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 take me down to the fighting end.

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BULLETPROOF
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MessageSujet: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 7:36



gabriel eobhàn hampton-thompson

stand in the ashes of a trillon dead souls and ask the ghosts if honor matters.

à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.

NOM : hampton-thompson. qu'est-ce qui lui a foutu un nom composé pareil, sérieusement ? ses parents, incapables de se décider quel patronyme leur mioche portera puisqu'à deux, ils représentaient les deux êtres les plus têtus de l'univers. c'est ainsi qu'ils décidèrent non sans une énième engueulade de leur part que leur enfant portera leurs deux noms, accolés. on va pas se mentir : ce dernier préfère utiliser celui de son paternel parce que ça en jette pour épater les donzelles après qu'il ait balancé son activité principale. même si depuis son arrivée à redstone, il affiche avec fierté puisqu'un des célèbre général d'armée jim hampton mis à la retraite forcée n'est autre que son oncle. PRÉNOMS : gabriel. et ça sonne foutrement bien comme l'archange ; son père fervent catholique n'hésita pas à affubler son enfant de ce prénom qui signifierait soit-disant « force de dieu ». p'têtre bien que la force ça lui plait bien, mais de dieu ça jamais. eobhàn, ensuite. ça lui plait moins ; à vrai dire l'utilité du second prénom lui paraît encore flou. après tout, ce n'est qu'une horreur hérité de sa mère qui tient que sur une ridicule carte plastifiée flanquée dans sa poche. AGE : quarante-et-un ans et foutrement rien à foutre d'être classifié chez les vieux par les bleus à peine entrés dans l'armée qu'il retourne d'une main. c'est pas après vingt-trois ans de service qu'un mioche sans cervelle viendra lui apprendre ce que c'est qu'un vrai soldat.  LIEU DE NAISSANCE : new york, dans un petit hôpital paumé de brooklyn où il a passé toute son enfance avant de s'engager à l'armée pour prouver au monde qu'il n'est pas le morveux maigrelet qu'on s'amusait à lyncher au lycée. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. il n'y a aucun doute ; son attrait pour les cuisses des demoiselles lui défonce assez le crâne et les reins pour qu'il jette un oeil à celles de son genre. c'est pas qu'il aime pas les gars qui aiment leurs semblables, mais c'est qu'un militaire ça tient à garder un semblant de virilité, non ? SITUATION AMOUREUSE : divorcé. eh oui, sa donzelle n'a pas supporté ses longs mois d'absences, ses silences interminables et ses tromperies qu'il ne lui cachait pas bien longtemps : elle demanda le divorce après dix ans d'amour bancal et de non-dits ; à vrai dire notre soldat s'en fou comme de sa dernière paire de chaussettes trouées. y'en a pleins d'autres qui se pressent à la porte de sa piaule pour réchauffer son lit. SITUATION FINANCIÈRE : stable. et y'a pas besoin de s'en plaindre ; nourri, blanchi et logé sans mioches ni femme à entretenir, sa cagnotte personnelle grossit encore et encore. à la fin de son service pour sûr qu'il aura de quoi finir ses jours les pieds dans l'eau à cramer au soleil d'hawaii ou de n'importe quelle autre île paradisiaque.  MÉTIER : militaire depuis une petite vingtaine d'années. sa spécialité ? se planquer dans la broussaille, immobile, guettant comme une hyène sa proie avant de l'abattre d'une balle dans la tête et ce, peut importe la distance qui les sépare. un foutu sniper qui ne rate jamais ou presque sa cible dès qu'on lui colle une arme entre les mains, voilà ce qu'il est.  GRADE : général de brigade, et il en est pas peu fier. il les fait chanté à trois heures du matin ses hommes et sans honte ; s'ils veulent vraiment être capable d'affronter une horde d'ennemis sans sourciller ni trembler de l'index sur la gâchette, ils doivent être capable de supporter toutes les pires horreurs que leur général sera prêt à leur faire subir tout en apprenant à soigneusement fermer leur grande gueule. GROUPE : learning war. AVATAR : jeremy renner. CRÉDITS : tumblr is my fuckin' best plane.


