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 Liam N. MacKeegan

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BULLETPROOF
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MessageSujet: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 12:16



Liam N. MacKeegan

"Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit." Oscar Wilde

à partir de maintenant, tu t'appelles comme il voudra.

NOM(S) : MAcKeegan PRÉNOM(S) : Liam Niel AGE : 28 ans LIEU DE NAISSANCE : Dublin ORIENTATION SEXUELLE : homosexuel refoulé. SITUATION AMOUREUSE : Nulle car il veut une femme mais au vu de sa complexité sexuelle, cela pose quelques problèmes. SITUATION FINANCIÈRE : Aisée tant grâce à son frère que suite à ses capacités professionnelles personnelles. MÉTIER/ÉTUDES : Ingénieur en informatique (concepteur de programme – expert en piratage pour son frère). GROUPE : Ignoring War. AVATAR : Chace Crawford. CRÉDITS : blondiesweetie.


⊱ The past will build the futur. He built the past. The futur will depend on him.
Parasité. Premier mot synonyme de notre énergumène et de sa personnalité. Fondement d’une éducation agrémentée de déception, de torture, de peur et de manques qui ne pouvaient et pourraient jamais être comblés. Liam aurait potentiellement été différent si sa vie en avait décidé autrement. Une vie qui n’était parsemée que par les désirs tout d’abord d’un premier né. C’était ainsi qu’il concevait les choses. Mais la question était celle-ci : souhaitait-il réellement voir les choses changer ?

Liam fut et sera de tout temps un passionné. Cette tendance le poussera toujours à se consacrer corps et âme aux sujets qui le tiennent à cœur qu’ils soient matériels ou humains. Les à côtés ne sont que transitoires lorsqu’il fait face à l’appel des responsabilités, au détriment même d’une santé négligée durant le laps de temps nécessaire à la réalisation de son projet. Néanmoins, il y aura toujours un sujet préférentiel dont la passion exacerbée au fil des années et de la maîtrise le mènera vers un univers professionnel à la fois indépendant et concomitant au désir de son frère. Dès sa plus tendre enfance, la manifestation d’un intérêt prononcé pour les nouvelles technologies électroniques pouvaient s’apercevoir dans le moindre de ses regards, toujours aimantés par l’arsenal fructueux du commerce qui trouvait son apogée dans la génération actuelle. Rapidement néanmoins, la direction prise s’orientait préférentiellement vers ces ordinateurs sophistiqués dans la compréhension restait totalement hors de portée à un âge ou l’apprivoisement seulement venait de commencer. Contrairement aux autres enfants, alors que ces derniers souhaitaient à l’âge de six ans, s’aventurer dans le domaine du jeu grâce à cette souris attractive, lui n’avait qu’un seul envoûtement : comprendre comment cet appareil pouvait bien fonctionner non pas au niveau matériel, mais bien au niveau de sa structure « cérébrale ». Il pouvait passer son temps à voyager de gauche à droite dans cette boite noire simplement dans l’optique d’observer les réponses données par un mécanisme artificiel. C’est ainsi que c’est développer son penchant prématuré mais au fur et à mesure exacerbé pour les programmes informatiques. La passion bien trop difficile à contenir eut tôt fait de l’obliger à en connaître toujours plus l’invitant à  se perfectionner à travers des études puis à se lancer dans le domaine dans une optique plus grande d’objectif professionnel. Si seulement cela pouvait suffire. Mais qui dit passion, dit transgression des limites. Le besoin d’aller plus loin, de maîtriser davantage les processus, les tenants et aboutissants de ces derniers, leurs failles, tout ceci l’entraîna vers un versant moins légal du domaine et ce fut ainsi que ses capacités de piratages naquirent. L’échec n’était pas une conception acceptée de la famille. Ainsi tolérer une résistance était impensable, rendait obsessionnel, et ne permettait point de se contenter d’un minimum. Les MacKeegan n’étaient pas en reste au niveau de leur intelligence ce qui les poussait sans difficultés à se dépasser.  Pour Doran, cela allait bien trop loin, mais pour Liam, se rendre compte qu’il pouvait dompter un domaine engendrait une euphorie encore jamais expérimentée. Son cerveau pouvait jongler avec ces codes, en donner la signification qu’il voulait, braver les plus fortes barrières avec la force de sa connaissance mais surtout de sa volonté. Il avait besoin de dominer ce monde, ce monde auquel son frère n’appartenait pas, ce monde qu’il pouvait contrôler sans aucune surveillance derrière. Ce monde où personne ne pouvait lui faire de l’ombre.

