ALEXIS + some kind of beautiful

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alexis mariann bloomsdale

I took a picture with my memory so I can fall asleep with you next to me all the time

let me introduce myself.

NOM(S) : Bloomsdale, le nom de mon père, mort en héros. Je suis fière de le porter. D'ailleurs, le jour où je me marie, je compte bien le garder. Si ce jour arrive... PRÉNOM(S) : Mon père, qui voulait à tout pris un garçon a choisit Alexis. Pour mon deuxième prénom, il me viendrait d'une vieille tante, Mariann AGE : 26 ans. LIEU DE NAISSANCE : Dans une petite ville près de Seattle. Mais je n'en ai aucun souvenir. J'avais sept ans quand nous avons emménager à Redstone. ORIENTATION SEXUELLE : Aucun doute, j'aime les hommes. Et mûr qui plus est. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. SITUATION FINANCIÈRE : Modeste. Disons que je vis tranquillement, mais c'est pas demain la veille que je pourrais changer de voiture. MÉTIER/ÉTUDES : Assistante sociale. SI MILITAIRE, GRADE : écrire ici. GROUPE : Living War. AVATAR : Lucy Kate Hale. CRÉDITS : fylucyhale.tumblr.

⊱ this time i'll be bulletproof

Tout le monde vous le dira, Alexis c'est une gentille. Le genre de fille serviable, qui se mettra en retard juste pour aider une mamie à traverser la rue. Elle met toujours le bien être des autres avant. Parfois au détriment du sien. En fait, presque toujours. Ce qui lui a valut de faire pas mal de sacrifice dans sa vie. Elle ne conçoit pas d'être heureuse si les autres ne le sont pas. Sans doute aussi parce qu'elle est d'un naturel optimiste et qu'elle cherche toujours des solutions aux problèmes et elle en trouve, du moins à ceux des autres. Elle est plus forte que l'on peut le croire aussi, la preuve, rares sont ceux qui l'ont vraiment vu triste ou dépressive. Elle fait toujours tout pour garder le sourire et les gens la connaissent ainsi : souriante et pleine de vie. Elle est du genre à faire confiance trop vite, ce qui lui vaut souvent des déboires et pas de souffrances. Mais pourtant, elle se refuse à changer, elle trouverait cela bien trop triste. Elle est aussi une incroyable romantique, elle peut passer des heures devant des films romantiques. Tout comme plongé dans un livre. Sans doute ce qui lui donne ce côté naïf. Têtue, lorsqu'elle a une idée en tête, elle s'y tient et il faut vraiment avoir de sacrés bons arguments pour la faire changer d'avis.

⊱ i was meant to be a warrior quand elle avait 16 ans, elle criait à qui voulait l'entendre qu'elle deviendrait dessinatrice. Mais après une mauvaise chute, elle se cassa le poignet droit et ne put jamais dessiner comme avant.

elle est allergique à certain fruit, comme les pommes, les pèches ou les abricots. Il n'y a rien de plus frustrant pour elle que de voir quelqu'un croquer une pomme.

le matin, c'est toute une histoire pour se réveiller. Elle es obligée de mettre son réveil une demi-heure avant pour être à l'heure. Et même comme ça, sa mère vient souvent la tirer du lit. Elle sera très certainement toujours en retard le jour où elle quittera le domicile familiale.

Elle a toujours rêvé d'avoir un petit frère ou une petite sœur. Malheureusement, son père est décédé bien avant. Mais, en se remariant, sa mère lui a offert une demi-sœur de son âge qu'elle est heureuse de compter dans sa famille, Rozenn. Pour ce qui est du frère de cette dernière, Noam, les choses sont un peu plus différentes...

Ses dernières années, aucun homme n'a su la garder très longtemps, elle les repousse toujours, prétextant ne pas sentir de petite étincelle qui fait la différence. Cette étincelle, elle l'a ressentie une fois. D'ailleurs ace niveau-là, ce n'était pas une étincelle, mais un brasier. Un feu qu'elle avait dû étouffer et cacher, mais sans vraiment parvenir à l'oublier.

Mordue de lecture, lorsqu'un livre la passionne, vous pouvez toujours essayer de lui parler, elle ne vous entendras pas.

