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 (clyde) alchimie de la douleur.

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BULLETPROOF
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MessageSujet: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 21:23

clyde lloyd-ackerley rosenbach


à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.
NOM(S) : Rosenbach. En soit, ce patronyme ne sort pas de l'ordinaire, de nombreuses familles Américaines le possèdent également. Seulement, ce Rosenbach ci, il se détache peut-être des autres parce qu'il est plus ou moins connu pour une "petite" affaire le concernant et ayant légèrement secoué son état d'origine. PRÉNOM(S) : Clyde Lloyd-Ackerley. Clyde, son premier prénom, est celui qui a été choisi par sa mère. Lloyd, le second, celui qu'affectionnait son père auquel la particule Ackerley fut ajoutée en mémoire d'un de ses grand-père. AGE : Vingt quatre ans. Le temps passe vite et lui échappe. LIEU DE NAISSANCE : Clyde a vu le jour le premier janvier mille neuf cent quatre-vingt neuf à Pine Bluff, une ville de l'état de l'Arkansas. ORIENTATION SEXUELLE : Il est hétérosexuel. Il n'a jamais ressenti plus que de l'amitié profonde envers des hommes, cela dit il n'a absolument rien contre les homosexuels et comprend tout à fait leur "choix". SITUATION AMOUREUSE : Clyde est célibataire. Sans doute trop volage pour s'attacher à une seule femme et de toute évidence trop.. Insondable pour qu'elles ne le supportent bien longtemps. SITUATION FINANCIÈRE : Actuellement, plutôt modeste. Après tout, c'est à la base qu'il réside, donc il n'a pas d'autre source de revenus pour compléter ceux de l'armée, toutefois il a quelques économies derrière lui au cas où. Auparavant, il vivait dans un milieu qu'on pourrait qualifier d'aisé. GRADE : Commander n'a jamais été sa tasse de thé. Ainsi, il est "seulement" soldat première classe particulièrement prédisposé au tir et au combat au corps à corps. GROUPE : Learning War.


deviens toi-même.

Que ferais-tu si ton pays entrait en guerre ? Cela peut paraître idiot comme réponse, mais Clyde ferait ce qu'il y a à faire sans rechigner. Il remplirait son devoir sans avoir au creux du ventre la peur, sans laisser la chimère de la mort le brider puisque de toute façon il n'a aucun autre but dans la vie. Il prendrait une arme, il serrerait les poings. Puis il partirait au combat comme tous les autres. C'est pour cela qu'il est ici, après tout, pour s'entrainer à agir en conséquence en cas de conflit, alors que pourrait-il faire d'autre, de toute façon? Que ferais-tu si une grenade tombait à tes pieds ? Il hurlerait "TOUS A COUVERT!" puis exécuterait lui même son ordre, si possible. Toutefois, si sacrifie il devait y avoir, eh bien.. Il prendrait le rôle avec le sourire. Il n'a plus rien à perdre et la douleur ne l'effraie pas puisqu'il ne la ressent pas, donc bon! Que ferais-tu si tu étais torturé pour divulguer des informations sur ton pays ? Il rirait aux éclats et attendrait que les sévices le tuent. Tout simplement. Il rirait et il se fouterait de la gueule des belliqueux. Pour le coup, son insensibilité congénitale à la douleur serait un sacré cadeau. Sauverais-tu dix inconnus ou la personne qui t'es la plus chère au monde ? Ne soyons pas hypocrites. L'être humain est un sentimental, Clyde y compris. S'il répondait qu'il sauverait les dix inconnus il serait un putain de menteur. Évidemment, il aurait des remords de laisser dix malheureux au trépas, mais il sauverait la personne qui compte le plus à ses yeux. Pourquoi as-tu choisis ce métier ? On ne peut pas vraiment dire qu'il l'a choisi. Il a été envoyé "de force" à Redstone, et si au début il a eu du mal à s'habituer, finalement, il a pris goût à l'armée. Si son sang froid lui a valu quelques promotions, commander n'a jamais été sa tasse de thé et l'honneur d'être un soldat première classe lui suffit amplement.
il est atteint de troubles émotifs. dans son cas, ils se manifestent par une incapacité à extérioriser ses émotions de façon spontanée ✈️ en plus, il est loti d'une insensibilité congénitale à douleur, c'est à dire qu'il ne la sent pas ✈️ il est "responsable" de la mort de sa petite sœur chérie et il s'en voudra toute sa vie ✈️ il a très peu d'amis parce qu'il est très réticent à l'idée de s'attacher ✈️ il n'a pas honte de son passé dans le monde de la prostitution ✈️ il aime les animaux, il a d'ailleurs un chien qu'il chérit de tout son cœur ✈️ il joue de la musique, plus précisément du piano et de la guitare ✈️ il dessine et il écrit énormément ✈️ malgré le ressentiment qu'il a envers l'humanité en général, il est quelqu'un de naturellement très compréhensif et très gentil ✈️ avec lui c'est tout ou rien; il vous aime ou il ne vous aime pas, il est calme ou c'est une tempête (..) non, le juste milieu n'existe pas ✈️ son plus gros défaut est sans doute la rancune ✈️ il fume beaucoup, beaucoup trop ✈️ il ne quitte jamais le carnet de bord que cadence lui a concocté toute sa vie durant ✈️ les drogues sont quelque chose qu'il exècre ✈️ au fond, il ne déteste ni sa mère, ni cybelle ✈️ son père lui manque ✈️ en arrivant à l'armée, il s'est très vite découvert un talent caché pour le tir ✈️ il est gaucher mais fait presque tout comme un droitier ✈️ difficile à cerner, il a s'est finalement pris au jeu d'entretenir cette drôle d'aura qui émane de lui ✈️ il aime les livres ✈️ l'amour est quelque chose qui le laisse indifférent ✈️ il carbure au cappuccino ✈️ il est très nostalgique et il peine à se séparer des choses qui lui laissent un bon souvenir, son doudou par exemple ✈️ il adore le cinéma ✈️ il a de nombreuses cicatrices sur le corps. en fait, il en découvre une chaque jour ou presque ✈️ il est tatoué dans le bas du dos ✈️ il mâche constamment du chewing-gum (sans sucre, s'il vous plait) ✈️ très indépendant, il reste un homme perdu ✈️ le suicide lui est déjà passé par la tête, mais il n'a jamais passé le cap parce qu'en vérité, vivre, il aime ça ✈️ il porte des lunettes quand il travaille ✈️ jeune, il aurait rêvé d'être astronaute ✈️ il monte très bien à cheval ✈️ il apprécie le calme et la solitude ✈️ le bruit des vagues l'apaise ✈️ bref, il recèle plein de facettes cachées qui n'attendent que vous. What a Face