⊱ this time i'll be a bulletproof
✈️ Une femme à la longue et emmêlée tignasse brune se redressait dans son fauteuil avec véhémence ; on lui demandait ce qu'elle pensait de ce type, sérieusement ? De son ex-mari ? La bonne blague, elle s'en bidonnerait presque. « Gabriel ? Pff, un connard c'est tout c'qu'il est. Il a rien trouvé d'autre de mieux à faire que coucher à droite à gauche pendant ses missions alors qu'on était marié, bordel ! Oh, ça par contre qu'est-ce qu'il était bon au pieu, j'vous l'accorde, je me lassais jamais et... le problème n'est pas là ! Ce gars-là est d'un narcissisme et d'un égoïsme si affligeant que j'me demande encore comment j'ai pu le supporté dix ans. ...ah si, il était jamais ça, ce fut pas si difficile que ça en fait ; accaparé par son boulot, c'type. Il revenait à la maison une fois tout les trois mois, couverts de bleus et de contusions si ce n'était pas avec un bras cassé ou des côtes fêlées ! ...j'avais si peur pour lui que parfois je n'arrivais pas à dormir. Et il ne m'appelait jamais ou oubliait, qu'il disait ! Mon cul oui, il oubliait, préoccupé par le cul rondouillard d'une pouffiasse qu'il tringlait derrière mon dos. Un conseil l'ami : ne faites pas confiance à ce gars, parce que lui hésitera pas à vous trahir si ça arrange ses petites affaires. » Mais ça, ce sont les paroles d'une ex-femme furibonde et désireuse de vengeance. Gabriel n'est pas comme elle le décrit. ...ou presque. A vrai dire notre soldat s'en contrecarre de ce qu'on pense de lui ; alors que cette pouffiasse s'amuse à l'insulter, c'est le cadet de ses soucis. Gabriel ne fut pas désigné par ses supérieurs pour devenir général de brigade s'il n'avait pas la fibre de l'autorité en lui. C'est pas qu'il fait peur, à vrai dire du haut de ses mètres soixante dix-huit nombreux sont ceux qui le dépassent d'une tête ou deux ; mais ça ne l'a jamais empêché d'avoir la tête solide et de refiler des coups de boules à quiconque osait défier son autorité ou les ordres donnés. C'est très simple : soit t'es un soldat et t'écoutes ce qu'on te dit, soit tu l'es pas et tu désobéis. On s'engage pas pour faire le mariole dans les rangs, on s'engage pour défendre sa patrie. Gabriel ne supporte clairement pas l'insubordination, les têtes brûlées, ceux incapables de ravaler leurs sarcasmes et leurs langues, ceux qui se croient supérieurs aux autres pour une quelconque raison et les abrutis. Le militaire est loin d'être con, son esprit à eu le temps de s'affuter et s'affiner après plus de vingt ans de service. Il en a vu des choses, en passant de la jambe cisaillée par une mine invisibles jusqu'aux corps ensanglantés beuglant à une aide qui tardait à venir. Gabriel a participé a plusieurs interventions musclées contre l'Irak et le terrorisme, et pas les plus tendre : il a vu mourir des gars comme des cons ou comme des héros, c'est la vie on ne choisit pas son destin, on est simplement bousculé par lui dans ses méandres boueux. Il se croit pas au dessus du destin, il y croit pas vraiment à dire vrai mais l'évidence est là : marches ou crèves, soldat. Il n'y a pas de place pour les faibles dans l'armée, c'est avec cette conviction-là que Gabriel y entra en enfouissant au plus profond de lui ses peurs secrètes, ses sentiments et ses faiblesses. Ses hommes disent que leur général, pour sûr qu'il est aussi impénétrable que la pierre et aussi inébranlable que le roc. Mais voilà la vérité. Gabriel sait ce qu'il est et sait ce qu'il doit faire, l'hésitation n'a pas sa place dans une vie telle que la sienne. Ses jugements pour certains paraissent abjectes et pour d'autres courageux. Le sniper fait juste son boulot, et s'il pouvait sauver quelques-uns de ses gars lors d'une mission périlleuse, ça ne lui déplairait pas et ça lui éviterait quelques nuits ébranlées par d'intenables cauchemars qui le poussent à l'insomnie. Des regrets, en a-t-il parfois ? Personne ne le sait. Sauf lui. Mais ça aussi, il l'enfouit dans les tréfonds de son corps meurtri par la guerre et ses cicatrices. Ces dernières d'ailleurs attirent la jante féminine qui se précipite pour effleurer les marques indélébiles qu'offrent les os qui se brisent, les muscles qui se déchirent, les balles qui déforment et les dagues qui tailladent. Les gonzesses et l'amour c'est un tout aussi beau ramassis de fumier que le destin ; Gabriel n'y croit pas une seule seconde et plus il reste loin de ce sentiment niais et gerbant, mieux il se porte ! Mais ça ne l'empêche pas de visiter les couches de ses partisanes en leur remplissant la têtes de mensonges crasseux avant de les abandonner purement et simplement, sans remords. Un connard, que son ex-femme disait ? Un réaliste : il y a assez de femmes sur terre pour se permettre d'en briser les plus connes. Néanmoins, son respect pour les plus brillantes n'a pas de limite. Il suffit que l'une d'elle réussisse l’exploit à le détourner de sa paire de nichons pour qu'il s'intéresse à ce qui se cache sous ses joues fardées et ses lèvres rosées. Rares sont celles qui y parviennent. De toute façon ce n'est pas comme si le soldat avait le temps de s'intéresser plus qu'aux courbes des demoiselles ; emprisonné dans la base les trois quarts de l'année, il ne cherche pas à s'encombrer une seconde fois d'une femme enquiquinante. De ce fait, on pourrait résumer la complexité qu'est Gabriel en un mot : soldat. Poétique, n'est-ce pas ?

