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 Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.

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BULLETPROOF
Cedric H. Dartmore
Cedric H. Dartmore
messages : 306
avatar : Tom Hiddleston
âge : 37 ans
côté coeur : Marié à son boulot.
quartier de résidence : Un appartement dans le quartier Harvest, pour pouvoir travailler au calme.
métier/études : Reporter de guerre
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« Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche. »
- Abraham Lincoln

pseudo : Marie
Tirelire : 6

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MessageSujet: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:23



Cedric Dartmore

People should not fear their government. Government should fear their people.

à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.

NOM(S) : Dartmore. PRÉNOM(S) : Cedric Henry. AGE : 37 ans. LIEU DE NAISSANCE : Boston, Massachusetts, Etats-Unis. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire endurci. SITUATION FINANCIÈRE : Appartient à la tranche plutôt aisée de la classe moyenne. MÉTIER/ÉTUDES : A effectué un double cursus en fac de journalisme et de photographie ; actuellement reporter de guerre free-lance. SI MILITAIRE, GRADE : Néant. GROUPE : Ignoring War. AVATAR : Tom Hiddleston. CRÉDITS : odinsonbros, passrevoked.


⊱ this time i'll be a bulletproof
✈️ Ne lui parlez pas de héros, pas du moins en l’évoquant personnellement. Oh, bien sûr, Cedric n’en prendra pas ombrage, et se contentera de vous sourire poliment, vous remerciant sans accorder grand crédit à ce mot, à cette notion tellement utopique. Non, pour lui, les héros n’existent pas, ou alors seulement dans des cas très particuliers, auxquels il n’estime ni ne souhaite prendre part. Il n’est rien de plus que quelqu’un faisant son travail au mieux, vous assurera-t-il avec modestie, ainsi qu’une tranquille force de caractère cachant à peine la réalité : Dartmore est avant tout un homme de convictions. Le journalisme a toujours été pour lui une profonde vocation, en adéquation avec ses conceptions : le monde doit prendre conscience de ce que les gouvernements entreprennent en son nom. Son pays est jugé à travers le monde pour les conflits qu’il a généré ou alimenté en armes, secrets et autres envois de fonds secrets, alors que seule une poignée de hauts gradés tenus au secret ont réellement pris les décisions pour le moins désastreuses ayant abouti à la situation actuelle. Cela n’a rien d’acceptable, et pour des raisons comme celle-ci, Cedric s’est donné pour mission d’informer le monde sur ce qui se trame réellement dans toutes les régions laconiquement qualifiées de « à risques ». Son but est de faire réagir l’opinion, de donner toutes les clés au citoyen lambda pour guider ses choix, et juger en toute connaissance de cause ceux en qui il a placé sa confiance en lui attribuant sa voix lors des élections. Et si la vue de tant de misères ne touche personne ? Ma foi, le Bostonien n’a pas la fibre d’un activiste engagé, dans la veine d’un membre de Greenpeace par exemple. Si une fois la sonnette d’alarme tirée, son message n’obtient pas l’écho espéré, eh bien… Ce sont aux gens de faire leurs choix puis de les assumer, en connaissance de cause au moins. Quoi qu’il en soit, Cedric ne se laisse jamais abattre : ce métier, c’est sa passion, son oxygène. Très travailleur, il ne tremble pas à l’idée de dévoiler les sales petites affaires de son gouvernement, ni des autres d’ailleurs. Justice et vérité sont les deux phares orientant son travail mené de main de maître et avec le plus grand sérieux pour les plus grands journaux, avec la volonté non pas de diffuser à tout-va la moindre information officieuse lui tombant sous la main, mais bien de toucher au scoop à la fois utile et responsable. Son souci d’efficacité, et surtout d’éthique, n’en font pas un journaliste qui mettra la vie d’espions en danger en révélant leurs identités, ou encore ruiner le quotidien de ses informateurs en citant ses sources. Conscient de ses droits ainsi que de ses libertés, Dartmore a vu son existence rapidement ne plus tourner qu’autour de sa passion, les reportages à travers le monde. Voyager lui a toujours plu, ou du moins convenu, si bien que les années ont filé sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, ni ne reprenne son souffle ; se poser pour lui est synonyme d’inactivité, donc d’ennui, et immanquablement d’envie de repartir.

Malgré son poste extrêmement prenant, l’Américain n’en reste pas moins quelqu’un de disponible, pour ses amis autant que pour ceux souhaitant lui communiquer des renseignements sensibles. L’on pourrait parler de prestance naturelle, ou de charisme doux quoi que certains ; en tout cas, Cedric a un quelque chose de solaire qui met en confiance, et invite à engager la conversation. Son sourire se révèle avenant et sincère, et vous pouvez compter sur lui, il ne vous lâchera pas. Fidèle en amitié comme il l’est à ses principes, le reporter sait garder la tête froide, et vous conseillera toujours au mieux si vous le lui demandez : son caractère pragmatique et pratique en font un homme respectueux sur lequel il ne faut pas craindre de s’appuyer. Il n’apprécie pas vraiment de se retrouver sur le devant de la scène, quoi que cela lui soit déjà arrivé par le passé suite à certains articles, ce qui est sans doute dommage, car il gagnerait à être connu… Ce que Dartmore niera avec un sourire amusé, toujours humble, et discret concernant ce qu’il éprouve, ainsi que sa vie privée.

