Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis.

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Théa Watson Darcy

Le monde n'était pas une usine à exaucer les voeux.

let me introduce myself.

NOM(S) : Darcy. La propriété de mon père transmise sur une centaine de générations. Je porte fièrement ce nom qui m'interdit toutefois de faire mon deuil car il me hante jour et nuit du souvenir de la perte de mon père, porté disparu trop tôt. PRÉNOM(S) : Théa est le dérivé féminin du grec Theos signifiant Dieu. Watson est l'incurable fascination de mes parents pour le Docteur, acolyte du célèbre Sherlock Holmes. AGE : Trente-et-un ans. Je souffre de deux opinions contradictoires : celui où l'on accepte l'indéniable vérité que tout le monde est voué à vieillir, et celui où l'on regrette l'époque des vingt ans. LIEU DE NAISSANCE : Stirling, en Écosse. J'ai grandi, bercé par les traditions celtiques de l’Écosse, durant une majeure partie de ma vie. Ce n'est qu'après mon vingt-cinquième anniversaire qu'un déménagement m'a conduit aux portes de l'Alabama. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. SITUATION AMOUREUSE : Fiancée… Autrefois. Aujourd'hui, je ne suis plus tout à fait sûr si je suis un cœur à prendre, et à rafistoler, ou une condamnée au célibat. SITUATION FINANCIÈRE : Aisée. MÉTIER/ÉTUDES : Modeste libraire, je possède néanmoins ma propre boutique depuis quelques années. GROUPE : Living war. AVATAR : Jessica Chastain. CRÉDITS : Tumblr.

⊱ this time i'll be bulletproof

Théa n'est pas évidente à cerner. En trente ans de métier, sa mère n'est jamais parvenue à la comprendre parfaitement. Il y a quelques imperfections ci-et-là qu'elle est en mesure de décoder dans le regard de sa fille, cependant elle ressent une distante intimidante entre elles qui l'empêche de voir au-delà des apparences. Et quelle belle apparence que ce bout de femme fatale ! Elle respire une prestance qui lui confère une confiance naturelle. Est-ce sa facilité à s'exprimer et à camper sur ses convictions ? Ou alors sa force de caractère qu'il est difficile de soupçonner dans ce corps de poupée de porcelaine ? Peut-être aucun des deux. Car ce ne sont jamais que des racontars. La vérité ? Théa est loin d'être confiante dans ce qu'elle entreprend. Toutefois, elle sait ce qu'elle veut. Ce qui conjure le mauvais sort de son manque d'assurance. Si elle a les mains moites, si son cœur tremble, elle n'abandonnera pourtant pas le combat s'il reste une issue pouvant mener à la victoire. Sa fierté l'empêche de fuir. Et c'est sans doute la raison pour laquelle elle a rompu ses fiançailles ; bien que cette décision, jugée drastique un moment, trottait dans sa tête depuis un moment, le décès de son père a fait germer ce bourgeon qui s'était laissé étouffé par la crainte d'être seule. Évidemment, elle aurait pu se marier et tenter l'expérience. Mais par fierté, elle a renoncé à souffrir d'épreuves qui n'auraient eu aucun effet bénéfique pour elle. C'est manquer de courage ou être trop consciencieuse, l'un ou l'autre la jeune femme ne retourne jamais en arrière. À trop regretter et jeter sans arrêt un coup d’œil à ce qu'on a laissé derrière soi, on finit par avoir un torticolis. Il vaut mieux regarder droit devant soi et accepter les décisions qui, quelles qu'elles soient, auront des répercussions sur l'avenir. Même si ce n'est pas évident et que souvent il lui a pris la subite envie de plier bagage pour retourner en Écosse consumer son mariage (façon de parler …), Théa ne veut pas se condamner à une vie monotone. Elle a besoin de tellement plus. Elle a du mal à se contenter du minimum. Ce serait comme faire un régime la privant du sucré de l'imprévu.

