“ and I know that somewhere inside that cold, lifeless exterior there's an actual human soul.
à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.
NOM(S) : Priano. Ouais, c'est ça, une des familles de la base. PRÉNOM(S) : Pierre, comme le prénom qu'elle a toujours employé en riant, en boudant, en criant. Et en pleurant aussi, certainement. Puis il y a Seth, simplement. AGE : vingt-huit ans. LIEU DE NAISSANCE : la base de redstone, en Alabama, en bon fils de militaire. ORIENTATION SEXUELLE : après tant de temps en captivité, vous pensez pas qu'il s'en fout un peu? c'était un homme à femmes, et aujourd'hui, ce n'est plus grand chose. SITUATION AMOUREUSE : autant ne pas se poser la question. SITUATION FINANCIÈRE : entre moyenne et aisée, même si tout l'argent du monde ne compensera pas ces années aux mains du camp adverse. MÉTIER/ÉTUDES : infirmier de classe simple, qui aimait partir en opex. SI MILITAIRE, GRADE : adjudant depuis quelques années. GROUPE : helping war. AVATAR : hayden christensen. CRÉDITS : écrire ici.
⊱ this time i'll be bulletproof
Il était gentil, il était sympathique, il était bon ; et peut-être trop même, à l'époque. Il était aussi cette tête de mule, un sale gosse presque téméraire, joueur et plutôt taquin, mais sans jamais tomber dans la méchanceté pure. Non, il aimait bien l'embêter, Noam. Autant qu'il tenait à la protéger, et à lui donner, comme il donnait aux autres ; de son temps, de ses sourires, de sa personne toute entière. Elle avant tous, elle avant lui-même. Et tout a basculé, ses qualités ont terni, et son petit monde s'est décliné en nuances de gris. Il a découvert l'autre face du monde, celle qu'il n'avait jamais vraiment explorée. Il a connu la douleur, et l'amertume de des échecs, il a composé avec la violence qui l'entourait, et un constant sentiment d'impuissance, pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Il ne sourit plus autant, non, pas plus qu'il ne rit, il essaye pourtant, mais c'est toujours aussi dur. Et puis, le cynisme l'a consumé, tout doucement, presque imperceptiblement, les mots acides ont commencé à remplacer les douces paroles. La patience d'autrefois s'est évaporée, le calme a mué en une espèce de léthargie. Et à cet instant encore, il se demande bien où est passé le Seth d'avant, mais surtout, s'il prévoit de revenir un de ces jours.
⊱ i was meant to be a warrior sa soeur, c'est tout ce qui a toujours compté à ses yeux réellement, il serait prêt à tout pour elle avant, il souriait tout le temps, riait pour bien peu, tant que ça pouvait faire sourire les autres il était généreux, altruiste, même si ça lui est plusieurs fois retombé dessus ; trop bon, trop con comme le dit l'adage, et pourtant étant naturellement curieux, il s'intéressait à bien des choses avant : aux livres, à l'art, à la mécanique, à tout et n'importe quoi, manuel comme intellectuel. aujourd'hui, il ne manque pas de temps, mais juste d'envie, tout lui semble tellement secondaire il aimerait tant redevenir le pierre qu'il était avant, juste pour elle, juste pour noam. mais c'est pas si simple depuis sa prise en otage, il a développé une certaine forme de claustrophobie, ne supportant plus être enfermé. de même manière, il a peur du noir, et à chaque fois qu'il se retrouve dans ces conditions, il panique, c'est à peine s'il peut respirer il a des moments d'absence, des moments où il est ailleurs, perdu. comme si sa tête était restée au-delà des dunes de sable. il a beau se forcer de paraître normal et fort pour les autres, il cauchemarde la nuit, et hurle, et pleure. ce n'est qu'un homme, rien de plus. il refuse catégoriquement de parler de ces années en otage, et deviendrait limite mauvais si on l'interrogeait là-dessus il lit beaucoup, va courir, essaye de reprendre de petites habitudes pour penser à autre chose il n'arrive pas à décrocher des médocs que le toubib lui a prescrits il est à la limite de la paranoïa, et réagit vivement parfois, quand quelqu'un arrive dans son dos, ou cherche à lui faire peur ...
dévoile-nous ta véritable identité soldat.