Sa… Quoi, d’ailleurs ? Car être reporter de guerre a malheureusement des mauvais côtés, comme autant de revers de médaille parfois difficiles à encaisser, à supporter à la longue. Depuis le début de sa carrière, Cedric n’a cessé de bouger, passant d’un hôtel à l’autre sans jamais vraiment s’installer, avoir un endroit à appeler « chez lui ». Entre deux avions direction le bout du monde, difficile de rencontrer quelqu’un, vivre une belle histoire d’amour et fonder une famille… Difficile également de mettre entre parenthèse son métier, aussi prenant que passionnant : Dartmore vit pour sa profession, et y renoncer serait assurément difficile. Mais de là à ne rien regretter ? À ne pas se dire que toutes ces images, ces souvenirs qu’il aurait préféré éviter, ne finissent pas certains soirs par peser lourd ? Le journaliste ne pourrait décemment le réfuter… Seulement peu parmi ses pairs ont la chance de pouvoir aller au plus près des combats, et lutter pour l’information, alors quelques sacrifices s’avèrent nécessaires, aussi déplaisants soient-ils. Une passion flamboyante mais dévorante, voilà ce qui lui donne l’envie de se lever tous les matins… Pour le meilleur comme pour le pire.


⊱ i was meant to be a warrior Boit son café noir ✈️ Lors d'une première rencontre, écoute plus qu'il ne parle ✈️ Plutôt bon orateur, il passe très bien à la télé, quoi que ce ne soit pas son truc ✈️ A plusieurs appareils photo, et ne sort jamais sans un de ces derniers ✈️ Se révèle particulièrement doué pour dénicher l'information-choc ✈️ Est un globe-trotteur ✈️ A une bonne hygiène de vie, car en pleine zone de guerre, être en forme peut vous sauver la vie ✈️ N'a pas de couleur politique particulière ✈️ N'aime pas étaler toutes les choses dérangeantes dont il a été le témoin dans sa carrière ✈️


dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Marie. FILLE OU MEC ? : Nana Cool. AGE : 19 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 4 jours sur 7, à voir avec les cours. SCENARIO OU INVENTÉ ? : Superbe scénario **. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Y'a même pas de mots pour dire à quel point. LE MOT DE LA FIN : Il y a bien longtemps, ce forum me tapa dans l'oeil... Et il est impossible de résister plus longtemps à ce magnifique PV ! Hâte de vous rejoindre Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. 2145037518 

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[b]Tom Hiddleston[/b] ✈️ cedric h. dartmore


Dernière édition par Cedric H. Dartmore le Jeu 22 Aoû - 17:35, édité 4 fois
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Cedric H. Dartmore
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:24




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…
Henry… Quel prénom horriblement vieillot, n’est-il pas ? Il avait toujours personnellement préféré Cedric, et Dieu merci, au cours du délicat dilemme du choix entre les prénoms de ses grands-pères, ses parents l’avaient judicieusement placé en second, au profit de celui évoquant, de par sa racine anglaise, un chef de guerre, ou encore chez les Gallois un modèle de bonté. Etrange mélange, quoi que plutôt bien trouvé, il faut l’avouer. Un prénom de Sagittaires en plus, quelle aubaine, pour un petit garçon né au mois de décembre ! Bref, en un coup de tampon à la mairie de Boston, ce fut réglé. Cedric Henry Dartmore, premier enfant de Liliane et Oliver Dartmore, né le 14 décembre 1976. Comme quoi, entrer dans le monde, il n’y avait pas plus simple. C’était après que cela se corsait.