Cela fait maintenant dix-sept années où la perception qu’il avait de son frère avait changée. De grand-frère, il était devenu tuteur. Un tuteur qui était son modèle, ses références, son point d’ancrage. Un pilier malsain auquel il allait s’accrocher désespérément. Ses sentiments sont perturbés à son encontre. Certains diraient qu’ils sont mus par la peur, cela serait en réalité bien trop facile comme explication. Il n’a pas peur de cet homme, il a peur de ses limites, ou plutôt de l’absence de ces dernières. La violence ne fait pas partie de son mode de fonctionnement, il l’a en horreur. Est-ce une conséquence de l’irréparable commis lors de ses 11 ans ? C’était bien possible, mais pas seulement. Son frère était violent et il détestait ce trait de caractère. Ainsi, il ne pouvait accepter de lever la main même lorsqu’il subissait des désagréments de cet acabit. Ce n’était pas de la faiblesse, ce n’était pas l’incapacité à répliquer, c’était tout simplement un désir de pacification. Mais il n’y avait pas que ce trait de caractère qui avait découlé de ce rapprochement accentué. Bien évidemment, avant même qu’il ne décide de prendre la responsabilité de son éducation, Liam avait toujours aimé son frère. La complicité qui les associait dépassait déjà l’entendement. Dix années les séparaient et pourtant il était sa deuxième passion. En réalité, c’était l’être qu’il connaissait le mieux au monde. La simple intonation avec laquelle il formulait son nom suffisait à savoir ce qu’il voulait. Vivre sans lui ? Impossible. C’était en ça que le côté malsain prenait de l’ampleur, cette affection, cet amour, cet attachement semblaient se répercuter sur ses capacités tout autant amoureuses que sexuelles. Une incapacité croissante dans ces dernières qui envahissait les premières. Un secret qu’il refoulait aussi loin que possible et pourtant qui revenait avec force autant que cela était permis. Un autre parasite qu’il ne pouvait décemment pas ignorer. Son père avait entraîné des séquelles que son corps refusait de pallier autrement qu’en reproduisant le même schéma : Liam ne pouvait bander que par la main d’un homme. Les femmes lui plaisaient pourtant. Il refusait de se retourner sur la gente masculine, les femmes avaient toute son attention, mais il avait rapidement compris qu’il lui était impossible de se contenter d’elles pour obtenir un semblant d’excitation. Un maléfice qu’il eut beaucoup de difficultés à assumer à une période de sa vie où les hormones faisaient des leurs et titillaient ce besoin croissant de trouver comment gérer ce désir imposant. Il en aurait potentiellement parlé à son frère si seulement cette envie ne l’avait pas pris en pleine nuit et l’avait poussé à se retrouver nez –à-nez avec un ébat intime de ce dernier et d’une jeune inconnue. Il découvrit l’excitation non pas grâce à la belle, mais bien plus à cause de son frère. A deux reprises, il avait été parasité, et désormais il lui était totalement impossible d’avouer que la seule solution trouvée était de penser à son aîné pour pouvoir obtenir la tension nécessaire aux ébats charnels qu’il sollicitait avec les élues d’un soir. Une honte démesurée qui trouve son apogée dans un autre fait découvert pour couronner l’étrangeté de sa sexualité déglinguée : la jouissance ne peut être activée qu’avec un homme comme partenaire. Ce qu’il refusa durant de longues années avant d’être incapable de se priver de ce summum sexuel qu’il réalise en se rendant dans le plus grand secret dans des lieux réservés aux hommes uniquement dont la dépravation pourrait parfois faire pâlir le pratiquant chevronné. Seulement quand la frustration l’empêche de se concentrer et agrémentant ses nuits d’insomnies.

Dans le domaine plus vaste de la sociabilité, Liam n’a aucun problème à se faire valoir. Emprunt d’humour, d’une assurance maintenant développée, d’une capacité à se lier et d’un intérêt envers les gens qui le côtoie, il n’a aucune difficulté à obtenir des relations que cela soit de l’amitié ou simplement des connaissances intéressantes à revoir pour bavarder lors de soirées où la solitude serait trop pesante à supporter. Rare seront ceux qui le connaissent vraiment cependant, une certaine réserve de sa part à laisser les autres explorer ce penchant intime qu’il entretient avec son frangin, comprenant parfaitement l’anormalité de ce mode de fonctionnement. Il se contente de laisser voir cet ingénieur informatique indépendant, attractif, charmeur et riche qui pourrait plaire dans la société, car il n’oublie jamais qu’un seul faux pas de ces gens, une seule conséquence néfaste envers sa personne pourrait entraîner leurs pertes, et cela même si le mensonge est devenu omniprésent entre son aîné et lui, non pas par plaisir mais par obligation face à la dangerosité de ce dernier. De plus, s’il est capable de dominer les machines, il est bien incapable de dominer son frère. Tant que ce dernier ordonnera, il se contentera toujours d’obéir.




⊱ Let me explain you Il faut savoir que parler à Liam lorsqu’il est en plein travail s’apparente à parler à un mur. Vous pouvez lui raconter votre vie, lui dire que la maison brûle, crier, il n’aura aucun intérêt pour vous. Une manière très facile de  repérer que vous n’avez aucune chance : appelez-le. S’il n’y a pas de réponse, tentez de l’appâter avant de lui parler, s’il vous regarde et vous répond, alors c’est que vous avez de la chance. ✈ Liam est un cérébral. Il adore ainsi tout ce qui demande un minimum de tactique, de réflexion, et le summum pour lui restent les énigmes. ✈ Pour contrebalancer le point précédent cependant, il a toujours eu un penchant pour le dessin et la lecture. Ce sont en réalité non pas des domaines à expertiser, mais simplement des domaines qui le délassent fortement. Le calme est son amie, ainsi vous pourrez toujours l’observer réaliser ces deux activités dans le silence ou alors ponctué par la musique apaisante de son frère derrière un piano. Restant néanmoins un passionné, il en aime se cultiver sur les auteurs qui lui plaisent, les dessinateurs qu’il aime, et les tactiques pour agrémenter ses dessins de plus de perfection. Il s’intéresse bien plus au dessin des architectures visibles plutôt qu’aux portraits ou tout ce qui touche aux gens. ✈ Se lever le premier a toujours été un plaisir évident pour lui. Il prépare le déjeuner de son frère et de sa sœur avant de boire son café et de lire son journal.  Les retrouvailles familiales sont ce qu’il aime le plus et rien de tel de tenter d’un provoquer une dès le matin. Mais la solitude et le calme en attendant en lisant son journal reste la première règle de la journée. ✈ Tout comme son frère, il ne peut pas échapper à la descendance irlandaise qui l’anime, la Guinness reste sa bière de prédilection tout comme les bars typiques. Cependant, il apprécie régulièrement les alcools également plus forts bien qu’en réalité, il les tient beaucoup moins. Il évite cependant d’être trop bourré sous peine de finir dans le lit d’un inconnu, et non une inconnue. ✈ Liam a un autre plaisir : la vitesse. Les voitures sont le meilleur moyen de profiter de ces bienfaits et comme pour tout ce qu’il aime, il en connait un rayon. C’est son deuxième pêché dans l’illégalité puisque cela lui a déjà valu plusieurs excès de vitesse une fois un bolide entre ses mains. Pour la peine, il pense sérieusement à se mettre au rallye… mais il n’est pas sûr d’en avoir le temps. ✈Contrairement à son frère, il a horreur de ramener ses conquêtes à la maison. Très souvent, il ira plutôt chez elles ou alors dans un hôtel. ✈ Dernière chose : il n’aime pas dormir la porte fermée. ✈


dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Loliiii FILLE OU MEC ? : Alien ! AGE : les aliens sont immortel, incultes !  FRÉQUENCE DE CONNEXION: si possible tous les jours SCENARIO OU INVENTÉ ? : Partiellement inventé (ben oui je suis quand même en lien avec mon frère fraîchement débarqué sur le forum)  LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Oui !  LE MOT DE LA FIN : Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de monstres !

Code:
[b]Chace Crawford[/b] ✈ liam niel mackeegan
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BULLETPROOF
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 12:19




⊱ Welcome to Madnessworld. A World with a lot of darkness and perversion. To survive, follow the Rabbit, it’s your savior, the only one. Miss him and  you’ll be never the same.

« Qui peut prétendre n’avoir jamais été influencé dans sa vie ? L’influence est le plus grand pouvoir que l’on peut instaurer pour façonner une personnalité. Baigner dans l’innocence est le privilège le plus attractif qu’un enfant puisse s’accorder. Dommage qu’il ne soit que factice et malheureusement de courte durée. Certains traumatismes se créent lorsque la naissance simplement est engendrée,  mais parfois, voire souvent, cela est du à des évènements que l’on aurait préféré ne jamais côtoyer. Mais comme je le comprendrai avec l’âge et  la maturité, ma vie ne m’appartenait qu’à moitié, hantée bien plus souvent par les personnages familiaux par lesquels le sang m’avait lié. »



Au nom du Père


La perversion est un état d’esprit commun  à tout humain qu’on accepte ou réfute. Le comportement le plus sain est bien évidemment, contrairement à ce qu’on penserait de prime abord, de l’accepter. Une fois admis, qui l’on est compris, il est plus aisé de se limiter, de se contrôler ou de s’ajuster en fonction de la moralité choisie. A cause de mon père, je l’ai malheureusement refusée. Et à cause de lui, la frustration m’a emmené vers les méandres les plus noirs de ce que j’ai désormais du mal à réfréner. Me voilà piégé dans un versant malsain de la perversité.