HEY, à part ça:


Dernière édition par Clyde L-A. Rosenbach le Mar 22 Jan - 18:26, édité 8 fois
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BULLETPROOF
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 21:24

this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

“ je vais comme une pierre lancée au milieu des buildings, je traverse la plaine comme un souffle sans bruit, je vais comme une flamme sous la neige brûlante que nul ne peut éteindre. on ne m'a donné ni larmes à mes yeux, que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage. j'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux, l'éternité c'est long quand on marche sans coeur. ”

Clyde fixe l’horizon qu’Huntsville lui offre à travers la fenêtre ouverte de son dortoir, une cigarette à moitié consumée calée entre son index et son majeur. Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Et il songe, seul. Il songe au pourquoi il est ici. Il songe à ce qui l’a amené ici, à Redstone. Il songe à la tragédie qu’est sa vie depuis toujours. Vingt-quatre ans qu’il vit alors que d’autres mériteraient bien plus leur place sur cette planète mal faite. Vingt-quatre ans qu’il a un cœur qui bat au creux de sa poitrine, évidence qu’il n’a jamais su prouver autour de lui. Il se rappelle des derniers mots prononcés à son attention venant de la bouche de sa propre mère, secouée par de violents spasmes, les yeux baignés de larmes. Non, pas des larmes de tristesse. Des larmes de colère. Tu es un monstre, Clyde. Et voilà. Ces mots raisonnent dans son esprit, martèlent inlassablement ses tempes, viles, désireux de lui faire mal. Souffre, Clyde. Souffre. Que nenni. Il ne ressent rien en retour. Pas de pincement au cœur. Pas de tristesse. Pas de peine. Pas de picotement dans le ventre. Juste ce vide, ce trou béant, cet océan d’indifférence. Tout se joue dans sa tête. Dans sa tête, la douleur, il la ressent. Mais pas ailleurs. La douleur, elle ne se retransmet pas sur ses traits froids et durs. La joie non plus, d'ailleurs. La différence de taille est que le rire, on peut le simuler, contrairement aux larmes. Le plus triste, il en est conscient, c’est que ce n’est même pas une question de recul. Non. Le jour où il a entendu cela, le jour où cette réplique assassine s’est insinuée en lui, il a aussi fait preuve de cette absence totale de réaction. Cette atrocité à la consonance véridique lui a brûlé la peau, l’a marqué à chaud, ce pour toujours, certes. Mais.. Il n’a pas su réagir comme tout humain normal l’aurait fait. Alors peut-être qu’elle a raison, finalement, sa Maman. Peut-être qu’elle a fait le bon choix en le mettant à la porte une paire d’années plus tôt. L’enfant maudit. C’est de ce surnom malheureusement porté à merveille qu’on l’a affublé à Pine Bluff. C’est ce sobriquet aussi noir que son âme qui planait dans l’air des rues de la ville alors qu’il passait par là. Oh, Clyde a toujours su qu’il n’était pas comme les autres. Dis, Maman, pourquoi Clyde ne pleure jamais? Pourquoi quand Clyde se coupe malencontreusement une veine avec un bout de verre aiguisé, il ne panique pas? Mais surtout, pourquoi la douleur lancinante ne se manifeste-t-elle pas? Pourquoi Clyde ne sourit presque pas? Dis, Maman, pourquoi Clyde ne parle pas? Pourquoi Clyde prend des médicaments ? Pourquoi Clyde ne sait-il pas contrôler sa force? Elle posait souvent ce genre de question à Maman, sa petite sœur Cybelle. Celle qui, à choisir, il aurait préféré voir partir à sa place. Absolument ignoble, n’est-ce pas? Tu es un monstre, Clyde. A ces interrogations, Maman répondait toujours de façon évasive, comme honteuse d’avoir enfanté un tel spécimen. Parce qu’il est malade, ma chérie. Parce qu’il est malade. Et dans ses yeux apeurés, Clyde, lui, lisait à chaque fois; Parce qu’il est maudit, ma chérie. Parce qu’il est maudit. Clyde avait volé le dossier médical cacheté à son nom dans le bureau de son père, un jour. Sur le coup, il n’avait pas tout saisi, ces enchevêtrements de lettres, ces termes médicaux lui étaient passés au travers. Mais à force de temps, les mots en caractères gras qu’il avait pu y lire, TROUBLES EMOTIONNELS GRAVES - INSENSIBILITE CONGENITALE A LA DOULEUR – DIFFICULTE A SE MAITRISER, avaient pris tout leur sens. Hélas, entre temps, son enfance s’en était vue brisée par toutes ces messes basses dont il avait été sujet. Ses ailes d’innocences arrachées avec barbarisme, ses illusions défaites en un claquement de doigt. Inconsciemment, il en était venu à détester le genre humain, à quelques exceptions près. Après tout, pourquoi? Pourquoi ce rejet? Il n’y était pour rien! Lui aussi, il voulait vivre. Avoir des amis, rire, pleurer, aimer. Puis il commit l’irréparable et tout s’écroula. Dès ce triste jour il leur pardonna toutes ces médisances. Parce qu’ils avaient eu raison, en fin de compte, parce qu’il les méritait bien. Parce qu’il était né alors qu’il n’aurait pas dû. « Clyde? Il y a du courrier pour toi. » Cette voix sortie de nulle part le tire brusquement de ses pensées malsaines. Vivement, le jeune homme pivote sur lui même et découvre un officier dans l'embrasure de la porte, une enveloppe en main qu'il lui tend avec le sourire. Clyde plante sa cancéreuse entre ses lèvres avec désinvolture, se détache du cadre de la fenêtre et attrape le papier entre ses doigts, le fait valser deux secondes entre ses phalanges afin de l'examiner, puis remercie le facteur d'un gracieux hochement de tête. L'homme s'en va, Clyde se laisse tomber sur son lit et ouvre délicatement l'enveloppe pour en extirper la lettre. Il déplie cette dernière avec soin, la parcourt brièvement du regard. Cette écriture souple et légère, cette typographie aux courbes arrondies, il la reconnaitrait entre mille. Ce parfum dont la feuille est imbibée ne lui est pas inconnu non plus. Cette lettre, elle est de Cybelle.