Mais commençons donc par le commencement. Cedric naquit donc au sein d’une famille de la classe moyenne bostonienne, sa mère étant professeure dans un lycée privé, et son père guide dans un des nombreux sites touristiques prestigieux de la capitale du Massachussetts. Une petite famille à l’existence tranquille, sur laquelle il n’y avait pas grand-chose à dire : le garçonnet y grandit entouré à la fois d’amour et d’une discipline aussi juste que formatrice. Enfant gracieux et calme, Cedric avait donc dès le départ assimilé qu’avec des règles simples, la vie gagnait en ordre, et surtout en confort. Dans ce cocon tout aussi protecteur qu’ouvert sur  le monde, Cedric fut initié au passe-temps de la lecture, qui contribua sans doute à faire de lui l’élève appliqué qu’il se révéla être, et ce dès les plus petites classes. Loin du chahut de la cour de récréation ainsi que des parties de foot, il préférait rester en classe, s’avançant dans ses devoirs sans pour autant chercher reconnaissance de la part de son institutrice, ou encore admiration chez ses camarades : se retrouver en tête-à-tête avec lui-même ne le rebutait pas, et le principe d’être mieux seul que mal accompagné lui parla très tôt. Il y avait déjà quelque chose d’adulte chez lui, de mâture et de posé, quoi que la jeunesse lui ait tout de même offert un bon fond, et son éducation une politesse sans failles. Cet attrait pour les études se poursuivit, d’abord au collège, puis au lycée. Dartmore n’avait pas encore choisi de voie toute tracée, à l’heure où les garçons de son âge abandonnaient leurs vieux rêves de devenir astronaute ou cowboy pour tenter de briller dans l’équipe de sport d’une université cotée ; aucune matière ne le rebutait plus qu’une autre, et aussi studieux fût-il, il fallait avouer que la première chose qu’il faisait en rentrant le soir était d’allumer la télévision. N’imaginez pourtant pas l’adolescent scotché aux émissions de télé-réalité, ou aux séries : il se rivait au contraire aux chaînes d’infos en continu, suivant de près l’actualité qui le passionnait de plus en plus. Il n’était pas rare qu’il alimente les dîners avec ses parents de débats posés sur les dernières nouvelles, afin de s’exercer à jongler avec les différents points de vue. Pourquoi le présentateur avait-il préféré éclairer l’affaire sous ce jour-ci, et pas un autre ? Pourquoi ne pas avoir interviewé un membre de l’opposition, ou cherché à apporter un contre-pied au communiqué officiel sur tel ou tel évènement ? Les défauts des médias finirent par lui apparaître dans toute leur regrettable banalité ; les envoyés spéciaux se contentaient de répéter ce qu’on leur transmettait sans vérifier, ou seulement tâcher de réfuter dans le cas des discours de politiciens. De l’information la plus aseptisée possible, au point de narrer d’une voix monocorde les conflits éclatant aux quatre coins du monde, sur fond d’images impressionnantes qui ne seraient au final même pas exploitées. Alors c’était donc cela, le journalisme ? Une indifférence classieuse et des flashs de trente secondes sur des guerres qui passeraient aux yeux de tous pour des scènes de films d’action ? De façon plus criante encore, les divers couacs relatifs aux scoops finalement erronés ainsi que les scandales n’éclatant qu’avec un temps de retard lui firent peu à peu réaliser qu’à l’inverse des téléspectateurs zappant négligemment pour éviter les bulletins d’informations trop pessimistes, tous ces drames banalisés, toute cette vérité trafiquée ou laissée en plan faute de temps et/ou de courage, ça le touchait. L’interpelait. Lui donnait envie de s’en préoccuper, d’arrêter un instant la course folle de tous les citoyens de la planète pour leur demander d’écouter, de regarder, de comprendre. Sa vocation venait d’être trouvée, et pour Dartmore, il était temps de couper la télé pour se lancer lui-même.

Ce fut avec une volonté tranquille quoi que bien réelle que le Bostonien fit ses premiers pas à l’Université. Son premier choix s’était porté très logiquement vers le cursus de journalisme. Volontaire, et surtout terre-à-terre, Cedric se positionna très vie dans le groupe de tête de sa promotion. Comme toujours cependant, ce n’étaient pas les notes en elles-mêmes qui l’intéressaient, mais bien l’idée de progresser, toujours plus. Alors oui, les plus belles années de sa vie, comme on les appelle communément, furent besogneusement dédiées à sa scolarité, au détriment d’excès en tout genre et de fêtes à répétition. Oh, Dartmore ne joua pas les ermites pour autant : il lui arrivait bien sûr de sortir avec des amis, et avec un sincère plaisir, pour lézarder au parc ou se rendre à un concert. Lorsqu’il en avait le temps, l’étudiant avec patience et gentillesse acceptait de plus d’apporter ses lumières aux plus jeunes années, et il compta même deux ou trois petites amies, rien de très sérieux cependant. Non, son véritable objectif accaparait toutes ses pensées, toute son énergie : obtenir son diplôme et percer dans le milieu. Son caractère sérieux ainsi que son implication lui dégagèrent assez de temps pour qu’il entame un second cursus en parallèle, cette fois de photographie. Cette branche, assez différente de la première, lui permit d’exprimer une fibre artistique qu’il n’aurait soupçonnée. Ce serait par ses clichés que le pire de l’Humanité serait révélé, sans fausse pudeur ni édulcoration, et dès lors, son appareil photo devint son meilleur camarade, une sorte d’extension de son corps, de sa pensée. Ses parents ne roulant pas non plus sur l’or, et deux diplômes en cours d’obtention nécessitant tout de même un certain budget, Cedric passa donc bientôt la majeure partie de ses week-ends ainsi que son temps libre à proposer ses services chez un photographe professionnel, afin d’aider financièrement les siens, mais aussi se faire un peu d’argent de poche. D’abord chargé des portraits en studio, Dartmore fut jugé assez à la hauteur pour assurer les prestations extérieures, comme les mariages, les anniversaires, ou toute autre fête à immortaliser par un professionnel. Son appareil reflex à la main, l’étudiant réalisa donc bon nombre de clichés heureux, sans doute les seuls de sa carrière, exerçant ainsi son œil à trouver le meilleur angle, la bonne lumière, le cadrage le plus adéquat. Sa capacité à s’ouvrir aux autres et à se montrer aussi amical que professionnel firent de lui un employé très apprécié, pour un poste qui au final s’avéra temporaire, quoi que riche en bons souvenirs. Quant aux grandes vacances d’été, elles étaient le théâtre de grands voyages à l’étranger, pour lesquels Cedric avait économisé tout au long de l’année. Il découvrit ainsi les pays du tiers-monde en évitant au maximum les circuits touristiques riches en cinq étoiles et piscines paradisiaques, pour aller au contact de l’habitant, photographiant ces contrées exotiques sous leur jour réel, loin des brochures d’agences de voyages. Sortir des sentiers battus ne l’emmena pourtant pas trop près des endroits réputés dangereux par le Ministère des Affaires Etrangères. Ces périples où sa vie serait parfois menacée, ce serait pour plus tard… Enfin, pas si tard que ça.