Un dimanche après-midi parfait pour elle ? Sur son canapé, un plaid sur les genoux, un bon livre et une tasse de chocolat chaud (avec une pointe de cannelle, son ingrédient à elle) en main. Elle préfère largement une soirée à la maison, qu'une nuit en boite. Même si elle ne dit pas non à une fête de temps en temps.

A toujours détesté le sport. Courir ? C'est une torture pour elle. Même pendant les soldes, elle ne court pas.

Même si elle admire les soldats, elle ne veut surtout pas devenir comme sa mère, à voir les hommes de sa vie partir sans arrêt.

Elle a une garde robe impressionante, mais pourtant très peu de grandes marques, elle préfère fouiller dans des boutiques vintage pour trouver la perle rare.

dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : maman dragibus / Elisa FILLE OU MEC ? : Le sexe fort: FILLE. AGE : 23 ans, presque 24. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Presque tout les jours. SCENARIO OU INVENTÉ ? : Inventé. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : Je sais plus, ça fait un moment que j'avais envie de m'y inscrire. En fait j'y repense tout les dimanches quand je regarde American Wives à la TV. C'est finalement Rozenn qui m'a poussé à m'inscrire. Bon, il a suffit d'une toute petite poussée, mais bon ALEXIS + some kind of beautiful 337664734

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LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : lick lick

. LE CODE DU RÈGLEMENT : shoot me down but i won't fall LE MOT DE LA FIN : Trop hâte de rp avec vous ALEXIS + some kind of beautiful 2110073599

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Code:: [b]lucy kate hale[/b] alexis m. bloomsdale

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⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

« Ton papa était un héro, petite. Tu peux être fière de lui. » Alexis hoche de la tête, n’ayant même pas la force de répondre. Ce n’était pas le premier militaire à lui dire une chose pareille. Et franchement, ça ne la consolait même pas. A quoi bon savoir que son père était mort en sauvant d’autres vie, en se comportant en héro ? Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle avait 9 ans et qu’elle allait devoir apprendre à vivre sans son père. Parce que si tout le monde disait qu’il était un héro de la nation, il était avant tout son héro à elle. Et réellement, elle fatiguait d’entendre toujours les mêmes choses. Elle profite alors d’un moment où sa mère est occupée avec des femmes de militaires pour aller se réfugier dans sa chambre. Une fois la porte refermée derrière elle, elle se sentit vide. Pourtant, elle avait l’habitude de ses absences, c’était ça de grandir dans une base militaire, elle voyait toujours son père partir en mission. Revenir et repartir. Mais c’était fini, il ne reviendrait pas. Elle éclata alors une nouvelle fois en sanglot. Elle ne retournerait pas dans le salon. Si jamais elle entendait encore quelqu’un dire que son père était un héro, elle serait prête à mordre.

Alexis attrapa la main de Rozenn et la tira en direction de chez elle. « Viens Candy, ma mère nous a fait un gâteau au chocolat. » Elle vit alors les même étincelles dans ses yeux qu’elle. Même a douze ans, le chocolat est le meilleur ami des filles. Elles arrivent alors chez les Bloomsdale et entrent doucement, pour trouver leurs parents en train de discuter à la table de cuisine. Les filles se stoppent alors et les regardent en souriant. « Ce serait pas géniale, si ils se mariaient tout les deux ? Tu trouves pas Lexie ? » La petite ne pouvait qu’être d’accord. « On deviendrait sœurs en plus ! » Quand les Valentynes étaient arrivés sur la base, Madison, la mère d’Alexis, avait commencé à s’occuper de Rozenn quand son père partait en mission. Ils n’étaient que tout les deux. Comme Lexie et sa mère. Et les deux petites voyaient ce qu’apparemment les adultes se refusaient à voir : une incroyable alchimie entre les deux. Et ils étaient temps qu’ils aillent de l’avant.