Sarcastique, mais courtoise, Théa joue franc jeu. L'hypocrisie et le mensonge ? S'alourdir les épaules d'un fardeau qui pourrait se retourner contre elle ? Elle ne veut pas de cette épée à double tranchant et de ses conséquences sur son quotidien paisible qu'il lui a fallu apprendre à aimer loin des siens. Certes, elle aurait pu rester en Écosse puisqu'elle semble souffrir de cette distance, cependant sa mélancolie à éprouver chaque jour la perte d'un être cher ne faisait qu'empirer. Elle n'a pas quitté sa terre natale pour une quelconque raison liée à un besoin lunatique ou impulsif. Bien que son caractère à des similarités aux lubies de la Lune, cela n'empêche pas à Théa de réfléchir avant d'agir. Celle qui aurait pu obtenir un doctorat n'est pas qu'un joli sourire ; entièrement en mesure de prendre des décisions capitales, elle n'a eu cesse de prouver son indépendance ces dernières années depuis son arrivée aux USA.

Au début très intimidée par ce renouveau, la jeune femme accepte aujourd'hui pleinement ce nouveau choix de vie. Une sensation de fraîcheur sur les plaies. Un peu de baume sur ce cœur atrophié. Théa, qui enfant n'était pas très sociale, est redevenue cette petite fille qu'elle pensait avoir abandonné il y a des années de cela en découvrant un nouveau quotidien aux premiers abords effrayant, puis de plus en plus attrayant. Elle a fui la moindre relation et contact physique un an durant jusqu'à finalement se libérer de cet enchaînement à la solitude. Le petit poussin qui craignait le monde a cessé de se cacher sous sa coquille d’œuf pour se révéler à la lumière du jour. Si elle a gagné à fréquenter l'obscurité si longtemps, car désormais elle ne la craint plus et chaque soir est une retrouvaille avec une amie de longue date, accepter son passé pour construire l'avenir est sa plus belle œuvre. La rose a éclos.
Toutefois, on distingue aisément dans son regard la fatigue des soldats qui ont mené un combat sans fin. Le sien ? Celui du deuil. Et la guerre n'est pas encore terminée car ses nuits sont encore parfois peuplés de cauchemars interminables la réveillant brutalement. Un sentiment d'abandon la domine. Elle n'accepte pas ce trou d'obus que rien ne semble suffisant pour le lui remplir. Pour cela, elle espère qu'un jour quelque chose ou quelqu'un comblera ce vide avant que la tristesse ne la pourrisse. Néanmoins, Théa n'est pas le genre de femme à pleurer facilement. Elle prendra des coups et les rendra autant qu'il en faudra de nécessaire pour continuer à marcher la tête droite.

Théa est une femme fatale qui jouit d'une âme d'enfant ; le rire enfantin qui glisse sur ses lèvres relevées par une note de rouge à lèvre rouge donne le vertige. C'est une mélodie que l'on voudrait écouter à tout moment et taire d'un baiser ardent comme sa chevelure.
Théa est d'une douceur à ne pas lui préjuger la force d'une humeur variante ; Une fois caractérielle à en décocher les bouchées bées, l'autre fois d'une gentillesse sans égale, difficile de réellement comprendre qui elle est réellement.

Le jour et la nuit dans un même corps.

Et j'ai fini par comprendre que vivre, c'est attendre et patienter. Même si nos espérances ne sont pas comblées, l'essentiel est de vivre et de laisser le temps faire son œuvre.

⊱ i was meant to be a warrior Cadette d'une fratrie de trois enfants

Théa possède un tatouage sur la nuque, le symbole de l'infini, et un autre sous la poitrine, always in my heart en lettres calligraphiques.

Elle a été en couple cinq ans avant de mettre un terme à ses fiançailles. Cela a fortement déplu à la belle-famille qui espérait de cette union des avantages financiers pour l'entreprise de leur fils.

Ses cheveux ont la couleur d'un roux flamboyant, ce qu'elle a longtemps, dans son enfance, mis du temps à accepter mais elle se refusait de le camoufler avec une teinture

Très proche de ses parents, Théa a malheureusement souffert de ce lien qui l'a poussé à une profonde dépression lorsque son père est décédé. Si ça n'avait pas été pour sa mère, elle n'aurait pas remonté la pente.

