Charlie ✈ We Can Collide ♥ MAJ 11/04/2014

BULLETPROOF InvitéInvité

j'ai un lien avec ta soeur qui t'implique forcément, à voir comment tu aimerais voir la chose :)

voilà ce qui est dit dans le scénario libre:

Citation :: Amelia-R. Westerfield, aka Jenna-Louise Coleman.

Leur rencontre date d'il y a quinze ans, lorsque notre professeure n'était qu'une jeune soldate. Elle effectuait son tour de garde lorsque la mère d'Amelia, en compagnie de cette dernière et de son aînée Charlie, est arrivée en urgence et en panique demander refuge à Redstone après d'être enfuies du violent père de famille. Touchée par l'histoire des femmes Westerfield, la pilote les aurait prises sous son aile, les considérant comme une mission personnelle, faisant de son mieux auprès de ses supérieurs pour faire en sorte qu'elles soient protégées par la base pendant quelques temps. Amelia n'avait que huit ans à l'époque, mais n'a jamais oublié le visage de celle qui les a sauvées de la rue ; se chargeant de lui envoyer, tous les ans, des cartes à Noël et Thanksgiving, établissant un rapport chaleureux et à distance que toutes les deux chérissent.

Et de ma fiche:

Spoiler:

Citation :: 21 ans
Je m'étais enrôlée sur un coup de tête, vraiment, juste pour enrager ma mère. Une dispute, des mots qui volaient bas et dans le seul but de lui taper sur le système, je me retrouvais dans un bureau de recrutement le lendemain matin; ce n'était pas vraiment difficile: ma scolarité n'avait pas été idéale, mais mes notes restaient plutôt correctes. Très, même. Mais si je devais être totalement honnête, je ne pensais pas vraiment tenir deux semaines, et voilà que je me retrouvais ici depuis plus de deux ans. Curiosité, curiosité, si je m'étais attendue à quoique ce soit, cela n'aurait probablement pas été de toujours être ici et de ne pas être dans une hâte certaine de partir. Je n'allais pas mentir, c'était dur. Très dur. Mais je préférais la discipline inculquée via la hardiesse de l'entraînement plutôt que me laisser sombrer dans un océan de noirceur d'esprit. Je me retrouvais, je m'épanouissais et je n'étais jamais trop impatiente à affronter ce qui venait vers moi. J'avais peut-être eu une vie de merde malgré les meilleurs efforts de ma mère, mais la donne changeait et j'embrassais ma nouvelle vie à bras ouverts. Un peu trop, en fait. Je me retrouvais à me demander comment j'avais terminé là, au "hasard", de la même manière que je m'étais posé la question pour la plupart des autres coïncidences bizarres dans ma vie: avec suspicion.. Je n'étais pas le genre à croire à la destinée ou à n'importe quelle autre connerie de ce genre, mais c'était presque à se demander s'il n'y avait pas une raison derrière mon assignation à l'entrée principale de la base, ce soir là. Une force qui s'était décidé à me mettre en plein milieu de l'action qui s'y déroulerait, de faire de moi l'actrice principale de ce qui allait sauver la vie de deux femmes. Enfin, une femme et son enfant. Leur situation n'avait rien à voir avec la mienne, l'époux dans leur cas semblait violent alors que le mien avait préféré se foutre en l'air, mais en voyant cette petite brunette s'agripper au bras de sa mère je ne pus décemment les laisser là.

J'aurais pu les rebuter, les diriger vers un hôtel, contacter la police locale, tout et n'importe quoi en vrai, mais quelque chose en moi me poussa à faire plus. Une copine de régiment me devait un service et elle faisait un peu office de médic non-officielle et pourrait donc examiner le duo et juger de leur besoin ou non de soins. Je l'eus au téléphone plus rapidement que je ne l'aurais dû: je ne pouvais pas faire entrer ces personnes dans la base seules, raison minimale de sécurité même si elles n'avaient de toute évidence aucune apparence néfaste. Je ne pouvais tout simplement pas prendre le risque. La base était de celles qui offraient des petits (petit était le mot le plus politiquement correct que j'avais à offrir) appartements aux étudiants qui y résidaient, plus grands que les lits de dortoirs que d'autres bases offraient, mais toujours pas assez aussi important que les véritables maisons que les véritables soldats entraînés et prêt à être déployés partageaient avec leur famille, et cela devrait suffire pour l'instant. Pourquoi faisais-je ça? Aucune idée. Je n'étais qu'une recrue de 21 ans rêvant de devenir pilote, j'étais bien assez visée par le machisme ambiant pour risquer le courroux de ma hiérarchie... mais je ne pouvais pas refuser mon aide, pas quand cette gamine me regardait avec son air terrifié. Morgane fut appelée, je demandais à ce qu'il repaie sa dette sous forme d'escorte jusqu'à mon petit appart' et qu'elle tienne compagnie à ces deux personnes... au moins jusqu'à ce que je vienne à trouver une histoire plausible pour expliquer leur présence. J'avais toujours été un peu trompe-la-mort, mais je préférais de loin faire ce que j'estimais juste plutôt que ce qui tombait sous l'égide des milliers de règles imposées par l'armée. Tant que ces femmes ne causaient pas de problème, normalement il ne devrait pas y avoir de raison de les renvoyer. Hey, jeune fille, comment tu t'appelles? Amelia? C'est un super prénom, ça, moi je m'appelle Elissa! Ravie de faire votre connaissance, mademoiselle, je lui serrais la main, doucement, alors qu'elle se mit à glousser doucement à l'idée de s'être fait appeler "mademoiselle", Ecoute-moi, Amelia, ta maman et toi allez rester ici pour la nuit, d'accord? (...) Continuant mon explication, je décrivais la situation à la mère de famille pour que tout soit clair: elles allaient rester avec moi quelques temps, c'était la seule façon de faire pour s'assurer qu'elles ne finissent pas n'importe où. Et si le mari s'essayait à forcer l'entrée de la base, j'allais être la première ravie à lui mettre les menottes. Cette "garde" était peu orthodoxe, mais je ne pouvais pas me résoudre à les renvoyer et prendre le risque que l'autre abruti les retrouve. Je ne connaissais pas ces personnes, mais j'y voyais une façon de me racheter une conduite.. On verra bien ce que demain apporterait, pour aujourd'hui, le déroulement du reste de la soirée était décidé...

voili voilou, je suis curieuse de voir ce que tu aimerais comme lien en partant de là, hâte de te lire en tout cas mia cara la la la