« Tu ne comprends pas que je ne veux pas voir ma fille partir à l’autre bout du monde ? » Alexis posa sa fourchette en regardant sa mère. Elle lui avait annoncé, il y a quelques semaines, son intention de continuer ses études ailleurs, de s’éloigner un peu du monde militaire qui commençait à l’étouffer. Puis elle avait reçu un courrier, elle était admise dans une école sur la côté ouest, sa mère s’était alors mise à paniquer. Et le sujet ressurgissait à n’importe quel moment. Comme là, alors que Rozenn et son père était venu diner avec elles. « Maman, c’est pas comme si je partais en guerre. » Elle regretta immédiatement ses paroles, il suffisait de voir le visage de sa mère perdre toute couleur. Ce fut le père de Candy qui rattrapa le coup. « Et elle est où cette école ? » « A San Francisco. » Sa mère souffla bruyamment. Elle avait passer plusieurs heures à dénigrer les grandes villes. « Tiens, c’est là où est Noam ! » Lexie n’avait que rarement vu le grand frère de Rozenn, il évitait soigneusement la base militaire. « Mais en voilà une idée ! Madie, tu serais rassuré si je demandais à mon fils de prendre soin de Lexie ? En plus il me semble qu’il a une chambre de libre. A 27 ans, il serait largement capable de s’occuper d’une ado de 18 ans. » Alexis détesta immédiatement cette idée. Elle avoir droit à une chaperon maintenant ? Mais sa mère sembla adorer cette idée.

Alexis posa son carton en regardant autour d’elle. Cette chambre n’était pas si mal et surtout, elle quittait enfin la base. Elle se sentait déjà plus libre. Enfin presque. « C’est bon, tu as tout ? » Elle se tourna vers la porte où se tenait Noam. Son colocataire qui doit aussi la surveiller. « Oui, merci. » Elle ne savait pas trop comment se comporter avec lui. Après tout, elle ne connaissait rien de lui. Et lui non plus. « Ecoutes, j’ai pas l’intention de passer mon temps à te surveiller, même si c’est ce que mon père m’a demandé. J’ai accepté de te prendre avec moi parce que Rozenn t’adore. Donc, détends-toi. » Elle eut alors son premier vrai sourire dans cette ville. « Merci. » Il hocha de la tête et quitta la chambre. Elle ouvrit un carton avant de finalement s’arrêter. Elle sortit à de la chambre à son tour. Elle trouva Noam dans le salon. « Ca te dit que je nous prépare à manger ce soir ? Pour te remercier de m’accueillir. Et je fais des lasagnes à tomber ! »

La porte d’entrée s’ouvrit et se referma. Un sourire se dessina automatiquement sur les lèvres de Lexie. Quelques instants plus tard, les bras de Noam étaient autour d’elle. « Rentrer pour trouver une jolie fille à la maison, c’est vraiment le rêve. » murmure t-il à son oreille. Elle se tourne alors vers lui pour l’embrasser. Presque un an qu’elle vivait chez lui et il y a quelques mois, les choses avait changer petit à petit. Et une nuit, alors qu’il rentrait d’une garde à l’hôpital, ils avaient d’abord commencé par s’embrasser avant que les choses ne deviennent bien plus sérieuse. Si au début, ils avaient eu peur de la différence d’âge et de ce qu’aurait pu penser leurs familles respectives. Avant de tout simplement se décider à profiter de l’instant présent. Ils étaient heureux ensemble et c’était tout ce qui importait pour le moment. « J’ai préparé le diner. Je me suis dit que tu aurais faim en rentrant de l’hôpital. » Il lui fit alors un sourire des plus tendres. « Je t’aime, tu sais ? » Elle en reste un instant abasourdie. Si elle avait eu envie plusieurs de prononcer ses mots, elle ne l’avait jamais fait. Et lui non plus. La surprise passée, un sourire s’étira davantage sur son visage. « Je t’aime, aussi. »

