Sujet: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 19:23
SERENA AVELEEN MACKEEGAN
Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne; Le jour succède au jour, et la peine à la peine.
à partir de maintenant, tu t'appelles ANTIGONE
NOM(S) :MacKeegan - le clan. Un nom intouchable, un bonheur, une affliction, plein de chaleur, une malédiction. PRÉNOM(S) : Serena , Aveleen. Tout qui rappelle l'Irlande - tout qui ne laisse aucune place au mystèreAGE : Trente-et-un printemps entamés jusqu'à l'os - ce sont les jours létaux - et la jeunesse qui s'achève LIEU DE NAISSANCE :Dublin - Irlande. Dans l'une des demeures familiales - à la manière des anciens. Où, alors ? ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle - à tendance mysandrique - certains hommes mériteraient la castration - SITUATION AMOUREUSE : C'est l'amoureuse de l'amour qui enchaîne les déceptions - enfin, qui enchaîne les hommes. SITUATION FINANCIÈRE : S'il y en a qui crèvent de faim, elle n'en fait et n'en fera certainement jamais partie. Jamais. Les MacKeegan partageraient surement des gènes avec Crésus si ce derniers avait été Irlandais - disons, qu'elle n'a pas à se plaindre. Et son métier lui permet un confort non négligeable - MÉTIER/ÉTUDES : Avocate - hyène - prête à réduire en charpie quiconque s'attaquerait à la firme - cela va sans dire, elle n'est qu'un des chiens cerbères qui gardent un oeil sur la famille et tout ce que ce terme à double tranchant englobe. GROUPE :IGNORING WARAVATAR : Jessica Chastain CRÉDITS :jessicachastain@tumblr.com
⊱ Mieux vaut en rire que te pleurer.
Captive des liens du sang. Serena l’a toujours parfaitement su. De la tendre enfance où l’ignorance exaltait l’innocence où le monde ne pouvait qu’être parfait, lui a-t-on immanquablement fait comprendre qu’elle ne le serait jamais. Parfaite, quelconque – tanguante entre deux ondes. Deux eaux. Deux. La liberté ou la soumission. L’inconscience ou la raison. Son père puis les autres. Ses frères puis sa mère. L’un ou l’autre – éternellement écartelée. Qu’on lui dise qu’elle a eu le choix – qu’on ose. Elle porte le poids de son illustre nom comme une fatalité à laquelle, les années faisant, elle a fini par s’attacher. S’identifiant sans dégoût, sans honte aux requins de ce bas monde dont son aîné Doran est certainement monarque. Courtisane ou membre rapproché dudit monarque – parfois, les limites semblent s’estomper. Tout ce qu’elle retient c’est que l’immonde s’immisce dans leur cercle fermé. La cruauté s’empare de leurs pensées. Qu’un jour ce sera leur monde qui finira par s’écrouler. Et même si le mot famille est gravé dans son cœur, elle le sait. Arrivera le jour funeste où elle devra faire un choix. La crainte est là, pernicieuse, lui donnant des ulcères. A savoir : s’affranchira-t-elle ou se laissera-t-elle entraîner par sa chute. Sa chute. Chute.
Son obstination n’a d’égale que sa propension remarquable à s’attirer les foudres de son aîné. Toujours dansant un tango fiévreux – du moins, depuis quelques années, leur relation s’est radicalement détériorée. Passant de la complicité ingénue au rapport de force malsain scarifiant le corps et l’âme – de manière irréversible. L’antipathie profonde qu’il lui inspire n’a quant à elle d’égale que les réminiscences aigres-douces de ce qu’ils ont autrefois partagé. Comme l’ectoplasme malfaisant venant incessamment abattre les doutes, les résolutions, calmer la révolution qui prend forme dans toutes ses particules. N’infligeant que douleur et déception. Comment en sont-ils arrivés là ? Une interrogation qui interpelle, martèle son pauvre esprit embrumé et à laquelle elle n’a de réponse que l’image dérangeante de son pauvre père – fagoté entre quatre planches de bois ciré alors qu’elle n’était qu’adolescente. Son père ou l’injustice ayant jeté son dévolu sur sa mère. L’aliénation de son frère aîné, la perversion de son cadet et son impuissance (et inutilité) face à leurs problèmes. Tout autant que face à son propre problème qu’elle relègue au second plan. Elle finira par le vaincre plus tard. Son problème ou Doran ? Rien n'a plus d'importance maintenant que les coups ont déjà été portés.
