NOM(S) : Wilson, devenu Fenton-Rhodes après son mariage PRÉNOM(S) : Keira Liliann AGE : trente-six ans LIEU DE NAISSANCE : Chicago, Illinois ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle SITUATION AMOUREUSE : mariée, en instance de divorce (plus ou moins) SITUATION FINANCIÈRE : assez aisée MÉTIER/ÉTUDES : pilote de chasse, aujourd'hui professeur SI MILITAIRE, GRADE : professeur GROUPE : teaching war AVATAR : Stana Katic CRÉDITS : stana katic brasil

La force de caractère de Keira est irréfutable. Et si elle aime en attribuer une partie du crédit à l'éducation donnée par son père, il est indéniable que la cause première de cette force de caractère -ainsi que de plusieurs des traits qui la caractérisent aujourd'hui- provient de son intégration dans l'armée. Elle doit à l'armée et aux machos sexistes qui y polluent son sens de la répartie cinglant, son autorité naturelle et la grande majorité de la confiance en elle qu'elle possède, ce dernier étant responsable de son besoin d'être respectée autant qu'elle respecte les autres et elle-même.
C'est à la mort brutale de son père, par contre, qu'elle doit son extraordinaire détermination à réussir et ce désir impétueux de justice. C'est également lui qui lui a apprise à exprimer aussi clairement ses insatisfaction, la grande empathie qu'on lui découvre parfois avec surprise et certains aspects plus masculins de son comportement et de ses goûts.
Finalement, sa vie personnelle est responsable de son besoin d'aimer et d'être aimée et de la froideur qu'elle affiche parfois (souvent) lorsqu'elle craint de perdre le contrôle. Parce que si ses premières années de vie de couple ont temporairement diminuer l'importance que le travail avait dans sa vie au profit de l'amour qu'elle éprouvait pour celui qui devint son mari, les fausses couches qui suivirent le mariage et l'instance de divorce qui lui pend au bout du nez l'ont blessés, et plus qu'elle n'accepte d'en avoir conscience.

⊱ i was meant to be a warrior Elle considère l'entraînement physique -et plus particulièrement les sports de combat- comme étant la meilleure thérapie possible et imaginale. Elle ne dit jamais non à une coupe de vin rouge, mais voue à la bière un amour presque typiquement masculin. On devine qu'elle éprouve une irritation croissante lorsqu'elle commence à s'adresser à son entourage en utilisant strictement leur nom de famille. Elle préfère de loin le silence aux conversations creuses ou trop révélatrices. Si elle communique généralement ses insatisfactions de la façon la plus claire qu'il soit, elle garde la plupart de ses sentiments et émotions pour elle. Elle boit son café aussi noir et corsé que possible. Il est fort probable que son orgueil finisse par la tuer. Son impossibilité a avoir des enfants représente le pire échec qu'elle ne vivra jamais. Elle est elle-même la deuxième d'une famille de cinq enfants, dont elle est la première fille (la deuxième étant la dernière enfant du couple), et elle a toujours souhaiter reproduire cette dynamique familiale un peu chaotique mais incroyablement unie au sein d'une famille qui aurait été la sienne. Elle n'a pas encore retiré son alliance. Lorsqu'on lui fait remarquer, elle feint la surprise et prétend qu'elle le fera le soir même. Elle veut devenir pilote depuis qu'elle à l'âge de rêver à sa vie future. C'était d'ailleurs le thème de sa chambre dans la maison familiale - et ce l'est toujours.

PSEUDO/PRÉNOM : Cassie FILLE OU MEC ? : Fille AGE : dix-huit ans FRÉQUENCE DE CONNEXION: environ 5 fois par semaine SCENARIO OU INVENTÉ ? : scénario de Jack Fenton-Rhodes COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : par une suite de partenariats LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : déjà à la folie    LE MOT DE LA FIN :   