Elle reposa son téléphone en fronçant les sourcils. « Ca va, ma puce ? » Elle leva son regard vers Noam, assis à la table, en train de lire le dossier d’un patient. « Oui, oui. » Elle tira le plaid qui lui couvrait les jambes sur elle. Noam se leva et s’installa sur le canapé à côté d’elle. « Je vois bien qu’il y a quelque chose. Que t’as dit ma sœur ? » C’était avec Candy qu’elle était au téléphone. Elles se parlaient régulièrement, même si Alexis lui cachait une énorme chose. « Ma mère a eu un rendez-vous galant. » « C’est bien pour elle, non ? » Lexie eut un pauvre sourire en hochant la tête. « Elle est sortie avec ton père. » Seuls sans leur famille, la jeune femme en avait presque oublier que Noam était le fils de l’homme qu’elle trouvait parfait pour sa mère. Le frère de celle qu’elle considérait comme une sœur. « Et tu t’inquiètes pour nous, c’est ça ? » « Tu nous vois leur gâcher leur bonheur ? » Noam l’attira dans ses bras. « On leur gâchera rien du tout. Nos deux histoires peuvent très bien fonctionner. Toutes les deux. » Alexis se laissa aller contre lui, même si elle n’y croyait pas du tout. Elle connaissait sa mère. Elle savait que jusque là, elle n’avait jamais refait sa vie pour sa fille. Et si jamais Lexie lui annonçait qu’elle aimait le fils de l’homme qu’elle aimait, elle connaissait déjà sa réaction. Elle arrêterait aussitôt de voir le père de Rozenn.

Elle retrouvait sa chambre, avec amertume, elle devait le dire mais elle savait qu’elle faisait le bon choix. Rozenn lui avait bien fait comprendre que c’était de plus en plus sérieux entre leurs parents. Elle avait alors commencé à se gâcher la vie. La sienne et celle de Noam. Elle culpabilisait. Et cette culpabilité l’avait rongé, tout simplement. Et avant qu’elle ne détruise ce qu’elle considérait comme la meilleure relation de sa vie, elle était partie. La porte s’ouvrit alors, laissant une furie brune se jeter sur elle. « Tu es revenue ! La vie sans ma Lexie est trop dur. » Alexis lui rendit son étreinte en souriant. « Tu m’as manqué, ma belle. » Il y avait quand même quelques points positifs à revenir en ville. Mais au moment où elle se disait ça, son téléphone se mit à sonner. Son visage perdit toutes couleurs en voyant le nom de Noam apparaitre. Elle raccrocha et rangea son téléphone dans sa poche, avant que Candy ne remarque quelque chose. Elle lui fit d’ailleurs un plus grand sourire. Malheureusement, son amie n’était pas dupe. « C’est quoi cet appel ? On dirait que tu as vu un fantôme. » « Mais non, n’importe quoi. » Elle s’installa sur le lit et Rozenn la rejoignit bien vite. « Tu laisses un homme à San Francisco ? » Oui, avec Rozenn auprès d'elle, cela allait être plus dur de garder un secret pareil.

« Encore félicitations ! Vous êtes magnifique ! » Alexis serra sa mère et -maintenant- son beau-père dans ses bras. Ils avaient enfin fait le grand saut et avaient décidés de se marier. Lexie avait même eut l’honneur d’être demoiselle d’honneur, avec Rozenn. Le plus dur était peut-être de voir Noam dans le rôle du garçon d’honneur. Et de sentir son regard sur elle. Le matin, quand elle était descendue dans sa robe claire, il l’avait alors complimentée. Elle s’était attendue à ce qu’il lui en veuille de s’être enfuie comme ça, mais au contraire, il se montre doux et gentil. Ce qui a encore plus le don de la déstabiliser. Elle n’arrive pas à comprendre ce qui se passe dans sa tête. Acceptait-il qu’il ne soit que frère et sœur ? Elle l’espérait, parce que quand elle voyait le sourire radieux de sa mère, elle ne voulait pas du tout être celle qui le ferait disparaitre. Elle lâcha finalement les parents, qui allèrent alors sur la piste de danse. Elle les regarda un moment. Heureuse de les voir ainsi, tellement amoureux. Après tout ce que sa mère avait subit, elle avait enfin droit au bonheur. « Tu danses avec moi ? » Noam était là à côté d’elle, la main tendue. « Je crois pas que .. » « Il y a quoi de mal à ce que je danse avec ma nouvelle sœur ? » Avec un argument comme ça, comment dire non ? Elle prend alors sa main et le suit sur la piste de danse. Mauvaise idée, à peine sent-elle ses bras autour d’elle, que son cœur se met dangereusement à accéléré. « Tu es vraiment sublime. » murmure-t-il à son oreille. Elle n’arrive même pas à prononcer un mot, complètement submergée. « Tu m’as manqué. » Elle ose alors lever les yeux vers lui, pour sentir alors un raz de marée d’émotions. Son regard est si tendre, si … amoureux. Elle se leurrait en croyant l’avoir oublié. Et maintenant, elle ne se sent capable que d’une chose, fuir. Ce qu’elle ne tarda pas à faire. Elle le laissa, là, au milieu de la piste de danse.

