Sujet: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 16:51
siam lydia dashawn-weir
i used to rule the world, seas would rise when i gave the word
let me introduce myself.
NOM : Dashawn-Weir. Dashawn comme son père et Weir comme sa mère et son grand père. elle doit avouer aimer ces noms. PRÉNOMS : Siam, comme l'ancien pays, et puis comme l'éléphant. c'est une histoire que leur racontait leur mère quand ils étaient petits. Lydia parce qu'un prénom normal c'est bien aussi. AGE : 21 ans. LIEU DE NAISSANCE : Huntsville. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire absolument pas en recherche d'une relation. SITUATION FINANCIÈRE : Ressources limitées mais vie correcte possible. MÉTIER/ÉTUDES : Elle été militaire, dans l’armée de terre, elle est même vétéran. puis elle a été au chômage, puis femme de ménage dans son ancien lycée et maintenant elle est professeur de danse classique. par ailleurs, elle déteste enseigner mais on fait ce qu’on peut pour manger. GROUPE : Living War. AVATAR : Adelaide Kane. CRÉDITS : tumblr.
⊱ this time i'll be bulletproof
Dossier n°1984 Patient touché par des Troubles de Stress Post-Traumatiques au retour d’Afghanistan. Crises de panique fréquentes accompagnées d’hyper ventilation. Réviviscence des expériences, entre autres cauchemars. Paralysie psychologique chronique de la jambe droite. Déni de la pathologie par le patient conduisant à une paranoïa moyenne. Pas de violence toutefois. Evitement de tout possible déclencheur de réminiscence : personnes, situations, endroits. Isolement moral et physique recherché. Report d’affection et d’interactions sur un animal. Refus de deuil, refus d’évoquer les éléments traumatisants, déni de leur ampleur. Patient peu loquace répondant aux questions par des locutions ou questions rhétoriques. Pas de refus des médicaments. Thérapie de groupe recommandée en addition à la thérapie déjà suivie. Règle n°1 : le patient ment. Beaucoup.
Mais après tout nous ne sommes pas des dossiers, n’est-ce pas ? Nous sommes bien, bien plus. Nous sommes humains.
Vous voulez la vérité ? La vérité c’est que voir des horreurs ne fait pas de vous quelqu’un de bien et les réflexions métaphysiques sur la valeur de la vie ne vous transforment pas en un être de bonté qui ne pense qu’à aider son prochain parce que ô, la vie est si fragile. Il faut connaître l’avant pour tenter d’appréhender l’après. L’avant c’est une adolescente qui ferait pâlir Regina George de jalousie, qui n’épargne sa méchanceté qu’à son alter ego masculin nommé Sydney et qui est objet de haine et d'admiration. Tout un chacun vomissait la personne assassine, hypocrite mais bien trop proche qu’elle était. Pourtant, même au coeur de ceux qui la méprisaient le plus il y avait cette poussière d’envie. C’est la réalité. Ils ne voulaient pas être elle mais toujours un de ses attributs trouvait résonance dans les désirs des autres. C’est comme ça qu’elle était reine, couronnée du diadème en plastique de la popularité. Une reine à la tête vide, non pas d’intelligence, mais d’envie véritable. C’est avec cette tête vide qu’elle a accepté de jouer son futur à Action ou Vérité. Ca n’avait pas d’importance. Alors à seize ans ils se sont engagés. A l’armée elle était la même mais ne suscitait pas tant d’antipathie, sans doute parce que malgré ses remarques blessantes elle semblait toujours de bonne humeur, les gens croyaient qu’elle plaisantait. Tant mieux pour eux. Peut-être que la danseuse était faite pour l’armée. Ou peut-être pas.
Six mois plus tard c’est une autre personne, découlant de celle que nous venons d’exposer. Plus forte et plus faible. Le dossier en dit beaucoup de choses mais il n’en dit pas la véritable paranoïa. Un grand nombre d’actions lui apparaîtront comme destinées à la blesser. Elle est malade et le sait mais a peur qu’on associe cette maladie à de la folie. Elle n’est pas folle. Elle se raccroche à cette pensée comme à une bouée. Sa vie, son esprit, tous dédiés à la pensée qu’elle doit oublier. Tout oublier. Elle ne voit plus les gens. Elle parle peu. Elle n’a pas changé ceci dit Siam, elle déverse toujours son poison intérieurement, se faisant des réflexions sur chaque personne qu’elle croise. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Elle a remplacé ses attaques immédiates par une politesse que l’on fatigue très vite, fuit plutôt que d’attaquer, marche tête baissée en espérant passer inaperçue parce qu’il est si facile de l’énerver, de la blesser. Siam est une blague à présent. Elle a usé de son inaliénable droit de rater sa vie, jusqu’à être effrayée. C’est cela en réalité. Elle a la peau dure mais la peur lui est rentré dans les pores, alors elle s’est choisi une ombre, une ancre, décidant de faire d’un chien toutes les interactions dont elle a besoin. Elle n’est pas folle elle a peur, elle n’est pas solitaire elle se protège, elle est bornée et elle est fière mais elle a des secrets à garder. Ni quelqu’un de bien ni quelqu’un de mauvais, juste un cocktail de gris comme chaque silhouette de ce monde.