PSEUDO/PRÉNOM : american heist, margot. FILLE OU MEC ? : fille aux dernières nouvelles. AGE : dix-sept ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: autant que possible, et bien plus que ces derniers temps. SCENARIO OU INVENTÉ ? : scénario de noam. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : depuis son ouverture, sur bazzart je crois. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : je l'aime toujours autant. LE MOT DE LA FIN : et voilà, j'ai décidé de repartir à zéro, et ethan ne m'inspirant plus du tout, j'ai décidé de changer de personnage. et j'en profite pour revenir plus présente que précédemment, maintenant que j'ai plus de temps.
Code:
[b]hayden christensen[/b] seth p. priano
Dernière édition par Seth P. Priano le Mer 4 Déc - 19:33, édité 4 fois
C'est là qu'il est né, au milieu d'hommes qui parlent trop fort, et de femmes qui continuent à sourire, malgré tout. Son père n'était pas là à sa naissance, mais qu'il se rassure, à celle de Noam non plus. En fait, il n'était pas souvent là, quand il était caché quelque part dans la base, ou à l'autre bout du monde sur un théâtre d'opération. Mais pourtant, quand il était là, Seth avait l'impression de rattraper tout le temps perdu ; ou peut-être était-ce ce qu'il se disait, pour se rassurer. Sa mère comblait le vide, au moins un peu, elle faisait de son mieux, même si ce n'était pas toujours si simple. Il lui a fallu du temps pour comprendre qu'il devrait s'y faire, qu'il devrait être fort lui aussi, et que c'était normal. Normal pour eux. Comme tous les enfants de militaire, il devait s'habituer à vivre avec une famille atrophiée, accepter l'absence de l'un des deux parents, et continuer à marcher en ligne droite. Il lui en voulait à monsieur Priano, au moins un peu. Mais qu'y pouvait-il, de toute façon. Lui s'était dit qu'il ne partirait jamais, il l'avait promis à Noam oui, d'être toujours là pour elle. À défaut d'avoir un père, elle pouvait bien se contenter d'un frère.
Et il a grandit, il a pris ses marques. Il a appris à composer avec l'armée, en faisant comme tout le monde ici ; en faisant semblant. Mais tout cela lui semblait si vrai à l'époque, si naturel. Il avait réussi à se convaincre comme tous les autres que l'armée était la meilleure chose qui ne soit jamais arrivée à sa famille. Il s'était même profondément intégré dans le crâne que, un de ces jours, il serait l'un de ces hommes, dans les rangs. L'armée, c'était leur famille. C'était plus grand que lui et Noam réunis, c'était même plus fort que les liens du sang. C'était indéniablement devenu une partie de leur quotidien, et c'était loin de lui déplaire. Alors comme tous les autres, il jonglait entre la base, les cours, les amis, les amours. Il était ce garçon qui souriait tout le temps, qui donnait continuellement de sa personne, juste pour se prouver qu'il servait à quelque chose. Qu'il était comme son père, et qu'il avait de quoi en être fier.
Puis, dès qu'il eut l'âge requis, il s'engagea. Pas par dépit, ou pour faire plaisir à quiconque autour de lui, non ; c'était son choix, sa propre décision. Servir son pays, sauvegarder sa patrie. Les valeurs que prônaient l'armée lui avaient peut-être mis trop de paillettes dans les yeux. Mais c'était ce qu'il avait toujours voulu, et borné comme il l'était, il n'aurait certainement pas fait demi-tour en signant le papier. Engagé volontaire Priano, soldat première classe, 39872165. Un uniforme, un grade, un matricule. Tout ce dont il avait toujours rêvé. Et à côté, comme pour compliquer encore un peu les choses, il entama une formation d'infirmier militaire. Parce que aider les autres, c'était déjà plus suffisant. Il fallait les sauver, aussi.
Il avait Noam, il avait sa famille, il avait une petite-amie, et une carrière qui se dessinait loin devant lui, sur un horizon avenant. Une centaine de perspectives, des idées, des plans ; un futur. Puis, il y a eu le diplôme, les derniers stages, les premiers déplacements sur le terrain. Et c'est là que tout a commencé à sérieusement déconner.