Elle n'est pas très proche de ses sœurs, mais la famille signifie beaucoup pour la jeune femme qui n'attend pas que le temps altère les relations pour prendre des nouvelles de ses proches.

Elle a eu une enfance stable et une éducation stricte qui l'ont formé à devenir une femme respectable avec des croyances ne divergeant pas selon l'opinion publique.

Elle a abandonné ses études de médecine pour se consacrer à une passion littéraire. Elle dévore les livres, mais ne se laisse pas illusionner par les histoires du prince charmant et des happy ending.

Elle partage son appartement avec un chien de race Border Collie répondant au nom de Flocon.

Elle se dépense énergétiquement dans le sport, tel que la boxe ou le footing, parce qu'elle ne sait pas comment gérer autrement ses bouffées de colère qui font encore surface de temps à autre.

Quand elle a du temps libre, Théa apprécie de griffonner dans son carnet à croquis ce qu'elle voit, ou de laisser son imagination parler pour elle. Ce n'est pas du grand art, mais une occupation comme une autre.

Elle est bénévole à l'association WWF et prend très à cœur cette cause. Le manque de respect vis-à-vis de la faune et la flore la rebute.

Faire le tour du monde est l'un de ses rêves qu'elle cache sous son oreiller en attendant d'un jour le réaliser.

dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Cookie FILLE OU MEC ? : Hermaphrodite ? *SBAF* Fille. AGE : 22 ans de conneries. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Uniquement le week-end, ou éventuellement le mercredi, quand je travaille. Pendant les vacances, je suis disponible toute la semaine. SCENARIO OU INVENTÉ ? : Inventé. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : Parce qu'il existe des demoiselles diaboliques qui vous font craquer en quelques arguments... OUI ! N'est-ce pas, Céline et les deux Clémentine ? LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Oui, et on vivra d'eau fraîche. LE CODE DU RÈGLEMENT : shoot me down but i won't fall LE MOT DE LA FIN : Les Céline au pouvoir rhaaaa omfg

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Code:: [b]jessica chastain[/b] théa w. darcy

BULLETPROOF InvitéInvité

⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

ONCE UPON A TIME...

"C'est une fille". Le verdict était tombé de la bouche d'une gynécologue. Un troisième enfant, et toujours pas de garçons pour perpétuer le nom de famille Darcy du côté de mon père. Mais la déception s'envole comme un grain de poussière au souffle du vent lorsqu'il peut finalement, quelques mois plus tard, tenir dans ses bras ce petit être fragile qu'il avait espéré au début être un futur homme. Dès les premiers secondes à observer le visage de sa petite fille, poupon de cristal au teint rosé, Williams Darcy n'a eu cure d'avoir une fille à nouveau car l'amour et la fierté qui papillonnait dans son ventre balayait ses doutes.
On n'oublie tout de la période où l'on était un bébé, un peu comme si on se réveillait un beau matin dans le corps d'un adulte avec des réminiscences perdues. Pourtant, je me souviens clairement de cet amour qui m'a étreint toute ma jeunesse. Mes parents n'ont jamais failli à leur devoir d'éducation. Mais d'être stricte avec mes sœurs et moi ne leur a jamais soumis l'idée absurde de nous priver de l'amour qui lie un parent à son enfant. Sous prétexte qu'ils avaient des responsabilités, personne ne nous a pourtant mieux choyé et élevé que mon père et ma mère.

