Amelia a écrit:

Et, tout ce que son coeur confus désirait, à cet instant, c'était qu'il la prenne dans ses bras et qu'il réalise qu'elle était là. Qu'elle n'était pas Faith, malheureusement, mais qu'elle pouvait être plus que la petite Amelia qu'il avait connu il y a des années. Alors, les yeux embués, elle le regarda à nouveau dans les yeux et se rapprocha de lui, dépassant la distance de sécurité qu'ils avaient précautionneusement maintenu pendant ces trois ans. Se plaçant à quelques centimètres de lui, ses prunelles fixées à celles claires de l'homme qui lui faisait face, elle lui laissa le choix. Maintenant, ou jamais.

Voilà. Je suis morte.

j'adore comment le "maintenant ou jamais" conclu le passage, c'est merveilleux ♥

BB a écrit:

Et quand son regard percute le néant de son propre cœur atrophié, il murmure une requête invisible : Viens on s'aime.

Viens, on en crève.

j'adore les mots, la phrase, mais je trouve surtout la "mise en page", si on peut dire, parfaite

Livia Alvarez-Dawson a écrit:

Matthew ne rentrera plus à la maison...

Jamie-Rose Gallagher a écrit:

Et alors qu'une larme solitaire dévale l'ovale de son visage, elle réalise que l'homme qu'elle a aimé est parti depuis longtemps.

Reagan C. Wilde a écrit:

Tu es seule.

J'adore choper LE moment où ça claque et là ... c'est la fin qui me tue sérieux, y a du niveau !!!!

Merci Bonnie et Noam pour vos compliments

L'écriture des gens d'ici me tue ...

je tiens à dire que le dernier post de BB tout entier est une merveille...

déesse sexy Bonnie a écrit:

Je serais aller danser sur les étoiles, dans une autre planète, voyagé vers des civilisations ou le monde est moins rude. Ou nos cœurs malmenés trouveraient le moyen d'être pansé, protéger. J'irais faire un ballet classique sur la voie lactée avec des spécimens étranges qui auront plus de respect pour autrui que les Hommes en ont pour eux-même.

ou, encore plus beau je trouve

BB a écrit:

Je mens. T'es belle tout le temps. Tu serais belle difforme. Tu serais belle avec des membres en moins. Tu serais belle aveugle, sourde et muette. Déguisé en canard ou en drag queen. T'es belle tout le temps, de jour, de nuit, de loin, de près. Mais je les aimais bien moi, tes cheveux rose bonbon. Ta tignasse singulière aux allures de fées de conte. Ton air de poupée colorée. Le brun, ça te donne l'air trop réel. Trop normal. T'es pas ma normalité Noam.

ceci dit, je vais me pendre :poop: xD

Ouiii, Camille, la fin d'un rp c'est magique, ça doit donner une grosse claque au lecteur
J'avoue que le dernier post de BB était à tomber

oh. vous êtes trop gentilles, vraiment.

Noam, ou la fille qui répondait plus vite que son ombre.

Citation :

Elle la connait par cœur. La forme de ses yeux, la courbure de ses lèvres. Elle l’aime. Mais elle voudrait la brûler. Ne plus la voir. Ne plus sentir son odeur qui l’enivre encore. Cette odeur qu’elle a cherchée dans son oreiller si longtemps après l’en avoir chassé. Elle voudrait détruire le monde entier pour pouvoir courir plus loin. Traverser les océans pour y laisser sa raison. Pour y perdre ton contrôle. Les murs volent, s’écroulent. Mais elle est entourée de silence. Elle ne s’entend même pas.