⊱ i was meant to be a warrior hétérochromie. elle a un œil bleu à gauche et un œil brun à droite. son arrière grand-père était Bill "Hoosier" Smith, vétéran de la guerre du Pacifique ; son grand-père est Lance Weir, vétéran de la guerre du Vietnam ; son père est Benjamin Dashawn, vétéran de la guerre du Koweït et autres guerres du golfe. autant dire qu'il y avait une certaine pression héréditaire pour qu'elle soit vétéran de la guerre en Afghanistan. elle ne fume plus puisque n'en ayant pas les moyens financiers mais elle ne refuse jamais une cigarette offerte. elle ne boit plus d'alcool, c'est contre-indiqué avec ses médicaments. elle a beaucoup de beaux vêtements dans ses placards qu'elle ne met jamais. elle a un ordinateur mais pas de télé. elle ne lit pas énormément. elle se ronge les ongles et parfois les doigts, c'est un signe annonciateur de ses crises de panique. son chien est mal dressé. il fait tout ce qu'elle veut quand elle est seule mais face à d'autres personnes ou chiens il n'en fait qu'à sa tête, assez dangereux. ses plaques de l'armée sont enfermées dans une boîte à chaussure au fond d'un tiroir. les plaques de son meilleur ami sont accrochées au collier de son chien, sa famille les lui a laissés. elle ne sort pas beaucoup. elle adore les raviolis à la sauce tomate. quoi qu'il arrive, un fait est important : elle n'a jamais tué personne. elle n'a qu'un seul tatouage : des petites silhouettes de Titi et Grosminet sur l'intérieur du poignet. elle appelle ses parents une fois par mois mais jamais son frère. elle a presque toujours les cheveux attachés. elle passe beaucoup de temps au travail à s'entraîner, bien qu'elle n'apprécie guère l'enseignement. si elle n'était pas entrée à l'armée, elle aurait sans doute pu passer professionnel. elle n'est pas mythomane mais ment tout le temps et pour n'importe quoi. elle a honte de ses TSPT et refuse toujours d'en parler, essaie de les cacher. elle n'aime pas la couleur jaune. elle a essayé d'apprendre à jouer du piano, du violon, de la clarinette, de la harpe et de l'harmonica mais ça n'a jamais vraiment marché. elle parle plutôt bien français. elle a tendance à donner des surnoms aux gens. elle est très bonne aux cartes. elle boit beaucoup de café. elle déteste aller faire les courses, la population de Walmart lui donne de l'urticaire. elle aime les jeux vidéos. elle n'a jamais vraiment aimé dormir, c'est une perte de temps. elle n'a pas de voiture. elle déteste le concierge de son immeuble elle chante plutôt bien. elle a une grande connaissance des baleines, sans en avoir jamais vu une seule. oui, des baleines, c'est une vieille lubie aléatoire. ça permet de bonnes insultes.
dévoile-nous ta véritable identité soldat.
PSEUDO/PRÉNOM : Not So Serious. FILLE OU MEC ? : platypus bunny. AGE : 15 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: i'm always here. Always. SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventé.LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : plus que ça. LE CODE DU RÈGLEMENT : SHOOT ME DOWN BUT I WON'T FALL, I AM DAVID GUETTAAAAA. LE MOT DE LA FIN : vous êtes tous très sexy.
