Sujet: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 20:36
zaé alavés-jones
moi, je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas.
let me introduce myself.
NOM(S) : alavés (papa)- jones (maman). PRÉNOM(S) : zaé. AGE : vingt-deux ans. LIEU DE NAISSANCE : campillo de llerena. ORIENTATION SEXUELLE : hétéro. SITUATION AMOUREUSE : célibataire et légèrement amoureuse de son meilleur ami. SITUATION FINANCIÈRE : sur le fil. MÉTIER/ÉTUDES : militaire de combat. SI MILITAIRE, GRADE : caporal. GROUPE : learning war. AVATAR : annasophia robb. CRÉDITS : wucihale.
⊱ this time i'll be bulletproof
✈ ✈ zaé est une fille à la fois mature et complètement fofolle. elle a la joie de vivre malgré qu'elle soit habitée par certains démons de son passé. dans sa vie de tous les jours, elle est pétillante et pleine de vie et lorsqu'elle est au travail, à l'armée, elle n'est plus la même. elle est perséverante et ne laisse jamais tomber lorsqu'elle veut quelque chose. lorsqu'elle est arrivée, personne ne l'a réellement prise au sérieux avec son poid plume et son physique de jeune fille, mais elle est parvenue à prouver qu'elle en avait à revendre. elle a une fibre artistique très développé, elle dessine et peint beaucoup. c'est son échappatoire. depuis qu’elle est revenue d’une mission de plusieurs mois en Irak, elle est beaucoup plus sombre. elle a été profondément choquée par ce qu’elle a vu là-bas, mais également par ses retrouvailles avec son bourreau d’adolescence, en Espagne.
⊱ i was meant to be a warrior zaé a la double nationalité espagnole et américaine. elle parle couramment les deux langues, même si elle a appris l'anglais toute seule et non grâce à sa mère ✈ elle a un grand frère qui vit à Madrid et dont elle n'a jamais été très proche. ils ne se parlent quasiment jamais ✈ elle n'a jamais réellement eu de copain. elle n'a couché avec un garçon qu'une seule fois et ça s'est très mal passé puisqu'il l'a filmée à son insu ✈ elle a peur des hommes et s'est engagé dans l'armée à la fois pour les combattre et pour se protéger ✈ elle a la hargne et la rage de vaincre ✈ elle est arrivée à redstone il y a un peu plus d'un an après avoir correspondu par lettre avec noam ✈ elle n'a que très peu de moyen et s'est donc très vite mise en colocation avec son meilleur ami, son confident et son frère de coeur ✈ elle était persuadée qu’il était gay (c’est ce qu’il prétendait) mais il lui a finalement avoué qu’il n’en était rien et qu’il était amoureux d’elle). elle l’a très mal pris ✈ zaé est partie en mission en irak et est tombée né à né face au garçon qui l’avait filmé à son insu lorsqu’elle était plus jeune. ✈ elle est incapable de dormir sans son doudou, un petit nounours en peluche qui ne ressemble plus à grand chose ✈ c'est une grande enfant.
dévoile-nous ta véritable identité soldat.
PSEUDO/PRÉNOM : lina. FILLE OU MEC ? : une meuf. AGE : vingt-et-un ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7j et 24h/24… Je rigole presque pas, hihi. SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventé, c’est le retour de ma zaé d’amour. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : ben… j’y suis déjà avec mon Raphaël d’amour. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : évidemment, quelle question ! LE CODE DU RÈGLEMENT : shoot me down, but i won't fall. LE MOT DE LA FIN : je vous love les bébés.
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Dernière édition par Zaé Alavés-Jones le Ven 13 Juin - 7:45, édité 2 fois
BULLETPROOF
Sajiv Kapoor
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 20:36
⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…
Campillo de Llerena:
Campillo de Llerena (España), 2009
« Zaé »
Sa voix est envoutante. Sa voix chaude et grave. Sa voix au creux de mon oreille. Sa voix qui me fait frissonner. Sa voix qui se meurt par un trop plein de baisers déposés sur mon cou.
« Zaé »
Mon prénom. Mon prénom, il le murmurre. Mon prénom, il l'essouffle. Mon prénom, il le rend merveilleux. Mon prénom, il le prononce comme si c'était la plus belle chose au monde.
