Tout commença le 4 Juillet 1976, le jour de la fête nationale. Alors que la famille Hastings profitaient du feu d'artifice organisé dans la ville d'Huntsville, Céleste Hastings perdu les eaux. Et oui, elle était enceinte d'environ 9 mois et son ventre arrondit le montrait bien. Alors, elle fut emmené à l’hôpital par son mari et ses parents. Pendant plusieurs heures, elle enchaîna les contractions, attendant avec impatience la venu de son tout premier enfant. Même avec ses cris de douleurs, elle pouvait entendre les feu d'artifices non loin de l’hôpital. Et c'est après 6 heures de travaille et de douleur qu'elle mit enfin son enfant au monde. Les cris et les pleurs du nouveau né envahissaient la salle et c'est alors que le médecin leur annonça que leur enfant était un petit garçon. Une fois le cordon ombilical coupé et le nouveau né nettoyé, la jeune femme prit alors son fils dans ses bras, pour la toute première fois. Et le prénom ? Il lui fallait bien un prénom à ce petit bonhomme ! C'est donc après avoir échanger quelques mots avec son mari que la jeune femme annonça le prénom de son fils aux médecins, elle et son mari l'avait nommé : Jude.


Que d'admiration que ce jeune garçon de 17 ans avait pour son père et ses collègues qui mettaient leurs uniformes pour se battre et protéger leur pays. Depuis quelques mois déjà, son père, le général Stewart Hastings, avait été envoyé en mission et normalement, dans les jours à venir, il allait être de retour à la maison. Mais malheureusement, ce n'est pas son père qui vint toquer à la porte...

C'est un beau jour d'hiver que le jeune homme vit depuis la fenêtre de sa chambre, deux hommes en uniformes, sortant d'une voiture et se dirigeant vers sa maison. Parmi ses deux hommes, aucuns n'étaient son père. Curieux, il sortit de sa chambre et resta en haut des escaliers. Sa mère alla ouvrir la porte, et une discussion s'engagea. Depuis le haut des marches, il ne pouvait pas vraiment entendre ce qu'ils disaient, mais seulement les voir, les observer. Lorsque sa mère ferma la porte et se retourna, il pouvait voir des larmes perlées sur ses joues. Il descendit alors les marches et se mit devant sa mère, qui essayait de ne pas pleurer comme ça, devant son fils. Ce dernier la regarda dans les yeux et, d'une voix légèrement tremblante, il prit la parole. "Papa ne reviendra pas, c'est ça ?" Après ses mots, il vit sa mère pleurer toutes les larmes de son corps et elle le prit dans ses bras. De son côté, il la serra dans ses bras, laissant à son tour, ses larmes envahirent ses yeuxclairs, il n'arrivait pas à croire que son père, son mentor, l'homme qu'il admirait plus que tout, était partit à tout jamais...


"Hastings ! Ramènes tes fesses par ici !"

Alors que le jeune soldat Hastings, âgé de 19 ans, s'entraînait et courrait avec d'autres jeunes gens de son âge, il s'arrêta à l'appel de son supérieur.
"Oui, mon général !" A ses mots, il alla vers son supérieur en trottinant. Une fois devant cet homme à la carrure imposante, il le salua comme il se devait en attendant que ce dernier ne dise : "Repos" Une fois cela fait, le jeune garçon se tenait droit comme un piquet devant son supérieur. "Ton père était dans l'armée aussi non ? Stewart Hastings ?"

"C'est exact mon général." dit-il.

"Un tireur d'élite de renom. Tout le monde dans cette base connaissait son nom, les plus anciens ne l'ont pas oublié, moi, je ne l'ai pas oublié." Son père, mort à l'âge de 39 ans, était général et avait de nombreux amis et frères d'armes. Parmi eux se trouvait son général à lui, cet homme a connu son père, il lui devait même la vie, mais ça, le jeune Judene le savait pas encore. "Tu sais tirer avec une arme de précision gamin ?"

"Je pense que oui mon général. Je m'entraînais avec mon père"

"Alors viens avec moi." Et à cet instant même, le jeune soldat Hastings savait très bien qu'il allait devoir faire ses preuves.


18 ans plus tard, Jude Desmond Hastings était devenu Lieutenant-Colonel et était l'un des meilleurs tireurs d'élites de la base Redstone.

Debout dans un avion de transport militaire accompagné de son régiment, il allait bientôt débarqué en Afghanistan avec comme but de libéré plusieurs villages des talibans. Bientôt sur le point d'atterrir, il prit la parole. "Messieurs, j'espère que vous aimez la bouffe étrangère. Aujourd'hui, c'est talibans à volonté. Je vous rappelle que nous allons être dans des villages, alors faites gaffes aux civils, vous tirer que sur les personnes armés. Le première village est à 700 mètres de la zone atterrissage, on devra le rejoindre à pied et si possible, avec discrétion..." Quelques secondes après ses mots, l'avion atterrit au sol. Le colonel Hastings fut le premier à sortir de l'avion avec dans ses bras, son arme de précision. Après que son régiment soit sortit de l'avion, il se retourna vers deux d'entres eux. "Philips, Harrison, avec moi." William Harrison... Cet homme, il le connaît depuis 30 ans, ils sont amis d'enfance, meilleurs amis et frères d'armes. Il ferait tout pour lui.