« Cher Clyde,
Avant tout, laisse moi te souhaiter un merveilleux anniversaire. J'espère que tu sauras profiter de cette journée particulière et que tout se passe bien pour toi depuis que tu as intégré Redstone. Tu sais, j'aimerais vraiment avoir de tes nouvelles. Crois-le ou non, je sais que tu reçois mes lettres et que tu les lis. Maintenant, crois-moi ou non, ça me toucherait et m'apaiserait énormément de recevoir une réponse. Tu souffres encore, certainement bien plus que moi, mais je t'assure que moi aussi, j'ai mal. Tous les jours je vis avec ce sentiment de frustration en mon sein. Je sais que tu as encore ce ressentiment brûlant à mon égard, je sais que tu m'en veux de ne jamais t'avoir soutenu dans ta jeunesse et tu n'imagines pas comme je m'en veux. Ce goût amer que tu gardes sur ton palais, je ne le comprends que trop bien. Je ne te demande pas de me pardonner ni même de m'apprécier comme un frère devrait aimer sa petite sœur. Je voudrais juste avoir un signe de vie de ta part. Alors voilà, peut-être que cet énième courrier est vain, peut-être que tu resteras braqué sur ta rancœur. Mais sache que moi, je t'aime, Clyde, et que jamais plus je ne te laisserai tomber. Tu ne peux pas continuer à vivre dans les affres de ton passé, tu ne peux pas t'y emprisonner jusqu'à la fin de tes jours. Ne m'en veux-pas de prononcer ce prénom qui je sais irrite violemment cette plaie qui t'habite, mais Cadence voudrait le meilleur pour toi. Cadence voudrait que tu retrouves la sérénité que tu mérites. Cadence voudrait te savoir heureux.
Encore une fois, je t'aime, mon frère,
En espérant entendre parler de toi bientôt, je t'embrasse,
Cybelle. »


Calmement, Clyde replie la lettre sur elle même, la range dans son étui d'origine puis se penche en avant pour attraper un petit coffre dissimulé sous son lit et qu'il dépose alors délicatement sur ses genoux. D'un coup d'index sec il ouvre les loquets qui le maintiennent fermé et soulève le couvercle de la grosse boîte afin d'y déposer l'enveloppe au dessus de la pile. Oui. Ce coffre, il renferme déjà une multitude de courriers du même destinataire. Une multitude de missives auxquelles, effectivement, il n'a jamais daigné donner de suite sans pour autant s'en débarrasser. C'est encore trop tôt. Le souvenir est encore trop âpre et vivace pour qu'il puisse parvenir à le laisser de côté. Cybelle s'est toujours rangée du côté de ceux qui n'ont jamais tenté de le comprendre. Au même titre que leur génitrice, Cybelle a toujours eu cette lueur de dégout brillante dans ses iris tandis qu'elle évoquait son grand-frère. Mais surtout, au moment où Clyde a réellement eu besoin de cette main avenante qu'elle lui propose enfin dans ses écrits, Cybelle les a mise dans ses poches et l'a laissé se faner comme une fleur à l'abandon. Alors oui, l'intention le touche malgré sa rancune démesurée, d'où sa réticence -même si ce n'est l'envie qui lui manque- à jeter les lettres au feu, mais non, le pardon ne sera pas pour tout de suite. Cadence. Alors qu'il s'étend sur la literie grinçante, ce doux prénom embaume son cœur pourri de l'intérieur, le panse, mais parallèlement resserre un étau de fer autour de lui, l'étouffant, saupoudre d'acide les blessures saignantes qui recouvrent son corps. Cadence. Sa deuxième petite sœur. La seule. La seule qui ne l'a jamais considéré comme une bête de foire. La seule qui l'a toujours perçu comme un individu normal en dépit de ses différences ostentatoires. La seule qui l'a cerné. La seule qui a su lui arracher des sourires voire des éclats de rire francs et sincères. Cadence. Celle avec qui il a partagé absolument tout. Celle qui a eu toute sa confiance et tout son amour. Celle qui lui a, pour la première et dernière fois de sa vie soutiré quelques larmes. Celle pour qui il est dans cet état aujourd'hui. Parce que sa Cadence, celle qui fut sa vie toute entière, celle qui fut son trésor, la prunelle de ses yeux, eh bien elle n'est plus à ses côtés et elle ne reviendra jamais. Depuis quelques années déjà, sa petite sœur chérie est une étoile dans le ciel, un ange parmi les saints. Clyde, les pupilles rivées sur le plafond d'un blanc immaculé, tire longuement sur le filtre de sa clope, laisse la fumée meurtrière s'immiscer dans sa trachée pour polluer ses poumons. Il la laisse le dévorer de ses substances, l'enflammer avec l'intime espoir qu'elle le réduise alors en cendres, puis la recrache doucement, un nuage abstrait s'élevant dans l'air, au dessus de sa tête. Là, il écrase le mégot incandescent sur son bras droit, la chaleur irradiant son épiderme et laissant derrière elle une trace mêlée de rouge et de noir.. Seulement non, il n'a définitivement pas mal. Il devrait, il en est conscient. Au cours de son existence et de ses diverses séances de traitement, on lui a inculqué les rudiments de la vie, les bases des perceptions. Mais c'est ainsi. Ce sadomasochisme est stérile. Oui, sadomasochisme. Avec une maladie pareille, comment ne pas avoir le désir de s'autodétruire pour enfin connaitre cette sensation? Clyde n'échappe pas à ce symptôme. Clyde, aussi paradoxal que cela puisse paraitre a le souhait de souffrir. Las, il ferme finalement les yeux pour rêver. Parce que parfois, dans les chimères que créent son inconscient, tout va bien. Il n'est pas atteint de ces satanés pathologies mentales et physiques, sa mère l'aime autant que ses filles, son père assume son affection pour lui et ses relations avec ses sœurs sont idylliques. Dans les utopies de son imaginaire, non seulement il a une véritable famille mais aussi des camarades qui l'épaulent. Et, même si parfois son subconscient préfère lui repasser en boucle des visions de l'époque qu'il fuit comme la peste, qu'il veut avorter de toute son âme, qui est sa hantise et qu'il arracherait bien de son esprit à mains nues, au moins, dans ce monde factice, Cadence est encore là.