⊱ i was meant to be a warrior
✈️ Chaque soldat possède son lot de cicatrices, paraît-il. Gabriel n'échappa pas à cette règle : son dos et ses cuisses sont coutourées de partout, défoncées par des balles, des coups de machettes ou de cran d'arrêts. Depuis le temps le soldat ne les compte plus et les laisse apparaître douloureusement avant de disparaître définitivement ou presque, ne lui laissait qu'un morceau de chair moins propre que les autres qu'il exhibe sans honte à la base : j'ai fait coulé le sang, connard. Et j'hésiterais pas à faire couler le sien si tu m'emmerdes, qu'elles disent. Il fait peur, Gabriel ? Quelques-uns disent que non. La plupart disent que oui. ✈️ Gabriel n'est pas le genre de gars à courber l'échine devant un type plus grand que lui ; au contraire ça lui donnera encore plus l'envie de lui montrer de quel bois il se chauffe. Mais pourquoi ce besoin irrésistible de prouver sa force et sa valeur alors qu'il n'en a nullement besoin ? Il lui suffirait d'un sourire, d'une accolade amicale ou d'une blague vaseuse dont les militaires en ont le secret pour qu'on l'accepte entièrement et totalement. A vrai dire, Gabriel cache un mal être profond qu'il extériorise par de la violence et de l'autoritarisme pure. Il fait subir aux autres les brimades et engueulades que lui a subi, lorsqu'adolescent boutonneux, maigrelet et mal dans sa peau on le rabaissait sans cesse. Une revanche ? C'en est une. Mais il serait tant qu'il la balance au placard et vive sa vie au jour le jour. ✈️ Pendant une petite dizaine d'années, les liens sacrés du mariage enchaînèrent Gabriel avec une femme qu'il avait cru aimé, les premiers mois de leurs épousailles. Le soldat ne savait plus pourquoi il lui avait passé la bague au doigt, si ce n'est qu'elle avait une jolie paire de nibards, des cheveux fins et soyeux ainsi qu'une jolie bouche qu'on se ravissait à embrasser. Mais avons clairement les choses : Gabriel ne se gênait pas pour la tromper avec toutes les donzelles aux courbes plus généreuses qu'elle qui croisaient sa route ; le soldat passait si peu de temps à la maison qu'il n'avait que peu d'autres alternatives pour assouvir ses pulsions masculines. C'est ainsi qu'ils se séparèrent après un divorce houleux teintés de gueuleries et disputes pour de l'argent et quelques babioles. C'est ainsi que Gabriel perdit sa bagnole luxurieuse et la plupart de ses meubles. Mais quelle importance, sa nouvelle baraque c'est la base Redstone. ✈️ Gabriel n'est pas un soldat comme les autres ; il y a un objet qu'il affectionne par dessus tout, une arme qu'il se trimballe dès qu'il le peut ou qu'il garde précieusement ranger dans la caisse scellée au pied de son lit. La clé ? Elle pendouille à son cou avec son matricule de soldat et quiconque ose ne serait-ce que l'effleurer se fait purement et simplement défoncer la gueule.  Le truc qu'il y garde précieusement ? Son arme, son flingue, son fusil à lunettes chéri qui ne l'a jamais abandonné lors des coups durs et de ses heures de silence et d'immobilité épuisantes pour une flopée de missions périlleuses qu'on lui proposait. Son fusil, c'est son bébé, c'est la femme qu'il entretien, c'est la gâchette qu'il caresse avec un amour non dissimulé pour les balles qu'il déclenche. On l'a traité de fou, quelques fois. Mais les autres ne savent pas. Mais les autres ne comprennent pas la passion que partage Gabriel pour son arme ; elle le réchaufferait plus que les cuisses des donzelles y paraît, suffirait qu'il se la colle entre les jambes en se pieutant. C'est de la snipophilie. C'est répréhensible par la loi vous croyez ? ✈️ Qu'est-ce qu'il ferait si des terroristes le séquestraient et le torturaient. Il se l'était déjà demandé, à plusieurs reprises. La question lui avait effleuré l'esprit lorsqu'installé dans la crasse et la boue sous des monceaux d'herbes écoeurants et des araignées baladeuses, Gabriel attendait patiemment que sa cible entre dans la ligne de mire de sa lunette. Puis il se l'était demandé alors qu'il tordait le poignet d'un de ses hommes pour lui apprendre à fermer sa gueule quand il le devait. Et là il se le redemandait alors qu'affaler dans son lit aux draps impeccablement tirés, il somnolait. Gabriel savait pour sûr ce qu'il ferait ; il ne lâcherait pas un seul morceau de ce qu'il sait sur l'armée américaine et sur sa patrie. Ça lui refilait une drôle d'impression au fond des tripes mais le soldat n'hésiterait pas à sacrifier sa vie pour la survie de sa patrie. C'est con hein, sachant qu'il hésiterait pas à balancer un civil inutile du haut d'une falaise pour protéger un soldat bien plus utile à la société. Dégueulasse, Gabriel ? Non, réaliste. Après tout, si une guerre se déclarait sur le territoire américain pour de vrai, un civil n'aura que peu de valeur comparé à un soldat habitué des conflits musclés et des armes à feu. ✈️ Un tatouage orne l'intérieur de son avant-bras gauche. Des mots, un simple assemblage de lettres écrite à la manière des vieux titres de journaux poussiéreux en lettre minuscules s'y esquissent. It's your time, qu'ils disent. C'est ton temps mon vieux, c'est ton temps pour vivre que ça signifie. C'est ton temps ma belle, c'est ton temps pour aimer que ça insinue. C'est ton temps mon enfant, c'est ton temps pour t'élever que ça prône. C'est ton temps soldat, c'est ton temps pour mourir que ça proclame. ✈️ Gabriel aimait s'enfermer dans sa piaule adolescent pour s'emplir le crâne de chansons rock'n'roll vaguement agressives qui le faisaient rêver. Aujourd'hui cette passion pour les batteries étourdissantes, les guitares électriques et les gueulards ne l'a pas quitté : il a bourré son Ipod de morceaux de Linkin Park, AC/DC, The Rolling Stones, Korn et autres joyeusetés de se genre qu'il met à fond dans ses écouteurs lors des rares moments de détente qu'il a. C'est à dire si peu souvent qu'il peut compter les rares jours de repos qu'il a en trois mois sur ses doigts. Gabriel se complait beaucoup trop à la base qu'il n'arrive simplement pas à la quitter. Et qu'est-ce qu'il a de l'autre côté, hein ? De la famille ? Trop loin. Une femme ? Divorcé depuis des années. Il a même pas un chaton pour venir se vautrer sur son torse la nuit ; il n'a que son fusil. ✈️ Rixton Preston, y'a tellement de choses à dire à propos de ce gars à la trogne vaguement douteuse, aux lentilles qu'il a planqué pour pouvoir s'engager sans anicroche et devenir l’acolyte du meilleur sniper de la base : Gabriel Thompson. Et ils s'adoraient. Lorsqu'on leur accordait le repos qu'ils méritaient, l'ainé acceptait sans hésiter son cadet de deux ans chez lui et se buvait une bonne bière devant un match de foot en commentant les talents misérables de quelques joueurs qu'ils égaleraient sans problème. Preston avait pas de femme, lui. A dire vrai il n'avait plus de famille, celle-ci étant trop crasseuse et haineuse envers le gringalet qu'il était pour l'accepter. Preston adorait la littérature sous toutes ses formes et dévorait même des livres en français ; il parlait quatre langues couramment, plus que ce que Gabriel n’entendrait jamais. D'ailleurs ce dernier se demandait ce qu'un type brillant comme Preston foutait dans l'armée, martyrisé par tout ses pairs sauf le sniper. Son seul ami. Son seul acolyte. L'observateur, que Preston était pour Gabriel. Le tireur, que Gabriel était pour Preston. Et un ami, qu'ils étaient l'un pour l'autre avant que le cadet ne périsse après un accident regrettable lors d'une mission de protection. Un pied sur une mine et pouf, qu'il s'envola taquiner les anges au paradis. Gabriel n'a plus accepté quiconque en coéquipier après lui ; un sniper solitaire, voilà ce qu'il reste de lui.


dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : faushtine, chloé. FILLE OU MEC ? : fille. AGE : quinze ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: sept jours sur sept (?) SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventé. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : après avoir longuement hésité à m'inscrire (i don't know why) en bavant dessus, on peut dire que oui. LE MOT DE LA FIN : je vous aime déjà d'amour les loulous. niark niark niark

Code:
[b]jeremy renner[/b] ✈️ gabriel thompson


Dernière édition par Gabriel Thompson le Sam 20 Juil - 20:03, édité 51 fois
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BULLETPROOF
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 7:37




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…
12 SEPTEMBRE 1988
Le soleil grimaçait dans le ciel, ses rayons ne s'étirant pas autant qu'à l'accoutumer et sa chaleur peinant à traverser les nuages épais qui s'entassaient au dessus de Brooklyn. C'était une journée comme beaucoup d'autres. C'était une journée d'une banalité si effarante que c'est tout naturellement que les élèves quittèrent le lycée avec ravissement lorsque la sonnerie retentit dans les couloirs jusqu'à parvenir à leurs oreilles. Gabriel, qui venait tout juste d'avoir seize ans ne se faisait pas à l'ambiance surchauffée de son établissement de secteur : ni à ses gros bras qui s'amusaient à le coincer dans un couloir désert pour lui dérober tout ce qui avait un semblant de valeur entre leurs doigts gras. Le jeune homme esquiva le groupe de potiches qui parlaient et riaient fort sans se soucier des autres élèves qui allaient et venaient, forcés de jouer des coudes et des bras pour s'extirper de leur passage. Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'écraser contre les casiers branlants d'où s'échappaient d'étranges odeurs nauséabondes, il se fit aussi petit qu'il pouvait : aisé, en aurait dit plus d'un. A vrai dire, l'adolescent ne dépassait pas le maître soixante-dix et ses bras et ses jambes, maigres comme des baguettes paraissaient pouvoir se briser sous les jougs d'une poigne trop serrée. Un gringalet. Un minus. Un ringard. Voilà ce que Gabriel était plus d'une vingtaine d'année auparavant ; un maigrichon écrasé contre des cassiers, son cartable défoncé à la main et une lueur constamment hagarde au fond de ses prunelles terrifiées. Il lui suffisait d'un pas, d'un mot affirmé, d'un menton qui cessait de s'agiter et des doigts qui arrêtaient de trembler pour qu'il puisse prendre purement et simplement ses jambes à son cou. Mais un peur viscérale et sinueuse s'installait en lui jusqu'à dévorer le semblant de tripes qu'il restait au creux de son estomac noué douloureusement. « Hey l'gringalet ! » Les trois lourdauds étaient déjà là, l'encadrant et le toisant de toute leur hauteur et de toute leur graisse écoeurante qui dégueulait de leurs mentons, de leurs doigts boudinés et de leur bedaine qui glissait de leurs pantalons. « Qu'est-ce que vous voulez ? » Voix qui tremble, qui s'agite et qui oscille nerveusement ; Gabriel les avait croisé souvent, ses trois gros bras-là. Et à chaque fois, un professeur, une femme de ménage ou pire, le directeur de l'établissement le retrouvait gisant dans un coin, ses bras maigrelets repliés autour de lui en une veine protection tandis que bleus et égratignures diverses tapissaient ses joues, ses mains et ses mollets. Ça en revenait inlassablement à la même rengaine, aux même questions, aux mêmes brimades, aux mêmes injustices. Qui vous a fait ça, Thompson ? Vous leur aviez chapardé des affaires, n'est-ce pas ! Ces jeunes-là ne font que se venger d'un mal dont ils sont les victimes et vous l'investigateur, hein ? Et tout retombait sur les maigres épaules de Gabriel qui s'affaissaient encore et encore, ployant sous son propre monde dont il ne supportait plus la lourdeur. Gabriel ne voulait qu'une chose à ce moment-là ; pouvoir lâcher prise et observer ce monde torve et crasseux se glisser lentement vers lui avant de l'écrabouiller. Si seulement ça s'arrêtait...
(...)
12 FÉVRIER 2008
« Eh Preston ! Regardes c'que j'ai trouvé ! » Un sourire d'abruti s'étala sur la face de Gabriel tandis que sa main gauche s'ornait d'un soutient-gorge rose et un peu délavé.. Le sous-vêtement était à moitié déchiré et à la propreté douteuse ; pour sûr que sa propriétaire devait s'en racheter un neuf. Mais il n'y avait pas de magasins dans ce coin perdu, et encore moins de fast-food. Et dieu que là, tout de suite, Gabriel dévorerait avec plaisir des hamburgers jusqu'à s'en faire éclater la pense. « T'es con Gabriel, reposes-ça. » Preston réajusta le fusil de précision qu'il avait balancé sur son épaule et qui tenait dans un équilibre précaire, à peine maintenu par les sangles. « T'es pas drôle Preston ! » « Gabriel, on nous attend. Arrêtes tes enfantillages, veux-tu ? » Une moue boudeuse meurtri la bouche du sniper tandis qu'il suivait en ronchonnant son acolyte et ami de toujours non sans lui asséner un coup de coude entre les côtes -et léger, faudrait pas que le fusil tombe au sol et s'endiable tout de même. Ces deux-là, lorsqu'on les regardait attentivement, n'avaient rien au commun. Pire, deux gars comme eux, en dehors de leurs fringues verts clairs et foncés se haïraient. L'un aux muscles noueux et secs, l'autre aux muscles légers mais présent. L'un à la démarche si lourde que le sol en tremblerait, l'autre à la démarche légère et chaloupée malgré les kilos balancés sur son épaule. L'un à la trogne effrayante et marquée, l'autre à la face fine et au sourire éclatant de vitalité. L'un adepte des coups de poings offerts pour un rien, l'autre adorateur des dialogues médiateurs qui arrangent les situations les plus délicates de quelques mots -ou pas. Pourtant ces deux-là avaient une chose en commun qui dépassaient tout ce qui les différenciaient : ils formaient un binôme. Et pas n'importe lequel. Ils formaient un seul et même homme, une seule et même arme, un seul et même sniper. Gabriel tenait l'arme. Et Preston observait. Mais dans l'instant les deux hommes ne se rendaient pas sur le terrain, puisqu'ils y étaient déjà. Ils ne se rendaient pas non plus dans un coin paumé pour s'embusquer et abattre d'une pâle une cible donnée, non. Ils allaient entraîner des jeunes gens du bled paumé et en guerre où on les avait envoyé. C'était pas vraiment leur job ; ce qu'ils étaient ? Des putains de soldats entraînés pour être l'un des binôme le plus efficace de sniper de la base où ils créchaient. Et ce qu'ils faisaient ? Ils enseignaient à des gars du Mali comment tenir un flingue et viser à peu près correctement pour que les balles fassent autre chose que s'enfoncer dans des pierres à des mètres de l'ennemi. L'opération Enduring Freedom que ça s'appelait. A dire vrai Gabriel s'en foutait un peu, comme une centaine d'autres soldats campés au Mali pour une soit-disant lutte contre le terrorisme planétaire. C'est en gambadant que les deux militaires se rendirent jusqu'à un champ isolé, désertique et affreusement sec. Là-bas les attendaient déjà des collègues ainsi que quelques soldats maliens sous-entraînés ou de simples paysans désireux de défendre leur famille. Tout aurait pu être parfait. Tout aurait pu se passer sans problèmes. Jusqu'à ce qu'un declic écoeurant retentit sous le pied de Preston. Gabriel n'eut pas le temps d'esquisser un mouvement, d'ouvrir la bouche une fraction de seconde ou de fronter les sourcils que déjà son acolyte eut un vague sourire désolé avant qu'un bip sonore emplisse l'air et qu'il pousse Gabriel avec une force décuplée. Et là, tout bascula. Gabriel s'écrasa contre un arbre en grimaçant douloureusement tandis que Preston, lui, s'affaisait lentement au sol, la jambe avalée par la mine qui l'avait fait explosé. « Preston... Eh, Preston... Preston ! » Le coeur de Gabriel rata un battement avant que ce dernier ne se contracte douloureusement. Et ses mains tremblaient. Ses doigts s'agitaient nerveusement comme ils ne l'avaient jamais fait. Le sniper se jeta près de lui, s'en foutant de s'écorcher les genoux à travers de son pantalon avant d'effleurer la joue de son meilleur ami. Le piquant salé des larmes percèrent ses paupières, se perdant sur sa barbe de trois jours qu'il n'avait toujours pas rasé. « Eh, eh... Eh Preston, j'vais appeler les secours, j'vais te sortir de là j'te promets tu vas t'en sortir, tu vas pas mourir hein ? Restes avec moi Preston. » Déjà Gabriel s'activait et déchirait sa chemise pour faire un bandage improvisé mais la poussière et la crasse qui l'accompagnait n'arrangèrent guère les choses. Au contraire. Dans une grimace souffreteuse Gabriel détourna le regard de la jambe sectionné, rivant son regard déformé par les larmes dans ceux de Preston pour qu'il ne l'abandonne pas dans les limbes de l'inconscience. Mais déjà ce dernier fermait les yeux, la respiration sifflante et difficile, le corps immobile et la peau vidée de sa fraîcheur et de sa vitalité qui s'étiolait à mesure que la douleur déformait les traits de son visage. Mais déjà, il disparaissait sans même que Gabriel n'eut le temps de beugler à l'aide ou de faire quoi que se soit pour lui sauver la vie.
(...)
19 NOVEMBRE 2008