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Dernière édition par Siam Dashawn-Weir le Ven 27 Juin - 18:53, édité 1 fois
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 16:52
⊱ now in the morning i sleep alone, sweep the streets that i used to own
Lorsque je l'ai vu, allongé par terre dans sa loge au zoo, j'ai compris. Siam, mon éléphant, était mort. C'était fini. J'ai pleuré. Lui et moi, nous étions arrivés la même année au zoo, en 1964. Lorsque sa maladie a commencé, certains ont murmuré qu'il avait un cancer. D'autres, qu'il avait seulement mal aux pieds comme beaucoup d'éléphants de son âge. Les vétérinaires ont décidé de l'opérer. Après l'opération, il avait toujours aussi mal. C'est pourquoi ils ont décidé de l'aider à mourir. Après cela, les spécialistes sont arrivés. Les uns ont pris sa peau, les autres, ses os, son cœur, ses défenses... J'ai préféré ne pas regarder ça. Quand je repense à l'animal qu'il était ! Un front de mammouth, au moins trois mètres de hauteur, plus de six tonnes, des défenses d'un mètre soixante et des yeux... Quels yeux ! Un seigneur, oui, c'était un seigneur ! Lorsqu'il est arrivé au zoo, nous avions tous peur. On racontait qu'il avait peut-être tué un homme dans un cirque, qu'il avait blessé des gens, qu'il était sauvage, grincheux, lunatique, que nous aurions des ennuis avec cet animal... La seule chose que je me rappelle aujourd'hui, c'est qu'il avait un caractère de cochon et un appétit plus grand que le monde. Siam n'en avait jamais assez ! La vie d'un éléphant de zoo, c'est toujours pareil. Il mange. Il tourne en rond. Il mange. Il dort. Deux fois par jour, les soigneurs le sortent sur le plateau, pour que les visiteurs puissent l'admirer. De tous les animaux du zoo, Siam était le plus célèbre, le plus aimé. Les parents venaient avec leurs enfants, rien que pour le voir, lui ! Il avait sa propre loge, c'est-à-dire sa maison. Une fois qu'on l'avait connu, on ne pouvait pas l'oublier. Un jour, un réalisateur de cinéma a eu l'idée de faire jouer Siam dans un film. C'est juste après le film que Siam est arrivé chez nous dans un camion spécial. Un éléphant, acteur de cinéma, on n'avait jamais vu ça dans un zoo ! Siam était souvent triste. J'ai toujours pensé qu'il ruminait ses souvenirs d'artiste de cirque. Les spectacles, la musique et les lumières. L'entrée en fanfare sur la piste ronde. La jolie ballerine qui dansait sur son front. Les tissus somptueux qu'il avait sur le dos, les bijoux précieux qu'il portait sur ses défenses... Ces milliers de personnes qui l'applaudissaient chaque soir. Et voilà qu'un jour, tout cela s'est arrêté. Le cirque avait vendu Siam. Quel voyage il avait dû faire avant d'entrer sur la piste d'un cirque ! Un interminable voyage, un très très long voyage. Depuis l'Inde lointaine jusqu'à la vieille Europe. Dans le port de Calcutta, il était monté dans un bateau de marchandises. Et ce bateau allait traverser les mers et les océans jusqu'à Gênes, en Italie. A Gênes, il était monté dans un train. Et ce train allait traverser les montagnes et les glaciers, rouler rouler jusqu'à Zurich. A partir de Zurich, Siam avait fini la route à pied. Il était arrivé, maigre comme un clou, fatigué, affamé, perdu. C'était un jour de printemps, il y a presque cinquante ans. Dès qu'ils l'ont vu, les gens du cirque l'ont aussitôt appelé Siam. Il a toujours gardé ce nom, Siam. J'ignore s'il portait un nom dans son pays de l'Inde. Je sais seulement qu'il travaillait dur, comme la plupart des éléphants. A droite, à gauche, arracher les forêts, tirer le tronc des arbres, traîner le bois et les plus grosses branches, les rassembler, travailler travailler comme un forçat. Et quand Siam ne travaillait pas, on le promenait dans les villes, autour des temples, décoré, maquillé, peinturluré, en l'honneur des dieux et des déesses. Les jours de fêtes, on le montrait avec fierté. Et puis, un jour, Siam a dû quitter ses forêts et ses temples. Il est parti à Calcutta. Il s'est retrouvé dans un port. Il est monté sur le bateau. Il avait encore des traces de peinture sur ses pattes, autour des yeux. Depuis très longtemps, bien avant Siam, bien avant ses ancêtres, il y avait en Inde une ville mystérieuse et très ancienne. Elle s'appelait Sonpur. C'est là que Siam avait été acheté pour la première fois. Il était tout petit. Il ne connaissait rien du monde. Comme toujours dans la vie, les uns disent une chose. Les autres, le contraire. Quand je travaillais au zoo, je demandais souvent où était né Siam. Un savant, spécialisé dans les éléphants, me répondait : « Siam est né en Thaïlande ! » Un autre, aussi savant que le premier, me répondait : « C'est complètement idiot, il vient de l'Assam, d'ailleurs ça se voit tout de suite ! » Ce que je sais, c'est qu'il est né dans une immense forêt, profonde et très épaisse, parmi les tigres. — Daniel Conrod.
