Abby ♦ Soit proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis.

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Abby Kiara Hudson

ici tu écriras une petite citation. ici tu écriras une petite citation. ici tu écriras une petite citation.

à partir de maintenant, tu t'appelles Blanche-Neige.

NOM(S) : Hudson. PRÉNOM(S) : Abby & Kiara. Rares sont les personnes qui la surnomment Kiara ; Kia est le diminutif de ce prénom, et c'est souvent comme cela qu'elle est interpellée par les membres de sa famille ou ses proches. AGE : 22 ans. LIEU DE NAISSANCE : Ici. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. SITUATION AMOUREUSE : 'Célibatairement' froide. SITUATION FINANCIÈRE : Se situe entre la classe aisée et pauvre ; soit la classe moyenne, mais se dirige à petit pas vers le top du top : la richesse. MÉTIER/ÉTUDES : A été étudiante infirmière, a arrêté, mais est retournée aux études. Autrement, elle est bibliothécaire, et secrètement écrivaine. SI MILITAIRE, GRADE : -. GROUPE : Living War. AVATAR : Holland Roden. CRÉDITS : Shiya.

⊱ this time i'll be a bulletproof

✈ Abby est une jeune femme pleine de vie, qui, étant assez jeune tout de même, en a vu de toutes les couleurs au cours de ses dernières vingt-quatre années à respirer. Pleine de vie, affectueuse et attachante, on ne peut rien lui reprocher de ce côté. Elle met de la bonne humeur partout où elle va, où elle passe, où elle se déhanche, parce que c'est comme ça qu'elle veut être vu, remarquée. C'est comme ça qu'Abby veut qu'on la perçoive. De cette façon, elle se sent forte, puissante, invulnérable. D'un autre côté, avec tout ce qu'elle a vécu, il faut dire qu'elle se cache derrière une carapace. Quoi de plus normal? Si elle était impuissante, elle serait à la merci de tout le monde, comme elle l'est déjà au fond d'elle-même. Naïve et sensible, il ne faut jamais trop la brusquer, parce qu'elle peut soit sortir les griffes pour éteindre ses émotions, soit éclater en sanglots directement, ce qui est, pour mon dire, assez perturbant. Oh, mais il ne faut pas non plus douter de ses capacités. Rusée, obstinée, sournoise, rancunière, têtue, tenace, un brin révolutionnaire et intuitive, elle ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds en un simple claquement de doigts. De plus, on ne peut pas cacher qu'en se forgeant une carapace, elle est devenue légèrement (voire même beaucoup) superficielle. Au fond, ce n'est pas pour mal faire, ni dans le but d'être chiante, même si ça doit être le cas quelquefois, mais en réalité, elle est comme ça pour qu'on ne croit pas qu'elle est une bonne à rien, une stupide petite fille qui s'écrase dès le premier obstacle, face à ceux qui valent mieux qu'elle. Finalement, Abby sait très bien le charme qu'elle a, et en use aisément, à sa guise, lorsqu'elle le souhaite. Mais au fond, c'est un être sensible au coeur et à l'âme d'ange qui ne souhaite qu'à vivre l'éternel bonheur, connu également sous le nom de «Conte de fées». En somme, Abby est-elle elle-même? Ou plutôt l'ombre d'elle-même? Un ombre qui la suit sans cesse depuis qu'elle a décidé de s'inventer une deuxième Abby qui la suivrait constamment et qui ressortirait dès qu'elle est en compagnie de quelqu'un. Il faut qu'elle s'ouvre. Il faut qu'elle s'ouvre à quelqu'un, au moins une personne de confiance, si elle ne veut pas rester prise au piège dans ce tourbillon de «mensonge» et de je suis qui je suis, mais pas réellement celle que tu crois que je suis.