S’il fut un temps où l’honnêteté et la franchise étaient des traits de caractères, ils furent vite remplacés par l’hypocrisie meurtrière acquise à travailler au sein de la firme familiale, aux côtés de son faraud de frère. C’est qu’on lui a appris à protéger leur puissance, leur richesse, leurs biens au prix le plus fort puisqu’elle a décidé d’offrir son âme au diable personnifié. Serena, en tant qu’avocate, s’assoit sur les principes qui ont marqué son adolescence, cette époque où la rébellion latente avait failli se libérer trop vite étouffée dans l’œuf par la tendresse de son grand frère. Avortée des valeurs les plus significatives – aujourd’hui, elle s’embourbe dans des transactions manquant de véracité et où le frauduleux côtoie effrontément le licite. Le paradoxe est criard car la belle rouquine trouve un plaisir non dissimulé à affirmer ce dont elle est capable. S’il est capable du pire, elle est capable du meilleur. Et du pire. Qu’il veuille le croire ou non. Doran n’a pas le monopole du sadisme. Ils l'apprendront peut-être tous deux à leurs dépens. Il ne s'agit qu'une question de temps. Celui qui s'égrène lentement , certes, mais surement.
Assurément, la doucereuse est devenue obsessionnelle – cette sale histoire ayant défrayé la chronique et plongée leur famille dans le plus cuisant déshonneur n’a de cesse de la hanter. De surcroit depuis le jour où ayant atteint sa majorité, Serena a rendu visite à sa chère mère – qu’elle avait toujours crue innocente malgré les tentatives pitoyables de semer le doute dans son esprit et auxquelles Doran prit souvent parti. Les découvertes qu’elle a faites ont à jamais bouleversé ses conceptions. La vision du monde – incontestable se vit intensément détériorée. Souvent lorsque la tension s’élève dangereusement, que les mots se transforment en lames aiguisées, que les regards s’obscurcissent – trop souvent peut-être, se demande-t-elle : et si n’y étais-je pas allée ? Éprise du regret. Sûr qu’elle ne serait pas contre un retour en arrière – porter à nouveau des œillères et poursuivre sans l’ombre d’un nuage. Sans l’épée de Damoclès constamment au-dessus de son crâne. Sans semer la souffrance et la tristesse partout sur son sillage. Ou simplement disparaître. Disparaître – ce serait bien, non ? Mais elle aime la perversion de sa situation, la terreur qu’on lui inflige à foison. Elle réfléchit plus clairement et elle l’en remercie, lui.
Serena est la vindicative qui attend son heure, donc, planquée derrière des sourires factices et des attentions mielleuses. Elle est la fielleuse qui savoure silencieusement l’attente y puisant une incroyable force de volonté même si les larmes finissent – bien trop souvent à son goût – par pointer. Elle se complaît des prospections qu’elle réalise parfois jusqu’à ce que l’aube vienne offrir ses merveilles. Elle s’épanouit – dans des discours suintant la bonne humeur – vrillés de sarcasme, sa générosité réelle pourtant souvent feinte car elle le sait, distribuer des pécules au sein d'événements de charité ce n’est que de la poudre jetée aux yeux des barbares qui pullulent çà et là – rendant sa mission périlleuse. Putain. A quoi bon jouer des rôles qui ne lui vont pas ? A quoi bon s’empêtrer de costumes trop larges, trop petits, trop « pas ». Elle a un répertoire de réactions frôlant le ridicule parce que trop travaillé. Elle est l’actrice oscarisée qui tient au sein des MacKeegan le rôle de sa vie. Sa vie découpée de rôles. Drôlement stupide. Malgré la surabondance de diplômes – elle est conne, finalement. Elle est naïve. Qu'elle le veuille ou non. Parce qu'elle est la seule à avoir un coeur qui aime encore. Entre entre ses deux frères - en juste milieu. Plantée entre la folie pure et la corruption. Mais qu'est-elle alors ? Le tampon qui s'étiole à limiter les heurts, probablement.