Quand vous êtes enfant, et de plus un garçon, le père est la forme la plus valorisante de ce que vous espérez être potentiellement un jour dans un avenir lointain. Cette image représentative de la maisonnée, cette figure masculine ramenant l’argent, cet homme charismatique dévoué pour ses enfants, présent pour son épouse et cependant souvent absent car investi à un niveau professionnel élevé. Ces différents points sont des choses que l’on ne comprend qu’à moitié mais dont on sent l’importance. Petit, j’admirais mon père. Il était grand, il était fort, il était reconnu dans son domaine. En tant que petit dernier, je méritais l’attention de ma fratrie en plus de mes parents, j’étais comblé. Mais celui que je cherchais constamment à impressionner, c’était mon père. Je voulais voir de la fierté dans son visage, je voulais qu’il s’occupe de moi, je voulais être son préféré. Ce n’était pas dans le but de rabaisser ma sœur et mon frère, c’était simplement ce besoin juvénile égoïste et égocentrique que peuvent avoir tout cadet. Il se traduisait d’ailleurs davantage envers ma sœur qui était plus proche de moi en âge qu’envers Doran, déjà plus âgé et par conséquent entamant une démarche déjà différente dans sa vie. Les moments où mon père se rapprochait de moi étaient toujours des moments de pur bonheur. Tout petit, je n’ai pas énormément de souvenirs, peut-être étais-je trop jeune, mais peut-être aussi que je ne l’intéressais pas encore assez pour qu’il daigne venir vers moi. A cet âge là, je ne comprenais bien évidemment pas quel intérêt précis je pouvais suggérer chez lui, et jamais bien évidemment que j’aurais pensé à celui qu’il allait manifester.  Mais en attendant, conscient d’un éloignement non désiré ou du moins d’une indifférence parfois trop prononcée, je commençais à tenter de l’appâter avec des prouesses scolaires aussi élevées que possible. Cela commença par le dessin, activité dont j’avais toujours raffolé à l’âge même où il ne m’était pas encore permis de montrer des prouesses dans d’autres domaines. Vint alors la plus grande école où ce fut les bilans de mes examens qui montraient que je m’investissais énormément. A partir de là, je devais avoir quelque chose comme six ans, mon père sembla vouloir passer plus de temps avec moi, ce que j’associais comme une récompense à mon dur labeur. Je faisais partie des enfants les plus intelligents, même si je ne m’en rendais pas compte consciemment. C’était le lot de la famille MacKeegan d’être doté d’un cerveau développé. Les premières félicitations reçues par le paternel étaient les meilleures. Il reconnaissait enfin ma valeur. Du moins c’était ce que je pensais. Je comprendrais bien plus tard qu’au fond, ça n’avait rien à voir avec le développement de mon intellect mais bien davantage avec le développement de mon corps qui commençait à attirer bien davantage mon père. Même lorsqu’il vint un soir pour la première fois dans ma chambre à une heure tardive ou le sommeil m’avait déjà étreint, je n’avais guère compris ce qu’il s’était déroulé. Un esprit innocent ne pouvait décemment pas interpréter des gestes qu’il n’avait jamais vus auparavant et dont l’ampleur déplacée n’était perceptible que par un esprit ouvert à ce genre de manigance. J’étais tellement centré sur mes préoccupations infantiles qui se résumaient à mes prouesses scolaires, le dessin et les ordinateurs, sans compter l’attention que je portais à son frère. Mais le malaise que j’avais ressenti m’avait indiqué que quelque chose de différent à l’accoutumée s’était produit, et peut-être quelque chose qu’il n’aurait jamais du se passer. L’entrain habituel que je pouvais avoir à plaire toujours à la famille et à mon père s’était amenuisée les jours suivants. Cela fut aperçu puisque je collai davantage mon frère  par la suite, sans être capable d’expliquer la raison. Mon père sembla l’avoir remarqué également car il se montra plus distant mais à la fois plus attentif. Etonnamment, et je ne sais pas si c’était pour éviter toute suspicion, mais il fallut un certain temps avant qu’il revienne dans ma chambre. Peut-être était-ce aussi de nouveau pour troubler ma confiance, je n’en sais rien, car le temps passant, j’étais devenu moins méfiant et ma sensibilité exacerbée- j’étais malheureusement très sensible dans mon jeune âge – m’avait permis de franchir le pas et de recaler cet évènement dans un coin de ma mémoire comme anormal mais qui ne sera jamais réitéré. Enfin je l’aurais espéré. Mais encore une fois, ma naïveté dictait ma réflexion. Ainsi, lorsque mon père me réveilla une nouvelle nuit, je tombai à nouveau des nues et le choc fut plus rude à encaisser que la première fois. Un choc tel que cela se ressentit bien davantage et que je n’eus pas besoin de passer mon temps avec mon frère pour qu’il comprenne qu’il y avait un problème et vienne de lui-même. J’appris bien plus longtemps plus tard qu’heureusement pour moi, ce n’était que des prémisses et que les attouchements reçus auraient pu en réalité être bien plus accentués et surtout avec un acte à tout jamais irréversible. Mais enfant, même sans la totalité de l’attention, cela fut évidemment particulièrement choquant. Le temps néanmoins s’écoula sans qu’il ne recommence, mais ma confiance avait été troublée à tout jamais. Pourtant… Il restait mon père, et je souffrais de cet éloignement paternel que j’étais obligé d’émettre, que je déversais sur mon frère et ma mère, celle-ci n’étant cependant pas autant réceptive que ce que j’aurais espéré. Ce traumatisme se répercuta dans ma vie sociale avec mes habits, entraînant une pudeur excessive m’empêchant de me déshabiller sans en ressentir un malaise certain. Mais sans que je sache pourquoi, il ne revint jamais dans ma chambre. Cela ne l’empêchait pas de me regarder quand nous étions tous les deux, un regard que je ne pouvais pas supporter, qui m’obligeait à baisser les yeux, qui  me donnait envie de pleurer alors que j’avais envie de le coller et de rester dans ses bras en même temps. Un dilemme qui me donnait la nausée. Ce fut à partir de ce moment là que je ne supportai plus dormir avec la porte fermée. L’idée même de la voir s’ouvrir me rendait malade, je préférais qu’elle le soit déjà pour que je puisse observer le couloir.

Le temps pourtant s’écoula. Doucement ma naïveté refaisait surface sans pour autant que je redonne ma confiance à mon père. Mais je pus me consacrer de nouveau à l’école et mes activités préférées. Quand il tomba malade et du subir une opération importante, je m’inquiétai fortement pour lui. C’était plus fort que moi, et à la fois, en même temps, j’espérais qu’il ne revienne jamais à la maison. C’était un sentiment horrible qui me faisait culpabiliser et que je ne parvenais pas à réfréner. Pourtant… Lorsqu’il disparut pour de bon, le manque si imposant qu’il engendra fut tel que je me sentis envahi par un sentiment très particulier dont je ne me déferais plus jamais. Comme cadeau d’anniversaire, j’en gardai un souvenir néfaste sur mon développement ultérieur. Mais pire encore, enlever ma mère sur le même temps et avoir comme référent mon frère changea à tout jamais ma vie.



Du Fils

Le fils. Ou devrais-je dire le frère. Il y aurait tellement à dire sur lui que je ne sais pas par où commencer. Peut-être comme toujours par le début. Mais de quel début parler ? Celui où je compris à quel point il était complémentaire de ma personne dans ma vie, c’est-à-dire dès l’âge de prise de conscience du monde ? Ou alors le moment où je compris à quel point j’aimais cet homme au-delà de l’imaginable et au-delà de la relation classique que devrait avoir une fratrie normalement constituée ? Allez savoir. Notre histoire a ses étapes. Le cheminement parcouru jusque là n’est du qu’à notre vie traumatique et nos personnalités déglinguées. Peu importe au fond comment je le vois, ce dont je suis sûr, c’est que me passer de lui est devenu totalement impensable, quoi que je fasse, quoi que je vive, quoi que je tente. Ce fait est établi et ancré dans ma vie, mon mode de fonctionnement, mon harmonie. Mais avant d’entrer dans le versant perturbé, commençons par ce qui fait de deux personnes des frères exemplaires.