⊱ i was meant to be a warrior dors avec une peluche depuis toute petite et ne s'en sépare plus ✈ est insomniaque ; trouve difficilement le sommeil ✈ se mord la lèvre inférieure lorsqu'elle est stressée, paniquée ou effrayée, voire même prise au piège moralement ✈ même si elle ne le dit pas, elle est capable de se défendre. très capable. ✈ dors avec du poivre de cayenne sous l'oreiller à côté de la sienne ✈ craint les militaires : son père en était un et abusait d'elle, son frère est décédé au combat, et un soldat lui a pris sa virginité en la droguant ✈ retrousse le nez et plisse le front lorsqu'elle est en colère : très mignon d'ailleurs ✈ a presque tué son père vers l'âge adulte et bizarrement, ne s'en veut pas ✈ tiens un journal et y écrit tout ce qui s'est passé dans sa journée , le soir, avant de dormir ; elle le cache sous une trappe sous son lit ✈ traîne toujours un livre avec elle, peu importe où elle va. ✈ était très proche de son grand frère, décédé au combat. depuis, elle vit un vide, un manque et une souffrance énormes. ✈ Est frileuse comme pas possible ; même en été, elle peut dormir avec une dizaine de couvertures ✈ Personne ne connaît son don inouï pour l'écriture ✈ A perdu sa virginité à vingt ans, et pas de la meilleure façon qui soit. Un soldat bourré, ça ne s'oublie pas, même si on est soi même drogué avec la drogue du viol ✈ a été boulimique et dépressive à un certain moment de sa vie. n'est plus dépressive, même si sa vie n'est pas des plus joyeuses, mais reste boulimique : ne le dit à personne, bien entendu, même si c'est moins pire qu'au milieu de son adolescence. ✈ a peur de toucher à l'alcool, parce qu'elle ne veut pas ressembler à son père, sauf qu'elle ne peut s'empêcher de se saouler dans les partys, pour ne pas être trop ''rejet'' face aux autres ✈ est très, très intelligente et rusée. c'est une passionnée de l'écriture, mais également de l'informatique. attention : elle est très douée en hackage... ✈ n'est pas un livre ouvert, très loin de là : elle est peut-être bien naïve, il n'en reste pas moins qu'il lui est difficile d'accorder une réelle confiance aux gens qui l'abordent ou qu'elle côtoie fréquemment. pourtant, elle aimerait tellement tout déballer ses malheurs à quelqu'un qui ne lui plantera pas un centième couteau dans le dos ✈ garde énormément de secrets (c'est à ça que sert sa carapace). elle a peur qu'on se moque d'elle ✈ a une peur 'incompréhensible' de tomber amoureuse : pourtant, aucune déception de ce côté ne lui est arrivé. c'est juste...comme ça ✈ peut, le jour, en présence de centaines de personnes, jouer la fille sûre d'elle-même, populaire, fraîche, superficielle et parfait, et le soir, seule, s'effondrer dans son lit, serrer sa peluche, se détester et pleurer ✈ fait beaucoup de cauchemars depuis la mort de sa mère, et encore plus depuis la supposée mort de son frère ✈ elle caresse plusieurs rêves, il faut l'avouer ✈ lorsqu'elle entend un coup de feu, elle se recroqueville sur elle-même, se met la tête sur les genoux, les bras serrés contre elle, et fait une crise de panique : ça lui rappelle beaucoup trop de choses, même si ses souvenirs et ses ''expériences'' passées ne devraient pas l'affecter à ce point, pourtant ✈ a failli faire de la prison deux fois : s'est retrouvée au commissariat, mais pas derrière les barreaux. ✈ elle possède un talent caché en dessin qu'elle n'a pas encore mis à profit

dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Shhhh, it's a secret!. FILLE OU MEC ? : J'ai rien entre les deux jambes! *o*. AGE : seize ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: environ quatre à cinq jours par semaine. SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventé! LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : c'est encore à voir...je réfléchis à le demander en mariage! LE MOT DE LA FIN : I like to move it, move it! I like to move it, move it! I like to move it, move it! You likes to? MOVE IT!