Gabriel n'esquissait pas le moindre mouvement, pas le moindre frémissement et ce, malgré sa putain d'envie de pisser depuis deux heures. Planqué en haut d'un immeuble désert de toute vie, il attendait avec toute la patience de l'univers que sa cible se pointe dans sa ligne de mire pour qu'il puisse l'abattre au sous la vieille devise de one shot one kill qu'on lui avait rabâché des années durant lors de sa formation. Son doigt effleura imperceptiblement la gâchette de son fusil de précision avec une langueur presque hypnotique et sensuelle. Son dos ne frémissait pas. Ses paupières s'abaissaient et se rouvraient au rythme de ses pulsations cardiaques : très peu de fois. Quatre heures. Quatre putain d'heures qu'il attendait et son crâne se bousculait déjà de toutes les insultes contre ses supérieurs qui ne pouvaient se formuler sur ses lèvres. S'il parlait, s'il soufflait, s'il murmurait ne serait-ce qu'un mot, son cadavre dégringolerait du haut de l'immeuble de six étages. Et son envie de pisser qui refusait de l'abandonner, le forçant à crisper chacun de ses muscles et chacun de ses nerfs jusqu'à ceux de ses orteils pour apaiser les affres douloureuses qui l'enserrait. Pourquoi. Pourquoi est-ce qu'il avait accepté l'offre de son putain de sergent-chef de merde. Connard, qu'il pensait, les dents serrées et douloureuses à force de s'obliger à rester impassible et silencieux et ce malgré tout ce qu'il avait vu défiler à travers la lunette de son flingue. D'abord un pigeon qui s'était posé sur le bitume pour attraper les miettes de pain qu'un vieux papy décrépit avait laissé tomber de son sandwich. Ensuite, une bonasse aux courbes généreuses et à la poitrine bien plus opulente que ce qu'il avait imaginé. Un 95E traversa son esprit, une estimation bien plus correcte que ce qu'il pensait ; à vrai dire son oeil habitué à mesurer des distances, des courbes, des hauteurs et des largeurs pouvait parfaitement jauger une paire de nichons. Mais il aurait préféré les mesurer entre ses doigts pour sûr ; y'a rien de mieux que peloter des seins hein ? Gabriel aurait adoré. Même qu'il aurait préféré baiser un joli petit cul et ce pendant quatre heures que de poireauter comme un con que sa cible fasse un détour par son fusil pour qu'il puisse plomber son corps gros et gras sans état d'âme. C'est qu'il lui dézinguerait l'aile pour l'avoir fait attendre si longtemps et non parce que ses supérieurs lui en donnèrent l'ordre. Quels enfoirés ceux-là, ou alors c'est moi l'enfoiré d'avoir accepter c'te foutu mission de merde. Son doigt effleura une seconde fois la gâchette de son arme comme s'il caressait la peau douce et cambrée d'une femme. Plus que de pisser il tirerait bien un coup avant de rentrer à la base ; mais c'est sa gueule qu'on rafistolerait ensuite pour avoir désobéi aux ordres et n'être pas rentré immédiatement et discrètement après sa foutue mission d'assassinat. « Ça vous dirait Thompson d'nous faire voir vos talents au tir ? Votre sergent-chef m'a assuré qu'vous être le foutu meilleur sniper de cette base ! Sur ses couilles qu'il l'a juré. T'aimerais pas qu'il les perde hein ? Parce qu'il tranchera les tiennes pour s'venger. » Merde. Merde. Et merde. Gabriel n'avait rien trouvé de mieux que d'accepter ; après tout si son sergent-chef assurait qu'il tirait comme personne d'autres dans une base blindée de soldats et d'autres snipers tels que lui, c'est qu'il avait raison. Y'a pas mieux que lui. Y'a pas mieux que Gabriel. Y'a pas mieux que ce foutu mioche qui, en cinq ans ne cessait de s'améliorer jusqu'à n'être plus qu'une ombre d'une immobilité effarante, presque effrayante. Mais ça le faisait chier. Et c'est p'têtre ça qui rendait ses tirs si exceptionnels et précis. Le soldat emmitouflé dans une tenue civile pour l’occasion n'avait qu'une hâte : que ça se termine, qu'il rentre à la base les mains dans les poches et la fusil à l'épaule pour se pieuter tout le reste de l'après-midi. Ses supérieurs ne lui en laisseront pas le temps évidemment ; avant de le féliciter pour sa mission réussie s'il en revenait indemne, on lui ferait faire le tour de la base en cavalant comme un con tout le reste de la soirée. Parce que c'est ce qu'il méritait. C'est ce qu'ils méritaient tous. Gabriel ferma les yeux l'espace d'une seconde, se concentrant sur sa respiration si lente que sa cage thoracique ne s'agitait même pas. Elle restait désespérément fixe et désespérément immobile. Six cents mètres le séparait de l'autre immeuble aux vitres éclatantes et astiquées par des pauvres gars payés des clopinettes. Six cents foutus mètres. Six terrains de football. Ou presque. Mais ça restait six cents putains de mètres. En quatre heures, vingt-deux minutes et sept secondes le militaire avait eu tout le temps du monde pour calculer la distance entre les deux immeubles avec toutes les formules mathématiques qu'il connaissait et avec toutes les mesures inimaginables. Et c'est sur cette pensée-là que sa cible apparue. Un haut gradé de l'armée Irakienne il paraît. Un haut gradé a éliminé pour que l'armée américaine n'aille pas défoncer tout les pauvres petits soldats qu'il enverrait à l'abattoir. Une mission d'une simplicité étonnante. Un tire aisé pour un sniper tel que lui. En solitaire. Gabriel avait été clair sur ce point ; plus de coéquipier depuis que son observateur qui était également son meilleur pote avait clamsé lors d'une