⊱ i was meant to be a warrior Serena a en horreur les dandys – reluisants qui accordent bien plus d’importance à leur paraître qu’elle au sien. Comprenez vite qu’il est hors de question pour cette dernière d’envisager une relation avec quelqu’un de coquet. Elle trouve souvent son compte chez ceux qui lui rappellent la masculinité de son défunt père. Allure soignée, certes, mais virilité à l’Irlandaise. Un homme puissant, un homme riche. Un aristocrate de préférence. Un point c’est tout C’est qu’elle aime tout ce qui a trait à la mode – aux manières chics et distinguées de se vêtir – la sobriété nuancée de couleurs parfois festives – même si le roux de ses tifs l’encourage souvent à porter différentes teintes de vert pour le mettre en valeur. Elle n’envisagerait jamais d’acquérir du prêt-à-porter par exemple et voue un véritable culte au créateur parisiens et anglais. N’oubliant pas qu’il n’existe rien de mieux que les chaussures italiennes qu’elle porte toujours en surélévation. Elle ne se sépare jamais de ses talons – stiletto ou modulés. Jamais vous ne la verrez en tennis à moins que vous soyez suffisamment intimes pour partager un footing. Quand elle court, elle le fait toujours seule. Dire qu’elle n’est pas fière de ses origines serait mentir – et s’arrange toujours de le faire savoir même si, ses manières font que cela saute presque aux yeux. Oui, elle boit souvent et au goulot – se délestant bien volontiers des contraintes de sa caste – oui, elle aime se goinfrer de Boxty et oui de oui, elle n’hésite jamais à prendre sa journée pour fêter la St Patrick habillée de vert , huer et pincer quiconque se joint à elle vêtu d’une toute autre couleur Serena ne comprend pas les gens qui manquent d’ambition et n’hésite pas à le faire savoir – d’autant s’ils se trouvent dans son entourage direct. Elle a une mauvaise tendance à materner – d’abord, Liam, qu’elle surveille et estime encore dépendant. Puis, Doran qu’elle a toujours conseillé – même si ce dernier semble filtrer l’information. Elle tient à cœur leur équilibre et sent parfois que c’est sur sa carcasse qu’il repose Elle ne fume pas ou du moins est accro à ces cigarettes électroniques depuis que l’anxiété a fait d’elle une compagne de routine Elle joue du violon depuis ses six-ans et est virtuose de cet instrument Serena apprécie la musique classique qu’elle écoute toujours à plein volume et lui rappelle les années magiques où elle pratiquait la danse classique – où elle rêvait naïvement pouvoir en faire son métier. Danseuse étoile – un rêve très vite passé à la trappe « Indigne de son rang », évidement. Elle s’en doutait Serena apparaît souvent à la une des journaux à scandales ceux-là même où son aîné semble s’être abonné. En tant que « baveuse » pour le compte de la société – cela n’est qu’un dommage collatéral. Médiatisée – il lui arrive donc très souvent d’être reconnu dans la rue – insultée et molestée. Elle y survit et semble même avoir développé toute une stratégie de protection « Œil pour œil, dent pour dent » Talion qu’elle remercie profondément Elle a souvent un thermos plein de café greffé à la main gauche lorsque de la droite, elle tient son cellulaire. Les affaires sont les affaires, chéri. Malgré une tenue irréprochable, parfois lui échappe un juron horrible qu'elle rattrape : "Merde. Enfin, je voulais simplement dire mince". On y croit tous, cela va sans dire.
dévoile-nous ta véritable identité soldat.
PSEUDO/PRÉNOM : Nora FILLE OU MEC ? : FEC - un peu des deux quand ça me prendAGE : Bien tenté - mais FRÉQUENCE DE CONNEXION: 03/7 jrs à moins que mes examens décident d'en finir avec maggleSCENARIO OU INVENTÉ ? : Scénario du vil tentateur Doran MacKeegan COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : Quelqu'un de très gentil, très doux, très " TRÈS " - c'est que j'risque de recevoir des coups LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Je l'aime de rien - pour l'instant LE MOT DE LA FIN : FIN
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Dernière édition par Serena A. MacKeegan le Dim 1 Déc - 18:48, édité 21 fois
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 19:25
⊱ ONE DAY SOMEONE IS GOING TO HUG YOU SO TIGHT THAT ALL OF YOUR BROKEN PIECES WILL STICK BACK TOGETHER.