Une fois la fac quittée avec les honneurs, le Bostonien fit ce que tout élève fraîchement débarqué de son campus entreprend : il chercha du boulot. Des CV furent envoyés à tous les quotidiens à grand tirage de la ville, ainsi qu’aux plus grands journaux de New-York, savait-on jamais, avec un peu de chance. Ce qui était certain, c’était que Cedric n’avait aucune envie d’attendre des années derrière un bureau qu’on lui donne sa chance, à rédiger les chroniques des chiens écrasés et autres papiers sans importance ni intérêt. Bien que motivé, il ne se faisait pas vraiment d’illusions : quoi qu’ayant déjà travaillé, et surtout fait ses preuves en tant que globe-trotteur ne craignant pas les contrées sans électricité ni eau courante, il s’agissait tout de même de ses premiers pas dans le monde tumultueux des médias. Sans aucun appui dans le milieu, qui plus est... Comme l’on pouvait s’y attendre, ses premières candidatures spontanées essuyèrent des refus, et encore, quand elles reçurent des réponses. Cependant, le jeune homme ne renonça pas, et gardant confiance en l’adversité, continua ses recherches comme un naufragé ne cesse de jeter des bouteilles à la mer. Les mois passèrent… Jusqu’à ce que l’inespéré ne survienne, sous la forme d’un recommandé venu tout droit des bureaux du
Foreign Affairs. Rendez-vous compte, le bimestriel le plus renommé de la capitale, et entièrement dédié à ce qui advenait au-delà de leurs frontières ! Quelle ne fut pas sa joie en apprenant, au fil des lignes de la lettre, qu’un chroniqueur en passe de partir à la retraite, et désireux de former son remplaçant avec lequel continuer de travailler en binôme, souhaitait le recevoir au siège-même du journal, pour passer un entretien ! Cedric quitta donc Boston avec enthousiasme et espérance, prêt à donner le meilleur de lui-même, ce qui paya : il obtint le poste, son charme ainsi que sa maturité et son assurance étant ses meilleures armes. Débuta ainsi sa formation dans le vif du sujet, auprès d’un vieux briscard ayant couvert de nombreuses guerres, et qui le convainquit plus que jamais que reporter de guerre était sa voie.

Après avoir appris les ficelles du métier auprès de son mentor, Dartmore fut enfin autorisé à réaliser son premier reportage photo. Direction l’Afrique, où le journaliste en herbe avait déjà séjourné durant ses études, et plus particulièrement le Maroc, où des mines antipersonnel étaient encore déterrées par les autorités, lorsqu’elles ne sautaient tout simplement pas sous les pas d’enfants innocents ou de villageois. Ses clichés ainsi qu’un long édito marquèrent son entrée dans la cour des grands, un premier pas plutôt prometteur salué par quelques-uns de ses pairs, et certainement pas le dernier. Car l’Américain avait de la suite dans les idées : le Moyen-Orient lui tendait ses bras ensanglantés, et comme tant d’autres avant lui, il devint bientôt la victime de cet appel que tout homme ou femme éprouve au moins une fois dans sa vie, celui de plier bagages vers une destination à la fois lointaine et incertaine. Bien sûr, tout ne se fit pas en un claquement de doigts ; ses parents ne pouvaient que se résigner à le voir devenir de jour en jour plus épris d’un métier à risques, quoi que leur inquiétude fût toujours présente. Quant à ses patrons, le reporter dut les convaincre qu’il était pleinement capable de remplir à bien sa mission en restant en un seul morceau. Les formalités remplies et les dernières réticences vaincues par cette détermination à la fois tranquille et solaire qui était la sienne, et Cedric s’envola pour son premier séjour en Irak, à l’âge de 25 ans.

Tout par la suite se passa très vite, ou du moins l’intrépide journaliste le ressentit comme tel. Au désert de Bagdad succédèrent les arides montagnes du Pakistan, puis vinrent le Cachemire, la Corée, mais aussi des sites soumis à l’oppression militaire, ou encore chargées de tension, comme la frontière entre Thaïlande et Cambodge, la Bolivie, les voisins dissidents du Sud de la Russie. Le continent africain devint bien tôt son terrain de jeu, entre le Sahel, le Darfour, le Rwanda, tout comme le Kosovo, ou encore les jungles d’Amérique latine, où notamment les affrontements entre FARC et autorités colombiennes ne tiédissaient nullement. Ses voyages s’enchaînèrent de plus en plus rapidement, si bien qu’au bout d’un certain temps, rentrer à New-York ne fut même plus prévu dans le programme. Sautant d’un avion à l’autre, envoyant ses photos ainsi que ses écrits dès qu’il avait accès à internet, Dartmore se trouva emporté dans le tourbillon de l’envers du décor d’un monde toujours en ébullition. Son nom commençait à faire son petit bonhomme de chemin dans le milieu, avec la bénédiction de celui lui ayant ouvert les portes de sa nouvelle vie, à la fois palpitante et tragique.