« Zaé »
Il le répète inlassablement et de manière toujours plus fantastique. Ses doigts glissent sur ma peau et atteignent doucement des coins plus sensibles et jusqu'alors jamais explorés. Je frissonne. Cette fois, pas parce qu'il a murmurré mon prénom, non. Je frissonne parce qu'il caresse ma poitrine.
« Zaé, déshabilles toi. »
Je suis immobile et sans doute trop lente pour lui. Sans doute, trop peu entreprenante. Il m'arrache ma petite robe sans trop de douceur. Je ne résiste pas. Je suis immobile parce que j'ai peur. Je suis immobile parce que c'est lui, lui qui m'a toujours fait rêvé. Je suis immobile parce que j'ai peur de le décevoir, de ne pas être à la hauteur. Je suis immobile parce que je m'apprête à faire l'amour pour la première fois.
« Alors toi bébé, je vais te défoncer. »
Ce n'est pas ce que j'avais imaginé, non. Peu importe, c'est lui qui me touche et c'est tout ce qui compte. C'est avec moi qu'il s'apprête à assouvir tous ces désirs. C'est moi qu'il a choisi d'inviter ce soir. Je l'ai enfin mon rencard. Mais ce n'est pas ce que j'avais imaginé, non.
Campillo de Llerena (España), 2010
Ils s'approchent. Ils ne sont que trois, mais ça me fait l'effet d'une dizaine. Je change de trottoir. Ils parlent de moi. Ils me regardent. Ils rigolent. Ils changent de trottoir à leur tour. Je regarde le sol. Je fais mon possible pour éviter leur regard.
« ¡Chupame la polla puta! »
L'un d'eux m'attrape le bras, m'interdisant d'avancer plus. Ce sont ses amis, encore une fois.
« Trouves toi un nom de star du porno, on a envoyé ta vidéo et youporn l'a adoré, poupée. »
Mateo, c'était l'amour de ma vie. Mateo, c'était mon coup de foudre d'enfance. Mateo, c'était celui que j'avais aimé de tout mon coeur, de toute mon âme. Mateo, c'était celui qui signifiait tout pour moi. Mateo, c'était celui qui ne s'était intéressé qu'à mon cul, qui m'avait dépucelée il y a de cela un an et qui s'était amusé à filmer le tout.
« Alfonso, ¡déjame en paz maricon! »
Pas question que je me laisse faire. Je lui mets une droite et je m'en vais en courant. Des larmes se frayent un chemin hors de mes yeux. Je ne suis plus en mesure de marcher seule dans la rue, dans ma ville. Je ne suis plus chez moi. Et ça fait déjà un an.
Redstone (USA), 2012
Je n'ai compris qu'en grandissant. Je n'ai compris qu'en prenant un an, ou deux. Finalement, avec les mois, les années qui ont passé, j'ai pu prendre conscience de l'essentiel. I don't belong here. Mon père est espagnol. Je suis née à Campillo de Llerena. Je parle espagnol aussi bien que tous ces petits cons, et pourtant... Et pourtant, je suis la seule blonde du village, l'étrangère. Je suis celle qui a toujours été pointée du doigt. I don't belong here. J'étais la proie facile pour Mateo et ses amis. J'étais la jeune vierge qui idolâtrait le beau gosse du village. C'était gagné d'avance.
Vous savez, dans les villages, les nouvelles vont vites. Les rumeurs vont vites. Et la réputation, elle s'en va... vite.
Il fallait que je m'échappe, c'était devenu vital. Je m'étais enfermée. Je peignais, je dessinais, j'étais même plutôt douée. Je discutais avec des gens par correspondance, des gens du monde entier. J'ai appris l'anglais grâce à ma correspondante américaine, Noam, vivant dans l'Alabama. Petit à petit, mon accent espagnol disparaissait et mon vocabulaire s'enrichissait. Mais j'étais toujours là, toujours prisonnière. Je voulais explorer. Je voulais voyager. Je voulais découvrir tout ce dont parlait mon amie manuscrite.
Un jour, je suis partie. Un jour, je suis allée à Redstone pour ne plus jamais revenir.
J'ai posé ma valise sur la base militaire dont Noam m'avait tant parlé. Je me suis engagé. J'en avais envie. J'en avais besoin. Plus que jamais, j'avais besoin d'apprendre à me battre. Dans quel but ? Je l'ignore. Etait-ce pour être enfin capable de me protéger ? Ou bien au contraire, pour pouvoir attaquer ? En tout cas, j'avais la rage de vaincre et ça, mes instructeurs l'ont bien vite compris.