mission qui avait dérapé. Il lui manquait. Un peu. Assez pour que depuis sa mort, Gabriel ne cesse de se perfectionner jusqu'à toucher une cannette de soda à plus de deux milles mètres. Son index caressa la gâchette cette fois-ci bien décidé à s'y presser pour entendre ronronner l'arme lorsque la balle s'en échappa. C'est tout naturellement que celle-ci se dirigea vers sa cible pour se loger dans son crâne tandis que ce dernier s'affalait sur le sol. Mort. Gabriel ne perdit pas de temps à observer son oeuvre et les appréciations qui en découlait que déjà il se redressait en sentant l'entièreté de ses muscles craquer douloureusement. C'est qu'à presque cinq heures d'immobilité, son corps s'était accoutumé à être allongé sur le béton. La mallette s'ouvrit d'un coup de talon. Ses doigts, eux, s'activaient déjà à démanteler le fusil avant de balancer chacune des pièces, imbriqués les unes dans les autres dans la mallette qu'il referma d'un coup sec. Gabriel dévala l'escalier, cloitré dans un jean trop serré, un débardeur noir gluant de sa sueur collé à la peau et les pieds enfoncés dans des rangers défoncées par l'usage. Gabriel disparu dans la foule grouillante, sa mallette balancée sur l'épaule et plaça ses écouteurs dans ses oreilles comme si de rien n'était. Pour une fois qu'une mission se déroulait sans anicroches.
(...)
24 AVRIL 2009
La porte de l'appartement claqua et grinça douloureusement tandis que résonnait les paroles d'une chanson dont la renommée n'était plus à faire. « Back in black, I hit the sack ! It's been to long  I'm glad to be back ! » Gabriel balança sans état d'âme son sac dans l'entrée en cavalant jusque dans sa chambre à coucher. Un sourire torve étira ses lèvres gercées. Après six mois d'enfermement dans une base pouilleuse et perdue sur un territoire où il n'avait jamais posé le pied avant, il ne pouvait pas rêver meilleur accueil. Sa gonzesse -ou plutôt devrait-il dire sa femme au vu de l'alliance qui ornait sa main gauche- se tenait là, avachi dans le lit en porte-jarretelles, lingerie affriolante et talons aiguilles. « Tu pouvais pas m'faire une meilleure surprise que celle-là, bébé. » Le soldat fit rouler ses biceps sous sa peau rendue tendue par le corps à demi nu étendu sous ses yeux. Teresa esquissa un sourire en se redressant avec langueur, attrapant son époux par le col de son débardeur, l'attirant à elle avec tout le bonheur du monde en caressant ses lèvres des siennes. « Tu m'as manqué. » Qu'elle soufflait, les yeux un peu humide et un peu souffreteux d'avoir attendu six mois dans l'horreur et la peur qu'il ne revienne jamais. « Tu m'as... manqué, aussi. » Gabriel sourit. Et l'embrassa d'une part pour la faire taire et d'autre part pour dissimuler le mensonge lisible dans ses yeux d'un bleu océanique. Elle ne lui avait pas manqué. Pas vraiment. Ou juste un peu. A dire vrai, en six mois Gabriel avait tringlé plus de donzelles du village dont il était censé protéger les citoyens que se titiller l'asticot en pensant à son épouse. Certes, ça l'émoustillait que de la voir si heureuse de son retour et qu'elle s'offre à lui ainsi. Elle était belle Teresa, vraiment. Elle avait de jolies courbes pulpeuses, de belles lèvres qui pourrait faire pâlir le Seigneur et du cran pour lui tenir tête lors de leurs disputes mensuelles au téléphone. Pour couronner le tout, elle cuisinait comme une déesse et ses cookies demeuraient les meilleurs au monde d'après les papilles du soldat. « Je suis heureuse que tu sois rentré indemne. » Gabriel effleura sa joue d'un doigt calleux et plus habitué à presser la gâchette que de caresser les joues des femmes. « Parce que j'rentre pas souvent en un seul morceau d'après toi ? » Une moue boudeuse s'étalait sur son visage pendant que Teresa éclata de rire, l'attirant à nouveau à elle pour l'embrasser et le pousser dans le lit après l'avoir débarrasser de son débardeur encombrant. « Oui, toujours ! » Ses doigts manucurés glissèrent sur sa peau musclée. « Mais c'est juste que... depuis que Preston est mort, tu peux pas t'empêcher de revenir parce que tu t'es cassé une jambe ou n'importe quoi d'autre ! » Cette fois-ci Gabriel perdit son sourire de façade et retourna son épouse dans leur lit, lui coinçant les poignets contre les draps. « Ne parles plus jamais de lui. Tu l'connaissais pas. » Il était dur. Il était rude. Et il faisait franchement flipper les traits crispés ainsi, les doigts serrés autour des poignets de sa femme jusqu'à lui en faire des bleus avec sa lueur mauvaise au fond des prunelles. « ...J'suis désolée chéri. ...lâches moi s'il te plait ? » Gabriel eut un tique à la tempe une fraction de seconde avant de se rendre compte de l'état des poignets de son épouse et de la lâcher dans un désolé grogné. Mais Teresa l'excusait déjà et retournait l'embrasser avant qu'il ne cède définitivement à la passion de ce baiser.

