“ Where there is desire, there is gonna be a flame. Where there is a flame, someone's bound to get burned. But just because it burns doesn't mean you're gonna die. You've gotta get up and try try try. Gotta get up and try try try. You gotta get up and try try try. ”

History.

"MAGDALENA, descends de là immédiatement, jeune fille !", cria ma mère depuis le bas de l'escalier. J'étais perché dans ma chambre, et je n'avais pas tellement envie de la quitter. Je me présente : Magdalena Mikelson, mais je préfère que l'on m'appelle Grace. Enfin, nous habitions dans un petit quartier tranquille de Philadelphie. Mes parents avaient des revenus modestes, ma mère étant secrétaire et mon père plombier. Cependant, nous étions parfaitement heureux. Que rêvé de mieux ? Une petite enfance facile, idyllique. Sans vague. Des parents aimants, peut être un peu trop collant peut être … Alors forcément des parents collant face à une adolescente telle que moi. C'était un peu prévisible. J'étais impulsive, et je voulais ma liberté, ne plus avoir mes parents sur le dos. Alors pour l'anniversaire d'une amie, nous avons décidé de faire la route jusqu'à Las Vegas. Pas vraiment légal, car nous n'avions que dix-huit ans, lors de ce petit road-trip à quatre. Je ne me rappelle même plus quelle excuse nous avions servis aux parents. Enfin, nous sommes parties, plus heureuse que jamais. Nous pouvions enfin dégainer nos fausses cartes d'identité. Finalement, je ne sais pas si cela à été une très bonne idée. Vous vous demandez surement pourquoi ? Et bien, j'y viens. Simplement, parce qu'à mon réveil, j'étais dans une chambre d'hôtel -qui n'était pas la mienne-, dans un lit -qui n'était pas le mien- et une bague à mon annulaire. Autant vous dire que le réveil à été bruyant. Je m'étais mise à hurler, d'une parce qu'apparemment j'étais mariée, de deux parce je ne me rappelais même pas l'avoir fait et de trois parce que je ne savais même pas qui était mon mari ! Lorsque ce dernier fit son apparition, il me rappela vaguement quelque chose. Mon esprit embrumé et encore un peu bourré se souvint que je l'avais rencontré au bar du casino, où nous jouions mes amies et moi. Pourquoi avais-je bu autant ? Bref, autant vous dire que ce ne fut pas idyllique, lorsque nous avons commencé à nous disputer, encore et encore. Et, je ne vous parles même pas de mon retour à la maison. Vous auriez du voir la tête de mes parents lorsque je leur ai avouer « Qu'est ce que c'est que cette bague à ton annulaire ma chérie ? », me demanda ma mère alors que je venais à peine rentrer. J'avais oublier à quel point, elle était observatrice. Je me suis dit qu'il valait mieux que je crache le morceau maintenant plutôt que transformer l'aveu en une bombe à retardement. « Papa, maman. Je suis partie à Las Vegas pour fêter l'anniversaire de Christie. Et, je me suis mariée. », avouais-je. Ma mère est visiblement devenue écarlate, j'ai cru aussi que mon père faisait une crise cardiaque. Le calme avant la tempête comme on dit. Ce n'était rien comparé à la crise de hurlements qui s'en est suivie. Nous n'avions jamais crier ainsi, mais là, j'avais fait déborder le vase et je me rappelle bien de tous les reproches que mes parents m'ont fait. Sur mon impulsivité, mon âge, mon immaturité et sur le fait que je compromettais mon avenir. Cependant, cela ne m'a pas empêché de finir mes études. Et de tomber amoureuse de mon mari, Alastar. Malgré nos disputes très fréquentes, nous ne pouvions pas nous passer l'un de l'autre. Je devais le reconnaître même si il savait très bien me mettre hors de moi en quelques secondes. J'oubliais de préciser, il a huit ans de plus que moi. Et puis quoi ? Rien d'anormal me direz-vous. Et je suis d'accord avec vous ! La seule chose qui me déplaisait dans notre relation, c'était le fait qu'il devait souvent partir en mission, il me laissait seule et, j'avais peur. Peur qu'il ne revienne pas, et que je sois seule définitivement. Pourtant, il revenait à chaque fois, après m'avoir trop manquer. Puis, nous reprenions nos habitudes, nos disputes, nos manques de communication. Et un jour, un jour sombre et pluvieux, je suis rentrée, mais lui n'était pas là. Il n'était plus là, la seule chose qui restait de lui, c'était ces satanés papiers de divorces, qui m'ont tant fait pleurer. Pas de mots, pas d'explications, pas d'appels, rien. Juste du vide. Après quelques temps, j'ai fini par les signés. Avec beaucoup de mal. Quand j'ai fermé l'enveloppe, j'ai fermé une partie de ma vie. Je ne le savais pas encore, mais il m'avait laissé autre chose aussi. La vie grandissait en moi. Je le découvrais alors que j'avais du retard dans mes règles. Mais, mon cerveau refusait l'idée, je ne pouvais pas être enceinte, il n'était plus là, nous n'étions plus rien. Cependant, le gynécologue m'a annoncer ce que je redoutais. J'étais bien enceinte, j'attendais un enfant d'Alastar. J'étais seule, toute seule. Dois-je lui dire ? Lui dire qu'il va être papa ? Je me suis demandée si je devais avorter, mais je n'ai pas pu me résigner à tuer notre enfant. Après tout, il n'avait pas demandé à venir au monde. J'essaie de m'y faire, même si j'ai beaucoup de mal à accepter de voir mon ventre prendre forme, même si on n'y voit presque rien ou même me dire que je vais être maman. Alors, j'ai pris mes clics et mes clacs, et je suis partie pour Hunstville.