Code:: [b]holland roden[/b] ✈ abby k. hudson (tout en minuscules)

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⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

« Ma p'tite fille.. tu fermes ta gueule, tu restes bien couchée, et tu me laisses faire. Sinon... ce sera la raclée. Compris?! » J'avalai ma salive en retenant mes pleurs, parce que je savais ce que mon père s'apprêtait à me faire. Il abusait de moi depuis des mois déjà, et ça me paraissait comme si ça faisait des années, tellement c'était de la torture, pour moi. Je fermais les yeux, pour ne pas avoir à regarder le corps nu de mon père. Ma mère était décédée il y a deux ans de cela : j'imagine que les abus de mon père à mon égard étaient dû à cette perte énorme dans notre vie... Mais il n'avait pas le droit, non. Parce que ça me faisait peur. Parce que ça me faisait mal... « Ou-oui, oui... » Je grimaçais d'avance, alors que j'appréhendais de la pire des façons ce qui se passerait. Je sentais les mains de mon père sur mon corps juvénile, parcourir mes formes même pas développées encore. Puis, avant qu'il ne puisse aller jusqu'au bout comme d'habitude, j'entendis le claquement d'une porte, puis des bruits de pas lourds tout près, s'approchant rapidement de ma chambre. Je tournai mon regard baigné de larmes vers la porte, qui s'ouvrit à la volée, laissant découvrir mon grand frère enragé, en colère, dégoûté. Dégoûté par notre père, il en va de soit. Je le voyais attraper mon père par le col de son chandail, le tirer hors de mon lit et lui assener deux, puis trois, et puis quatre violents coups de poings sur le nez, sur le menton, en plein dans l'oeil. Je laissais mes larmes couler abondamment le long de mes joues, à présent. Je tremblais de partout, et j'avais froid, très froid. Lorsque mon père fut à terre, le visage complètement en sang et qu'il prit fuite pour aller je ne sais où, boire probablement, mon frère dénicha une couverture dans ma chambre pour me la mettre dessus, et me prendre dans ses bras. « Shhh... Kia, ça va aller... Shhhh... Je suis là. Papa ne te touchera plus. Plus jamais. Je te le promets... » Il me caressait doucement les cheveux en me serrant tout contre lui. J'avais treize ans et il en avait dix-sept, presque dix-huit. Et il avait toujours été là pour moi. Toujours. C'était mon grand frère, celui qui me complétait, celui qui me réconfortait quand je faisais des cauchemars. Celui qui venait me retrouver dans mon lit jusqu'à ce que je dorme lorsque j'entendais des coups de feu à l'extérieur, car c'était quand même assez fréquent. Mon frère, c'était mon tout, et si je venais à le perdre, jamais plus je ne serais complète. Jamais plus je ne serais moi-même.

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Impossible. Le monde venait de s'effondrer. Mon frère... Mon frère, celui qui m'avait tout appris. Celui qui m'avait appris à me défendre comme on le lui apprenait lors de ses entraînements militaires. Celui qui m'avait enseigné à me dérober de l'emprise de mon père lorsqu'il était saoul et qu'il tentait de nouveau d'abuser de moi et de mon corps qui se développait petit à petit avec les années. Celui qui était tout pour moi : mon frère, mon meilleur ami, mon confident, mon héros. Il était mort. Mort au combat. Ou du moins... C'est ce que les dirigeants prétendent. Parce que bien que j'ai reçu cette lettre jaune affreuse, sans pitié et maussade, m'informant de la mort de mon frère au combat, je doute qu'il soit vraiment mort. Ils n'ont même pas retrouvé son corps. Et puis, je suis tellement...proche de mon frère, que nous avons toujours réussi à partager un lien unique. Et ce lien me fait douter sur cette annonce. Bien que je sois au sol, effondrée, dévastée, à pleurer sans qu'on ne puisse m'arrêter de crier, j'ai cette impression que mon grand frère est toujours en vie.