⊱ focus on the pain, the only thing that's real.
« LAISSEZ-MOI L'AIDER, MAIS LAISSEZ-MOI L'AIDER PUTAIN. » Mais tu peux crier aussi fort que tu veux Seth, ça n'y changera rien. Ses mains tremblaient encore, il tenait tant bien que mal la jambe du sergent étendu par terre, dans le sable. Et tout ce sang. Tout ce sang qui s'échappait. Pas le temps d'en voir plus que de toute façon, on le virait de là. Oh, il se débattait oui ; au moins un peu, pour se donner l'impression d'essayer, même si ce n'était pas dans la conduite à tenir de l'otage. Rien à faire ; même si en médecine militaire, on leur bourrait le crâne qu'ils avaient obligation de moyens et non de résultats, il n'était pas de ceux qui laissaient un homme sur le carreau. Il ne fonctionnait pas comme ça, lui. « J'me casse mais laissez-moi au moins faire quelque chose ! » Une balle dans la cuisse, c'était pas vraiment bon signe, surtout quand on devait se préparer à passer les prochains jours – si ce n'était plus – dans une prison d'argile, à respirer de la poussière et à bouffer du sable. Un coup de crosse dans le visage, et voilà que le problème était réglé ; Priano se retrouvait au fond de la cage avec quatre autres types de son unité. Qu'est-ce qu'on fout là les gars. Hé, comment est-ce qu'on en est arrivés là ?
Une semaine. Il était dans une autre pièce à peu près similaire, bien que plus organisée et viable. Une pièce meublée, un semblant de civilisation, même si les types eux, n'en étaient pas moins des brutes. Et le sang qui coulait. Et ce même fluide qui battait toujours plus fort dans ses tempes, lui donnant l'impression que sa tête allait exploser d'une minute à l'autre. Il ne disait rien. Ce n'était pas qu'il ne comprenait pas, non. Il n'était juste pas censé répondre. Alors il regardait droit devant lui, dans le vide, un point inexistant auquel il se rattachait. « Tu piges pas ? J'entrave pas un mot de ce que tu dis connard. » Au point où il en était ; si désespéré qu'il n'arrivait même plus à s'énerver, il jouait l'indifférence, même s'il avait peur. L'assaillant le secouait, toujours plus fort, comme pour faire monter une pression qu'il voulait dissimuler. « Américain. » Mais il insistait, il insistait encore, toujours plus fort. « JE SUIS AMERICAIN BORDEL ! » Et il hurlait en désignant l'insigne sur son épaule. Comme s'il était déjà pas assez visible, comme s'ils ne l'avaient pas déjà compris. Et ce n'était que le début d'une longue série d'interrogations, le début du calvaire. Et il avait peur Seth, il avait peur. Peur de ce qui allait se passer par la suite. Peur de rentrer trop tard. Ou même de ne pas rentrer du tout.
Cinq mois. Et déjà un siècle à ses yeux. L'infirmier tournait en rond dans la petite pièce, il regardait désespérément par le carré de lumière qui donnait sur l'extérieur. Qu'est-ce qu'il espérait voir à l'horizon ? Quelqu'un. Quelque chose. Autre que ce sable, ces rares roches et cette végétations qui dépérissait, comme eux. Ils allaient crever ici. Il ne voulait pas y croire non, parce que ce n'est pas comme ça que les histoires se terminent, non, jamais. Il avait promis à Noam qu'il ne partirait par longtemps. Noam. Oh Noam, j'suis tellement désolé. Il pensait à elle, il pensait à eux ; qu'en était-il de l'autre côté de l'Atlantique ? Est-ce qu'on se souciait de ce qu'ils devenaient, est-ce qu'on faisait le nécessaire pour les ramener vers leur terre natale ? Il espérait, oh, il continuait d'espérer. C'était la seule chose que ses geôliers ne lui avaient pas encore pris, ce peu d'espoir qu'il leur restait.