L’air balayait sa chevelure de feu – s’élevaient autour d’elle des effluves capiteux d’herbe fraichement coupée – à la coumarine s’ajoutait l’odeur des fleurs de Fushia qui parsemaient les rangées installées autour d’une fontaine où trônait dénudé, un chérubin auréolé de lumière. Le ciel, d’un bleu épuré où l’astre diurne clamait sa toute puissance, couvrait sa tête. Serena communiait avec la nature, allongée, membres disposés tels que l’on eut dit une étoile. Une belle journée se profilait à l’horizon. La joie suintait en échos. Des ondes sonores vrillaient autour d’elle. Les gazouillis d’oiseaux auxquels s’ajoutaient les rires joyeux de son frère. Lorsque Liam fêtait son anniversaire, le vacarme annexait le domaine. L’on pouvait deviner l’entrain qu’il ressentait, l’on pouvait deviner bien des choses en entendant un rire, en voyant un sourire ourler des lèvres, en y croyant fort. L’on pouvait tout aussi bien passer à côté des prémices d'événements cruciaux – y jeter un coup d’œil constater et non apprécier la vue. L’aveuglement momentané. L’adolescente s’était réfugiée dans son petit coin de paradis – alors qu’au loin les premiers accords d’une musique pop débutaient, que son frère dans toute sa bonhomie suivait docilement leur aîné à l’intérieur de la demeure, ses joues se creusèrent de fossettes. Non, ce jour ne pouvait mieux se dérouler. Elle ferma ses paupières, prenant une profonde inspiration, humant, imprégnant ce souvenir dans sa mémoire. Cette journée était d’une perfection formidable. Rien n’aurait pu l’entacher – pas même de savoir son père affaibli par la maladie. C’était un MacKeegan – les MacKeegan pliaient mais ne se brisaient point. Elle y croyait tellement que la chute fut bien dure. Au lendemain.
✝AGLIOPHOBIE✝
And it's not a cry that you hear at night It's not somebody who's seen the light It's a cold and it's a broken Hallelujah
Les veinules découpaient le blanc de ses yeux – le rouge contrastant affreusement avec l’azur de ses iris, portés dans le vide. Les rires qui régnaient, en maîtres, plus tôt avaient laissé place à la quiétude nocturne trop vite, trop incongrûment relevés par l’ataraxie – la prise abrasive entre le corps et l’esprit. L’affreux ramdam des gyrophares, les sirènes assassinées par le rugissement intérieur et le sang influant, martelant ses tempes comme le hurlement de tambours de guerre. Les sillons laissaient sur ses joues s’étendre la moiteur qu’aussitôt elle balayait d’un geste machinal. La souffrance était une notion de laquelle Daivid l’avait toujours protégé, une sensation à laquelle elle avait presque toujours réussi à échapper. Doran était là. Doran leur chuchotait calmement, mielleusement, qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que tout allait bien se passer. Il avait omis de préciser que leur vie allait significativement changer. Qu’il y aurait toujours une blessure purulente à curer. Qu’il faudrait se saigner et trancher dans leurs propres veines pour trouver un remède. Où était donc passé la bonne humeur – elle était dans un fourgon, emballée dans un sac. Elle était là, menottée, pointant un regard tiraillé dans sa direction. Quelque chose se rompit, morcelée, Serena s’effondra alors. Persuadée que le ciel tantôt bienveillant, sur elle, déversait sa colère. Pourquoi ? Comment ? Des questions auxquelles elle abandonna les réponses, préférant les trouver dans la chaleur de ses frères et l’espoir que leurs yeux lui communiquaient. Quelque chose lui disait qu’à partir de cet instant, tout ne tournerait qu’autour d’eux. Doran nucléaire, eux, électroniques. Les constituants soudés d’un atome, en théorie.