✈
Tanner, juste Tanner.:
Il y a dix mois.
Tanner, oh mon Tanner. Je crois bien que je l'ai rencontré dès mon premier jour à Huntsville. J'étais complètement perdue et il l'a très vite remarqué. Il m'a montré le chemin et nous avons un peu discuté. J'étais mal à l'aise. C'était un homme et j'étais encore très fragile, incapable d'être en confiance face à la gente masculine. Mais j'ai très vite appris qu'il était gay. Enfin, c'est lui qui me l'a dit. Et ça m'a rassuré, ça m'a beaucoup rassuré. Nous sommes très très très vite devenu ami et très proche. Quand j'ai décidé de trouver un appartement un peu plus décent et plus près de la base, nous avons décidé de faire une colocation. À vrai dire, sa présence me rassurait. Il était toujours là pour moi et j'essayais de lui rendre la pareille. Tanner, oh mon Tanner. J'ignore ce que je ferais sans lui. C'est mon meilleur ami. Il sait toujours lorsque quelque chose ne va pas, lorsque je suis triste ou que j'ai peur. Et il a toujours la discrétion et les mots qu'il faut. Il est parfait mon Tanner. Je regrette qu'il n'ait pas d'amoureux mon Tanner, il mérite tellement d'être heureux. Parfois, je le questionne sur ses goûts en matière de mec et ses expériences, mais il ne lâche jamais aucune information. Après tout, je ne lui ai pas raconté non plus mon histoire avec Mateo, en Espagne. Je rêverais de faire l'entremetteuse, mais il me la toujours interdit, donc je respecte. En attendant, je le garde juste pour moi, mon Tanner.
Il y a huit mois.
J'ai le souffle coupé. J'ai le souffle coupé par la révélation qu'il vient de me faire. Tanner, mon meilleur ami. Tanner, mon meilleur ami gay qui n'est apparemment pas si gay que ça. J'aimerais presque lui demander de répéter, de me le redire encore une fois histoire d'être sûre que ce n'est pas le simple produit de mon imagination. Mais non. Je ne lui demande pas de répéter. Je n'ai pas envie de l'entendre une nouvelle fois. Il vient de m'avouer que toute notre amitié est basée sur un mensonge. Il vient de m'avouer qu'il est amoureux de moi, depuis le début. Et là, je repense à toutes les fois où je me suis blottis contre lui, à toutes les fois où je me suis baladée à moitié nue devant lui et à toutes les fois où je l'ai laissé me caresser les cheveux, me masser ou encore me tenir la main. Il m'a trompée avec ce mensonge, il m'a utilisée, il s'est foutu de ma gueule. J'ai l'impression d'avoir été sa poupée, son jouet. Je me sens trahie, tout simplement. «Je ne veux plus te voir, je ne veux plus te parler. Ne m'approches plus.» Des larmes brouillent ma vue et ma respiration se fait de plus en plus saccadée. «Putain. J'te faisais confiance. Comment t'as pu me mentir à ce point-là?»
Avant-hier.
« Alavés, en position ! » J'entends cette voix dure résonner sourdement dans ma tête. J'entends, mais je n'écoute pas. « Alavés ! » C'est mon nom. Oui, peut-être bien que c'est mon nom. Je ne bouge pas. « Jones ! Debout ! » Ça s'agite autour de moi. Ils sont tous prêts à retourner au combat. Pas moi. Je sens une main sur ma cuisse. Je tourne la tête et je plante mon regard dans celui du sergent. « Zaé... lèves toi. » Il a quitté son ton autoritaire pour une voix douce et apaisante. Il me tend la main et m'aide à me lever. Tout mon corps me fait terriblement souffrir. Je n'ai pas envie de me tenir debout, non, pas trop longtemps. «J'peux..» je murmure. « Oui ? Zaé ? » demande-t-il en cherchant à capter mon regard. « Pas... » Ma voix est quasiment inaudible. Je tremble. Je suis prise de convulsions et ma vue se brouille. Des larmes coulent sur mes joues. Je suis prise par la panique. Je ne sais plus où je suis. Il n'y a que la boue, les hommes qui courent autour de moi. Rien de ce que je vois ne me semble vraiment familier. J'ai l'impression d'être perdue. Je divague. Et c'est le noir. Je perds connaissance.