Jusqu'à ce qu'elle apprenne ses tromperies régulières. Jusqu'à ce que des engueulades subviennent et qu'un papier de divorce se signe d'un côté comme de l'autre ; Gabriel en avait assez d'être enchaîné par une femme qu'il n'aimait plus depuis des années et se complaisait à être entretenu par le fric qu'il lui laissait. Et c'est sans remords qu'il lui cracha à la gueule avant de lui abandonner la caisse et les meubles que son job avaient payé. Et c'est sans regrets qu'il décida de se camper à la base de Redstone après l'obtention du grade de général de brigade qu'il affiche avec fierté.



Dernière édition par Gabriel Thompson le Sam 20 Juil - 2:14, édité 38 fois
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 9:41

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Wink
C'est rare de voir Jeremy sur les fos, j'aime Very Happy
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Cillian R. Hartwood
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 10:54

Jeremy Renner lick lick

Bienvenue et bon courage pour ta fiche :)
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 11:00

merci à vous deux. lick lick 
omfg mais que dois-je dire de vos avatars, hardy et o'donoghue may i die right now. omagadtake me down to the fighting end. 2104563482
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 11:26

Bienvenue!
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 11:44

oh purée, il est trop génial ton personnage rhaaaa omfg
un sniper en plus, j'y croyais plus ! ce forum manquait de tireurs d'élite, merci à toi d'être venu gabriel niark niark niark

bienvenue donc, si tu as des questions, n'hésite pas mia cara la la la
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 11:48

merci de votre accueil. I love you
omfg et pas de snipers ici ? PAS (OU PEU) DE FUCKIN' SNIPERS ? mais c'est les plus classes esh, y'a rien de mieux que de se planquer dans un coin et de plomber les ailes des abrutis qui passent. niark niark niarkArrow
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 12:03

BIENVENUE bril bril les zieux omagad 
Les snipers ont trop la classe rhaaaa omfg 
Bon courage pour la suiite I love you
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 12:09

J'ai oublié de le préciser mais je veux un lien que ce soit avec un de mes persos ou les deux Very Happy Mais ce sera sûrement plus simple avec Marius Very Happy
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 12:27

oh damn mais quelle belle tireuse d'élite que voilà. omagad niark niark niark
et bien sûr reese, si tu as déjà des idées n'hésites pas à me mpotter. i set fireeee to the 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 13:56

Wahou je dois dire que le choix d'avatar est remarquable Very Happy Bienvenuuuue a toi rhaaaa omfg 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 14:53

Jeremy Renner!!! God que je l'adore!!!! amen god/godess amen god/godess 

Bienvenue sur le forum et hâte de lire ta fiche complétée! rhaaaa omfg 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 15:00

eh bien je vois que renner fait l'unanimité. rhaaaa omfg
merci à vous deux et miomiomiom bruce willis this is how i die. omagad amen god/godess 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 16:07

bienvenue parmi nous petit scarabée niark niark niark
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 16:25

ce choix d'avatar et de pseudo omagad 
bienvenue sur BP I love you 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 16:30

merci vous deux. omagad 
omfg mais toi, là, woody, j'exige un lien rien qu'à ce qui y'a de noté dans ton profil, j'trouve que ton perso roxx et puis barnes quoi. amen god/godess 


Dernière édition par Gabriel Thompson le Jeu 18 Juil - 21:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 21:05

Renner + le pseudo + tireur d'élite, c'est un peu le trio gagnant quoi héhéhéhéhé  bienvenue dans nos rangs zieux qui brillent 
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Matthew Channing
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 21:33

Bienvenue parmi nous take me down to the fighting end. 2145037518 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 22:06

Bienvenue à toi! Très bon choix d'avatar, il est tellement... ouff. Razz Hihi. ^^
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyJeu 18 Juil - 22:12

merci beaucoup à vous trois. bril bril les zieux
et sisi t'as vu lindsey (prénom de meuf, my gosh comment t'arrives à vivre avec ça ? omagad) on pouvait pas faire mieux que ça. rhaaaa omfg 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyVen 19 Juil - 12:13

Très bon choix d'avatar, puis c'est Jeremy, quoi take me down to the fighting end. 2145037518

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyVen 19 Juil - 21:38

Bienvenue parmi nouuus. take me down to the fighting end. 2145037518
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptyVen 19 Juil - 23:23

merci à vous deux, et ohlàlà que de beaux hommes ici n'empêche. take me down to the fighting end. 2104563482
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. EmptySam 20 Juil - 13:53

bienvenue I love you 
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MessageSujet: Re: take me down to the fighting end.   take me down to the fighting end. Empty

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