Les jours s’amoncelèrent, les années en firent de même – si vite vint son quatorzième puis son quinzième anniversaire – de la fin que connut son père il ne lui restait plus que quelques bribes et un sale goût de bile parvenant parfois à franchir le filtre du déni. Serena grandit auprès de ses frères qui devinrent bien trop vite les deux seuls hommes de sa vie, Doran incarnant à la perfection l’idéal qu’elle avait un jour trouvé en Daivid. Pas un seul jour ne mourait sans qu’elle n’ait eu une pensée pour sa pauvre mère qui croupissait dans l’insalubrité d’une cellule. Elle qui aimait, peut-être trop, l’ostentation, le luxe, l’opulence et la beauté. Sa chère mère qu’elle finit par croire coupable – si ardemment qu’il eut été bien périlleux de lui faire croire le contraire. C’est dire à quel point les preuves avancées lui semblaient à l’époque irréfutables – la vérité se trouvait entre nulle part et ailleurs et pour s’en approcher, peut-être lui aurait-il fallu briser les liens impénétrables qui l'attachaient indéfectiblement à ceux qu'elle considérait comme bien plus que sa chair, bien plus que son sang . Peut-être préférait-elle accorder le bénéfice du doute – s’abandonner à sa jeunesse. Craintive de ce qui pouvait se cacher dans les sombres recoins. Le temps filant, elle se préserva. Profitant de la vie en tâchant toutefois, de ne jamais voir la déception s’emparer des yeux onyx de son aîné. Car s'il y eut bien une personne à ne jamais offenser, elle apprit bien vite que c'était lui. Lui, celui qui avait hérité de l'empire et qui, tel Damoclès attendait que l'épée perde son équilibre. A savoir qui de Denys ou de Damoclès son frère était. Peut-être aurait-elle aimé pour toujours rester dans sa petite bulle de confort et d’ignorance. Mais Doran était bien plus que cela , il était la puissance et la mort, ces deux aspects à la fois. La peur et l'espérance. La cruauté et la mauvaise foi.
A trop vouloir enterrer – la terre à force de ruissellements, tapisse puis érode et découvre ce qui reposait en profondeur. Les cadavres coulés remontent à la surface. Serena le comprit entièrement lorsqu’à ses dix-huit ans, mademoiselle MacKeegan rendit visite à madame MacKeegan et que cette dernière émaciée et vieillie confirma tous ses soupçons : « Doran – ce vil serpent que j’ai réchauffé en mon sein » qui pour la remercier n’avait pas hésité à la mordre. Certainement s’était-il caché parmi les fleurs et aux dires de cette dernière aurait été l’instigateur de son malheur, le cerveau qui finement avait affublé les événements : « Maman tu n’oserais pas sous-entendre que… » bien sûr qu’elle le faisait. Toutes ces années perdues qui ne reviendraient jamais, toute la folie l’avait attiré dans des replis de sa conscience telle qu’elle avait fini par recouper d’elle-même les épisodes de ce qui se révélerait être le plus sadique des complots. Contre elle entièrement dirigé mais pour qu’elle raison ? Rachael ruinée par tant d’année passées dans les cachots avait perdu la tête – elle divaguait ? Sûr que Serena aurait aimé se laisser emporter par les imprévisibles supputations maternelles. La vérité était toute autre – la rouquine savait parfaitement ce qu’elle faisait, parfaitement donc ce qu’elle était venue chercher. Elle avait creusé – déterrant les macchabés. Elle avait creusé, oui, sa propre tombe. Cette impression abjecte d’avoir enclenché un compte à rebours – découvert un artefact antédiluvien. Et alors que son regard se perdit dans celui de sa pauvre mère, un éclair traversa ses iris et le sursaut se matérialisa par l’horreur de son interrogation : allait-elle réussir à faire de vieux os ? Qu'adviendrait-il d'elle lorsque le corniaud apprendrait sa trahison ?
« Je suis prête à tout ? M’avez-vous bien comprise ? Il est hors de question que vous vous tourniez les doigts dans le cul » - Seigneur – soupira-t-elle, lèvres pincées, elle prit une profonde inspiration – levant les yeux aux cieux : « S’il vous effraie tant que ça, cela fait de vous, ni plus ni moins, qu’un lâche. Peut-être devriez-vous envisager une orchidéctomie puisque de toute évidence il serait clairement meilleur d’éviter une dissémination de la médiocrité de votre matériel génétique » - Grand Dieu – Serena, une main perdue dans sa chevelure enchevêtrée, abdiqua décidant qu’il serait meilleur pour elle de contacter une autre agence. Faire appel aux compétences d’une personne qui n’ait – comme son frère- aucun scrupule. Sentant une brûlure dans son dos, elle se tourna lentement et c’est aux yeux félins de son frère aîné qu’elle fit face, les lèvres pliées dans une expression de culpabilité – quelque chose lui disait qu’il était là depuis un laps de temps non négligeable. La tension fut à son comble bien trop furtivement pour lui laisser une marge de manœuvre. Les invectives fusèrent auxquelles se greffèrent des mots cutters. Puis, l’irréparable. Une main qui s’abattit avec violence sur son visage – acculée contre le mur, elle retint sa respiration. Là – n’était que l’incipit de ce qui serait l’œuvre maudite. Une mauvaise tendance. L’intolérance et la souffrance prirent ses traits à lui. Liam intervenant souvent comme ce qu’elle imaginait candide tampon atténuant l’acidité qui s’excrétait à travers ce qui les avait auparavant unis. L'insoupçonnable fut découvert chez l’insoupçonné - et ces regards déplacés coulés envers celui qui leur servait d'identité - Liam envers Doran, Doran envers elle et dans ce ballet sinistre aucun ne semblait tenir bon rôle. Ils n'étaient jamais deux sans trois. Jamais malgré les abominations vécues.