Hier.
Après huit mois d'absence, après huit mois de mission en Irak, je rentre aux Etats-Unis. Ils ont jugé que je n'étais plus apte à continuer, que j'étais trop instable psychologiquement. Ils n'ont pas vraiment su ce qui m'est arrivé et ils n'ont pas posé de questions. J'ai une vingtaine d'heures de voyage à passer, ça va être long. Mais quelque part, je suis soulagée. J'ai envie de rentrer, j'ai besoin de rentrer. Je vais pouvoir retrouver toutes ces personnes qui comptent pour moi. Je reverrai ma Daisy, qui me présentera surement son beau petit bébé. Je reverrai Benjamin aussi, même s'il a un peu tout fait pour que je ne parte pas en mission, il a toujours tout fait pour me protéger. Et maintenant que je sais ce à quoi ressemble le terrain, je comprends mieux son envie de me garder à la base à tout prix. Et puis, il y a Tanner, mon cher Tanner. Oui, Tanner. Je me suis sentie terriblement trahie au début. J'avais enfin pu accorder ma confiance à un homme et, au final, j'ai cru qu'il voulait de moi rien que pour mon corps. Je crois que je ne l'ai même pas vraiment cru lorsqu'il m'a dit qu'il m'aimait. Je n'ai plus cru en l'amour, en la sincérité d'un homme depuis cette histoire à Campillo de Llerena. Mais à ce moment-là, il y a huit mois, j'avais oublié qu'il s'agissait de Tanner. De Tanner, l'homme le plus gentil, le plus attentionné et prévenant que j'avais jamais rencontré. Bien sûr qu'il était sincère. Bien sûr que tout ça, c'était réel et qu'au final s'il avait menti, c'était uniquement pour me protéger. Ça, je m'en suis rendu compte bien plus tard, une fois toute la colère passée et digérée. Et puis je me suis rendue compte qu'il me manquait, qu'il me manquait tellement. Je me suis rendue compte que si je devais m'abandonner un jour dans les bras d'un homme, ça ne pourrait être que dans les siens.
Lorsque je suis partie, je ne me rendais pas compte que ce serait si difficile, si pénible. Je ne me rendais pas compte de ce que ça faisait, de tuer un homme. Je ne me rendais pas compte que je ne serais plus jamais la même, que je verrais les pires atrocités du monde. Et surtout, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait : revoir Mateo. J'ignorais complètement qu'il faisait partie de l'armée espagnol. Je l'imaginais plutôt dans le business ou la finance. En fait, j'imaginais tout, mais pas ça. L'armée américaine et l'armée espagnole, pour cette mission, devaient collaborer. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils m'ont prise, parce que je parle espagnol. Ça, je l'ai appris seulement une fois sur place. Et quand j'ai vu avec qui j'allais devoir «collaborer»... Tous ces mois avec Mateo ont été horribles. Il n'a eu de cesse de me provoquer, de me lancer quelques références à ce qui s'est passé entre nous des années plus tôt. Et moi, j'avais du mal à ne pas l'égorger dans son sommeil, tant je le haïssais d'être là, d'être en vie et de respirer le même air que moi.
Il y a trois jours.