Doran a toujours été un fantasme. Non pas sexuel. Différent de père qui était un modèle d’avenir. Doran était ce qu’on appelait une figure emblématique à ne pas suivre mais à la fois tellement charismatique et dérangé qu’on ne pouvait que l’envier sous certains aspects. Bien sûr, petit c’était le genre de pensée qui était inconsciente et qui n’était interprétée que par l’envie du petit frère de suivre autant que possible l’aîné dans ses périples si excitant pour un enfant. Dix ans de différence entraînaient clairement des droits chez lui que je ne pouvais décemment pas suivre. Cependant, et c’était ce que j’aimais le plus, il existait cette complicité que de tout temps nous avons rapidement créée. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Mais simplement nous n’avions pas besoin de ces disputes fraternelles qui forgeaient parfois les relations. Nous nous aimions assez pour désirer naturellement se compléter, et ce malgré que j’étais franchement en retard par rapport à lui qui était toujours plus mature suite à cette différence d’âge. Mais cela n’empêchait en rien la compréhension. Comme si nous avions toujours été sur la même longueur d’ondes. Oh bien sûr, maintenant cela me paraît dérisoire tellement l’ampleur de ce phénomène est impressionnant sur notre quotidien. Je sais ce qu’il veut avant qu’il le pense, je connais ses réactions avant qu’elles n’arrivent, je comprends ses intonations sans même devoir réfléchir. Dire que je connais cet homme mieux que je ne me connaisse paraîtrait ridicule aux yeux de nombreuses personnes et pourtant c’est vrai. Je suis sûrement aussi dérangé qu’il ne l’est mais c’est bien pour cela que nous faisons tout deux parties de la famille MacKeegan. Pour dire vrai, mon père a été l’instigateur des ravages sur mon esprit, mais Doran n’a fait que les attiser par ces actes aussi violents que cruels, par ces impulsions inconsidérées, par ses penchants ténébreux que je me suis mis à dompter. La première étape de notre relation a duré jusqu’à mes onze ans. Jusqu’à cette période, il était simplement mon grand-frère, mon aîné, mon protecteur. Après cela, il est devenu mon tuteur, ma frayeur, mon obsession. Mon cadeau d’anniversaire, cette fameuse surprise qu’il m’avait promise en plus du cadeau officiel, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre ce que c’était, une fois que l’on retrouva notre père mort dans son lit et ma mère considérée comme organisatrice de ces ravages mortuaires. En réalité, je ne saurais expliquer pourquoi même si jeune, je compris qu’elle était totalement incapable de commettre un tel acte.  Sûrement parce que Doran avait compris ce qui se tramait avec Père, sûrement aussi parce que j’avais déjà entrevu cette personnalité dans cet être torturé, et certainement aussi  pour finir, parce que je compris alors les mots qu’il avait susurrés à mon oreille pour m’apprendre qu’il allait m’offrir un autre cadeau magistral. Je pense réellement qu’il voulait me protéger, mais je crois qu’il n’a jamais compris l’impact de cet incident sur ma personne. La mort de Père et la disparition de Mère dans notre vie a engendré des manques considérables sur ma personne : j’en voulais à ma sœur de ne pas arriver à remplacer notre mère – comment l’aurait-elle pu, elle qui n’avait que quelques années seulement de plus que moi, qui n’était encore nulle part non plus dans sa vie, qui n’était au fond qu’une adolescente - , je n’arrivais pas à profiter de tendresse maternelle, et j’avais perdu un repère certes dérangeant mais qui à onze ans restait une marque imposante dans le déroulement éducationnel. Les répercussions psychologiques furent concrètement  à caractère  sexuel. J’ai en réalité été incapable de me reconstruire. Mais je ne lui en veux pas. Il fait partie de ces êtres impulsifs qui ne connaissent pas les limites à imposer pour rester dans la courtoisie comportementale. Il a fallu du temps pour que je comprenne ce nouveau sentiment qu’était la peur le concernant. Cette émotion avait toujours été associée à notre père et encore, cela n’avait pas la même ampleur. Père parti, le Fils a pris la place pour instaurer une éducation différente, ponctuée par des principes mus par une volonté corrompue suite à des difficultés psychologiques tout autre sur lesquelles j’allais me calquer. C’est pour cette raison que je le connais bien mieux que moi-même, parce que bien qu’il soit devenu celui qui était censé me mettre sur les rails du droit chemin, ce fut en réalité moi qui dus apprendre comment le gérer et fonctionner avec lui. En devenant le remplaçant parental, il me mit en réalité le poids d’une responsabilité particulièrement effrayante : le contrôler. Je n’étais plus protégé, j’étais exposé. Quand je pris conscience de son impact sur moi, il était déjà trop tard. J’étais un adolescent, rempli de dilemmes hormonaux, perverti par un père qui allait diriger mon orientation sexuelle que je réfutais, accentuée par une obsession fraternelle. Je devenais à mon tour torturé et déglingué.  Il avait officiellement fait de moi un MacKeegan.