Ses escarpins en main, Alexis entre dans la maison familiale. Après la réception de mariage, elle avait déposée les parents dans une suite dans un hôtel luxueux. Rozenn et elle leur avaient préparé cette surprise. Qu’ils puissent prolonger le rêve. Elle entre alors doucement, en évitant de faire du bruit pour ne réveiller personne. Elle est alors surprise de voir que quelqu’un l’attends devant la porte de sa chambre. « Noam ?! Qu’est-ce que tu fais là ? » chuchote-t-elle. Elle jette un regard à la porte face à celle de sa chambre, de l’autre côté Rozenn devait dormir. « Je t’attendais. » Elle secoua la tête. Elle n’aurait pas du danser avec lui. C’était comme ça qu’elle s’était retrouvé dans une situation pareille. Elle ouvre alors la porte de sa chambre et tire Noam à l’intérieur. « Pourquoi tu fais ça ? » reprend-t-elle après avoir refermé la porte. Il s’approche d’elle et pose ses mains sur ses bras. « Je peux pas t’oublier, c’est juste totalement impossible. » Elle s’écarte de lui, repoussant ses mains. « T’as pas le droit de me dire ça. Nos parents se sont mariés il y a quelques heures. » Il lâche un profond soupir. « Regardes-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m’aimes pas. Et j’arrêterais tout ça. Je ferais tout pour t’oublier. » Elle lève alors les yeux vers lui, prête à dire le plus gros mensonge de sa vie. Pourtant, elle n’y arrive pas. Presque deux ans après l’avoir quitté, elle l’aimait toujours autant. Finalement, elle se hisse sur la pointe des pieds, passe ses bras autour de son cou et l’embrasse alors.

Elle était faible. Beaucoup trop faible. Assise sur le bord de son lit, Alexis se maudissait, encore et encore. Face à lui, elle était incapable de résister. Il était sa faiblesse. Et là encore, elle en avait la preuve. Alors qu’il était endormi à côté d’elle. La nuit de noces de leurs parents, il fallait qu’elle retombe dans ses bras. Et maintenant, elle ne savait même plus quoi faire. Qu’allait-elle lui dire quand il allait se réveiller ? Elle n’en eut pas le temps. Il bougea à côté d’elle se réveillant doucement, et quelques minutes plus tard, il est dans son dos et dépose un baiser sur son épaule. « Tu n’as pas beaucoup dormi dis donc. » Elle secoue doucement la tête, n’osant pas se tourner vers lui. Croiser son regard, elle le sait, c’est risque de craquer et de se glisser dans ses bras. « Me dis pas que tu continues encore à te prendre la tête ? » Elle lâche un soupir. « Comment veux-tu que je fasse autrement ? » C’est son tour à lui de souffler. « Reviens à San Francisco. On reprendras notre vie. » Elle se figea un instant. Cela aurait pu être une solution, mais pour combien de temps ? Ils vivraient comment ? Dans le secret ? Ou tout balancer et prendre le risque de voir la famille qu’elle avait toujours voulu partir en éclat. « Non, je ne partirais pas. » Ce fut son tour de se raidir. « Alors je reviens ici. » Elle se tourna finalement vers lui, une mine choquée sur le visage. « Tu détestes la vie à la base plus que moi. » « Je vivrais pas à la base, mais en ville. Du moment que je suis avec toi, je m’en moque d’où je vis. » Elle se lève alors d’un bond du lit. « Non ! C’est hors de question que tu gâches ta vie pour moi. Tu as des projets et pas ici. » Il se lève alors aussi. « Lexie… » « Non, Noam, il faut qu’on se fasse une raison. Nous deux, c’est impossible. »