Roberto vient de tomber, mort. Ricardo est en mauvaise posture et les irakiens sont de plus en plus nombreux face à nous. Je n'ai pas la moindre idée d'où est passé Mateo. Putain. Il est peut-être mort, qui sait. Je le cherche des yeux et j'en profite pour regarder comment s'en sort mon collègue tout en esquivant quelques coups que tente de me donner un soldat irakien particulièrement robuste. J'entends un cri, Ricardo est mort. Je suis toute seule. Je ne vais pas pouvoir m'occuper des autre types qui me foncent dessus, non, je suis finie. Au moment où je dégaine mon arme, je me retrouve soudainement par terre. Un soldat ennemi m'a donné un coup dans la jambe. Mon arme est allée glisser quelques mètres plus loin. Je suis finie. Je suis finie. Ils vont me tuer, c'est sûr. L'un d'eux me maintient au sol sans aucune douceur et se met à califourchon sur moi. Ils rient et échangent quelques mots dans leur langue. Et là, je comprends. Ils ne vont pas me tuer, non pas tout de suite. D'abord... Ils vont s'amuser un peu. Je me débats comme je peux, mais je sais très bien que ça ne sert à rien. Ils sont plus forts, ils sont quatre. Je suis toute seule, à leur merci. L'un d'eux ouvre sa braguette et baisse son pantalon. Le deuxième se jette sur mon pantalon qu'il arrache rapidement, me laissant en petite culotte. « Non.. TUEZ MOI, TUEZ MOI. » Je hurle. J'ai envie de vomir. Tout, mais pas ça. Putain. Qu'ils me lâchent, qu'ils ne me touchent pas. Ils font durer le plaisir en plus. Le troisième qui était en retrait jusque là bouscule son collègue et place sa main entre mes jambes. Il a un sourire pervers que j'arrive à apercevoir, malgré que l'homme qui me maintient à terre me coupe un peu la vue. J'essaye encore de me débattre, mais sans aucun succès. Alors je crache sur l'irakien. « Karbah » (=pute) hurle-t-il avant de m'asséner quelques coups de poings en plein visage. J'ai mal. Il m'attrape et me retourne et m'appuie le visage contre la terre, brûlante. Je sens qu'on fait glisser mon sous-vêtement. J'ai peur, putain. Je tremble. Je pleure. J'implore qu'ils me laissent, qu'ils me tuent. Et là, un coup de feu. Je sens que je peux à nouveau bouger. D'abord, je n'ose pas. D'abord, je continue de trembler, de convulser même. D'abord, je pleure toujours et je continue de répéter : «Tuez moi, tuez moi» Puis, quelqu'un m'attrape et m'enfile ma culotte et mon pantalon. Je ne réagis pas. Je ne réagis pas jusqu'à ce que je réalise que c'est Mateo. Je reste bien immobile quelques secondes, à le regarder dans le blancs des yeux. Son visage est neutre. Il a du sang partout. Il est venu, il m'a sauvée, il les a tous buté, tous les quatre. Mateo m'a sauvée. Mateo, mon bourreau. Celui qui a profité de moi, celui qui m'a fait passé pour une pute dans tout le village, celui qui a ruiné ma vie, qui m'a détruite. Oui, cet homme-là m'a sauvée. Non, il n'a pas le droit. Dans un quasi-spasme, je me lève et je lui fonce dessus. «T'avais pas le droit de me sauver. T'as pas le droit. T'AS PAS LE DROIT» Mes cris se mêlent à mes larmes. Je suis choquée par tout ce qui vient d'arriver. Et je suis en colère, d'avoir été vulnérable une nouvelle fois. Je suis en colère qu'on ait pu profiter de moi, encore. Et celui qui l'avait fait la première fois vient de mettre un terme à la seconde, c'est le comble. «Pourquoi tu les as pas laissé me violer, hein ? Tu voulais peut-être me garder pour toi tout seul ? Tu voulais peut-être attendre qu'ils se soient échauffer et ensuite me finir ? C'est ça ? Hein ? » Je hurle fort, très fort. Je le pousse aussi. Je le frappe. Je déverse enfin toute cette colère qui m'habitait depuis tant d'années. «Zaé...» dit-il doucement, tout en me laissant le frapper encore et encore. « Ne prononces pas mon nom ! » Je réponds du tac au tac. « Je suis désolé. » finit-il par dire. Désolé. Il est désolé. J'ai presque envie de rire. Je ne le crois pas une seule seconde. Je le pousse. Encore plus fort, cette fois. Je le pousse et cette fois, c'est la dernière.
Aujourd'hui.
Je me souviens avoir vu et entendu une explosion. Je me souviens voir le corps de Mateo tombé au sol. Et puis, plus rien. Le noir absolu. J'avais ouvert les yeux au centre de soin de notre campement. Il n'y avait pas de signe de Mateo tout autour. Je n'avais pas posé de questions. Non, parce que moi je savais déjà. Il était mort. Je l'avais tué. On m'avait expliqué plus tard que c'était une mine anti personnel, que j'avais de la chance de n'avoir rien de plus, que tout le monde n'avait pas cette chance. Je savais qu'ils parlaient de Mateo. Et à ce moment-là, je savais que tout était de ma faute. Je l'avais poussé en plein dessus. Oui, je l'avais tué.