Si seulement il ne pouvait être que mauvais et dirigé par la cupidité, peut-être mon pacifisme et mon besoin de calme et de tranquillité m’auraient amené à me séparer de ce magnifique démon, à emmener ma sœur et nous préserver. Mais ses moments d’effondrements étaient pour moi une détresse que je ne pouvais ignorer. Que je le croie ou non, pouvoir lui apporter mon aide et devenir le point de repère dont il a besoin me donne un sentiment de pouvoir que je ne peux clairement pas ignorer.  C’était comme une drogue. Ce sentiment d’être le seul à pouvoir avoir cette emprise superficielle sur cet être si dérangé, si perturbé. L’amour que je porte à mon frère est à ce point malsain que je jouis littéralement d’une telle saleté incrustée dans mon esprit. Etre constamment l’ombre d’un homme dont le charisme vous écrase à chaque mouvement, à chaque pensée, à chaque concrétisation  laisse des séquelles inconscientes qu’on ne dompte que lorsqu’une porte de sortie aussi obscure soit elle parvient dans ses sinuosités alambiquées. Je me suis jeté dedans sans même réfléchir et je me suis laissé entraîner par un sentiment différent, nouveau, et parfaitement planant. Cela fait-il de moi un monstre ? Sûrement. Mais j’en viens à croire que c’est ce qui fait notre harmonie. Si je n’étais pas corrompu, aurais-je vraiment pu tenir jusqu’ici ? Je ne le crois pas. Mais malgré tout, je n’oublie nullement qu’il est aussi celui qui m’a sauvé d’un sort peu enviable qui m’aurait attendu si notre père était resté envie. Je me souviens parfaitement des regards qu’il m’adressait, du désir que je pouvais lire dans ces œillades accentuées. L’amour que je lui porte est certes torturé, anormal et totalement déplacé, incompréhensible pour personne - et je pense que même notre sœur ne réalise pas à quel point ses frères sont psychologiquement mal partis- mais en réalité, je ne veux pas m’en passer. C’est ce qui fait que ma vie est mouvementée. Mes démons intérieurs, mon enfer fraternel sont aussi ma délivrance pour une vie qui ne sera jamais monotone. Pour une vie qui sincèrement me corrompt et me détruit mais à laquelle je suis totalement dépendant.


Et du Sein d'esprit

L’équilibre pour l’esprit. Comment suis-je encore capable de rester un minimum les pieds sur terre ? Je pense que je ne le dois qu’à ma capacité si imposante d’un passionné qui ne pense plus à rien une fois plongé dans ses obligations professionnelles. Mon pouvoir : mon ordinateur portable. Lui et moi, on contrôle le monde. Cela est en réalité prétentieux de dire que l’apaisement dans ce monde n’est trouvé qu’en sachant pertinemment que l’on pourrait dérégler l’équilibre établi par les diverses sociétés. Mais cela n’est que le versant illégal de ce qui me passionne. Rien ne m’arrête c’est vrai, pirater est jouissif, et mon pseudo n’est autre dans cet univers que « Madness ».Ce pseudo a déjà une réputation, effraye pas mal d’institutions et cela me rend puissant. L’anonymat me plaît, le contrôle me sied, être le sujet de discussion dans le secret m’envoûte. Mais la plupart du temps je ne fais que répondre aux besoins des autres en tant concepteur des programmes dont ils ont besoin, en poussant toujours plus loin ces codes que je place en lignes, que je maîtrise sans que les personnes observant ne comprennent. J’aime dépasser ce qui est déjà connu, trouver les codes que personne ne connait, réaliser ce que personne n’a encore pensé à créer. Mon intellect teste son inventivité, ses limites grâce à ce perfectionnisme dont je suis mu et qui me pousse à constamment me dépasser. Stagner, rester là à user toujours des mêmes stratagèmes, dans une routine logique sans trouver de quoi s’émerveiller ne m’intéresse pas. Je veux des défis. C’est sûrement ce qui permet à mon dérèglement de rester focaliser sur un sujet et de pouvoir si concentrer des heures durant. Le monde n’existe plus quand l’histoire se fait entre la boite noire et moi. J’oublie la plupart du temps mes frustrations, j’oublie qui je suis dans le fond pour être celui que je veux être : un homme stable, qui sait ce qu’il fait, qui a le pouvoir en main, l’aisance dans ses capacités et la confiance en lui sans aucune impuissance. Je pense que ce personnage me permet de profiter de la stabilité dont j’ai besoin durant ces journées de labeur. Je peux ainsi me confronter aux autres, sourire, m’amuser, et charmer. Le regard que l’on pose sur moi peut être doté d’admiration, de contemplation d’un statut élevé dans la société dont à mon âge je suis déjà doté. Je ne cherche pas à impressionner, même si ça me plaît, je veux être reconnu, je veux obtenir ce que je ne peux avoir ailleurs : l’équilibre. Il fut aisé d’en arriver là professionnellement parlant. C’est le seul domaine qui coule de source pour moi, de l’or au bout de mes doigts beaucoup disent. Il est vrai que c’était facile, mais le temps que j’ai passé derrière un ordinateur ne se compte pas en heure, ne se compte pas en journée, même peut-être pas en semaine ni même en moi, mais en années. Depuis mon enfance je flirte avec cet engin, avec son intelligence artificielle que je façonne au gré de mes envies. Je règle les doutes des institutions, je les protège, je réponds à leur désir sans qu’il sache que de cette manière il me donne également accès à tout leur secret. Je ne tente pas forcément de les découvrir, c’est savoir que j’en suis capable qui m’excite. Je crois qu’aimer une partie de ce que je suis m’aide à tenir le coup dans mon quotidien. Je ne dirais pas que je me déteste dans la globalité, je me dégoûte bien davantage. Mais j’aime mon emploi, j’apprécie aider les gens dans quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas et ne comprennent pas. C’est parfaitement prétentieux mais je vis très bien avec ce ressenti. Je vis d’ailleurs bien mieux avec cela que le reste de ma vie. J’ai l’impression que c’est plus humain comme façon d’être. Que tout le monde a son domaine de prédiction et qu’il en est fier. Moi, c’est celui-ci et il me rend heureux en réalité. Du moins le temps que je m’y consacre.