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Vous savez, lorsque l'on vit une perte immensément douloureuse, on a cette impression que le sol se dérobe sous nos pieds et que le ciel nous tombe sur la tête, pas vrai? Suite à la mort de mon frère, ou plutôt sa disparition, comme je me le laisse croire avec grand espoir depuis des mois, c'est exactement ce qui s'est passé. Tous les jours, lorsque je posais mes pieds hors du lit, un vertige troublant prenait possession de moi, et une déprime incalculable s'amusait à venir m'embêter du matin au soir. J'avais seize ans, à la mort de mon frère. Tout juste à un peu plus de la moitié de mon adolescence. Je n'en étais même pas encore au quart de siècle que je devrais vivre pour le reste de mes jours avec cette perte de moi-même, ce morceau qui m'avait toujours complété et qui me manquait incontestablement. À partir de seize ans, j'ai commencé à accumuler les conneries. Ma dépression ne m'aidait pas, au contraire. Qui ça aiderait, de toute façon? J'ai développé cette maladie qu'on appelle la boulimie. J'avais constamment un besoin urgent, très urgent de manger tout ce qui me passait sous le nez. Allant du plus santé au plus infeste des aliments caractérisé par la malbouffe, comme on l'appelle si bien. Je devais toujours, et à tout prix manger n'importe quoi, sinon je pouvais partir rapidement en crise de larmes, ou en crise d'hystérie. Pourtant, dès que j'avais terminé de me goinfrer, il m'était nécessaire de me faire vomir immédiatement, à l'abri du regard de mon père constamment le nez dans sa bouteille de whisky. En fait, en y réfléchissant bien, était-ce vraiment nécessaire? Je veux dire... de manger, encore et encore, alors que je n'avais jamais eu un si gros appétit, pour finir par tout dégobiller dans la toilette? Est-ce que ça m'aidait? Non, au contraire. Est-ce que j'en avais besoin? Non plus, loin de là. Mais c'était comme un besoin essentiel pour moi, de devoir agir de cette façon, comme si je pouvais puiser toute la force qui m'était nécessaire pour tenir sur mes deux jambes le reste de la journée avant d'aller me coucher, espérant peut-être disparaître au cours de la nuit. Bizarre, comme réflexion et comme logique. Mais c'est de cette façon que je pensais. Ce n'est pas pour rien qu'on caractérise la boulimie comme étant une maladie mentale, n'est-ce pas? Pourtant, mes «conneries» ne se résumaient pas qu'à agir ainsi, depuis la supposée mort de mon frère aîné. Oh, loin de là. À seize ans, j'avais également commencé à me laisser aller, et pas dans le bon sens du terme. Les sorties un peu n'importe où s'accumulaient. J'ai même commencé à prendre des substances pas trop appropriées pour une jeune fille de mon genre. Si Jay avait été là, il m'aurait rapidement remis sur le droit chemin, bien sur les rails, pour que je continue d'avancer, et non pas d'aller dans toutes les directions pour suivre un chemin dont je ne savais même pas la direction. Des drogues, allant des joints au plus dures, les plus simples jusqu'aux plus méconnaissables, celles qui pouvaient me rendre joyeuse un instant, et me détruire la seconde d'après. J'ai tout essayé. Et vous savez quoi? J'ai terminé mon séjour à l'hôpital, me ramenant directement à la case départ, comme si c'était fait exprès. Comme si en réalité, quelqu'un voulait à tout prix m'empêcher d'avancer, de trouver le bonheur. Comme si cette personne, cette chose, cet esprit ou peu importe, me gardait en l'air, alors que moi je voulais simplement retrouver la terre ferme. Impossible, l'était-ce? Selon ce que je pensais à ce moment, oui. Une overdose? Vraiment? Je ne me reconnaissais plus et ne voulais plus me reconnaître tellement j'avais cette honte qui me tenaillait l'estomac depuis si longtemps. Le médecin à également discerné mes problèmes poussés de boulimie. La psychologue qu'il m'a envoyé consulter a découvert ce que je savais déjà moi-même, au fond : j'étais dépressive. J'ai dû commencer à prendre des médicaments, et pas qu'un ou deux par jour, oh non. J'étais bien plus malade que j'en avais l'air. J'ai même perdu ma virginité, alors que si j'avais eu la tête sur les épaules, jamais je n'aurais accepté le verre d'un parfait inconnu. Un parfait inconnu qui s'avère être militaire comme mon père alcoolique qui a abusé de moi. Comme mon grand frère adoré qui est mort au combat. Celui-là, il a décidé de me faire perdre la seule chose qui me restait encore d'innocence. Je crois que c'est le fait de perdre ma virginité par la plus malheureuse des situations qui a commencé à me faire ouvrir les yeux sur ce que je devenais. J'ai même presque dû aller en prison. Une deuxième prison, ça suffit. Déjà que j'y suis déjà depuis les abus de mon père, dans ma propre tête, être derrière les barreaux pour destruction de biens d'autrui avec un gang de rue ne m'aurait pas été bénéfique, je dois dire. Bref, à partir de seize ans, il faut avouer que ma vie a été un véritable enfer, un gouffre dont j'étais incapable de sortir. Une merde qui m'empêchait tout simplement de respirer comme à peu près tout le monde. Un dépottoir. Oui, je me trouvais dans un dépottoir : ma vie était un endroit où l'on jette ses déchets. Ma vie était le dépottoir, et moi j'étais le déchet. Un parfait combo, n'est-ce pas?