Il se tourna ensuite vers son second. "Rodriguez, tu prends les commandes, j'vais m'installer près du village en hauteur, on garde un contact radio." Après ça, il partit alors avec ses deux hommes, à la recherche d'un endroit d'un point de vu parfait... [...]

Une vingtaine de minute plus tard, il était allongé au sol et regardait dans son viseur. Il balayait le village avec son viseur et de voyait aucun, AUCUN talibans sur les lieux. "C'est calme, beaucoup trop calme..." dit-il à lui-même. "Mais où sont les autres..." dit Philips.

C'est après ses mots que les trois hommes entendirent des personnes crier. Jude regarda dans son viseur et vit  alors arrivés sur la petite place du village ses hommes. Ils se mirent tous à genoux en étant visés par un groupe de taliban. Parmi eux, Rodriguez plus qu’amoché, n'avait plus la radio en sa possession. Un des talibans avait la radio à la main et prit la parole. "Américain, rends toi ou tes hommes mourront tous !"

"Mon colonel, on va pas se rendre hein ?"

Hastings ferma alors les yeux pendant quelques secondes avant d'entendre un coup de feu. Il sursauta avant de regarder dans son viseur, il vit alors le corps de Rodriguez étalé sur le sol, avec une flaque de sang qui commençait à apparaître. "Nous les tuerons jusqu'au dernier !"

"Je..."

"Mon colonel..."

A peine quelques secondes passèrent avant qu'un autre coup de feu ne retentisse. "C'est votre dernière chance..." Le cœur battant la chamade, ses mains devinrent moites. Il regarda dans son viseur et c'est quand il vit l'un de ses hommes avec un flingue pointé sur lui qu'il prit sa radio à la main. "Ici le colonel Hastings... Je me rend..."

"Quoi ?!"

"Je vais vous rejoindre, mais ne tirez pas sur mes hommes."

"J'y crois pas..."

Hastings se redressa alors et se tourna vers ses deux hommes. "J'y vais..."

"Je viens avec toi..." dit alors William.

"Non non, j'y vais seul. Ils ne savent pas que vous êtes là, vous pouvez rebrousser le chemin et attendre la patrouille."

"Je m'en fou, je viens."

"Moi, j'viens pas hein..." dit Philips. "Moi, je rebrousse le chemin, raconte ce qu'il c'est passé et appel des renforts." Jude hocha la tête et regarda alors Philips partir à grand pas. Il tourna alors la tête vers William, le regarda quelques secondes avant de descendre de son perchoir. Il arriva sur la place quelques minutes après, le taliban qui lui avait parler avec la radio dit alors aux soldats à genoux qu'ils pouvaient partir. Le colonel Hastings les regarda partir, plusieurs le remercia, d'autres lui serra la main ou alors le prenait dans leurs bras avant de partir. Puis, sans qu'il ne voit rien venir, il sentit une énorme douleur derrière la tête et s'écroula par terre...


"Depuis presque un ans maintenant, le colonel Hastings et le colonel Harrison sont portés disparu et  déclarés morts. Des hommes de la base Redstone et particulièrement des soldats ayant été dans le régiment du colonelHastings, rendent hommages a celui qu'ils appellent leurs "héro" et leurs "sauveur"... Cela passait à la télévision sur la chaîne régional. un an, un an que le colonel Hastings se trouve dans une cellule en Afghanistan, un an qu'il est torturé et mal nourrit... [...]

Assit sur une chaise, en face de William et devant une table sur laquelle se trouve un revolver dans laquelle il y a qu'une seule balle et quatre chances de ne pas se la prendre en pleine tête. C'est le jeu de la roulette russe, vous connaissez ? Et bien ses enfoirés de talibans les faisaient jouer à ça. Chacun leurs tours, ils devaient mettre le canon de l'arme sur leur tempe et appuyer sur la gâchette. Déjà deux essaient avaient été faits, et pour le suivant, c'est Jude qui devait le faire. Il prit alors l'arme, mit le canon contre sa tempe et, en fixant le taliban à côté de lui, appuya sur la gâchette... Rien. Il ferma alors les yeux quelques secondes et posa l'arme sur la table. "Vous avez eu de la chance vous deux. Mais maintenant, il ne reste aucunes chances et celui qui prendra l'arme, sauvera la vie de l'autre..."

"J'vais le faire..." dit alors William. Jude posa son regard sur lui. "Quoi ? Non, non non, je le fais moi."

"Jude..."

"Non, je le fais Will. Toi, tu as une femme, un enfant, tu dois, tu dois vivre..."

"Toi aussi tu as une femme et tu dois aussi vivre. Aucun de nous deux ne mérite de crever mais, putain de merde, il faut que l'un de nous le fasse !"

"Cette balle... Elle est pour moi." dit-il Jude en prenant l'arme dans sa main. Mais il ne pu rien faire que son ami lui arracha le revolver des mains et se tira la balle dans la tête. "William !" Devant lui, se trouvait désormais son ami, mort, avec une balle dans la tête, et le visage ensanglanté. Des larmes commencèrent à perler sur ses joues. Son ami venait de mourir et laissait derrière lui, sa femme et son fils...


"C'est tout bonnement incroyable, le colonel Jude Hastings, qui était déclaré mort depuis plus d'un an est en réalité vivant et a été rapatrié dans la matinée à la base Redstone. Un accueil pour ce héro, est organisé pour [...]

"La guerre ne laisse aux survivant que des cimetières à se partager" - André Frossard