Je ne dirais pas que c’est la seule chose qui m’apaise.  Heureusement pour moi, mon esprit accepte parfois de se taire le temps d’un dessin, le temps d’une lecture. Il n’est pas toujours facile de se détendre dans une maison familiale où les agitations n’ont de cesse de débarquer par des voies que l’on ne suspecterait pas. Mon frère est d’une telle imprévisibilité que le voir rentrer à son lot de surprises et de dérèglements.  Mais j’arrive à trouver des moments à moi, des moments de calme, de détente. Je pense néanmoins qu’il faut déjà que je dois dans une bonne disposition pour permettre la délectation de ces deux activités. Si la moindre chose me perturbe, si mon esprit est possédé par une quelconque problématique point résolue, je ne pourrais jamais me consacrer à ces deux activités, le travail favorisant bien davantage la déconnexion par exemple. Il y a quelques années, lorsque j’ai pu avoir ma première voiture, j’ai découvert une nouvelle sorte d’adrénaline. Celle qui n’est possible que lorsqu’on frôle la mort, qu’on le sait, qu’on joue avec sans pouvoir s’arrêter : la vitesse. J’avais déjà connu ce sentiment grâce aux dépassements incessants que je commettais professionnellement et davantage encore avec le piratage. Mais, ce n’était pas le même que lorsque j’avais appuyé sur l’accélérateur et que l’aiguille n’avait eu cesse de tourner pour augmenter la vitesse dans ces paysages somptueux que je voyais défiler de plus en plus rapidement dans mon Irlande natale. Ce fut d’abord sur les routes isolées avec une voiture classique, puis dans les rues plus habitées, dans ces mêmes rues avec des voitures plus puissantes dont j’avais commencé à apprendre les caractéristiques, les capacités, les meilleures marques et les prix abusés. Mon premier excès de vitesse repéré par les autorités entraîna une sensation accrue. Un défi à l’autorité que je parvenais à semer simplement parce que je maîtrisais un véhicule et qu’ils ne semblaient pas capable d’en faire autant. Je me rends compte finalement, que ce qui me fait le plus de bien, ce qui m’excite et me plaît, c’est la domination. Emprisonné par mon père décédé, obsédé par mon frère, le tout m’ayant soumis à des règles difficiles, des concessions qui me désenchantent, des souillures corporelles dans ce versant secret de ma vie, j’ai besoin de contrôler, de domination et d’imposer ma présence autour de moi.  J’ai besoin de dépasser ce qui est normalement contrôlé, de frôler ce qu’on ne normalement pas gérer. Un équilibre personnel qui ne se trouve que dans le bouleversement des règles sociétales établies. Le danger m’obsède autant qu’il me fascine. Je veux toujours aller plus loin, et quand j’aurai atteint mes limites, ma vie sera finie. Dire que ces propos définissent un esprit sain  montre bien, à quel point je suis perverti.



Amen


De quoi sera fait mon avenir, je n’en ai pas la moindre idée. Vais-je pouvoir continuer comme ça sans jamais crouler, supporter le poids de mon désenchantement autant que supporter la folie fraternelle. Ce sont des questions qui dans les réveils difficiles me taraudent sans que je parvienne à trouver une réponse. Un casse-tête incessant qui se répète constamment, une énigme sans clé pour la décoder. Personne ne sait vraiment de quoi sera fait son futur, je n’échappe pas à la règle. Les choses vont continuer jusqu’à ce que l’écroulement se réalise. Qui cèdera en premier ? Personne ne peut le dire. Les MacKeegan sont-ils voués à disparaître définitivement un jour ? Parfois je me dis que seule notre sœur arrivera à faire quelque chose de positif dans sa vie, de trouver un équilibre et un bonheur illusoire auquel mon frère et moi-même n’arriveront jamais à accéder. Mais le pire est de savoir si nous en avons envie, d’une vie saine, d’une vie dirigée par la société, respectant les règles et les codes établis. Je pense que non. Pour moi, il est trop tard pour que notre perversion, notre folie soient réversibles. Je ne peux de toute manière qu’attendre, et voir de quoi sera fait la suite. Qui va mourir en premier ? Qui va disparaître ? Qui va s’éloigner ? Vais-je finir tout seul ? Cela m’arrive souvent de me le demander au vu de nos activités parfois quelque peu malhonnête, parfois totalement dangereuse. Lui avec ses relations, moi avec ma capacité à pirater tout ce qui est protégé si fermement que je me dois de dépasser toutes ces barrières par défi personnel. Jusqu’où tout cela va-t-il aller ? Pourrais-je mourir de ma conduite si rapide que j’en viens parfois à jouer avec la vie d’autrui. Pourrais-je tuer quelqu’un sans le vouloir ? Jusqu’où suis-je prêt à tenter ce qui me dépasse. Mon cerveau est un bouillon brouillon que je tente  de ranger mais qui n’a de cesse de penser constamment sans jamais me laisser de répit, excepté dans le sommeil. Mais si je suis assis ici à cette heure, cela veut bien dire que l’insomnie est aussi à ma porte déréglant un cycle qui se doit de trouver pourtant une régularité qui m’est indisponible. Penser est éreintant, contrôler est épuisant, se laisser aller parfois totalement effrayant. Parfois j’aimerais subir cette torture physique qu’était la lobotomie pour les personnes mentalement atteintes que désormais on abrutit autrement grâce à des médicaments. Ces médicaments que j’ai quelque part dans un tiroir, que je prends de temps en temps, juste pour oublier et me déconnecter lorsque je n’accède plus aux activités délassantes habituelles. Etre dérangé m’amuse autant que ça m’horrifie. Mais être un MacKeegan est un titre, a une signification, et ça je le porterai jusqu’à ma mort.