Deux ans. Les cernes creusaient leurs yeux, ils n'avaient plus grand chose d'humain, et même leur démarche se faisait presque vacillante par instants. Le manque de nourriture, les mauvaises conditions de vie, ils s'y étaient accommodés, ou presque. Leur quotidien ici, c'était marche ou crève, et pour espérer tenir un jour de plus encore, il fallait dire amen à tout. La nuit, le jour, c'était du pareil au même ici, Seth avait perdu toute notion du temps, comme les autres. Il se fiait lamentablement à la lumière qui passait par la petite fenêtre, et il comptait les grains de sable, il jouait avec les ombres, il essayait juste de ne pas perdre la raison. Car c'était certainement cela le pire ici. Il ne s'agissait plus de se battre contre les talibans, non. Il fallait se battre contre soi-même.
Trois ans. Les hurlements la nuit. La folie le jour. Et tout le monde qui devenait dingue autour de lui, sans qu'il ne puisse rien faire. Peut-être que lui aussi devenait fou. Qu'importait, il ne s'en rendait pas compte. La folie était sûrement une douce tare à porter. Elle leur permettrait peut-être de s'échapper d'ici, au moins dans leur tête. On venait les chercher pour faire une vidéo, d'après ce qu'il avait compris. Juste pour remuer le couteau dans la plaie, pour rappeler au pays de l'oncle Sam qu'ils tenaient encore quatre de leurs types. Ils y passèrent tous, et Seth le premier. Seth qui se mettait à pleurer, à chialer comme un gamin, parce qu'il pensait à elle. À Noam. Sa petite Noam. Elle avait certainement grandi, changé, fait quelques conneries aussi. Il voulait sourire comme avant, mais il n'y arrivait pas. Parce que ça faisait trop mal, de ce dire qu'il avait même pas été foutu de tenir sa promesse. « J'suis désolé Noam, j'aurais pas dû partir. J'aurais pas dû te laisser, je t'avais promis, j'sais. Je m'en veux, mais je tiens le coup, encore un peu. Parce que j'espère que tu m'attends de l'autre côté de l'océan, tu vois. J'espère que vous allez bien, toi, papa, maman. J'espère que tout va bien là-bas et que vous m'oubliez pas, parce que moi, j'vous oublie pas. » Mais j'ai peur Noam, tu sais, j'ai peur. J'sais pas si je reviendrai un jour. Et même si cette dernière réplique lui avait brûlé les lèvres, il n'en avait rien dit. Car ils étaient sans doute assez inquiets pour en rajouter une couche.
Quatre ans. Il figeait son regard bleu dans celui de son compagnon d'infortune. Il écoutait ses plaintes d'une oreille distraite, et détaillait ses traits tirés. Il était fatigué, ils l'étaient tous. « Hé Priano, t'es sûr que j'vais m'en tirer ? » Une voix sèche, rauque. L'interpellé toussait un peu, et gardait les yeux rivés sur l'équipier. Il hochait un peu la tête, il essayait d'être rassurant, comme on lui avait appris. « Bien sûr Tom. » Répondait-il faiblement. Il mentait avec indifférence, il faisait de son mieux. Même après quatre ans, c'était pas si simple de jouer la carte du mensonge. Même en tant que simple infirmier, il savait reconnaître une infection par l'eau, et tous les signes réunis ne pouvaient tromper. Ce gars allait mourir, bientôt certainement. Et le pire dans tout ça, c'était d'être encore capable de le regarder et de lui dire qu'il allait s'en tirer. « J'ai mal. » Seth haussait un peu les épaules. « J'sais bien. Ça va passer. Ils vont venir nous chercher. » Le malade ricanait, comme ironique. « Ça doit faire quatre ans que tu tiens le même discours, t'es bien con si t'y crois toujours. » L'infirmier regardait ailleurs. Ouais, c'était peut-être vrai ce que disait Tom. Peut-être qu'il espérait pour rien. Peut-être qu'ils les avaient déjà oubliés, là-bas, à Redstone. « Alors on s'tirera. » Mais ça aussi, c'était impossible. Ils devaient se rendre à l'évidence ; ils étaient piégés ici. Et personne ne viendrait. Ils n'étaient rien de plus que quatre matricules parmi des milliers d'autres en Afghanistan. Et quatre boîtes vides qui partiraient sous peu au pays, histoire qu'on les oublie.