Sa ténacité s’exprima à travers les choix qu’elle fit, à travers le métier qu’elle choisit : décidant de forcer les portes des écoles les plus réputées, traçant un chemin vers la dextérité – du moins, pendant un temps – car elle fut jusqu’alors habituée à la suspicion et à la précarité. Elle s’assit sur les bancs d’Harvard où elle demeura longtemps avant d’obtenir un poste au sein de la MacKeegan Society. Serena finit par prendre ses marques y laissant ses propres marques – des griffures inaltérables. L’apparence voulut qu’ils aient tous l’air soudé - : « Madame MacKeegan avec tout l’respect que j’vous dois, votre frère est un sale type » bien, c’est ce dont elle souhaitait obtenir caution : « Apprenez-moi quelque chose que je ne sais déjà » - un regard fut porté au cadran de sa montre de luxe puis au visage familier qui prit forme de l’autre côté de la baie qui limitait ses quartiers : « ‘Pas pour vous alarmer m’dame mais, j’préfère pas. Pas au téléphone c’est trop risqué ». Le voilà qui se croyait dans un film d’espionnage ! « Bien ». Non, rien ne fut « bien », bien au contraire car le rendez-vous n’eut jamais lieu. Et ce détective si doué, jamais revu. Volatilisé dans la nature. Cette ordure de Doran devait être impliqué – sa paranoïa le lui dictait incessamment.
Il faisait chaud – à la chaleur se superposait la moiteur de l’air qui lui rappelait à peu de choses près celle du hammam qu’abritait le Spa auquel elle était abonnée. Une grimace déforma ses lippes, elle était en nage sous son tailleur cintré siglé Dior. D’un mouvement preste, elle remonta les lunettes griffées qu’elle portait plus tôt sur ses yeux tout en claquant ses avant-bras qui subissaient déjà l’assaut acharné des moustiques proliférant dans le coin : « Huntsville » souffla-t-elle, portant un regard sceptique autour d’elle où le dédain pouvait également se lire. « Huntsville » répéta-t-elle, convaincu que la magie finirait bien par se dévoiler à travers un paysage qui lui, promettait de loin des journées narcotiques. « Hunt…SIMONS » cracha-t-elle, pivotant légèrement tout en penchant la tête : « Est-ce bien une éraflure, là, sur mon vanity Louis Vuitton ? » ses bagages portaient tous l’imprimé caractéristique de la marque, elle appréciait - quelque part - grandement de susciter l’admiration et l’envie chez ceux qui n’avaient pas eu la même chance qu’elle. L’assistant hésitant se contenta d’hocher laborieusement la tête alors qu’elle le gratifiait d’un soupire : « Merveilleux. Je suppose que l’endroit ne doit certainement pas manquer de charme pour que mon frère ait décidé d’y faire son nid. Encore une lubie – dont il finira bien par se lasser. Le fait est que je ne crois pas une seule seconde à l'excuse qu'il nous a pondu ». Déterminée à s’éloigner au plus vite de ce maudit aéroport, Serena héla un taxi qui s'avançait : « Que Dieu nous vienne en aide ». Sans plus tarder, elle pénétra dans l’habitacle faisant claquer la portière. Peu importait les véritables raisons ayant poussé son aîné à faire ce choix, encore moins celles ayant poussé Liam à le suivre. Ce qui importait était cette quête à laquelle elle ne pouvait décemment pas faillir. Qu'il y ait fallu ou non verser de son sang. Qu'il y ait ou non fallu en verser un peu plus.
Dernière édition par Serena A. MacKeegan le Ven 6 Déc - 14:45, édité 37 fois
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Amelia-R. Westerfield
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✈ côté coeur : l'autre enfoiré d'ethan dans la tête, tout récemment maman.
✈ quartier de résidence : actuellement, l'hôpital civile de huntsville ; officiellement, quartier madison.