Siam était roi. Siam était reine.
Journal, jour 1.
Mon devoir de patient est de tenir ce journal en guise de remède, comme me l'a suggéré - imposé - Mr. Baxter. Il dit que ma guérison passe par l'acceptation et la reconnaissance de ma maladie. Troubles de Stress Post-Traumatique. Je reconnais ma maladie. Evidemment que je ne l’accepte pas à bras ouverts, je ne vois pas ce que l’on attend de moi. Moi, Siam, 21 ans, professeur de danse. Voilà, c’est moi, patient psychiatrique soi-disant traumatisée. C’est faux. Ils me mettent sur le dos ce qui ne s’est pas passé. Leur tyrannie de psychanalyse et de médicaments est sans fin, je croyais qu’ils voulaient que j’oublie mais j’oublierais bien plus vite si ils me laissaient seule. J’ai Sydney de toute façon, il me tient compagnie et réchauffe mon lit. Ne suivez pas de thérapie, achetez un border collie. Non, en fait Sydney est un doberman. Qu’à cela ne tienne. Ce journal doit suivre ma vie, j’y dirai ce que je veux.
Journal, jour 2.
Sydney m’a réveillé en aboyant ce matin. Sydney me réveillait toujours. Je sais comment il aurait réagi. ‘‘T’as nommé ton chien après moi ? Sérieusement ? Ton premier-né je veux bien mais ton chien... C’est un peu insultant franchement.’’ Eh bien va te faire foutre Sydney, tu devrais t’estimer heureux que j’aie jamais consenti à nommer quoi que ce soit après toi. Il se plaignait de tout tout le temps, même des compliments qu’on lui faisait. Il était le stéréotype du meilleur ami gay et peste en hétérosexuel. Toutes les gay pride le voulaient et lui répétait sans cesse ‘‘mais je ne suis pas gay !’’. Ils ne le croyaient pas. On était la terreur du lycée à tous les deux, ce genre de connasses que tout le monde aime détester et déteste aimer, bref, que tout le monde veut être. Merde on kiffait ça. Aujourd’hui je me rends compte d’à quel point on était odieux. Non, j’ai pas vraiment honte, ça me fait rire. Chacun traverse le lycée avec les cartes qu’il a en mains. On était plus beaux qu’eux et plus drôles qu’eux, il suffit de ça en étant jeune. Des fois je me dis qu’il suffit de ça aussi en étant vieux aussi. Sauf que c’est un peu plus compliqué. C’est peut-être juste que je suis moins drôle. Mon chien a l’air de penser que je suis drôle. Pas le psy. Tant pis, il manque définitivement quelque chose. Sydney gratte à la porte, il veut sortir.
Journal, jour 3.
Ni le chien ni la lumière ne m’ont réveillée ce matin, c’était moins... Plaisant disons. Alors j’ai dansé. Au moins ça j’ai toujours réussi à le faire. Dernièrement ma jambe s’est paralysée, même en plein cours. Les médecins ont dit que je n’avais rien et que tout ça était dans ma tête mais ils mentent. Je ne vois pas pourquoi je m’infligerais des douleurs et handicaps. Je ne sais pas à quel jeu ils jouent et je commence à douter de leur désir de me voir rétablie. Mais putain j’aimerais bien qu’ils fassent quelque chose, je vais finir infirme. La danse c’était une passion mais c’est surtout mon boulot et j’ai pas encore trouvé le moyen de m’affranchir des limites physiques humaines qui requièrent de l’argent. Déjà ça paie pas beaucoup d’enseigner la danse classique à des gamines en tutu alors... Tout ça parce que j’ai choisi l’armée au lieu du corps de ballet. C’était débile ce pari, encore une idée de Sydney tiens. Ca se trouve j’aurais fini danseuse étoile. Maintenant j’en suis réduite à ça. Good ol’ Huntsville, Alabama et un salaire de merde avec des cauchemars en prime. Va te faire foutre Syd, sincèrement.
Journal, jour 4.