Petite, j'étais d'une timidité maladive. Je parlais très peu et les brefs élans de communications que j'avais n'étaient destinés qu'à mes parents, mes sœurs n'étant pas assez soucieuse de leur cadette pour s'en intéresser. J'ai tenté d'être proche d'elles, de créer une relation fraternelle, mais je n'étais pas à même de pénétrer leur univers excentrique allant à l'encontre du mien, beaucoup plus terne. Quant à me faire des amis… Je n'avais pas la force de m'en faire. Trop fade. Trop renfermée. Et j'ai partagé mon lit avec la solitude pendant tellement d'années qu'il est improbable de croire qu'un jour j'ai néanmoins réussi à lui fausser compagnie pour de beaucoup plus agréable. Dont une, en particulier. En grandissant, j'ai petit à petit appris à muer en une demoiselle qui laisse traîner derrière elle cette peau dans laquelle elle s'était senti si mal. J'ai explosé ma bulle. J'ai fracassé mes murs. Je ne voulais plus seulement observer le monde, mais le respirer et qu'il me dépouille de mes craintes. Angoisses qui m'ont intoxiqué. C'est à ma dernière année de lycée que j'ai découvert l'antidote.
Il était gentil et attentionné et j'aurai pu peindre un portrait de lui les yeux fermés, car aucune de ses mimiques ne m'étaient inconnu. Il s'appelait Noah. Insupportable arrogant que j'ai percé à jour et qui ne m'a pas laissé m'en tirer à si bon compte en volant mon cœur. J'avais dix-sept ans.
À mes dix-huit, je prenais la décision de travailler dans un secteur qui me tenait très à cœur : le monde de la médecine. Pas celui des adultes, mais celui des enfants. Pédiatre a été ma vocation et l'homme que j'aimais m'a insufflé le courage dont j'avais besoin pour suivre ma voie. Peut-être aurais-je du trouver par moi-même l'audace de cheminer sur cette route où chaque intersection dévoile une difficulté. Toutefois, à la place, je me suis appuyée sur cet homme qui m'aidait à me sentir bien dans ma peau. Le chapitre de la gamine complexée était clos.
Il me semblait abuser du bonheur, et à force d'y prendre goût ma chute n'en a été que plus douloureuse.

What happened to her? Life.

Il n'a pas tenu sa promesse. Il m'avait promis d'être présent le jour de mon mariage. C'est lui qui devait me mener à l'autel. Il m'aurait complimenté, parce que c'est que font tous les bons pères. Il m'aurait soutenu tout le long de l'allée. Il m'aurait chuchoté que tout se passera bien. Puis, il m'aurait retenu quelques secondes parce qu'il lui aurait été difficile de m'abandonner à un autre homme que lui. Il m'aurait embrassé sur la joue, ce serait attardé à me lâcher la main pour finalement reculer, le regard brillant. Je lui aurais souris.
Merci. Voilà ce que je lui aurai murmuré. Merci pour tout.
Dis-moi papa, pourquoi tu n'es pas rentré ? J'attendais ton retour avec impatience. Chaque jour, je vérifiais mon téléphone en attendant ton appel. Je voulais tellement entendre ta voix. Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas écouté. Et ta voix… ce timbre si grave était ma favorite d'entre toutes car elle me rassurait les soirs d'orages où petite fille je craignais la colère de ces Dieux en lesquels je ne crois plus dorénavant. Et s'ils existent réellement, je les déteste pour t'avoir enlevé à moi.
Je les revois, tes collègues, sonner à notre porte et retirer leur képi. Tout le temps. J'entends encore maman pleurer. Je la vois encore s'effondrer sur le parquet devant ces deux hommes venus répandre la misère dans notre maison. La tristesse s'est éparpillée partout, telle une poussière persistante. On a beau tenter de la chasser, elle revient sans cesse. Il y en a partout. On la respire sans arrêt. Nos cellules en sont infectés. Elles se reproduisent. J'ai le cancer de ta disparition. Il me tue. Et je ne peux pas arrêter sa progression. Il grimpe jusqu'à mon cœur. Ton ombre m'a envahi. Est-ce que tu sais à quel point elle est imposante ?
Thomas voudrait m'aider. Mais comment ? Est-ce qu'il existe un remède pour apaiser les cœurs meurtris ? Ma première et dernière pensée de la journée est toujours de constater que plus jamais je ne te reverrais. Soldat tombé au combat. Tu t'es envolé là-haut, parmi les nuages. Tu t'es envolé là dans un endroit où je ne peux pas te suivre. Tu réalises comme c'est injuste, à quel point tu es égoïste ?
J'en peux plus de pleurer. Mais je n'arrive pas à m'arrêter.
Reviens papa.
Reviens... Reviens parce que je ne pense pas que j'y arriverais sans toi.