✈ métier/études : attachée de presse à la mairie.
and how odd it is, to be haunted by someone that is still alive. ❞
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 19:27
LA MACKEEGAN MANQUANTE bienvenue, et puis jessica quoi
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 19:31
Une autre MacKeegan Étant proche de tes frérots, il nous faudra un lien Bref, BIENVENUE et bonne chance pour ta fiche
Et puis Jessica quoi, omg
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 19:33
bienvenue sur bp
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Cedric H. Dartmore
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✈ côté coeur : Marié à son boulot.
✈ quartier de résidence : Un appartement dans le quartier Harvest, pour pouvoir travailler au calme.
✈ métier/études : Reporter de guerre
« Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche. »
- Abraham Lincoln
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 20:01
Le Clan enfin réuni
Welcome !
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 21:42
Hiiiiiiiiiii, soeurette !! Pas de doute sur le fait que tu es THE ONE ! Et évidemment que je suis très doux et très gentil, tu auras amplement l'occasion de le constater
Hellcome ici !
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Lun 18 Nov - 22:42
Bienvenue parmi nous ♥
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Mar 19 Nov - 2:45
Hiiiiiii soeureeeeeeeeeette !!
Moi je suis très très gentil tu verras Vieeeens dans la familleeeee
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Mar 19 Nov - 10:03
Une invasion de MacKeegan Très bon choix d'avatar d'ailleurs !
Et bienvenue sur BP !
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Mar 19 Nov - 12:54
Quel choix ! Bienvenue parmi nous (réserve moi un lien, entre riches irlandais on devrait s'entendre )
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Mar 19 Nov - 17:43
Encore une MacKeegan, haha! Bienvenue à toi, chère Irlandaise!
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Annaël J. Archer
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✈ avatar : Ian Somerhalder
✈ âge : 34 ans
✈ côté coeur : il l'aime depuis des années, c'est pas près de changer, envers et contre tout et il est enfin avec elle ! Cassie ♥
✈ quartier de résidence : la base Redstone, aile est mais possède un pied à terre dans le quartier Providence
✈ métier/études : pilote de chasse & capitaine
Mais d’où vient le feu qui s'empare
De mon âme a moitié ivre.
Soudain court un simple regard
Je veux vivre au bord du vide.
Je veux vivre au bord du vide.
Pour tomber dans ses yeux, tomber
M’abandonner au désir qui s’embrase.
Danser dans ses yeux, danser
Je veux tanguer aux accents de l’extase.
✈ pseudo : Larme d'Etoile
✈ dc : pas de troubles mentaux pour le moment
Tirelire : 86
Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Mer 20 Nov - 21:21
Hâte de voir le trio à l’œuvre, bienvenue ici miss
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 9:45
BIATCH! Je n'avais pas vu que tu étais là XD Contente que tu viennes prendre part à ce gros bordel entre les Warner et les MaxKeegan for the win! Je t'aime d'amour mais ça, tu le sais déjà LE POUVOIR AUX ROUX
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 13:05
MERCI VOUS ETES TOUS MAGIQUES
WIIII le clan est enfin réuni, on va régner ici et imposer notre suprématie ou pas.
Kitty Fenton-Rhodes a écrit:
Une autre MacKeegan Étant proche de tes frérots, il nous faudra un lien Bref, BIENVENUE et bonne chance pour ta fiche
Et puis Jessica quoi, omg
Mais volontiers , de toute façon, je ne te laisserais pas le choix
Doran T. MacKeegan a écrit:
Hiiiiiiiiiii, soeurette !! Pas de doute sur le fait que tu es THE ONE ! Et évidemment que je suis très doux et très gentil, tu auras amplement l'occasion de le constater
Hellcome ici !
La douceur de tes poings, je suppose ? The one, the one, vil flagorneur, à d'autres, voyons Je te connais trop pour être embrouillée
Liam N. MacKeegan a écrit:
Hiiiiiii soeureeeeeeeeeette !!