Je sors de l'avion en tirant mon sac à roulette derrière moi, de ma main valide. Mon bras gauche est dans un plâtre. Je ne l'ai pas senti tout de suite, mais il s'est cassé à l'explosion de la mine. J'ai pu tenir encore un jour sans plâtre. En même temps je ne bougeais pas beaucoup. Et quand on a voulu me rappeler au front, j'ai craqué. Il fait plutôt chaud à Redstone, l'été est arrivé et le soleil tape. Je suis habituée à la chaleur, c'est vrai, mais la dernière fois que j'étais ici, ce n'était pas la même histoire. Je suis soulagée de poser un pied à terre, c'est vrai. Enfin, en un sens. J'ai l'impression de ne rien reconnaître. J'ai l'impression de ne plus être chez moi, d'être partie trop longtemps. Et puis, j'ai la boule au ventre. Je stresse, j'angoisse à l'idée de rentrer dans mon appartement et de tomber nez à nez avec Tanner. Après tout ce qui s'est passé en Irak, j'aurais besoin d'être seule, de m'enfermer à la maison pendant une semaine et de ne plus croiser aucun homme, surtout pas un homme qui aurait une quelconque envie de moi. Oui, c'est ce dont j'aurais besoin. Mais en même temps, je ne rêve que de me réfugier dans ses bras, de le laisser prendre soin de moi et de me protéger, comme je sais qu'il aurait adoré faire il y a quelques mois. Une soldate me ramène à l'immeuble où je vis dans une petite voiture basanée. Ça ne prend que quelques minutes depuis l'aéroport militaire. Ça y est, j'y suis, je suis rentrée.
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Dernière édition par Zaé Alavés-Jones le Ven 13 Juin - 7:44, édité 6 fois
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 20:45
ZAÉ D'AMOUR CHOUCHOU Je suis trop contente de la voir de retour, c'est la plus jolie, la plus cool et elle va se faire taper pour avoir abandonné Daisy Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de lire tout ça
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 20:49
elle m'a manqué, la petite espagnole quand même.
re bienvenue avec ta zaé ma belle
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:09
MERCIIIIIII Je suis trop happy.
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:13
Bienvenue à toi
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:15
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and how odd it is, to be haunted by someone that is still alive. ❞
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:20
REBIENVENUE
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:22
Je n'ai pas connu ce perso mais j'ai hâte de la découvrir Rebienvenue à toi
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:24
le retour de zaé, que demander de plus ?
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:25
J'espère que ZAETHECOMEBACK vous plaira les chouuuuu
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 21:49
Rebienvenue, de ce que j'ai entendu, elle est vraiment cool ta zaé
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 22:03
Re-Bienvenue petite Zaé
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 22:14
Rebienvenue - j'connais pas ta Zaé non plus mais, elle a l'air toute mignonne
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 23:09
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mar 10 Juin - 23:13
Bon retour ici, j'suis une ptite nouvelle donc je connais pas zaé, mais elle m'a l'air super intéressante
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mer 11 Juin - 8:25
Tanner Williams a écrit:
Merci pour votre reaccueil les loulouuuu
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Mer 11 Juin - 12:22
Encore une qui n'a pas connue Zaé, mais hâte de la découvrir Rebienvenue (:
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Jeu 12 Juin - 12:26
Je te souhaite la bienvenue très jolie demoiselle !
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Jeu 12 Juin - 13:18
Merci mes loulou
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Jeu 12 Juin - 13:33
Je suis trop content que Zaé soit de retouuuuuur
MAIS TA FICHE, je meurs.
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Jeu 12 Juin - 17:25
Rebienvenue
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Sujet: Re: zaé + you're a sky full of stars. Ven 13 Juin - 17:24
notre petite espagnole préférée de retour ta fiche est parfaite
Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :
Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.
Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles ajouter ton quartier de résidence dans ton profil pour ne pas qu'il dorme à la rue, et que tu fasses une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.
Maintenant que ton personnage est à l'abri du froid et, qu'il peut payer ses crédits, il lui faut pleins de liens pour pas qu'il finisse seul et dépressif. Alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. N'hésite pas non plus à créer tes propres personnages grâces aux scénarios. Enfin, il est important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.
Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré. Mais, il reste une étape importante: Le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.
Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !