Des années plus tard, le même combat était toujours de mise, mais ces hommes ont enfin compris le mot diplomatie. Les conflits s'apaisèrent, mais l'esprit belligérant planait toujours au dessus des têtes, prêts à s'abattre. Ton père décidait qu'il était temps de se consacrer à sa femme, de pouvoir fonder une famille avec elle. Pourtant, ta mère était marquée par cette hantise de perdre de nouveau un enfant. Elle ne voulait pas en avoir un autre si c'est pour se le voir subitement arraché. Elle était cependant prête à faire des concessions. C'est ainsi qu'en juillet 1987, tu vis le jour.
Tu étais un petit être tout rose, et tout minuscule, et tout maigre. Tu étais une prématurée, mais tu étais en vie. Ta mère pleurait de joie, ton père se contenait. Mais si tu avais pu le voir, tu aurais vu des larmes argentées briller au coin de ses yeux, un sourire éclatant s'étaler sur sa face. Il était fier de ses deux femmes. Aussi, ils ont décidé de t'appeler Anna Gormlath Saoirse. Ils ont choisi Anna sans aucune raison, si ce n'est l'amour éprouvé pour ce prénom. Gormlath, ça veut dire « illustre princesse », « illustre dame ». Aussi, ils ont pensé que cela t'irait comme un gant, en pensant que cela forgerait ta personnalité. Et Saoirse, qui signifie « la liberté ». Bien qu'aucun des deux ne parlent le gaélique, ils affectionnent les prénoms de leurs compatriotes.
Alors, ils ont pensé qu'avec ces prénoms, tu serais vouée à un destin fabuleux.
Mais tu as eu deux ans. Et pour la première fois à la radio était diffusée la chanson Zombie du groupe irlandais The Cranberries. Tu sentais que ton père se raidissait en entendant cette chanson. Cela lui rappelait de mauvais souvenirs. Tu te souviens de son visage qui se fige, de son esprit qui s'égare à des années de là, dans des souffrances que tu ne connaîtras jamais. Tu idéalisais ton père, tu l'adorais. Tu pensais qu'il était fort, qu'il ne se laisserait jamais descendre plus bas que terre. Mais il s'enfermait tout seul dans sa tourmente.
Ta mère l'a quitté. Elle est partie dans les pays nordiques. Tu ne sais plus l'âge que tu avais. Tu te souviens juste de cette poupée qu'elle t'avait acheté pour se faire pardonner de son départ soudain et de la grande tristesse et de l'immense déception qui t'avaient envahie. Ton père avait tenté de la retenir. Elle lui avait filé entre les doigts. Sans nulle autre explication. Tu le revois assis sur cette chaise de la cuisine, les yeux dans le vague, les mains jointes entre ses genoux serrés. Quand il levait ses deux yeux bleu sur toi, tu voyais ce remord qui s'emparait de lui. Cette violence rare qui faisait rage en lui. Il avait merdé quelque part. Il ne savait plus où. Il perdait la tête, mais par égard pour toi, il a continué d'exister.
Alors, vous avez tous les deux déménagés à Dublin. Ton père y a trouvé un travail dans une ferme et toi, tu allais à l'école publique. Tu apprenais à lire et à écrire. Tu avais six ans, peut-être sept. Tu revois Madame Connelly, dans sa robe rouge à pois blanc, un gros nœud blanc dans ses cheveux d'ébène, qui se tenait sur l'estrade, un éternel sourire qui se dessinait sur ses lèvres. Tu avais décidé de l'aimer. Elle n'était jamais méchante avec toi – ni avec quiconque d'ailleurs. Elle était toujours attentive aux moindres soucis de ses élèves, et dès qu'elle voyait que tu étais dans un sale état, prête à craquer, elle venait te consoler, te serrer dans ses bras. Elle était implicitement devenue ta mère de substitution. Tu voulais toujours lui faire plaisir, en lui offrant des dessins, en lui faisant des colliers de nouilles peintes avec des couleurs vives. Elle te remerciait toujours chaleureusement. Ton père s'était amouraché de ce petit bout de femme. Elle était jolie et commençait à faiblir sous les avances de ton père. Elle ne faisait pas attention à son visage abîmé, à sa démarche claudicante, conséquence de sa balle dans le bas du dos. Ça aurait pu être pire, il aurait pu être paralysé.
Il arrive pourtant un moment où toutes les bonnes choses ont une fin. Elle fut mutée dans une école d'un village de l'ouest. Ton père avait senti son cœur se déchirer une seconde fois, et toi, tu avais senti ton esprit se détériorer. Tu avais passé des nuits à pleurer, à te renfermer sur toi-même. Même ton père était dans cet état. Il ne pleurait pas – ça faisait longtemps qu'il ne pleurait plus – mais son mutisme grandit de jour en jour. Tous ces silences te convenaient. Tu passais tes journées à écouter la radio, à écouter de la musique sur le walkman que ton géniteur t'avait offert pour ton huitième anniversaire.
Puis tu fis tes premiers pas au collège. Tu avais onze ans et découvrait, horreur et émerveillement mêlés, les joies de l'adolescence. Tu voyais tes amis oser quelques traits de maquillage, porter des chaussures avec des talons ridicules, oser des coiffures hideuses, mais néanmoins magnifiques pour des ados. Les garçons s'intéressaient au football et aux filles et tu as dû faire face aux avances de ces derniers. Tu as aussi essuyé les insultes lorsque tu refusais de les suivre dans les toilettes. Tu continuais de penser que, si tu agissais bien, ta mère, ou Madame Connelly, te reviendrait. Il n'en fut rien. Mais tu as continué à refuser. Tu voyais aussi se développer ta féminité. Ta poitrine poussait, tes premières règles eurent lieu. Ton père ne savait pas quoi faire face à cela. Là, tu aurais aimé avoir une mère. Tu avais honte de grandir, mais tu n'avais pas eu le choix. Alors, tu t'étais réfugiée chez une amie, chez ta meilleure amie. Elle s'appelait Svetlana et était d'origine allemande. Sa mère était gentille et son père était un papa poule. Quand elle a vu ta détresse face à ton entrée dans le monde des femmes, elle t'as expliqué. Et tu as compris. Elle te donnait des bouillottes que tu mettais sur ton ventre douloureux, elle te fournissait en protections hygiéniques, juste pour cette semaine. Ça ne la dérangeait pas, elle disait. Mais tu sentais que tu avais une dette envers eux.
A seize ans, tu tentais désespérément de te rapprocher de ton père. Il semblait avoir repris du poil de la bête, même s'il s'était considérablement affaibli. Il te souriait mais tu voyais qu'il n'était pas là. Que ce n'était pas à toi qu'il souriait mais à l'image de sa défunte femme que tu lui renvoyais. On te faisait beaucoup remarquer ta ressemblance avec feu ta mère. Parfois, on t'appelait par son prénom, mais c'était une erreur. Et tu sentais ton cœur se serrer à l'évocation de son souvenir.
Tu avais décidé de savoir pourquoi elle était partie. Tu savais qu'elle était partie dans les pays nordiques, mais tu ne savais pas dans lequel. Lorsque tu interrogeais ton père, tu entr'apercevais des sanglots dans sa voix. Mais il gardait contenance, du mieux qu'il le pouvait. Il avait reçu des lettres de ta mère, où elle lui expliquait le comment du pourquoi. Ça avait commencé durant ce conflit civil. Ils s'étaient mariés peut-être trop rapidement, ton père avait peut-être consacré trop de son temps à ses idéaux, aux dépens de sa femme. Et ça avait pesé à ta mère. Elle pensait pouvoir passer dessus, elle avait aimé ton père des années durant, malgré ce dévouement à des opinions. Elle se berçait de douces illusions.
Tu as su qu'elle était revenue. Depuis des années. Alors, tu as tenté de retisser des liens avec elle. Ce fut plutôt une chose facile. Tu avais besoin d'une mère et elle avait besoin de sa fille. Tu aurais voulu la connaître plus tôt, mais ce fut alors impossible. Tu as passé du temps avec elle, tu es devenue curieuse. Tu as un jour intercepté une lettre. Une carte postale signée Santeri. Une écriture d'enfant. Tu avais souris à cet enfant qui écrivait à une inconnue. Une inconnue qu'il semblait pourtant bien connaître. Rien n'indiquait qui sa mère était par rapport à lui. Tu n'as pourtant pas cherché à en savoir plus. Quelques mois plus tard, tu as vu un dossier d'adoption. Et ta curiosité naissante a été piquée. Pourquoi ta mère voulait-elle adopter ? Tu as lu ce dossier. Tu revois encore tes mains trembler, la rage qui t'avait envahi quand tu as lu le prénom Santeri. Comme celui de la carte postale. Mais c'était celui de la carte postale. Tu as cherché à en savoir plus sur ce Santeri. Tu avais espéré que ta mère contredise le fait que t'avais un demi-frère. Tu l'avais ardemment souhaité. Mais il n'en fut rien. Au contraire, elle confirma tes doutes. Et tu lui en as voulu.
Depuis, tu en as voulu à ce conflit civil. Qui a divisé ta famille, qui a mutilé ton père, tué ta mère. Elle n'est plus là, elle est partie dans les pays nordiques. Tu as souffert, tu souffres encore. Regarde-toi dans un miroir et prétends que tout va bien ? Y arrives-tu ? C'est impossible. Tu t'es donc convaincue que l'armée n'a rien fait pour empêcher ces émeutes, ces échauffourées. Tu lui en veux. Ils protègent la population des menaces dans les autres pays. Mais dans le leur ? Les menaces internes sont bien plus importantes... Petit à petit, en toi, grondait la haine envers cette institution qu'on tend à idéaliser à tort et à travers. Tu aurais aimé pouvoir leur expliquer ta vision des choses, mais ils auraient ri à la face d'une jeune demoiselle comme toi.
Tu te souviens de ces événements qui t'ont forgée. Tu ne les as pas vécu, tu les as vu, au travers du visage de ton père, au travers son attitude. Parfois, en rentrant de la ferme, il te souriait. Il était heureux de te voir. Peut-être a-t-il eu ce sursaut lorsque tu as eu ta première vraie aventure amoureuse à dix-sept ans. Tu aimais sincèrement Seamus, ce jeune garçon rencontré lors d'une soirée étudiante, à la faculté de Dublin. Passablement imbibés tous les deux, tu as dansé avec lui toute la soirée. Tu as échangé avec lui des coups d’œil rieurs, des paroles enjôleuses, des gestes cajoleurs. Lorsque vous vous êtes séparés, pour reprendre le chemin de vos domiciles respectifs, tu as eu ce déchirement au cœur. Et en te couchant le soir, tu sentais que ton cœur brûlait, qu'il battait plus fort que d'habitude. Seamus s'accaparait tes pensées. Les jours suivants, du matin jusqu'au soir, tu ne pensais qu'à ce beau dublinois, à ces yeux vert qui pétillaient lorsqu'ils se posaient sur toi, à ce sourire qui te donnait envie de rester éveillée. Tu avais décidé de ne pas en parler à ton père. De toute façon, il ne faisait jamais vraiment attention à toi. Tu étais libre, Saoirse. Un prénom qui t'était réellement destiné.
Et lorsque vous vous êtes revus, que vous avez unis vos corps dans l'ombre d'une salle de classe, que vous êtes sortis dans la rue, vos doigts entremêlés, que vous vous êtes embrassés en public, que vous avez laissé votre amour éclater au grand jour, alors ton père a su. Il a su que tu commençais à voler de tes propres ailes. Et il a pris peur. Peur que sa petite fille, qu'il aimait malgré son manque de démonstration affective, il avait peur qu'elle s'en aille sans lui dire au revoir, qu'elle lui brise le cœur, comme sa mère a pu lui faire. Alors il s'est intéressé à toi. Il te couvait, avait tendance à te gâter. Peut-être un peu trop. Tu n'étais pas contre ce rapprochement, mais ça te semblait si soudain, si précipité, alors qu'auparavant, il ne s'intéressait à toi que de loin. Tu t'es méfiée, mais malgré tout, tu appréciais.
Tu avais réfléchi par rapport à ce demi-frère. Tu aurais voulu le connaître, mais en même temps, tu ne voulais pas. Un dilemme cruel, qui te torturait. Tu avais commencé les étapes pour te rapprocher de cet enfant d'une dizaine d'années, mais tu as dû partir. Ton père ne voyait pas ce nouveau venu d'un bon œil. Il avait peur qu'on lui arrache son unique fille, sans doute. Peur de se retrouver seul, de mourir, de ne plus la voir grandir, devenir une vraie femme. Il l'avait élevé tout ce temps, ça aurait été gâché le fruit de tant d'années de labeur.
Tu as donc été envoyée dans un pensionnat en Amérique. Comme tu n'étais pas riche, tu n'avais pas de moyens de te payer un retour en Irlande. Ton père pouvait paraître idiot, mais il ne l'est pas. Il est long à la détente, mais il réfléchit beaucoup. Il remplissait de temps à autre ton compte en banque, histoire que tu puisses avoir de quoi subsister à la faculté. Tu logeais dans un bâtiment régi par des religieuses. Tu prenais tous tes repas au self de ce bâtiment, pour une somme dérisoire. Les sous que t'envoyait ton père servait à t'acheter des produits divers, pour toi ou pour le ménage. A t'acheter des vêtements, à sortir au cinéma ou en soirée. Tu as étudié l'espace et l'aménagement du territoire option espaces verts. Tu voulais fleurir les villes, imaginer une structure dynamique pour la nature, pour qu'on s'y sente bien. Tes études t'ont plu, et tu n'as jamais voulu rentrer à la maison. Au sortir de ces études, tu t'es lancée dans la recherche d'emploi. Tu avais vingt-deux ans, tout au plus, et tu quittais ton université de l'Illinois pour aller t'installer en Alabama, à Huntsville.
C'est une petite ville que tu ne connaissais pas. Tu avais postulé à une annonce que tu avais vu sur le net. Tu ne t'attendais pas à être retenue puis prise.
Te voilà donc maintenant, dans cette ville, où les soldats circulent. Tu serres les dents. Tu veux leur dire des choses, mais tu te retiens. Après tout, tu n'es pas chez toi.
Serre les dents, Gormlath, illustre princesse. Serre les dents.
Tu n'es pas chez toi.