N’imaginez pas des paysages de carte postale à perte de vue. Ne vous figurez pas des régions lentement relevées par les ONG. En tant que reporter de guerre, l’Américain se rendait la plupart du temps au plus près des accrochages, séjournant non loin des militaires subissant le feu ennemi. Son gilet pare-balle avec un grand logo « press »  en lettres blanches imprimé sur le torse devint son vêtement fétiche, sa seconde peau. Plus d’une fois, il essuya des tirs, sans Dieu merci être blessé. Sa recherche de scoop par bonheur ne l’avait pas aveuglé au point de transgressé toutes les règles élémentaires ; pourtant, la guerre ne pardonnait rien à personne. Combien de fois Cedric dut il réconforter des collègues à bout de nerfs, en larmes suite à une énième échauffourée survenu à quelques blocs seulement du quartier miséreux où ils avaient installé leur camp de base ? Trouver des solutions de fortune à la lumière d’une unique ampoule suspendue à un fil dénudé ? Manger une conserve froide en regardant le ciel étoilé éclairé par endroit par des rockets et des départs d’incendie ? Il avait toujours eu conscience que ce serait dur par moments, peut-être même plus que ce qu’on pouvait penser. Mais comme toujours, la force l’habitant ne le lâchait pas, constituant une fine carapace autour de ce qui avait été jadis comme une juvénile exaltation. Et des morts, tous ces morts, à ses pieds ou sous son objectif, des femmes et des enfants, dans des fosses communes ou abandonnés au bord de la route, leur crime ayant été d’être Tutsis, musulmans, pacifistes, ou que savait-il encore. Les étrangers comme les autochtones n’obtenaient aucune pitié de la part de la Faucheuse : lors d’un des rares reportages télévisés qu’il accepta de faire en dehors de son travail pour le
Foreign Affairs, son cameraman fut tué par une balle perdue en plein Beyrouth ; quant au guide qui avait accepté de lui montrer les alentours d’une zone montagneuse d’Iran réputée instable, il fut pendu à un arbre pour avoir pactisé avec un « oppresseur ». Cet homme que Cedric n’aurait plus jamais revu par la suite, mais qui s’était montré si accueillant et chaleureux avait cinq enfants ; on n’oublie jamais ce genre de choses, jamais. Tout ce que le Bostonien pouvait faire pour eux, c’était partager ses maigres rations, mais surtout faire passer leur message, transcrire par l’image la détresse de leurs regards, la maigreur de leurs corps décharnés, amputés, meurtris. La beauté tragique des enfants réfugiés marqua une sorte d’apogée dans sa carrière, et lui valut une reconnaissance qu’il aurait préférée dédiée à ses modèles, et non à son travail propre. Mais au moins les mentalités commençaient-elles à bouger, ce qui était déjà cela, quoi que pourtant pas assez vite : lorsque Dartmore commença à vouloir publier des papiers sur des entrepreneurs américains profitant de la reconstruction de l’Irak pour s’implanter incognito et très lucrativement dans un pays ravagé par l’armée de leur propre nation, le journal lui demanda gentiment d’adoucir son propos, voire même d’abandonner le sujet. Le reporter ne s’en vexa pas, comprenant avec un peu de regrets qu’il venait de frôler les limites de ce qui lui était possible de faire sous la houlette de ce bureau de rédaction. Il donna donc sa démission, sans amertume mais avec beaucoup de reconnaissance envers les personnes l’ayant formé au sein du Foreign Affairs, ainsi que celles avec qui il avait eu grand plaisir à travailler. On comprit assez mal les raisons de son départ –pourquoi abandonner une place que beaucoup enviaient, surtout pour évoluer à présent seul dans le grand bain ?-, mais le reporter en était intimement convaincu : un journalisme de qualité ne pouvait accepter de se plier aux exigences policées de grands patrons seulement soucieux de leurs chiffres de vente. Ainsi, il passa en free-lance, continuant ses voyages cette fois au gré de son inspiration, ou répondant parfois aux commandes de grands quotidiens souhaitant profiter de ses talents. La routine reprit : Angola, Corne de l’Afrique, Chypre… Parfois un léger pincement au cœur en songeant à Boston, qui semblait si loin, comme un fantôme d’une autre vie. Pouvait-on regretter une vie de famille qu’on n’avait jamais connue, jamais pris le temps de bâtir ? Mais là où d’autres auraient abandonné, Cedric persévérait : folie, bêtise direz-vous ? Il aurait pu rentrer au pays, se marier, avoir des enfants. Au lieu de cela, il dormait à l’aéroport, passait des contrôles de police parfois musclés, voyait des soldats sous le drapeau de leur pays dépasser régulièrement les bornes. Remettre les points sur les I, et donc par conséquent salir le nom de certains engagés fautifs ne l’enchantait pas ; ses « dénonciations » s’avéraient cependant nécessaires, il n’en démordait pas. Lorsque le Gouvernement américain commençait à gronder, il publiait un ou deux articles moins polémiques, comme la lutte contre la piraterie dans l’Océan Indien, ou les révoltes touarègues, le temps que les choses se tassent, et que son relatif anonymat se reconstruise. Comprenez, le chasseur d’infos n’espérait nullement la gloire, car généralement, lorsque l’on est une potentielle source de renseignements sensibles, on évite de se confier à quelqu’un de très médiatisé, donc difficile à approcher, et pas forcément très fiable. Sans compter que bien des portes se seraient fermées, et ô combien de bureaucrates auraient affiché une méfiance impénétrable s’il avait brandi à tout bout de champ sa carte de journaliste mondialement reconnu… C’est vrai, admettons-le : parfois Dartmore biaisait un peu, et n’hésitait pas à faire comme s’il n’avait pas remarqué les panneaux « interdiction d’entrer » gentiment placés à l’intention des curieux dans son genre… Quoi, on cherche la vérité, ou on ne la cherche pas ! Là encore, sa bonne étoile fut plutôt belle joueuse : il n’eut jamais de réels ennuis avec la justice américaine les rares fois où il se fit prendre, s’en tirant avec des remontrances et quelques avertissements qui, au lieu de l’intimider, le confortèrent secrètement dans sa ligne de conduite. Ironiquement, c’était avec ses compatriotes que le Bostonien s’autorisait à « dépasser » le plus les bornes, n’ayant pas vraiment envie de découvrir le charme des geôles égyptiennes ou birmanes…