Assise à même le sol dans la salle de bain, Alexis broyait du noir. Dans sa main, elle tenait un bâton de plastique qui changeait toute sa vie. Tout comme la violente nausée qui l’assaillit à ce moment là. Elle se pencha alors de nouveau vers la cuvette. Pour la troisième fois de la matinée. « Lexie ? » Rozenn se tenait dans l’entrebâillement de la porte. Elle s’approcha et s’agenouilla devant sa demi-sœur. « Ca va ? » Elle ne peut se retenir davantage, elle posa sa tête sur l’épaule de sa sœur et éclata en sanglot. « Je suis enceinte. »

Marcher et prendre l’air, c’était tout ce qui l’apaisait en ce moment. Elle n’avait toujours pas le courage de dire la vérité aux parents. Seule Rozenn savait pour sa grossesse, même si Alexis refusait de lui dire qui était le père. En même temps, Noam, lui-même ne le savait pas. Il était repartie le lendemain de leur nuit et c’était parfait comme ça. Et tant qu’elle ne saurait pas quoi faire, elle ne lui dirait rien. Elle ne parvenait pas à s’imaginer avorter, mais le garder ? La vérité exploserait alors. Perdue dans ses pensées, elle traversa une rue sans regarder autour d’elle, sans voir la voiture qui lui fonça dessus et la renversa.

Une heure qu’elle sanglotait dans les bras de Rozenn. Elle l’avait perdue. Le bébé, son bébé, s’était envolée. Et une part d’elle ne pouvait s’empêcher de penser que c’était de sa faute. Cet enfant la gênait, et voilà qu’il disparaisse. Et elle, à part une foulure à la cheville, elle n’avait rien. Le téléphone de Rozenn se mit alors à sonner. « C’est Noam. Papa a du lui dire pour ton accident. » Elle le savait que ça allait se savoir, mais il y avait une chose qu’il ne saurait pas. « Lui dit pas pour le bébé. A personne. Il n’y a que toi qui doit le savoir. »

« Il y a toujours du travail pour une assistante sociale ici. Surtout avec des groupes de parole. » Elle avait finalement eut son diplôme, difficilement, mais elle l’avait eu. Et aujourd’hui, elle commençait à travailler au centre sociale de la base. « C’est parfait. » Son chef hocha de la tête, avant de se tourner vers un petit bureau, dans une pièce où il y en avait trois autres. « Vous serez installer ici. Et si vous vous sentez prête, dés demain nous avons besoin de quelqu’un pour animer le groupe des jeunes, enfants de militaires. Vous pensez y arriver ? » « Sans problème. » Après tout, elle était fille et belle-fille de militaire.

Elle sortit le plat du four avant de le poser sur la table. C’était repas de famille ce soir. Ce qui arrivait de plus en plus souvent, surtout depuis que son beau-père n’allait plus sur le terrain, qu’il restait à la base. Tout le monde avait aimé cette nouvelle. Surtout sa mère qui avait si peur de voir son autre mari disparaitre, comme le premier. « Le diner est prêt ! » Rozenn et Madison furent les premières à s’assoir à table. Ils avaient décidés que chacun s’occuperaient du repas à tour de rôle. Ce soir Lexie avait fait des lasagnes. Son meilleur plat. Son beau-père fut le dernier à venir s’installer, la mine sombre. « Papa ? Qu’est-ce qui se passes ? » demanda alors Candy. « C’est Noam. Il s’est engagé, en tan que médecin. » Alexis en resta abasourdie. C’était n’importe quoi ! Il détestait tout ce qui avait trait à l’armée. « Il y a des chances qu’il soit envoyé ici. A Redstone. » C’était un cauchemar. Il ne pouvait pas revenir. Et encore moins pour qu’elle le voit partir faire la guerre.

aaaw, trop mignonne lucy. ALEXIS + some kind of beautiful 2145037518

bienvenue parmi nous, contente que rozenn t'ait poussée à t'inscrire niark niark niark

BULLETPROOF InvitéInvité

Merci

Il faut quand même avouer, qu'elle a pas poussé beaucoup. Elle m'a juste dit qu'elle aurait éventuellement besoin d'une demi-sœur qu'elle a pas fait en scéna et j'ai débarqué. Il suffit que je lise une de ses fiches pour craquer ALEXIS + some kind of beautiful 2104563482