“ le ciel ne sera plus jamais aussi noir qu'il n'est aujourd'hui, comme un soleil ensorcelé. tes yeux se perdent dans mes nuits, on n'était pas du même monde, mais qu'est-ce que ça fait maintenant, puisque les anges et les colombes se sont enfuis avec le vent. depuis que t'es montée là-haut les anges n'ont jamais été plus beaux, depuis que t'es montée là-haut ici moi je me sens toujours de trop. ”

Une légère odeur de cookies parfume toute la maison. Clyde est là, dans le salon en train de lire un livre, ses petites lunettes rectangulaires perchées sur le haut de son nez. Les livres, il aime ça. L'odeur des pages parfois jaunies par le temps, le papier au contact de ses doigts, la sensation d'évasion que les -bons- romans lui procurent.. Il se plonge dans un univers qui à chaque fois n'est pas le sien, qui à chaque fois est différent, mais qui surtout, met des mots sur certaines expressions qu'il n'arrive pas à.. à exprimer, justement. « Lé héros rit aux éclats, les paupières plissées, ses pommettes rehaussées (..) » Et parfois, discrètement, il essaie de faire de même. Les livres, ce sont un peu ses guides. Soudain, des pas raisonnent dans l'escalier. « Maman, le goûter est prêt? » Cybelle apparait dans la cuisine suivie d'une autre jeune fille. Une de ses amies, il présume. Là, les regards des trois jeunes se croisent. Clyde fait preuve d'une froideur habituelle, non pour autant volontaire, Cybelle quant à elle hausse un sourcil, méprisante, puis glisse à sa camarade; « Ne fais pas attention à mon frère, il est bizarre. » Idiote. Le jeune garçon laisse un soupir s'échapper d'entre ses lèvres. Sa sœur n'est qu'une imbécile à ne rien comprendre, à n'être même pas capable d'apprivoiser son ainé, de ne même pas tenter, en fait. Intérieurement bousculé par ce qu'il vient d'entendre, la benjamine de la fratrie, Cadence, déboule heureusement tout sourire dans la salle de séjour et se jette sur Clyde, radieuse, effaçant tous ses tracas de sa simple présence. « Clyde! J'ai ajouté des trucs dans ton carnet de bord! » Là elle sort ledit carnet et l'ouvre à la page intitulée "à ne pas toucher si tu ne veux pas te faire mal (même si tu ne le sens pas)". Puis elle lui pointe du doigt ce qu'elle y a ajouté. Un arbre dont l'écorce pleine d'échardes est entouré a rejoint le dessin du feu dans la cheminée, à la plaque électrique de la cuisine, à la lame d'un couteau, à une tasse de laquelle s'échappe de la chaleur.. « Merci Cadence, c'est très gentil de ta part. » Il l'enlace doucement dans ses bras, la serre à peine tant il craint de briser en deux ce fragile petit être à qui il tient plus qu'à n'importe qui d'autre. Finalement elle se détache, l'observe fixement pendant une minute, la mine grave. Elle attrape alors les joues de son frère entre ses index et ses pouces puis les étire afin de dessiner un sourire sur le visage de Clyde. « Voilà qui est mieux! Tu es bien plus beau comme ça! » Un rire fluet émerge de son gosier. La voix de sa mère raisonne alors dans la maison, sèche. « Clyde, as-tu pris tes médicaments? » Non. Rapidement, il se redresse, soulève sa petite sœur qu'il pose au sol et se hâte vers l'étage du dessus où sa mère l'attend sans doute de pied ferme avec toutes les pilules et divers comprimés prêts à être ingurgités. Il longe le corridor d'un pas preste, passe la tête dans l'interstice de la porte et du mur de la salle de bain. Bingo, Maman est là. « Tout est prêt. » Clyde hoche la tête, attrape le verre d'eau posé sur le bord de l'évier puis avale son traitement, pilule par pilule. « Nous avons reçu ton bulletin. C'est bien, continue comme ça. » L'enfant acquiesce brièvement. Ce serait mentir de dire que ça ne lui fait pas plaisir de recevoir quelque chose qui ressemble fort à un compliment de la part de sa mère. Mais le ton est tellement fade. Le ton est tellement bridé, dénué de chaleur. Toutefois il n'a pas d'autre choix que de s'en contenter. Sa génitrice quitte la pièce, lui emboite ses pas mais est intercepté par son père dans le couloir. « Clyde, tu vas bien? » Papa a toujours été gentil avec lui. Il a toujours essayé de prendre sa défense lorsqu'il estimait cela nécessaire. Ceci dit, il a toujours été le dominé au sein du couple, et si son épouse décidait que Clyde était fautif ou en tort, eh bien Monsieur Rosenbach finissait par s'écraser. Systématiquement. « Bravo pour tes résultats, Clyde. Je suis fier de toi. » Il gratifie son fils d'une petite tape sur l'épaule avant d'ajouter; « Nous sommes fiers de toi. » Puis sa grande main de père remonte vers le visage de Clyde avant de finir son chemin sur la joue de ce dernier, un sourire tendre mêlé d'une certaine mélancolie peint sur ses lèvres. Lorsqu'ils se séparent chacun de leur côté, Rosenbach Jr. est.. Mitigé. Ça lui réchauffe le cœur, certes. Mais.. Mais pourquoi est-ce Papa attend-t-il toujours d'être seul avec lui pour lui faire part de tels gestes, de tels propos? Au fond, Clyde lui en veut un peu pour cette lâcheté. Est-ce que lui aussi, comme sa Maman, comme Cybelle, il a honte de lui?