Shadow, shadow
Is the only friend that I have

À l'âge de vingt-trois ans, Thomas me demandait en mariage. À l'aube de mes vingt-quatre j'ai rompu cet engagement. Je ne pouvais plus me marier. Je n'en avais plus envie. Lors du décès de mon père, quelque chose m'a persuadé que cette envie n'était rien de plus qu'une volonté de suivre la trace de mes sœurs aînées elles-mêmes déjà mariées. Je ne voulais pas suivre leur trace. La petite fille trop sage devait sortir de son cocon et se libérer de ce chrysalide qui était sur le point de l'enfermer à vie dans une vie qui l’oppresserait de sa monotonie. Un monde noir et blanc. Sans couleur.
Juste un goût amer dans la bouche que même une cuillère de miel ne parviendrait pas à faire passer.

Pathétique. Misérable. Dépressive. En trois mots, je résume l'année qui a suivi où je n'ai fais que me cloîtrer chez moi à avaler des anti-dépresseurs sur demande de la psychologue. Cette dernière, je n'allais la voir que si ma mère me le demandait. Sinon, à quoi bon me rendre dans un cabinet pour me faire psychanalyser ? Je sais où se situe mon problème. Je n'ai pas besoin de dépenser une somme exorbitante d'argent pour l'entendre d'une autre bouche.
Je crois sûrement avoir traversé toutes les étapes du deuil. Néanmoins, il est moins certain que je sois sortie de ce labyrinthe. Je suis prisonnière de ce dédale interminable que cause la mort autour d'elle. Des embûches, des pièges, des sans-issues… D'abord on erre dans ce lieu morbide causé par notre esprit à se laisser embrumer par le choc, le déni. Peut importe là où l'on va, on est persuadé que tout va pour le mieux alors qu'un trou béant se creuse sous nos pieds.
Puis on réalise.
Et on s'égare dans ce labyrinthe, car en sortir n'a plus aucune importance. Tout ce qui importe c'est de hurler la colère qui nous enserre le cœur de ses griffes acérées. On s'époumone à en perdre le souffle. Tout le monde est coupable de notre misère et l'on se caractérise étrangement comme une victime qui remet tout en questions.
J'ignore sincèrement quelle est la troisième étape car il me semble être passé directement à l'étape de la dépression.
Celle de l'acceptation ? J'en cherche encore la clef.
Les journées sont aussi longues que mes nuits visitées par une insomnie tenace.
Ma mère a accepté. Elle est parvenue à s'en remettre, bien qu'une tristesse intense lui remplisse par fois les yeux. Des larmes coulent, qu'elle efface alors du revers de la main en affichant à la place un petit sourire que je voudrais faire naître aussi aisément sur mes lèvres. Depuis combien de temps n'ai-je plus ri ? À quoi ressemble le son de ma voix quand elle tinte ? À quoi ressemble la vie sans ce drap obscure de la dépression ?

WELCOME BACK.