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M'est-il nécessaire de vous expliquer qu'avec tous les médicaments que j'ai dû prendre, les nombreux médecins et psychologues que j'ai rencontré, que j'ai dû me sortir du fond du gouffre par le bout des ongles? Eh oui, c'est assez surprenant, mais je ne voulais pas sortir de la misère, parce que j'avais peur de faire face à cette lumière qui s'installe dans la vie de tous ceux et celles qui ont une once de bonheur. Je ne voulais pas en sortir, mais je devais en sortir. On me poussait à fond, toujours et encore, jusqu'à m'essoufler, et ça en devenait tellement éreintant que j'ai pris la décision de changer complètement de tactique, prétextant que tout va bien mieux, que tout est parfait, que je suis guérie de tous mes maux, que jamais plus je ne retoucherai à la drogue, que jamais plus je n'irai passer mes nuits dans les rues, que jamais plus je ne ferai mais petite aguicheuse, même si me retrouver dans le lit de n'importe quel mec me terrorise, au fond de moi-même. J'ai appris à me forger une carapace invisible. Une carapace qui me sert et me servira à jamais d'armure. Une carapace qui me permettra d'être une autre, en cachant ma douleur et mes souffrances, mes pertes et mes trop grandes joies. À dix-huit ans, juste avant de réussir à atteindre le bord du trou, j'ai presque tué mon père. Il avait essayé d'abuser de moi encore. Tellement il était saoul, il n'a pas pu s'accrocher à quoi que ce soit, lorsque je lui ai assené un coup de pied d'une force que je ne me connaissais pas. Il a déboullé les escaliers jusqu'à arriver tête première sur la dernière marche du bas ; sa tête semblait franchement atteinte. Et s'il ne m'avait pas regardé de ces yeux de pitié, ces yeux qui ressemblent un peu trop à ceux de mon « défunt » frère, je ne me serais pas arrêtée dans ce que je m'apprêtais à lui faire subir : le frapper, encore et encore, jusqu'à la mort. Si j'avais été jusqu'au bout, je crois que ma vie aurait été encore plus gâchée qu'elle ne l'était déjà, et ma vie derrière les barreaux ne m'aurait pas vraiment plu, je dois dire...
Bref. Je peux dire que je vais mieux. Oui, je vais mieux... Quand je ne suis pas chez moi, seule. Complètement seule. Si je suis en public ou en présence de quelqu'un, je suis joyeuse, pleine de vie. Je fais semblant que tout va bien, même si je dois avouer qu'avec les années, ça commence à aller mieux. Je suis toujours boulimique, mais seulement quand quelque chose de grave survient dans ma vie. Un évènement quelconque qui me ferait perdre pied près du gouffre. J'ai commencé à écrire. Écrire tous les soirs dans un journal intime. Tout, absolument tout. Mes aventures comme mes mésaventures. Mes moments de bonheur, mes rencontres, mes crises de larmes, mes crises de boulimie, mes parties de jambes en l'air. Tout, absolument tout. C'est là que je me suis découvert une passion pour l'écriture, et pour la lecture. C'est aussi comme ça que j'ai rencontré récemment Jamie-Rose Gallhager, une écrivain. Je me suis aussi mise aux études pour mettre à jour un peu mon futur. Infirmière. Raison? J'en sais rien, j'ai juste voulu le devenir, d'un coup, comme ça, et c'est ce que j'étudie depuis quelques années. Bref, ma vie est comme une bascule, comme des vagues, il y a des hauts et des bas, et parfois je reste au plus bas, comme je peux monter et faire ma reine. Je ne suis plus dépressive, non, mais je ne dirais pas non plus que je considère ma vie comme la meilleure. Je fais tout pour qu'on ne me considère pas comme vulnérable, faible et naïve, même si j'ai beaucoup de difficulté à dissimuler ce dernier trait de ma personnalité. Je suis une fille qui croit toujours aux contes de fées, et je sais déjà que les mecs qui joueront leur jeu pour me séduire réussiront probablement très aisément. Je n'y peux rien, c'est dans ma nature... Je me bats pour ma vie, comme un soldat qui a été tiré en plein ventre et qui perd trop rapidement son sang. Un soldat qui est condamné à mourir et qu'il le sait. Moi, je sais que si je ne met bats pas pour garder les deux pieds sur terre et pour survivre, eh bien on pourra me considérer comme morte. Et sincèrement? Malgré tous les malheurs que j'ai pu traverser et qui me hantent encore...
Je ne veux pas mourir.