Cela n'aurait pas dû se passer ainsi. Clyde n'aurait pas dû s'emporter. Il n'aurait pas dû entrer dans la chambre de sa petite sœur sans frapper. Rien de tout ça ne ce serait passé. « Cadence, réveille-toi.. Oh! Cadence.. » Elle est là, étendue sur le sol, aux pieds des escaliers, son corps inerte, une flaque d'hémoglobine tâchant le sol au niveau de son crâne. Le jeune homme prend sa tête entre ses mains, son cœur battant avec force contre sa poitrine, fracassant ses côtes, un sentiment d'effroi grimpant en lui. Non, ce n'est pas possible. Le souffle court, saccadé, il dévale les escaliers en sautant quelques marches, manquant de tomber à son tour. Arrivé en bas, il s'agenouille auprès de la malheureuse, attrape sa main fermement dans la sienne mais ne reçoit aucune réponse en retour. Pas de chaleur, pas de frisson, aucune trace d'un seul imperceptible mouvement. « Réponds-moi! » Rien. Tétanisé par la peur, Clyde se relève et tourne en rond, ses pensées s'entrechoquent entre elles, ses mains se croisent nerveusement derrière son crâne, il mord sa lèvre inférieure jusqu'au sang. Qu'est-ce que j'ai fais, qu'est-ce que j'ai fais.. Ce n'est pas ce qu'il avait voulu. Bien sur que non. Bien sur que non. Le clic clac du verrou de la porte d'entrée se fait alors entendre. Et là, tout se passe vite, trop vite. Les trois autres Rosenbach partis au conseil de classe de la cadette reviennent. Maman en chef de file. La première chose qu'elle voit? Sa fille à terre. Son fils avec incrusté sur les mains ce qui ressemble fortement à du sang. Horrifiée, ses pupilles se liquéfient, un hoquet de surprise émerge de sa gorge, elle porte ses paumes jusqu'à sa bouche pour contenir un hurlement. Mais celui-ci traverse ses doigts. La stridence raisonne entre les murs du foyer, comme une tempête. « Quoi? Que se passe-t-il? » Elle montre du doigt sa petite fille chérie, accourt ensuite vers elle, poussant Clyde avec force. Ses plaintes se mêlent à des sanglots. Papa appelle l'ambulance. Maman appelle la police. Cybelle est là, en retrait, le choc ternissant son joli visage. Pour le coup, elle n'ose même pas regarder son ainé. S'ensuit alors ce qu'il doit arriver. Ce qu'il mérite. Clyde a beau avoir des palpitations irrépressibles dans son cœur, les intestins entremêlés, un couteau planté dans le thorax.. Il est incapable d'en faire part. Les mots ne suffisent pas. Face à cette statue de marbre à laquelle Maman se heurte, elle est persuadée qu'il l'a blessée volontairement et sans aucun scrupule. Les urgences arrivent et embarquent Cadence. Les flics arrivent et embarquent Clyde.

Placé en cellule de détention. Clyde attend là, assit sur le seul petit banc qui meuble la pièce. Depuis qu'il est arrivé, au moins une bonne vingtaine d'heures plus tôt, il ne fait qu'une chose; il fixe le mur blanc qui est en face de lui. Il n'a ni bu ni mangé. Dans son cerveau tout se bouscule, un enchevêtrement de choses se nouent dans son esprit.. Mais surtout, la peur. La peur le taraude. Il sait qu'il n'y est pas allé de main morte. Il n'avait pas voulu mettre tant de force dans cette bousculade, mais c'était comme si.. Comme si sa puissance lui avait échappé, lui avait filé des muscles. « Clyde Rosenbach, c'est pour vous. » La tête de l'intéressé pivote vers la porte. Son père parait. La première chose que Clyde observe, c'est son expression faciale. Pas cool. Il semble absolument abattu. D'un pas lent, il se dirige vers son fils, entre dans la cellule, s'agenouile près de lui. Ses yeux brillent. Ses lèvres tremblent. Clyde le voit bien. Papa cherche ses mots. Et enfin, la vérité daigne sortir de sa bouche. « Elle est morte. » Un silence à vous passer une corde au cou s'installe entre les deux hommes. Papa plante ses iris éteintes dans celles de sa progéniture, qui elles sont vides. « Pourquoi..? Clyde, que s'est-il passé..? » Ils se défient un instant. La terrible vérité n'est pas encore parvenue jusqu'au cerveau du jeune homme. Il a beau se répéter Cadence est morte, non, il n'y croit pas. Si son âme veut reconnaitre cette abominable évidence, sa personne toute entière la nie, la repousse du mieux qu'elle peut. « Quoi que je dise tu ne vas pas me croire. » Clyde a à peine le temps de battre des cils qu'il se retrouve dans les bras de son père. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, oui, il se retrouve là, au creux de son étreinte, leurs cœurs battant à l'unissons. Pourquoi maintenant, dans de telles circonstances? Pourquoi pas avant, quand tout allait relativement bien? « Je te connais, Clyde. Je sais que tu es un garçon bien même si le monde s'acharne à te faire penser le contraire. » Le brun inspire une longue bouffée d'air, empli ses poumons de cette effluve paternelle. Puis ils se détachent, Papa le tient toujours par les épaules, des larmes au coin des yeux. « Elle se droguait. Je l'ai surprise avec un paquet de je ne sais quoi. Alors je le lui ai pris mais elle s'est jetée sur moi. Je ne l'avais jamais vue comme ça, Papa.. Elle a tenté de me frapper. J'allais descendre pour jeter la poudre, elle a sauté sur ma main pour attraper le paquet, je l'ai repoussée.. Mais.. Mais elle est très mal tombée dans les escaliers. C'est tout. » C'est tout. Clyde se reprend, déglutit nerveusement, une énorme boule logée dans la gorge. Si, bien sur, c'était de sa faute. « Je voulais pas lui faire de mal, Papa.. Je ne voulais pas.. » Son père fond en larmes. Intérieurement, voir son géniteur dans cet état le chamboule énormément. Il aimerait partager sa peine. Il aimerait pleurer lui aussi, sur son épaule. Il aimerait le réconforter. Il aimerait faire quelque chose, n'importe quoi. Mais il n'en fait rien. Parce qu'il ne sait pas comment faire. Alors il se contente de baisser la tête et de fermer les yeux.