Dernière édition par Anna O'Riordan le Sam 21 Déc - 22:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptySam 21 Déc - 21:54

J'TE BAISE T'AURAS MÊME PAS LE TEMPS DE COMPRENDRE CE QUI T'ARRIVE
 let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies 
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptySam 21 Déc - 22:08

Chère demi-soeur, rebienvenue!  I love you 
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Octavia C-F Leicester
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptySam 21 Déc - 22:12

Re-merci à vous ♥
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptySam 21 Déc - 23:22

re bienvenue Anna  In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns 2145037518 ton vava est superbe  I love you santa 
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyDim 22 Déc - 5:39

MA FEMME A UN NOUVEAU DC *AHEM*
 In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns 1839924927 lick lick mia cara la la la bril bril les zieux let\'s make babies in da woods

Je réclame un lien. Si si.
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyDim 22 Déc - 10:40

Merci à vous deux In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns 781824920

Tobias, cherche déjà des idées de lien (a)
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A. Gillian Blossom
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyDim 22 Déc - 13:01

Re-Bienvenue  In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns 1839924927 
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Cedric H. Dartmore
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« Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche. »
- Abraham Lincoln

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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyDim 22 Déc - 13:10

Zombie en titre, quel super choix  In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns 2145037518 

Welcome here !  in da woods 
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyDim 22 Déc - 13:21

(re)bienvenue, très bon choix d'avatar. I love you
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the king
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyDim 22 Déc - 14:29

ooooh jemima purée rhaaaa omfg

et une irish girl en plus i set fireeee to the

re bienvenue cici I love you
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyDim 22 Déc - 21:18

Merci à vous !

Jamie-Rose, remercie donc Woody, c'est grâce à lui que j'ai pris Jemima ^^
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyLun 23 Déc - 14:54

cette histoire est juste géniale, mon dieu, je suis amoureuse mia cara la la la
re bienvenue à toi, et franchement, tu écris trop bien, le début de l'histoire m'a renversée quoi omagad


Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :

✈️ Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.

✈️ Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles faire une demande de logement pour ne pas qu'il dorme à la rue et, une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.

✈️ Maintenant que ton personnage est à l'abri du froid et, qu'il peut payer ses crédits, il lui faut pleins de liens pour pas qu'il finisse seul et dépressif. Alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. N'hésite pas non plus à créer tes propres personnages grâces aux scénarios. Enfin, il est important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.

✈️ Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré. Mais, il reste une étape importante: Le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.

Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !

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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyLun 23 Déc - 19:45

Owh merci *__*
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Amelia-R. Westerfield
Amelia-R. Westerfield
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avatar : jenna-louise coleman.
âge : 23 yo.
côté coeur : l'autre enfoiré d'ethan dans la tête, tout récemment maman.
quartier de résidence : actuellement, l'hôpital civile de huntsville ; officiellement, quartier madison.
métier/études : attachée de presse à la mairie.
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    and how odd it is, to be haunted by someone that is still alive. ❞


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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns EmptyJeu 26 Déc - 19:35

rebienvenue ma poule rhaaaa omfg bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns   In your head, in your head, they are fighting with their tanks, and their bombs and their bombs, and their guns Empty

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