Mais ses relations avec les Américains n’étaient jamais totalement mauvaises, loin de là. Comme tout le monde, Cedric appréciait son pays, et outre les autres défenseurs de l’information complète et sans tabou rencontrés au fil de ses pérégrinations, il en vint même à se lier d’amitié avec certains gradés, dont le fameux Jackson Fenton-Rhodes. Impensable, vous dîtes ? Pas tant que cela : prenez une exploration qui tourne mal à Gaza, notre brave photographe coincé entre les belligérants et pas franchement bien parti pour s’en tirer sans mal, et un miracle, une petite escouade américaine à la tête de laquelle se trouvait le soldat. Aide au maintien de la paix lors du début de toutes nouvelles négociations israélo-palestiniennes, voilà pour la raison officielle ; en tout cas, Dartmore fut sacrément heureux d’avoir été sauvé quasiment in extrémis par ce Fenton-Rhodes… Par Jack. Car pour tout dire, tous deux passèrent du stade de bonnes connaissances –avec tout de même une dette de vie pour le journaliste- à celui de très bons camarades, l’officier prenant le parti de veiller sur ce gratte-papier ayant le chic pour faire du tourisme là où il ne fallait pas. Attitude assez étonnante, compte-tenu du caractère de Fenton-Rhodes, ainsi que de la relative entente entre la bureaucratie américaine et le chroniqueur. Mais tous deux se trouvaient de surcroît originaires de la même ville, ce qui contribua à resserrer leurs liens, qui ne disparurent pas à leur séparation : Cedric lui envoyait régulièrement des nouvelles quand il en avait l’occasion, et chaque rencontre plus ou moins fortuites dans les bases de l’Oncle Sam à l’étranger ne manquaient pas de se placer sous le sceau de la bonne humeur ainsi que de la taquinerie, selon la définition de l’amitié du point de vue des hommes, les faisant frères par le coeur plutôt que par le sang. Une façon comme une autre de faire face au poids de leurs souvenirs respectifs, à croire…

Et les années reprirent leur fuite. Tchétchénie, Tchad, Salvador. Le
New-York Times, le Post, le Daily News. Une certaine forme de routine parvenait presque à s‘installer, et si Dartmore n’oubliait jamais les risques, il ne commençait toujours pas à se lasser, à se surprendre à espérer autre chose de l’existence que ce qu’il avait déjà. Sans en être pleinement conscient, l’Américain avait peu à peu laissé son métier devenir une drogue douce, un preneur d’otage pour lequel éprouver un syndrome de Stockholm que peu aurait compris, à part ceux en étant également mordus. À son compteur, des milliers d’heures de vol, la capacité à s’endormir sur commande dès qu’il avait n’étaient-ce que dix minutes devant lui, malheureusement quelques collègues tués ou disparus, et tant d’appareils photos, abimés ou trop vieux, qu’il ne se résolvait pas à jeter. Si on lui avait demandé s’il était heureux, il aurait répondu oui, ais sous son sérieux réfléchi, aurait-on deviné un fantôme de nostalgie… ? À trente-cinq ans, le reporter s’était depuis longtemps émancipé du rôle d’étoile montante, pour s’installer dans celui un peu plus paternaliste de grand nom respecté et coté, quoi que toujours aussi discret, à qui les petits nouveaux se référaient comme à une humble sommité. Oh, ça l’aurait presque fait rire, ces demandes d’interviews qu’il refusait poliment ! Car malgré le temps, le refrain demeurait le même : son histoire à lui importait peu ou pas ; ce qui fallait regarder et écouter se passait ailleurs. En 2012, pour une fois rentré à New-York comme on passe en coup de vent chez soi, il s’apprêta à rejoindre une petite groupe du Newsweek en Somalie, avec qui il devait prendre contact dès qu’il aurait reçu le feu vert concernant son départ de la capitale. Le projet cependant tomba à l’eau avec l’enlèvement de plusieurs membres de l’équipe, pourtant aguerris, et avec plusieurs années d’expérience derrière eux ; bien qu’ayant proposé son aide, Cedric fut laissé en stand-by, avec les excuses de la rédaction : qu’il reste près de son téléphone, on le recontacterait lorsqu’il y aurait du nouveau. … D’accord… Et… Quand, exactement ? Non pas que le reporter croulât sous les demandes, mais il s’était engagé à réaliser cet article, et ne savait trop si ce voyage se ferait au final, ou pas, quoi que la disparition de journaliste sur le terrain fût tout sauf un sujet à prendre à la légère, il l’admettait sans aucun mal. Prenant son mal en patience, le Bostonien tint autant qu’il put sans « rien faire », comprenez sans courir aux quatre coins du globe pour mieux mener une vie normale, avec sorties au cinéma et café chez Starbucks, redécouvrant un mode de vie qui n’avait jamais été complètement le sien, et qu’il ne regrettait pas, à l’évidence. Comme à chaque fois qu’il se posait, l’envie plus irrépressible chaque jour de reboucler ses bagages commença à lui trotter dans la tête. Il se passait tant de chose à l’étranger, les retombées du Printemps Arabe, la Corée du Nord, la Syrie… Tout, quoi ! Mais non, il se retrouvait coincé là, dans l’attente d’un coup de fil qui romprait son contrat, ou au contraire lui donnerait la clé des champs direction le Maghreb. Pour éviter de réellement mettre à mal ses nerfs –ce qui ne lui était jamais arrivé-, Cedric décida donc de s’occuper comme il pouvait sur le sol américain. Aucun conflit à narré, bien entendu, mais comme toute société, les USA comptaient leur lot de combat contre la drogue, accrochages à la frontière mexicaine et autres faits divers musclés. Dans le tas, il devait bien y avoir deux ou trois petites choses intéressantes, quoi que bien éloignées de son domaine d’expertise ?