Trente-et-un ans d'existence. Trente-et-un ans printemps à combattre un hiver infernal. Je souffle sur la bougie, les yeux fermés, sans prononcer le moindre vœux. Je ne crois plus en la réalisation de quoi que ce soit qui ne provient pas de ma propre volonté.
J'avais vingt-cinq ans, presque vingt-six, lorsqu'il m'a pris la subite envie de déménager. Moi qui idolâtrait mon pays et qui faisait un compil de ses avantages à tous les touristes, voilà que je décidais de partir. Tout simplement. Comme ça. Alabama fut ma destination.
La première année a été difficile. Je repartais à zéro. Je n'avais plus le soutien de mon entourage au quotidien pour me fournir une quelconque motivation de sortir. Ce doit être pour cela que j'ai vécu un an au crochet de l'héritage de mon père. Les voisins ont certainement du me prendre pour une cinglée croisée d'une ermite. Peut-être n'avait-ils pas tort. Même si à cette époque j'étais en voie de guérison, je dois avouer que j'étais loin d'être associé à la définition d'un être sain d'esprit. Mais j'ai fini par m'en sortir. Le navire n'a pas fait totalement naufrage. Il s'est juste égaré en mer et n'était plus en mesure de reconnaître le nord du sud. Le voilà à nouveau sur les flots, naviguant vers l'horizon comme si hier n'était jamais arrivé.
J'ai mes blessures. Mes démons. Et je les combats encore. Peut-être qu'il ne s'agit plus tout à fait du décès de mon père, mais de regrets. Culpabilité du passé qui ressurgit de temps à autre. Le monde avance, et j'ai longtemps eu le sentiment de faire du surplace. Aujourd'hui, je me convaincs qu'avoir été sur pause pendant pratiquement deux ans me donne une difficulté supplémentaire à retrouver le bon rythme. Sans doute. Sûrement.
Je n'ai pas accompli de grands actes tel qu'un mariage ou la naissance d'un enfant. À la place, j'ai ouvert ma propre librairie. Qui l'aurait cru ? Je me destinais à un avenir de médecin il y a un peu plus de dix. Et où s'en est allé ce rêve ? Dans un coffre que je range dans un placard, et qu'il m'arrive parfois d'ouvrir pour m'émouvoir de ces rêves perdus. Ma vie me convient telle qu'elle est. Cependant, comme beaucoup, je m'interroge sur ce qu'aurait été mon avenir si je n'avais pas viré de bord dans cet océan de la vie. Est-ce que j'aurai été heureuse, comblée ? Est-ce que je me sentirais aussi bien que dans ce petit appartement partagé avec un colocataire poilu répondant au nom de Flocon ?
Ma mère pense qu'il me manque la présence d'un mari. Je pense que perdre mon père m'a suffit à l'idée de ne plus jamais retraverser cette dure épreuve si un nouvel homme réussissait à avoir autant d’importance. Célibataire éternelle ? Célibataire prudente.
Je m’endurcis. Pas juste physiquement grâce au sport. Mais aussi émotionnellement. Je développe mes facultés. Je me sépare de cette image de petite fille que je croyais avoir délaissé autrefois ; finalement, je me rends compte qu'au lieu de cela, je l'ai entretenu dans l'ombre de mes croyances futiles.
Plus maintenant.
Cette fille là n'existe plus. Elle a disparue.

officiellement bienvenuuuuuuuuuuue ^^

Le choix de vava, j'adhère totalement! Jessica Chastain est juste trop parfaite!! J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage! Rhooo pis j'adore le prénom que tu lui as choisis!

Bon courage pour ta fichette Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 953319541

Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 953319541

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii tu as craqué et en plus avec Jessica bril bril les zieux

Bienvenu ! Et bon courage pour ta fiche =3

BULLETPROOF InvitéInvité

COOKIE EST PARMI NOUUUS. rhaaaa omfg

Avec Jessica la bombe atomique et le nom Darcy. omagad

C'est trop pour mon petit cœur.

Bienvenue ma jolie. I love you

J'ai hâte de découvrir ta fiche. bril bril les zieux

BULLETPROOF InvitéInvité

OH GOD JE SAVAIS PAS QUE C'ETAIT TOI QUI AVAIT PRIS CE FUCKING AVATAR DE FOU ET CE PSEUDO DE LA MORT omagad

Je suis super contente que tu aies craqué surtout avec ce pseudo trop parfait et Jessica quoi Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 781824920

C'est trop cool rhaaaa omfg

C'est la joie wtf

Je te souhaite la bienvenue ici et maintenant on peut dire les Céline et les Clémentine au pouvoir Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 337664734

Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 337664734

Et évidemment on se trouvera un lien I love you

BULLETPROOF InvitéInvité

ce prénoooom Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 2104563482

et puis quel choix d'avatar, j'approuve à fond I love you

en tous cas bienvenue par ici et amuse toi bien Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 781824920