Cinq ans. 1873 jours de captivité. 43 800 heures. 157 680 000 secondes. Tout ce temps, passé à pourrir au milieu d'un désert sans fin. Tout ce temps loin d'eux, à se battre contre la démence. Tout ce temps à se haïr pour son impuissance, à ruminer sa culpabilité. À bout, ils étaient à bout. Et lui n'échappait pas à la règle. Une opération dans la nuit, une équipe d'élite pour les tirer de la petite base où ils étaient retenus prisonniers. Le retour à la civilisation, l'hôpital, les nombreux soins pour essayer de les ramener vraiment à la vie. L'état de choc, et l'incompréhension générale pendant plusieurs jours. Ils étaient sains et saufs. Ou presque. Si physiquement, le processus de guérison était bien entamé, mentalement, il allait en falloir du temps, avant que les plaies ne se referment – si tenté qu'elles se referment un jour. Le souvenir de ces cinq années à côtoyer la mort de près, à parler dans le vide, à écrire des mots désespérés dans le sable. Cinq ans à pleurer, à hurler, à saigner. Et aujourd'hui, tout ce dont il était capable, c'était de rester les yeux grands ouverts à regarder par la fenêtre dans la chambre d'hôpital. Ton frère va rentrer Noam. Enfin, non. Moi, j'vais revenir chez nous.
⊱ it's hard letting go, i'm finally at peace but it feels wrong.
Je vais bien. Sourire pour la photo, rire pour faire plaisir. C'était devenu son quotidien. Avant, Seth était dû genre à rire pour rien. C'était un personnage joyeux, passionné, le genre de gars à qui on pouvait faire confiance. Le type avec qui on pouvait déconner un bon coup, mais qui n'en était pas moins appliqué quand il s'agissait du boulot. C'était celui qui vous aurait tendu la main dans la rue, le pote qui vous aurait ramassé même à quatre heures du matin, complètement défoncé à la sortie d'un bar. Et puis, il est revenu. Et il a ouvert les yeux, à commencer par se rendre compte que ça n'allait pas forcément dans les deux sens. Les gens n'ont plus vu qu'en lui le pauvre soldat traumatisé, l'otage ayant tenu cinq ans aux mains de l'ennemi. Qu'est-ce qu'ils attendaient de lui, qu'il sorte un livre ? C'était un soldat, pas un écrivain ni même un comédien. Il ne demandait qu'à être considéré « normalement ». Mais c'était trop leur demander. Et lui même avait dû mal à faire en sorte que tout aille bien. Les nuits écourtées. Les engueulades avec les autres. Le sentiment constant d'être incompris. Être mis à la porte par une des seules personnes sur lesquelles il pensait pouvoir compter, à savoir elle, sa petite-amie. Elle se fout pas mal de toi en fait. Un peu comme les autres. Et voilà ce qui se répétait sans cesse. Il n'était plus Seth Pierre Priano, adjuant infirmier. Il était Seth Pierre Priano, le survivant.
Trois heures du matin. Un cri, ce même réveil brusque toutes les nuits. Il se levait et sortait de l'appartement, et même du bâtiment, les mains au fond des poches. Il marchait d'un pas décidé vers un endroit qu'il ne connaissait que trop bien, et les larmes se remettaient à tomber, automatiquement. T'es faible. Que t'es faible, Seth. Il frappait à la porte, l'impatience le faisant danser d'un pied sur l'autre. Ladite porte s'ouvrait sur un petit bout de femme aux cheveux blonds, et il reniflait, il tentait de calmer cette fréquence respiratoire complètement désordonnée, de raisonner les sanglots. « J'peux dormir ici ? » Il y avait presque quelque chose de suppliant dans son ton. S'te plaît Noam, juste cette nouvelle fois, la dernière, promis. J'ai peur du noir.