Ce fut par le biais d’un reportage sur CNN que le journaliste découvrit l’existence de Redstone, ce camp présenté comme l’un des fleurons de l’apprentissage militaire sur le territoire, sinon le plus fameux. Particulièrement convaincue par son propos, la présentatrice s’employa à faire un rapide tour de base, avant de vanter la qualité des enseignements dispensés, et en conclusion le sempiternel couplet stoïquement patriotique à propos de la triste nécessité de former les enfants de toute une nation à combattre au nom de la liberté. Fut-ce la perceptible partialité de l’envoyée spéciale ? Ou la réputation de l’établissement qui méritait bien une petite contre-enquête ? Quoi qu’il en fût, Cedric décida de s’y intéresser d’un peu plus près, idée qui lui apparut rapidement séduisante, et a fortiori lorsqu’après quelques menues recherche, il découvrit que le chef de la base n’était autre que son ami Jackson. Quelle coïncidence ! Dartmore décida donc de faire d’une pierre deux coups, et de renouer un véritable contact avec le grand manitou de Redstone. À l’automne de la même année, il fit donc ses valises, direction Huntsville, en Alabama, certainement la destination la moins exotique qu’il y ait jamais choisie. Sur place, il se sentit comme un poisson dans l’eau, évoluant au sein d’une petite ville tout ce qu’il y avait de plus tranquille, où l’on croisait néanmoins assez souvent des uniformes ; en fin de compte la parfaite transition entre un quotidien lambda et son existence tumultueuses.

Son côté ouvert et sympathique ne l’ayant pas abandonné malgré les horreurs et les complots révélés au grand jour au fil de ses lignes lui valurent de faire de nouvelles belles rencontres, et de respirer après toutes ces années d’adrénaline et de poussière. N’allez cependant pas croire que cette pause lui permit de décrocher : Cedric ne renonçait nullement à l’idée de voyager de nouveau, et encore moins à celle de mener de menues investigations sur ces programmes d’entraînement, nullement rebuté à l’idée d’égratigner un brin l’image sans trace de Redstone. Ça n’avait rien de personnel, mais enfin, quand c’était trop beau pour être vrai, c’était que ça l’était bel et bien, n’est-ce pas ? Ce qui d’ailleurs alimenta –et alimente encore- certains débats à la fois animés et facétieux entre le colonel Fenton-Rhodes et son unique meilleur ami. Ce sourire lui allant décidément si bien lui valut également le plaisir d’être abordé par une jeune élève de Redstone, Jazzlyn-Riley Arkinson, suivant la spécialité de cryptographie, et au fit de sa carrière de journaliste. La jeune fille venait d’arriver en ville, et quoi que n’y étant pas non plus depuis très longtemps, le reporter se fit un plaisir de constituer une de ses premières connaissances à Huntsville. Cette confiance se mua bientôt en relation de travail lorsque la soldate lui proposa un arrangement plutôt surprenant : d’ensemble s’assurer de l’entière honnêteté de l’armée à Redstone, avec ou sans son plein accord. Hackeuse talentueuse, Jazzlyn-Riley se révélait en effet en mesure de lui obtenir un certain nombre de dossiers et autres renseignements pas forcément reluisants de l’Etat-Major, dans le plus grand secret bien évidemment. D’abord hésitant à l’idée d’impliquer une si jeune personne dans une entreprise qu’il devinait plus que risquée s’ils se faisaient pincer –rien de moins qu’une condamnation pour trahison pour la cryptographe si l’armée se révélait décidée à la couler, sans oublier qu’en Alabama la peine de mort était encore possible, et ce même si le jury s’était prononcé contre-, Cedric finit par accepter, mais en imposant des conditions très strictes : elle ne prendrait aucun risque personnellement, et il ne citerait en aucun cas l’existence d’une source à l’intérieur-même du camp. La demoiselle accepta de lui donner sa parole, et son coéquipier se fia dès lors totalement à elle, appréciant particulièrement ses talents… Mais cela sera-t-il suffisant pour que la miss ne se mette pas en tête de jouer les héroïnes ? Quoi qu’il en soit, leur duo commence à être rodé, et Dartmore prépare un article de fond qui assurément en fera parler plus d’un, bien que la discrétion soit encore de mise. Sans compter que Jack est dans l’équation, et lui nuire d’une quelconque façon que ce soit est un frein certain à son travail d’enquêteur impartial.