C'était une belle journée, trop chaude et trop ensoleillée pour ce dont elle était le décor. Ils étaient plusieurs à s'être réunis dans l'un des cimetières de Chicago, mais la famille Wilson était facilement identifiable ; les 5 membres restants de la famille (la mère de Keira, elle-même, sa sœur et leur trois frères) prenaient place à l'avant du groupe, la mine sombre et dévastée, et des larmes coulaient à l'unisson sur leurs joues.
On parlait d'un évènement horrible et d'une mort tragique : Robert Wilson, fonctionnaire modèle du gouvernement depuis plus de 30 ans, directeur de la comptabilité pour une des organisations étatiques, avait péri avec les 12 autres personnes touchées par une attaque terroriste à la bombe dans l'édifice où ils travaillaient. Il n'y avait eu ni adieu, ni explications ; le responsable avait péri avec eux. Quelques minutes après son entrée dans l'édifice de Chicago, il ne restait plus rien que des flammes, des cadavres et des questions qui demeureraient sans réponse.
On chuchotait aussi sur cette famille qui ne s'en remettrait jamais ; sur la détresse dans les yeux de Mary, la mère de la famille, sur le trop jeune âge des enfants (dont le plus vieux entamait tout juste sa dix-neuvième année) et sur l'intensité de la cohésion qui régnait encore dans cette famille, quelques jours auparavant.
David, l'aîné de la famille, tendit la main pour attraper celle de sa sœur, Keira, qui avait fêté sa dix-septième année une semaine plus tôt. Cette dernière l'empoigna et s'y tint comme si sa vie en dépendait, alors que leurs yeux ne pouvaient se résoudre à quitter le cercueil de leur père que l'on faisait lentement descendre sous terre. « Il faut faire quelque chose. » lança-t-elle d'une voix si faible que seul son frère en eu connaissance. Ce dernier se contenta d'hocher doucement la tête, anticipant déjà la suite. En fait, il avait conscience que ce moment arriverait dès la minute où la mort de leur père leur avait été annoncée ; la prétention selon laquelle il connaissait Keira mieux que quiconque était fondée. « Je vais faire quelque chose. » ajouta-t-elle au bout de quelques secondes de silence.[/i] « Je sais. » répliqua-t-il sur le même ton, le cœur lourd, alors qu'il serrait sa main dans le sienne pour protéger la jeune fille fragile qu'elle ne serait plus longtemps.

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Ses yeux s'emplirent de larmes à la vue du test de grossesse qu'elle avait soigneusement gardé pour le montrer à Jack, mais elle les ravala en envoyant valser le test dans la poubelle. Un peu moins de douze heure. Elle avait eu le plaisir, le bonheur et l'excitation d'être enceinte un peu moins de douze heures, avant que la cruelle réalité de son incapacité à enfanter ne revienne la hanter. Pendant un peu moins de douze heures, elle avait recommencé à croire en son couple, en la famille que Jack, elle et cet enfant auraient formé. Elle s'était préparé à lui annoncer, avait imaginé la surprise qui se serait affichée sur ses traits et avait eu le temps d'espérer qu'elle serait rapidement remplacée par de la joie. Elle s'était imaginé annoncer la nouvelle à sa mère, ses frères et sa sœur et avait brièvement songé au temps que Jack et elle aurait passé à décorer la chambre libre.
Mais ce songe avait été de courte durée, et moins de douze heures plus tard elle était de retour au point de départ ; pas d'enfant, pas de réelle vie de couple, rien du tout. Et tel une goutte d'eau, cet ultime échec avait fait déborder ce que Keira gardait pour elle depuis plusieurs semaines. Quelques heures à peine après avoir perdu l'espoir qui avait été sien pendant moins de douze heures, les papiers du divorce trônait sur la table de la cuisine, sans un mot ni explication, et elle avait claqué la porte pour trouver refuge dans l'espace réconfortant d'une salle d'entraînement.

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C'est l'irritante sonnerie du réveille-matin qui la tira de son sommeil, ce qui n'avait pas été le cas depuis des mois. Des mois qu'elle n'avait pas eu une nuit de sommeil digne de ce nom, sans se retourner de parts et d'autres de sa moitié de lit en tentant au mieux d'éviter d'effleurer l'homme à ses côtés. Cette nuit avait été bien différente, et bien qu'elle fut incertaine de l'attitude à adopter maintenant, elle ne pouvait nier être emplie, à ce moment précis, d'une légèreté qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps. Sa main s'abattis sur le réveille-matin, faisant cesser la souffrance auditive qu'il engendrait, et elle se permit d'ouvrir un œil timide vers le mur qui lui faisait face. Maintenant quoi ? Devait-elle se retourner vers lui ? Se lever en silence ? La nuit passée représentait-elle le début d'une piste de solution ou une rechute accidentelle ?
Timidement (une première pour elle) elle se laissa rouler sur le dos et, face au silence qui régnait dans la chambre, se permit une œillade vers l'emplacement qu'aurait dû occuper Jack dans le lit. Où il n'était pas d'ailleurs, remplacé par des papiers sur l'oreiller qu'elle aurait reconnu entre mille, puisqu'elle en était l'instigatrice. Les papiers du divorce, dûment signés et laissés sur le lit comme le plus blessant des remerciements pour bons et loyaux services.
Ses yeux se reposèrent sur le plafond alors que ses mâchoires se serraient sous la colère qui l'envahie. Évidemment. Quelle naïveté matinale avait bien pu prendre possession d'elle pour que, l'espace de quelques minutes, elle ne considère pas cette nuit comme une dernière gâterie avant la fin définitive de leur couple ? Elle se leva prestement, démolissant presque le réveille-matin qui émit son habituelle sonnerie de rappel, et empoigna les papiers pour les envoyer sur le dessus de sa commode. Apparemment, au moins une moitié de couple était maintenant décidée.