« AFFAIRE ROSENBACH.
Inculpé pour homicide involontaire envers sa petite sœur, le jeune Clyde Lloyd-Ackerley Rosenbach s'en sort sans suites, ses pathologies ayant été jugées responsables de son acte. »
C'est les gros titres du jour. Tandis que Clyde passe devant un kiosque, la présence de son nom de famille encré sur le papier intercepte son attention. Ces énormes mots meurtriers agressent sa rétine, déchirent son cœur en pièces. Lentement, il s'approche et saisit un journal qu'il parcourt du regard. Malheureusement, tout ce qui y est relaté est vrai. Le meurtre évidemment non voulu, ce drame familial. Tout est véridique. D'ailleurs, le vendeur dévisage étrangement le jeune homme. Lui rendant une furtive œillade, Clyde replie le journal et le repose à son emplacement d'origine avant de s'éloigner des lieux. Puis il allume une cancéreuse en prenant le chemin du retour. L'atmosphère est lourde. Un orage constamment au dessus de sa tête malgré le soleil qui surplombe la ville. Désormais, à Pine Bluff, quand Clyde Rosenbach arpente les rues, on rase les murs. On murmure. Parce qu'après tout, c'est celui qui a tué sa petite sœur. C'est celui qui n'a pas versé une larme lors de son enterrement. Elle était pourtant la seule à qui il semblait avoir un minimum d'attache.. Alors oui, il avait déjà des airs inhumains avant même cette tragique histoire. Mais maintenant, ses traits prennent presque ceux d'un monstre. Perdu dans la noirceur de ses pensées, englouti par ces dernières, le jeune homme ne voit pas le temps passer et il arrive chez lui plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Il grimpe les marches du perron, ouvre la porte, pénètre dans ce foyer qui est devenu si fade, si vide sans elle. Là, les bribes d'une conversation acerbe parviennent à ses oreilles. Aïe. Ça fait mal. « Je ne veux plus de lui dans cette maison, tu entends?! Je ne veux plus de lui! » Maman. « Chérie.. On ne peut pas lui faire ça.. Tu ne comprends pas, Clyde n'est pas responsable de tout ça.. » Papa. « Ce n'est pas lui qui l'a jetée du haut des escaliers?! Ce n'est pas lui?!» Le malheureux se dirige vers la pièce d'où proviennent ces cris brisés. Le salon, apparemment. Lorsque sa mère l'aperçoit, ses sanglots redoublent et elle se recule, pointant vers lui un index accusateur. « Ne m'approche pas Clyde! Tu es un monstre! Un monstre! Je ne veux plus de toi dans cette maison! Fais tes affaires et va-t-en! Ne remets plus jamais les pieds ici, tu m'entends?! » De la peine, de la haine, de la colère. Papa a raison, pourtant. Clyde n'y est pour rien, il n'a jamais voulu de ces maladies. Malgré tout, malgré cette vérité dont Papa a conscience, il n'ajoute rien. Il n'ose affronter les pupilles de son fils. Il pleure, lui aussi. L'ainé tente de se justifier. Il n'essuie que des brimades. Alors il fait ses affaires sous les yeux baladeurs de Cybelle. Il attrape son sac et ses économies. Puis il quitte le domicile comme l'a voulu Maman. Il erre dans la ville jusqu'à la tombée de la nuit. Enfin, il s'assoit à un arrêt de bus, recroquevillé sur lui même, songe, les souvenirs de sa sœur, de ses éclats de rire, de ses petites dents blanches immergeant son esprit. Là, il attrape le carnet de bord que Cadence tenait encore la veille de sa mort et des perles salées roulent le long de ses pommettes saillantes. Surprise! Les yeux ronds comme des billes, il touche ses joues du bout des doigts et les découvre humides. Je pleure. Ces larmes, mon dieu, il a envie de les collecter, des les recueillir précieusement dans un flacon, de les montrer à tout le monde, de s'exclamer "regardez-moi je ne suis pas un monstre". Mais c'est trop tard. Le mal est fait. Immuable. Clyde se laisse aller à une souffrance infinie. Cadence est morte et elle ne reviendra jamais.

« Tu n'as vraiment aucune famille, Clyde? » Les doigts de la jeune femme glissent avec langueur le long de son dos nu, ses longs ongles vernis s'enfonçant légèrement de temps à autre dans sa peau tendre. Lui fume une cigarette avec nonchalance, assit sur le rebord du lit, une serviette de bain enroulée autour de la taille. Si la belle connait son prénom, Clyde ne connait pas le sien. Tout ce qu'il sait d'elle, c'est son âge, son visage, son corps et son portefeuille. C'est ça, le deal. Ne pas s'attacher à ses clientes, qu'elles soient régulières ou pas, qu'elles l'entretiennent pendant des jours ou pas. « Mon beau? » L'intéressé dodeline de la tête. Non, il n'a plus aucune famille. Depuis ses dix-huit ans il est à la rue comme un chien mais vit dans des conditions on ne peut plus enviables grâce à ces femmes richissimes en mal d'amour. Clyde se souvient encore du premier où il est entré dans le milieu de la prostitution "indépendante". Une femme était passée en Mercedes alors qu'il faisait simplement une pause appuyé contre un mur dans une petite rue. Elle l'avait racolé. Quand elle lui avait demandé son prix, Clyde l'avait regardée gravement en disant qu'il n'était pas un gigolo mais plutôt un genre de SDF. Elle avait ri, lui avait dit qu'avec sa beauté il aurait pourtant du succès dans le métier, et de fil en aiguille, il s'était laissé convaincre. Ce jour là, pour la première fois depuis longtemps, il avait mangé à sa faim, passé la nuit avec quelqu'un, dormi dans un véritable lit mais avait aussi reçu une belle liasse bien grasse de billets verts le lendemain matin sur la table de chevet. Le bouche à oreille aidant, il n'avait ensuite presque plus passé une nuit dehors. Certaines s'étaient liées d'une affection particulière à son égard et lui offraient hospice sans avoir recours à ses services, d'autres le payaient pour se confier et épancher leurs problèmes sur une épaule compréhensive, et bien sur certaines lui quémandaient du sexe. Finalement, c'était également le seul moyen, certes éphémère, que Clyde avait trouvé pour expier ses problèmes de sa personne. Son mal être habitait sa chair, la pourrissait. Alors il combattait le mal par le mal en succombant aux pulsions charnelles. Aussi peu émotif était-il, il restait un homme. Un homme demeurant perdu en quête de repères fixes. « Non, je n'en ai plus. »