Quelqu’un m’a dit que je sentais le chien. Essayez de dormir avec quarante kilos de doberman et vous verrez si vous sentez pas le chien. J’en ai marre des gens. Y a une raison pour laquelle je sors plus beaucoup. Mon psy dit que je devrais sortir pour ‘‘me confronter à la réalité’’. La réalité je la confronte tous les mois quand les factures arrivent. Qu’il aille se faire... Ah non en fait je sais pas s’il est pas censé lire ce journal après. Bref. Si se confronter à la réalité c’est aller dans un bar se faire draguer par des militaires en permission non merci, j’ai eu mon lot de l’armée et tout ce que j’y ai récolté c’est des réductions de vétérans et beaucoup de médocs. Le truc c’est que plus je vois de soldats plus j’y pense et plus j’y pense plus je fais de crises de panique. Le psy dit que plus je suis seule plus j’y pense mais c’est faux. Il dit ça pour me faire sortir de chez moi. Je le sais, je suis pas conne non plus. Je suis pas folle, juste chamboulée. C’est pas tant ce que j’ai vu - ouais j’ai vu mon meilleur pote mourir mais j’étais pas dans la guerre du Pacifique non plus - mais le fait que je savais pas ce que j’allais voir. J’ai jamais aimé Call of Duty mais dans l’absolu je m’attendais un peu à ça. Sauf que non. J’ai pas tué grand monde, la guerre contre les terroristes c’est 99% d’attente et 1% d’autres trucs. C’est l’attente qui m’a eue je crois. Le psy croit que je suis parano mais c’est juste que je suis consciente de tout ce qui peut nous sauter à la gueule à chaque moment. L’autre jour j’ai dû faire une embardée sur la route pour éviter une mine. En fait c’était un chat mort. Sauf que le danger reste, que Oussama soit à côté de chez moi ou pas. Je pense pas aux fond que mes TSPT soient dus à un traumatisme, je pense que je me suis juste rendu compte de ce que c’était que la vie réelle. La guerre c’est pas juste au front, c’est ici aussi et ouais, je crois que j’ai besoin de sentir le chien pour l’affronter.
Journal, jour 5.
Aujourd’hui j’ai eu peur et Sydney a essayé de mordre un mec. Sydney me manque.
Journal, jour 6.
J’ai rêvé de Theo cette nuit.
Journal, jour 7.
Quelqu’un m’a insultée aujourd’hui parce qu’il ne me trouvait pas assez bien habillée. Je lui ai dit que c’était pour des cons comme lui que j’avais failli me faire trouer la peau dans le golfe puis Sydney a essayé de le mordre. Je crois que je suis trop laxiste avec ce chien mais je l’aime trop. En rentrant j’ai pleuré et j’arrivais plus à respirer.
Journal, jour 8.
Ma jambe était paralysée aujourd’hui alors j’ai dû faire cours assise. J’étais pas d’humeur, j’avais mal. Une élève m’a dit que je n’étais qu’une peste cruelle et inutile. Je lui ai dit qu’elle en verrait au lycée des comme ça parce que j’en avais été une et qu’elle me regretterait alors. Petite pute va. j’espère que dans cinq ans elle sera enceinte et pleurera sur ses choix de vie. Ca vaudra toujours mieux que l’armée. J’aime bien ce journal finalement, je peux dire ce que je pense. Je pense que j’ai été trop conne parce que y a que des cons comme nous pour jouer à ‘‘action ou vérité’’ et en finir dans l’armée de terre. C’était même pas mon idée. J’ai toujours mal à la jambe. Ils racontent des conneries les médecins, la douleur ne peut pas être psychologique, il faut bien qu’elle vienne de quelque part. Ma douleur psychologique c’est la mémoire parce que j’étais là et Sydney aussi et d’un coup il était plus là. C’est à cause de la mémoire que j’ai lâché Theo. C’était un soldat de plus et moi les soldats je veux plus en voir ça me donne des cauchemars. Il a compris je crois. C’était quelqu’un de bien mieux que moi, c’était pas une ancienne peste de lycée qui pleure comme une gamine en pensant à la guerre. Quand je suis revenue à Huntsville je pleurais au moins trois fois par jour. Revenir ici c’était tout perdre je crois. Mes parents et mes frères qui se sont rendu compte que j’étais plus pareille. Et puis toutes ces années où le lycée semblait nous appartenir à Syd et moi. J’y suis retournée seule et l’échine courbée pour passer la serpillère dans les couloirs parce que j’avais besoin d’argent. Ecoute ce nom. ‘‘Huntsville, Alabama’’. Purée ça sent la défaite, suffit de le dire. Cette élève est une connasse et j’espère qu’elle ne quittera jamais ce trou parce que si moi j’y ai pas eu le droit, y a pas de raison qu’elle l’ait. J’aurais dû lui exploser le nez contre la barre mais mon chien est plus violent que moi.