Dernière édition par Seth P. Priano le Sam 7 Déc - 1:30, édité 9 fois
mon petit ethan ça a faire bizarre de t'appeler Seth maintenant bonne chance pour cette fiche en tout cas, et comme ma vdd j'espère que ce perso va faire revenir ta motivation
✈ côté coeur : done with this sh*t (c'est trop compliqué les garçons)
✈ quartier de résidence : harvest (n°4)
✈ métier/études : psychologue suppléante à Redstone (qui est revenue à Huntsville après une rupture mais qui comptait repartir et finalement... attendez c'était quoi la question ?)
✈ côté coeur : il l'aime depuis des années, c'est pas près de changer, envers et contre tout et il est enfin avec elle ! Cassie ♥
✈ quartier de résidence : la base Redstone, aile est mais possède un pied à terre dans le quartier Providence
✈ métier/études : pilote de chasse & capitaine
Mais d’où vient le feu qui s'empare
De mon âme a moitié ivre.
Soudain court un simple regard
Je veux vivre au bord du vide.
Je veux vivre au bord du vide.
Pour tomber dans ses yeux, tomber
M’abandonner au désir qui s’embrase.
Danser dans ses yeux, danser
Je veux tanguer aux accents de l’extase.
Amy, bastille. Et sinon, merci beaucoup vous trois. Noam, comme je te disais, je suis ravie si ma fiche te plaît. et Cillian, ce sera avec plaisir, je viendrais polluer ta fiche de liens sous peu.
BULLETPROOF
Amelia-R. Westerfield
✈ messages : 4343
✈ avatar : jenna-louise coleman.
✈ âge : 23 yo.
✈ côté coeur : l'autre enfoiré d'ethan dans la tête, tout récemment maman.
✈ quartier de résidence : actuellement, l'hôpital civile de huntsville ; officiellement, quartier madison.
✈ métier/études : attachée de presse à la mairie.
and how odd it is, to be haunted by someone that is still alive. ❞
franchement, ta fiche est très très belle, j'aime toujours autant ton style quoi on enterre définitivement Ethan, alors, meh en tout cas, rebienvenue à la maison, j'ai hâte de voir comment ce nouveau perso va évoluer
Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :
Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.
Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles faire une demande de logement pour ne pas qu'il dorme à la rue et, une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.
Maintenant que ton personnage est à l'abri du froid et, qu'il peut payer ses crédits, il lui faut pleins de liens pour pas qu'il finisse seul et dépressif. Alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. N'hésite pas non plus à créer tes propres personnages grâces aux scénarios. Enfin, il est important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.
Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré. Mais, il reste une étape importante: Le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.
Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !
Il était gentil, il était sympathique, il était bon ; et peut-être trop même, à l'époque. Il était aussi cette tête de mule, un sale gosse presque téméraire, joueur et plutôt taquin, mais sans jamais tomber dans la méchanceté pure. Non, il aimait bien l'embêter, Noam. Autant qu'il tenait à la protéger, et à lui donner, comme il donnait aux autres ; de son temps, de ses sourires, de sa personne toute entière. Elle avant tous, elle avant lui-même. Et tout a basculé, ses qualités ont terni, et son petit monde s'est décliné en nuances de gris. Il a découvert l'autre face du monde, celle qu'il n'avait jamais vraiment explorée. Il a connu la douleur, et l'amertume de des échecs, il a composé avec la violence qui l'entourait, et un constant sentiment d'impuissance, pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Il ne sourit plus autant, non, pas plus qu'il ne rit, il essaye pourtant, mais c'est toujours aussi dur. Et puis, le cynisme l'a consumé, tout doucement, presque imperceptiblement, les mots acides ont commencé à remplacer les douces paroles. La patience d'autrefois s'est évaporée, le calme a mué en une espèce de léthargie. Et à cet instant encore, il se demande bien où est passé le Seth d'avant, mais surtout, s'il prévoit de revenir un de ces jours.
FILLE OU MEC ? : fille aux dernières nouvelles. 
AGE : dix-sept ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: autant que possible, et bien plus que ces derniers temps. 
SCENARIO OU INVENTÉ ? : scénario de noam. 
COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : depuis son ouverture, sur bazzart je crois. 
LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : je l'aime toujours autant. 
et j'en profite pour revenir plus présente que précédemment, maintenant que j'ai plus de temps. 
bon courage pour le reste 
ta fiche est magnifique, j'accepte et j'achète 