BULLETPROOF InvitéInvité

bienvenue sur bp, si tu as la moindre question, n'hésite pas I love you

Bienvenue ! Very Happy

Bon choix d'avatar ! Une rousse de plus sur le forum ! (quoique je ne crois pas que ça abonde tant que ça en fait...) Et bon choix de pseudo ! Very Happy

Bon courage pour ta fiche :)

BULLETPROOF InvitéInvité

DARCY QUOI Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 2104563482

(je pense que mon DC va divorcer pour t'épouser et avoir le même nom

) Puis avec la belle Jessica ! C'est génial que tu ais craqué, c'est bien d'être faible.

J'ai vraiment hâte de voir ta fiche finie, et puis bienvenue parmi nous Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 2145037518

Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 2145037518

BULLETPROOF InvitéInvité

Jesssica

Ok, je pense que je vais virer de bord et te demander en mariage ! Quel choix d'avatar

et puis ce prénom il est juste magique !!! en tout cas j'ai trop hâte de lire ce que tu nous prépares et je te dis bienvenue sur BP et bonne chance pour ta fiche

BULLETPROOF InvitéInvité

Hermione Bishop a écrit:: OH GOD JE SAVAIS PAS QUE C'ETAIT TOI QUI AVAIT PRIS CE FUCKING AVATAR DE FOU ET CE PSEUDO DE LA MORT

Je suis pleine de surprises ma petite pervert look

Owii des demandes en mariage, venez donc mes chéris, il y a assez de place pour contenter tout le monde !
En tout cas, je suis contente de savoir que le choix de mon avatar (Thanks Bou

) vous plaît, de même pour le prénom/nom. Je ne me trompe pas si j'ose dire qu'il y a quelques fans du monde de Jane Austen par ici 8D
Merci pour vos messages de bienvenue Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 781824920

~~CÉLINE ET CLÉMENTINE AU POUVOIR~~

BULLETPROOF InvitéInvité

Tu as craqué pour Jessica, fuck yeah!! rhaaaa omfg

Bienvenue, et bon courage pour ta fiche! I love you

Bienvenue ! :-)

BULLETPROOF InvitéInvité

"Modeste libraire, je possède néanmoins ma propre boutique depuis quelques années" Tu ne m'avais même pas dit qu'elle serait libraire omagad

. Presque copine de métier entre Drew et Théa héhéhéhéhé

BULLETPROOF InvitéInvité

bienvenue

BULLETPROOF InvitéInvité

AAAAAAAH JESSICA, la plus belle bril bril les zieux

j'adore ce choix d'avatar amen god/godess

Et puis Théa, c'est le prénom de ma petite soeur IRL, c'est trop cool que tu aies choisi ce prénom-là qui est plutôt rare quand même Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 781824920

Bienvenue parmi nouuuuuuuuus I love you

Jessica c'est le meilleur choix au monde, cette femme est une déesse bril bril les zieux

Théa → Danser sur mon âme n'est plus permis. 1553171811

Bienvenue parmi nous mia cara la la la

BULLETPROOF InvitéInvité

Ta fiche est parfaite omagad

BULLETPROOF InvitéInvité

Bienvenuuuuuue!

BULLETPROOF InvitéInvité

Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :

✈ Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.

✈ Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles ajouter ton quartier de résidence dans ton profil ainsi que ton métier.

✈ Maintenant que ton personnage n'est plus à la rue, à toi de créer ton petit réseau d'amis et d'ennemis; alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA.

✈ Si ton personnage a besoin d'un camarade, d'un amoureux ou d'un tout autre lien essentiel à son évolution, n'hésite pas non plus à créer ton propre scénario; BP offre aussi un système de boîte à liens vers lequel on t'invite à te tourner. Il est tout aussi important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.

✈ Enfin, histoire de compléter ton intégration totale au sein de la vie de BULLETPROOF, tu peux toujours t'inscrire dans la partie parrainages afin de devenir le petit protégé d'un des ~~dinosaures~~ anciens du forum.

✈ Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré! Mais, il reste une étape importante: le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais-toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.

Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !

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