Ce qui n’aurait dû être qu’un passe-temps de quelques semaines finit par se muer en réelle affaire des plus prenantes, surtout avec la récente fusillade, et le black-out. L’existence n’avait pas vraiment l’air ici d’un long fleuve tranquille comme dans n’importe quelle banlieue du pays, pas comme au premier coup d’œil en tout cas. Quittant le motel où il résidait depuis son arrivée, il y avait de cela un peu moins d’un an, Cedric se trouva récemment un appartement dans le quartier Harvest, dans l’optique de ne pas trop se faire remarquer : il y avait de fortes chances qu’il y ait anguille sous roche, sans jouer les paranoïaques, et l’explication officielle relative à l’explosion ayant secoué la base ne sera certainement que très parcellaire, trop parcellaire. L’objectif se résumera en partie à se faire passer pour un citoyen lambda, ou du moins à un journaliste qui ne cherche pas à mettre son nez dans ce qui ne le regarde théoriquement pas. L’aide de Jazzlyn-Riley lui sera certainement précieuse, mais jusqu’où lui-même se montrera-t-il prêt à aller ? Et si ses convictions n’étaient au fond qu’entêtement, et qu’il finisse par perdre ce qui constitue sans doute la seule véritable chance de retrouver un semblant de vie normale depuis son premier jour en tant que reporter ?



Dernière édition par Cedric H. Dartmore le Jeu 22 Aoû - 14:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:27

TOOOOOOOOOOOOOOOOOMMMMMMMMMMMMMMM omagad omagad omagad omagad 
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. 2104563482 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:31

Hiddleston. Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. 2145037518 
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ! niark niark niark 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:34

OH MON DIEU TOM HIDDLESTON SUR LE FORUM MA VIE EST COMPLÈTE rhaaaa omfg omagad i set fireeee to the wtf let\'s make babies lick lick amen god/godess mia cara la la la i set fireeee to the rhaaaa omfg you should be dancin in da woods Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. 2104563482 wtf let\'s make babies 

... bref, j'adore tom hiddleston. What a Face
et puis ce scénario actif est excellent, alors bienvenue à toi Cedric ! si tu as besoin d'aide, je suis à ton service i set fireeee to the
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:38

Merci à vous ! *.*

C'est vrai Jamie, ce perso promet d'être un vrai régal, et la proposition d'avatar était juste parfaite... Comment ne pas craquer zieux qui brillent 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:43

Je peux t'épouser ou je dois attendre? *Out* Bienvenue bril bril les zieux 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 13:57

Merci ^^ Eh bah pourquoi pas, c'est si gentiment demandé ! Mais je crois que tu vas avoir de la concurrence /porte/
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 14:33

Hiddleston ! rhaaaa omfg 
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche, au plaisir de te croiser en jeu !
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 15:34

AAAAAAAAAH MON MEILLEUR AMI TROP SEX rhaaaa omfg wtf i set fireeee to the omagad let\'s make babies 
en plus c'est moi qui ai créé ce pv, tu me combles là, avec tom en plus Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. 2145037518 
bienvenue beau gosse alors, si tu as la moindre question, n'hésite pas! I love you 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 15:46

Merci Doran, le plaisir sera partagé <3

Yeaaah Jack, mon BFF rhaaaa omfg  Prépare-toi à te faire racketter minimum un topic dès que j'ai fini ici héhéhéhéhé RDJ et Hiddleston, le duo de ouf, ça va roxer en ville.
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 16:20

je ne suis pas encore validé mais bienvenuuuue ! rhaaaa omfg

Bonne chance pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 16:35

Merci Liam, à toi aussi in da woods 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 16:39

OH TOM. rhaaaa omfg 
Je te demande un lien direct, toi. héhéhéhéhé 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 16:53

oh damn ce perso dépote tellement, enfin quelqu'un qui le prend. omagad rhaaaa omfg 
bienvenue parmi nous et j'exigerais un lien, y'a pas moyen. bril bril les zieux (pis AVENGERS FTW RIGHT)
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 20:28

Welcooooome here !
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 22:23

Hiddleston, quel bon choix bril bril les zieux 
Bienvenue sur BP & bonne chance pour ta fiche Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. 1839924927 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 14 Aoû - 22:54

Bienvenue à toi! Excellent choix de célébrité !
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyJeu 15 Aoû - 6:48

TOMMM!!

Bienvenue ! Et bonne chance pour ta fiche :)
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyJeu 15 Aoû - 16:20

ce scénario actif omagad 
Bienvenue sur BP I love you 
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyJeu 15 Aoû - 16:48

Bienvenue :)
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyJeu 15 Aoû - 17:02

Tom, quel excellent choix. omagad
Bienvenue ! I love you
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Cedric H. Dartmore
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyJeu 15 Aoû - 17:55

Merci à tous bril bril les zieux 

Aucun souci pour les liens, ça sera avec plaisir :p
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyDim 18 Aoû - 11:57

Bienvenue. I love you
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. EmptyMer 21 Aoû - 12:55

mon petit meilleur ami, tu t'en sors? ça fait une semaine que ta fiche est postée, j'ai pas envie de te recaler Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. 2145037518
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MessageSujet: Re: Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes.   Cedric ♦ speak the truth, even if your voice shakes. Empty

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