Moi je suis très très gentil tu verras Vieeeens dans la familleeeee
Jusqu'à ce que tu m'mettes une carotte ? Gentil, gentil - la tendance mythomane est génétique chez les MacKeegan En tout cas, je suis l'aînée, t'auras grand intérêt à te montrer docile
Eaclain McNamara a écrit:
Quel choix ! Bienvenue parmi nous (réserve moi un lien, entre riches irlandais on devrait s'entendre )
Avec plaisir pour le lien, je te le garde bien au chaud
Reese Warner a écrit:
BIATCH! Je n'avais pas vu que tu étais là XD Contente que tu viennes prendre part à ce gros bordel entre les Warner et les MaxKeegan for the win! Je t'aime d'amour mais ça, tu le sais déjà LE POUVOIR AUX ROUX
BITCH, PLEASE. Tu m'snobes, ouai, c'est surement ça Tu vois, je t'aime tellement d'amour que j'suis venue te coller au bask', foutre la dawaaaaaa là où il y en a déjà assez - mon côté chienne, surement Pouvoir aux roux, incontestablement, j'trouve qu'il n'y en a pas assez
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 13:18
Serena A. MacKeegan a écrit:
MERCI VOUS ETES TOUS MAGIQUES
WIIII le clan est enfin réuni, on va régner ici et imposer notre suprématie ou pas.
Reese Warner a écrit:
BIATCH! Je n'avais pas vu que tu étais là XD Contente que tu viennes prendre part à ce gros bordel entre les Warner et les MaxKeegan for the win! Je t'aime d'amour mais ça, tu le sais déjà LE POUVOIR AUX ROUX
BITCH, PLEASE. Tu m'snobes, ouai, c'est surement ça Tu vois, je t'aime tellement d'amour que j'suis venue te coller au bask', foutre la dawaaaaaa là où il y en a déjà assez - mon côté chienne, surement Pouvoir aux roux, incontestablement, j'trouve qu'il n'y en a pas assez
Ne parle pas de suprématie, on va encore me mettre ça sur le dos
Ne crois ni Doran, ni Liam, ce sont des petites enflures prêtes à tout pour te pourrir la tronche, viens voir ta belle soeur chérie qui va s'allier avec toi
Je te snobe, ouais, tu ne méritais pas mieux, t'aurais dû me mp, c'tout, je suis trop puissante pour que tu ne le fasses pas, prosterne toi et embrasse moi les doigts de pieds et je te pardonne
Oui, viens foutre le dawa, viiiiiiiiens, j'ai envie de partir en croisade, je me sens l'âme d'une guerrière Viens faire des petits rouquins avec moi, coquine
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 13:19
oh ben pour la docilité tu t'arranges avec Doran hein XDD Moi je t'aime en tant que petit frère supra attentionné C'est déjà fort bien je trouve ! xD
Heyy t'es méchante Reeeese !! Moi tu peux m'écouter je suis un mouton tout blanc tout blanc.... comment ça tu vois du noir ? NAN maiiis... c'est juste unt âche fais pas attention
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 13:21
Je te signale que tu as coupé les ponts avec moi parce que je voulais buter ton frère!
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 13:24
..... beeeeeeeen.... tourné comme ça la phrase ça reste à mon avantage quand même
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 13:45
Je suis morte de rire. Grave, il manquerait plus qu'on te mette ça sur le dos même si c'une de tes tendances, aux dernières nouvelles Garce. Je t'embrasserais pas les pieds, respecte-moi un minimum si tu veux qu'on s'entraide pour faire couler le grand dadais qui m'sert de frangin ( damn, je sens que tu vas me réconcilier avec ERW toi, ) Bon, je viens - fais-moi d'la place
Liam - docile, docile façon de parler, je sais bien que chez les MacKeegan y'a que Doran qui règne et les autres sont moisis ( du dedans et du dehors, hein, Reese ) Franchement, attentionné, j'attends de voir les preuves
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 13:51
Ouiiiiiiii bon ok Doran c'est le maître suprême mais quand même XD
Puis tous les matins je suis levé avant vous et je vous fais vos petits déjeuners
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 14:09
Des pancakes etoutetout ? Mais ça ne va pas suffire Pleins de cadeaux aussi ? ( c'est qu'on ne m'achète pas si facilement)
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 14:11
ouii tout ce que tu aimes Oh ben oui des beaux cadeaux moi ! Tu es la plus belle, tu es ma grande soeur
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 15:00
Trop mignon on a envie de te pincer les joues Toi au moins, tu es doux. Tu piques pas comme l'autre ours mal léché Viens dans les bras de ta soeur ( même si je sais que tu préfères ceux de ton frère )
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know Jeu 21 Nov - 15:10
nan je suis plutôt un bon petit chien moi
*aime bien etre dans les bras de sa soeur* (Naaaaaaaaaan je vois pas du tout de quoi tu parles )
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Sujet: Re: MacKeegan ✝ You're the only road I know