En lisant les rps, des fois je me dis que BB est trop méchante quand même.

mais non mais ton rp il était super, du coup j'avais trop d'idée, fallait que je m'y mette tout de suite x)
c'est ça qui est terrible : Noam et Bonnie ont toutes les deux à la fois tord et raison, du coup elles sont toutes les deux les méchantes mdr

Citation :

Alors qu'elle marche, alors qu'elle s'éloigne de la raison pour laquelle elle a survécu toutes ces années, Faith ne peut s'empêcher de penser. Son cœur est tombé au fond du gouffre, et il repose là, blessé par cette guerre qu'elle n'aurait jamais pensé avoir à jouer. Mais son cerveau, lui, est toujours présent; et il jette sur son cœur dévasté la même phrase, la même lance enflammée. Elle aimerait ne plus y penser, elle voudrait tellement être heureuse pour lui. Mais c'est comme si cette phrase était restée coincée dans la boîte à pensées qu'était son cerveau.

Il ne m'a pas attendue.

Surtout pour la dernière phrase, qui m'a achevée

Oww, tu es trop adorable.

Amy a écrit:

L'univers ne leur a pas laissé une chance, oh non. Il leur a laissé goûter, un instant, à une brève liberté, leur a laissé entrevoir un futur meilleur où ils pourraient être heureux le temps d'un baiser; puis, de la façon la plus inhumaine possible, leur a claqué la porte du bonheur au visage. Laissant leurs coeurs à découvert, encore plus misérables, lacérés, esseulés, qu'auparavant.

The universe doesn't care.

Faith a écrit:

Tout le bonheur du monde. Sans moi.

C'était leur phrase, leur motto. "Tout le bonheur du monde. Toi et moi." Mais aujourd'hui, ce "moi" était de trop, trop grand pour cet étrange triangle de sentiments. Alors elle le laissait, elle le laissait trouver tout le bonheur du monde ailleurs. Ses yeux pleuraient, son coeur aussi. Mais elle savait qu'il en avait besoin, qu'il avait besoin d'être libéré d'elle. Elle-May Faith Bennett, la femme fantôme fardeau de Reed Bennett.

Sa main trouva naturellement le chemin du visage de Reed, l'effleurant légèrement, comme de peur que tout disparaisse. Ne soit qu'un rêve. Elle aurait aimé que tout cela ne soit qu'un rêve.

Elle n'aurait pas eu à dire au revoir à l'homme de sa vie, dans un rêve.

Je peux mourir en paix avoir lu de telles merveilles les filles.

A moi, alors.

Spoiler:

J'aurais pu mettre toute la réponse entre spoilers, à vrai dire. La métaphore filée sur les souvenirs de la présence d'Elle-May dans toute ta réponse, les mots d'amour, oh mon dieu mais tu m'as tuée BB. Vraiment, et en plus j'écoutais cette cover de "If I Was Your Man", alors je l'avoue. J'ai pleuré en lisant ton post.

Désolée mais il fallait que je le mette quelque part

Comment vous dire que la réponse d'Amelia tout entière est un petit bijoux et que je ne sais réellement pas quel passage poster. C'est trop triste tout ça.

Noam a écrit:

Et Noam, aimer, ça ne suffit pas. »

Pourquoi ? Pourquoi ça ne suffirait pas ? Noam s’était nourrie de ces héroines romantiques, ses filles trop féminines qu’elle ne serait jamais. Elle avait admiré leurs amours. Leurs espoirs. Leur déchéhances et leur monté au ciel. Elle avait lu et relu cette amour fou qui avait unis Heathcliff et Catherine jusqu’à la déchirure. La mort. La folie. Elle avait rêvé de ces amours empoisonnés. Et elle l’avait. Cette grande âme sœur. Cette étoile qui vous brûle et vous donne la vie. Alors pourquoi ne la regardait-elle pas ? Pourquoi ne l’aimait-elle pas ? Pourquoi ne l’aimait-elle plus ? en demandait-elle trop à la vie ? Trop à la mort ? à l’amour et à l’histoire ?

On s'en parle ou pas là ?