Plongé dans la noirceur de sa chambre avec comme seule luminosité l’écran d’ordinateur sur lequel il venait de taper ces dernières lignes, il contempla son œuvre écrite durant ces trois dernières heures de pure insomnie. Il était rentré après un moment d’obligation sexuelle avec une femme où il n’avait comme toujours pas pu jouir. Cette frustration non dominée l’avait plongé dans un état d’éveil contre lequel il ne pouvait rien faire, ou plutôt ne voulait rien faire. La seule échappatoire avait été d’écrire ce déluge de pensées qui l’avait assailli et qu’il voulait sortir mû par divers sentiments maintenant effacés. Lorgnant longuement cet écueil, sa main glissa sur la souris qui laissa filer la flèche caractéristique vers la petite croix suggestive à un effacement certain. « Do you want delete it ? Yes or No. ». Un sourire fatigué se dessina sur ses lèvres avant que son doigt ne confirme son choix. Le sommeil avait été trouvé. Il suffirait dès lors de recommencer si cela s’avérait de nouveau utile. Laisser des traces n'avaient jamais été bon... surtout pour un homme qui maîtrisait le piratage informatique.



Dernière édition par Liam N. MacKeegan le Ven 16 Aoû - 10:40, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 12:26

Bienvenue wtf Inutile de te dire qu'il nous faudra un lien Liam N. MacKeegan 2145037518 
Hâte de voir ce que tu vas faire en tout cas Liam N. MacKeegan 2739476978 
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 12:44

han bril bril les zieux

Avec plaisir bien sûr rhaaaa omfg

je tente de finir ma fiche pour la fin de semaine rhaaaa omfg
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 12:57

Bienvenue dans le coin frérot, je sens que l'aventure va être belle niark niark niark rhaaaa omfg 
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 13:02

merci frangiiin rhaaaa omfg

Je le sens bien aussi ! héhéhéhéhé 
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 13:29

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ! Liam N. MacKeegan 2145037518
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 13:36

non mais faut arrêter avec les familles trop canons là, c'est plus possible. entre les warner, les whitman et vous deux, je meurs omagad

bienvenue à toi liam, contente de voir la communauté irlandaise grossir sur Bulletproof ! i set fireeee to the
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 13:44

Oh le frère de Doran *-* Bienvenue!
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 13:49

mercii à vous tous ! bril bril les zieux

Jamie-Rose > quand on a un frère comme Fassby on ne peut qu'être beau si on ne veut pas souffrir de trop de complexes wtf héhéhéhéhé 
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 16:35

Bienvenue ici. I love you
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 17:23

Merciiiiiii! bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 20:28

bienvenue ici ! :)
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 20:48

bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyMer 14 Aoû - 22:20

Bienvenue sur BP I love you 
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« Je rentrerais sain et sauf et on se mariera comme prévu, on aura des enfants, un petit garçon d'abord avec ton sale caractère et une petite fille qui aura tes yeux. »
Annaël & Cassandra ♥


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« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.

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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 10:00

Whoa. Liam N. MacKeegan 2145037518 bril bril les zieux rhaaaa omfg  Déjà, Chace, le prénom Liam et putain ce que tu écris bien ! omagad 
Bienvenue sur BP ! bril bril les zieux 
Bon courage pour la fin de ta fiche et surtout réserves moi un super lien ! rhaaaa omfg
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 12:00

merciiii à vous tous ! bril bril les zieux

Rhoo Cassandra c'est trop gentil rhaaaa omfg

Avec grand plaisir pour un super lien héhéhéhéhé
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 12:33

Moi je dis nos avatars s'accordent quand même trop bien p'tit frère ! Enfin je dis ça, je dis rien What a Face  *sortdutopic*
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 12:46

haaaan à mort grand frère rhaaaa omfg

Faut qu'on les garde absolument héhéhéhéhé(du moins un temps XD)

Ca le fait quand des frangins sont en accord d'avatars... faudra réitérer héhéhéhéhé

(j'adoooooore ton gif dans la colonne de présentation....ça convient tellement au charisme de ton perso bril bril les zieux)
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 12:56

Liam N. MacKeegan a écrit:
merciiii à vous tous ! bril bril les zieux

Rhoo Cassandra c'est trop gentil rhaaaa omfg

Avec grand plaisir pour un super lien héhéhéhéhé
bril bril les zieux
 Je viendrais t'embêter sur ta fiche de lien alors ! I love you
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 13:12

Je viens de réaliser que même ton petit frère est plus vieux que moi ... T'es un sale pervers, Doran XD
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 13:17

bienvenue parmi nous ! I love you
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 13:21

Cassandra > avec grand plaisir héhéhéhéhé Viens m'embêter rhaaaa omfg

REese > Liam N. MacKeegan 1826528627  On a été perverti dans la famille ! Héritage paternel pervert look 

MErciii Bonnie bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 13:44

Ahahah rassurant, moi qui me disais qu'on allait pouvoir bien s'entendre, han nooooooon XD


Dernière édition par Reese Warner le Jeu 15 Aoû - 13:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan EmptyJeu 15 Aoû - 13:51

Mais si Mais si ! rhaaaa omfg

Je suis quelqu'un de bien moi bril bril les zieux *Sort*
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MessageSujet: Re: Liam N. MacKeegan   Liam N. MacKeegan Empty

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