« Putain merde. » C'est Cybelle qui le fixe depuis tout à l'heure, hébétée. C'est Cybelle qui là, s'approche de lui d'un pas rapide. Il en est certain. L'eau a beau avoir coulé sous les ponts depuis qu'il a quitté le logis, il sait encore reconnaitre les membres de sa famille, cette sœur qu'il déteste ne coupant pas à cette règle. « Clyde c'est toi? » Non, ce n'est pas moi. Il ne la regarde pas, feint de ne pas l'avoir remarquée. « Depuis quand tu.. tu te prostitues? » Eh merde. C'est ce qu'il avait craint. Cybelle l'avait vu en train de se faire aborder ou en train de recevoir une transaction. Il aurait pu mentir en lui disant que c'était une histoire de drogue. Mais elle le connaissait tout de même assez pour savoir qu'il ne toucherait pas à ces merdes étant donné que Cadence en était indirectement morte. Cybelle le pousse, attrape sa manche pour le forcer à la regarder. Il n'en fait rien, toutefois, il articule froidement; « Qu'est-ce que ça peut te foutre? » C'est vrai ça. Trois ans de silence radio, trois ans qu'il n'a eu aucun signe de vie et voilà qu'elle se pointe ici, au coin d'une rue et que le seul mot qu'elle a à la bouche est "tu te prostitues". Ça ne t'intéresse pas de savoir si je vais bien, si je n'ai pas eu de problèmes, si.. Le jeune homme est coupé net dans ses pensées. Cybelle le serre contre elle, de toute ses forces, comme elle ne l'a jamais fait. Et l'espace d'un instant, c'est Cadence qu'il a l'impression d'avoir là, contre sa poitrine. Seulement la réalité le rattrape au galop, il se défait de cette emprise qui lui est douloureuse. « Ne me touche pas. » Ce rejet presque cruel claque comme un coup de fouet dans l'air, sa voix dure et sèche. Si elle pensait qu'un câlin allait tout arranger, elle se fourre le doigt dans l’œil, la pauvre. « Clyde.. On peut t'aider, tu sais.. Tu manques énormément à Papa.. Tu peux pas vivre comme ça, c'est pas sain.. » Là, il plante ses iris incandescentes dans celles de sa petite sœur, l’œil mauvais. Amer, une note de reproche dans le ton, il réplique; « Je pense que vous êtes très mal placés pour dire ce qui est sain ou non pour moi. » Que peut-elle répondre à cela? Il n'a pas tort, il a même raison. Inutile de lutter contre une évidence quand elle est implacable. Interdite, elle lui lance un dernier regard navré avant de faire demi tour et de le laisser là où elle l'a trouvé; à la rue.

« Mon cher fils,
Cette missive sera courte car le temps me manque mais j'ai des choses à te faire savoir. Cybelle a découvert l'adresse du petit appartement que tu loues depuis quelques semaines. N'aie aucune surprise en découvrant une copie de ton dossier d'inscription pour la base militaire de Redstone en Alabama. Je t'en prie, ne prends pas cela comme une punition de ma part ou celle de Cybelle. Nous en avons longuement discuté en l'absence de ta mère, et nous nous sommes dit qu'il était nécessaire pour toi de refaire ta vie sur des fondations solides. Si tu servais l'armée un temps, peut-être te rendrais tu comptes que tu n'es pas quelqu'un qui sème miséricorde comme tu l'as trop souvent pensé, mais que tu es un homme bien. Peut-être que l'armée t'ouvrira les yeux, Clyde. Peut-être que tu rencontreras des gens qui te comprendront. Il te faut quitter les rues, mon fils. Et Redstone a été la solution que nous avons jugée meilleure pour toi. De plus, elle n'est pas si loin de Pine Bluff et nous aimerions te revoir. Soit, tout cela pour te dire que dès la semaine prochaine des hommes viendront te chercher pour t'emmener là-bas. Ne nous en veux pas. Nous t'aimons de tout notre cœur.
Je t'embrasse, mon fils,
Papa. »

« Père,
Mes fondations solides, comme tu dis, c'était vous.
Clyde. »


Dernière édition par Clyde L-A. Rosenbach le Sam 19 Jan - 20:53, édité 34 fois
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 21:39

Le pseudo + l'avatar = ma petite jamie-rose en extase. omagad

Bienvenue à toi bel Apollon; si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à mpotter l'un des admins Wink
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 21:59

Bienvenuuuue (clyde) alchimie de la douleur. 1839924927 Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 22:01

BIENVENUE A TOI I love you
J'adore tellement ton prénom. Je te souhaite bon courage pour ta fiche, et si tu as le moindre soucis, nous sommes là pour ça bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 22:08

(jamie-rose) moooh, merci pour tout. bril bril les zieux
gallagher, j'adore ce nom de famille il me fait trop penser aux frères du groupe Oasis. rhaaaa omfg

(madison) amanda. (clyde) alchimie de la douleur. 2104563482
merci à toi! I love you

(arizona) héhé, j'ai hésité avec d'autres prénoms mais finalement je pouvais pas prendre autre chose que clyde, ça va trop bien à sean en plus. héhéhéhéhé
en tout cas merci beaucoup à toi aussi, c'est adorable, dans ce cas je n'hésiterai pas. (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 22:14

Ton titre&sean ont eu raison de mon pauvre coeur, excellent choix. rhaaaa omfg
Et bienvenue. I love you
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 22:24

personnellement j'aime beaucoup ton pseudo, et puis garrett (clyde) alchimie de la douleur. 2104563482 je peux mourir en paix. rhaaaa omfg I love you
en tout cas, merci pour tout, il nous faudra un lien. bril bril les zieux

edit: oh! d'ailleurs! je ne savais pas trop où poster, si le sujet "réservation des avatars" était réservé au recensement post-validation ou si on pouvait également y poster pour réserver son avatar pendant quelques jours, enfin soit du coup je le demande ici, mais si un admin passe par là, serait-il possible de me réserver sean s'il vous plait? merci d'avance. (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 23:13

O'Pry, c'est quand même un sacré canon quoi ! héhéhéhéhé Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 4 Jan - 23:38

Biiiiiih bril bril les zieux (clyde) alchimie de la douleur. 2104563482 lick lick
Bienvenue !
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 0:44