Journal, jour 9.
Hunter est passé me voir aujourd’hui. Il aurait tout aussi bien pu ne pas le faire. On a à peine prononcé trois mots, on est restés à un mètre l’un de l’autre sur le lit, à regarder un film sur l’ordi. Malgré tout il a dit quelques phrases qui m’ont fait rire. Mais c’était horrible. Je ne sais même pas si sa présence me fait du bien ou du mal. Mon frère et moi sommes deux plaques tectoniques nous éloignant lentement l’une de l’autre, centimètre par centimètre. Je déteste ça. Ca me tue à vrai dire. Il doit avoir pitié de moi le con.
Journal, jour 10.
Pas dormi. J’en peux plus. Je veux quitter la guerre. Peut-être que si je dois tenir ce journal qui me le rappelle, c’est parce qu’ils ne veulent pas que j’en sorte.
Dernière édition par Siam Dashawn-Weir le Ven 27 Juin - 18:36, édité 2 fois
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 16:54
ETHAN IL EST CANON EN FEMME . Je suis bien contente que tu fasses ton perso en tout cas . Et j'ai hâte de lire tout ça ! On se trouvera un lien si tu veux bien
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Arsène J. Duval
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 16:58
Ton perso a l'air trop parfait
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 17:17
WELCOME BAAAAAAACK !!!!!!
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 18:09
@ andrew merci, avec plaisir pour le lien @ arsèneje suis parfaite, merci @ eva mercii btw, ton kit est...
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 18:14
purée, que j'aime ce perso déjà (re) bienvenue bella
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 18:25
bienvenue sur bp + mais quel perso, j'adore!!
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 18:54
@ jamie merci @ tyler merci
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 19:34
ETHANOU TOU EST SEXEY SANS ZIZI Re-bienvenue, pis je sens que tu vas encore nous faire des rp's de ouf avec ce new perso
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 20:14
Ce prénom Re-bienvenue salaud t'es bonne
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 20:33
J'avoue que ce personnage envoie déjà du lourd Re-Bienvenue parmi nous toi
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Ven 27 Juin - 22:00
@ andy t'as vu ça me va bien un vagin merci @ raph tu peux dire salope merci @ gillian merci
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Sam 28 Juin - 3:16
AAAAAH. J'attendais tellement que tu débarques avec Adelaide Rebienvenue
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Sam 28 Juin - 7:41
Eh bien me voilà merci
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Sam 28 Juin - 10:52
Rebienvenue sur le forum avec ce personnage qui a l'air très cool Et puis Adelaide
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Sam 28 Juin - 15:43
T'es tellement cool en femme Ethan re
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Amelia-R. Westerfield
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✈ côté coeur : l'autre enfoiré d'ethan dans la tête, tout récemment maman.
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✈ métier/études : attachée de presse à la mairie.
and how odd it is, to be haunted by someone that is still alive. ❞
✈ pseudo : sil.
✈ dc : lua stern.
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Sam 28 Juin - 16:41
t'es toujours aussi canon et t'écris toujours aussi bien rebienvenue à la maison mon chou
Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :
Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.
Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles ajouter ton quartier de résidence dans ton profil pour ne pas qu'il dorme à la rue, et que tu fasses une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.
Maintenant que ton personnage est à l'abri du froid et, qu'il peut payer ses crédits, il lui faut pleins de liens pour pas qu'il finisse seul et dépressif. Alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. N'hésite pas non plus à créer tes propres personnages grâces aux scénarios. Enfin, il est important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.
Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré. Mais, il reste une étape importante: Le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.
Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam) Sam 28 Juin - 17:15
merci à vous trois et merci pour la validation
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Sujet: Re: et des châteaux de sable dans le vent + (siam)
Dossier n°1984
LE CODE DU RÈGLEMENT : SHOOT ME DOWN BUT I WON'T FALL, I AM DAVID GUETTAAAAA. LE MOT DE LA FIN : vous êtes tous très sexy. 
. Et j'ai hâte de lire tout ça !
btw, ton kit est... 
merci 