Hailee Ayres a écrit:

Je baissais les yeux. Je n’aimais pas l’énervé comme ça. Je m’en voulais là pour le coup. Cependant je n’aimais pas être accusée comme ça. Je n’avais jamais toléré ça. J’avais toujours ouvert ma grande gueule. En même temps, là où je vivais c’était normal. Pour ne pas être une victime, il valait mieux avoir du répondant. Mais, là, aujourd’hui c’était la première fois que la parole me manquait. Que le fait de ne pas parler me brûlait les lèvres. Et je n’avais pas envie de parler à n’importe qui. Je m’en foutais que toute cette base croie ce qu’avais dit cette vieille morue. Je ne voulais pas que Rafe le croit. Je ne voulais pas que lui m’accable de tords qui n’existaient pas. « Rafe, je te l’aurais pas caché… ».

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Hailee parle !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Elle parle même beaucoup pour le coup enfin bon, c'est pas pour autant que c'est gagné

Seeley J. Whitman a écrit:

"Je crois que c'est pas la peine de t'excuser, Reese. On était deux ce soir là à agir... Tu n'as vraiment rien à te reprocher. C'est moi qui ai trahi la mémoire de Riley, pas toi. Tu ne lui avais rien promis. De toute manière, c'est trop tard. Même si je ne comprends vraiment pas comment ça a pu arriver... Enfin, j'en sais rien, on avait quoi dans le crâne? L'alcool.. Ca peut pas nous servir d'excuse, pas quand y a Riley en jeu."

Et Seeley se retrouva perdu dans sa haine envers lui même. Au final, il ne voyait pas Reese comme fautive, il continuait de la regarder, avec ce regard coupable et pénétrant, comme s'il lui avait fait un mal fou. Pour lui, il était l'unique problème, l'unique vermine qui avait survécu alors que son frère, si souriant n'était plus là. Et avait surtout laissé tant derrière lui. Et même après sa mort, Seeley tentait de lui voler le meilleur. Parce qu'il avait l'impression de ne rien avoir à offrir. Rien sauf sa souffrance. Rien sauf l'honneur et la mémoire de son frère.

C'est super triste, ce poste m'a tuée

tout le monde écrit super bien ici, j'adore ce forum ♥

bonnie j'avais pas vu que tu m'avais cité! on en parle quand tu veux x) j'adore ce livre, il est magnifique. c'est un peu ma bible d'histoire d'amour. sinon, après, j'ai Millénium mais c'est pas pareil et moins utilisable pour illustrer mon rp x)

Reese *Ehehe c'vrai que je pars dans mes délires déprimants à la fin du RP quand même xD*
Non mais c'fou le niveau qu'il y a ici! De quoi faire un complexe d'infériorité

Non mais je trouve ça chou :)
T'as pas à avoir des complexes, tu écris très bien

On est tous des dieux c'est tout :B

Je ne peux pas citer tout le poste de Seel mais il est sublimissime, je ne m'attendais pas à ça, je suis encore sous le choc *retourne pleurer dans son coin*

Reagan a écrit:

Sa voix brisée, tsunami meurtrier jusqu’à tes oreilles. Fracas des rouleaux contre tes tempes. Fracas de son âme, fracas de vous. Fracas de leur mariage dont tu ne connais rien et dont tu as eu le culot de parler. Oh, Reed… Le hall est bruyant mais tu murmures. Vous êtes seuls au milieu d’eux, intimes en public. C’est indécent que de vouloir briser ce filin qui vous relie en parlant trop fort. C’est maladroit de n’avoir rien à répondre qu’un bruissement affligé. Mais à quoi bon ? A quoi bon lui expliquer que toi aussi tu t’es emmêlé les pieds dans les dédales du destin. Putain de fatalité. Détestable hasard. La vie lève son majeur bien haut entre vos deux paires d’yeux égarés.

Reagan a écrit:

Tu chasses l’idée d’une main flottante, appuyant ta déclaration. Tu ne veux pas l’embêter avec tes folies de cancéreuse. On ne se plaint pas à un blessé. On n’écrase pas l’oiseau infirme. On ne s’appuie pas sur l’épaule de Reed Bennett.

Franchement, je sais pas quoi dire. Toute la réponse était divine