(bonnie) kate n'est pas mal non plus dans son genre, héhé. niark niark niark
un grand merci à toi bril bril les zieux
btw, il nous faudra un lien, j'viens de tilter, mais bonnie & clyde, on peut pas passer à côté de ça. pervert look (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518

(annabeth) oh, saldana, elle est si peu vue! pourtant elle est vraiment superbe (clyde) alchimie de la douleur. 2104563482
et merci beaucoup à toi aussi! lick lick rhaaaa omfg
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 0:53

Bienvenue parmi nous =) et bonne chance pour la fiche.
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 11:29

merci beaucoup bril bril les zieux bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 11:36

Clyde L-A. Rosenbach a écrit:
edit: oh! d'ailleurs! je ne savais pas trop où poster, si le sujet "réservation des avatars" était réservé au recensement post-validation ou si on pouvait également y poster pour réserver son avatar pendant quelques jours, enfin soit du coup je le demande ici, mais si un admin passe par là, serait-il possible de me réserver sean s'il vous plait? merci d'avance. (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518

Je ne sais plus si je t'ai déjà souhaité la bienvenue ou pas; si ce n'est pas le cas, WELCOME WILKOMMEN héhéhéhéhé

Pour répondre à ta question, le sujet "réservation d'avatar" est plus là pour la post-validation; en effet, l'avatar que tu utilises en remplissant ta fiche de présentation est automatiquement réservé pour une semaine à compter du jour où tu la postes.

Sean est donc à toi jusqu'à vendredi prochain Wink
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 15:48

hinhin si, tu me l'as déjà souhaité, mais mieux vaut deux fois qu'une. héhéhéhéhé
merci encore, du coup What a Face
& merci aussi pour ta réponse, c'est parfait dans c'cas! bril bril les zieux

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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 16:04

Clyde L-A. Rosenbach a écrit:
personnellement j'aime beaucoup ton pseudo, et puis garrett (clyde) alchimie de la douleur. 2104563482 je peux mourir en paix. rhaaaa omfg I love you
en tout cas, merci pour tout, il nous faudra un lien. bril bril les zieux

edit: oh! d'ailleurs! je ne savais pas trop où poster, si le sujet "réservation des avatars" était réservé au recensement post-validation ou si on pouvait également y poster pour réserver son avatar pendant quelques jours, enfin soit du coup je le demande ici, mais si un admin passe par là, serait-il possible de me réserver sean s'il vous plait? merci d'avance. (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518

Tu mourras en paix qu'après avoir connu le plaisir de la chaire à mes côtés. pervert look (pardon) Et avec un IMMENSE plaisir pour le lien. I love you
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 21:12

proposition fort alléchante je dois dire. pervert look niark niark niark
Arrow Arrow Arrow
& aaah, tant mieux alors -d'ailleurs, j'ai fais la fouine, j'suis allée lire ta fiche et wahuuuuuuh- ! bril bril les zieux
de toute façon, je n't'aurais pas laissé le choix mouahaha (clyde) alchimie de la douleur. 2739476978
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 21:46

Non mais Sean O'Pry quoi. Plus canon y'a pas.
Les prénoms sont parfaits en plus.
Réserve moi un lien ou sinon je sors le fouet.
Bienvenue sur BP. héhéhéhéhé
(clyde) alchimie de la douleur. 2145037518
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 21:47

Clyde L-A. Rosenbach a écrit:
(bonnie) kate n'est pas mal non plus dans son genre, héhé. niark niark niark
un grand merci à toi bril bril les zieux
btw, il nous faudra un lien, j'viens de tilter, mais bonnie & clyde, on peut pas passer à côté de ça. pervert look (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518

Oh damn, ouais, j'avais pas tilter. On ira cambrioler les maisons des militaires, pfeu. (non j'déconne.) btw. ce sera plaisir pour le lien, évidemment héhéhéhéhé

-Puis bref, en vrai je venais "groupiser" par que l'histoire ta fiche est super bien écrite amen god/godess-
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptySam 5 Jan - 23:35

omg, clyde, que j'aime ce prénom ! I love you
BIENVENUE ! et bon courage pour ta fiche bril bril les zieux I love you.
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyDim 6 Jan - 20:12

(gaïa) haaan elizabeth, ça doit être une des premières fois que je la vois sur un rpg. omagad
btw merci pour tout, je t'avoue que je suis du même avis que toi en ce qui concerne sean. (clyde) alchimie de la douleur. 337664734
& évidemment, le lien sera avec grand plaisir! rhaaaa omfg I love you

(bonnie) on fera ce que tu veux, hinhin. héhéhéhéhé pervert look niark niark niark
/sbaff/
oh merci pour le compliment ça me fait plaisir, c'est adorable. (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518
d'ailleurs elle n'est pas finie en réalité, quand je suis inspirée je peux pondre des pavés olympiques, et puis j'ai cette sale manie d'être toujours dans les détails. (clyde) alchimie de la douleur. 1826528627
donc si jamais tu lis la suite lorsque j'aurais le temps de l'écrire, j'espère que ça te plaira aussi. bril bril les zieux bril bril les zieux

(ethan) oh my fucking gooood, JOSEPH (clyde) alchimie de la douleur. 2104563482
laisse moi t'aimeeeeer ce mec est un dieu wtf amen god/godess
en tout cas, merci à toi aussi! free hugs everyone! I love you
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyJeu 10 Jan - 20:10

Bonsoir, je déplace ta fiche dans la partie des fiches en danger car il ne te reste plus qu'un jour. En espérant avoir de tes nouvelles. N'hésite pas à demander un délai si vraiment tu tiens à l'avatar. I love you
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 11 Jan - 19:41

j'étais en examens blancs cette semaine donc je n'ai pas eu le temps de finaliser ma fiche, du coup oui j'aimerais bien un délai si possible. bril bril les zieux
merci d'avance! (clyde) alchimie de la douleur. 2145037518 amen god/godess
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyVen 11 Jan - 22:19

Coucou mon beau I love you
Je te rajoute cinq jours, pour la réservation et la fiche. On t'attend avec impatience bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: (clyde) alchimie de la douleur.   (clyde) alchimie de la douleur. EmptyDim 13 Jan - 15:01

merci beaucoup, je termine au plus vite, j'ai hâte de vous rejoindre! bril bril les zieux bril bril les zieux
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