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Bienvenue parmi nous Wink

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Bienvenue sur BP I love you

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Bienvenuuuue !

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Bienvenue.

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bienv'nue

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tu as trouvé un métier, finalement ? I love you

si tu as besoin d'aide, on est là Wink

dans tous les cas, bienvenue à toi abby bril bril les zieux

Bienvenue sur BP & excellent choix d'avatar Abby ♦ Soit proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis. 1839924927

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Holland

Bienvenue <3

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Merci beaucoup tout l'monde *__* ♥

une bibliothécaire? sympaaaa. bril bril les zieux

on a un scénario actif d'une bibliothécaire, si tu manques d'inspiration pour une histoire... t'auras un lien en prime avec notre reed national, si ça t'intéresse. green face

autrement, j'ai hâte de lire ton histoire! et holland, quel choix rhaaaa omfg

bienvenue alors! I love you

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Bien le re-bonjour, O Belle Holland bril bril les zieux

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Bienvenue à toi :)

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J'vous remercie tout le monde pour cet accueil chaleureux :**:
Je regarderai tout ça, et puis il ne me reste plus que mon histoire, alors :**:

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Welcome

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Bienvenue ! I love you

Bienvenue sur BP *.*

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Merci bien tout l'monde *_* Je ne pensais pas recevoir un accueil si chaleureux, wah!

J'ai enfin terminé ma fiche... Je n'suis pas très fière de ce que j'ai écrit comme histoire, même si dans l'ensemble, l'idée c'est ça. J'ai l'impression que c'est assez... mélangé! Bref, j'imagine que ça aurait été mieux si je «raconte» son histoire à la troisième personne. BREF², je me tais, et j'attends le verdict :$

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mais non, c'est super I love you

je n'ai rien à redire, à part bienvenue jolie abby bril bril les zieux

edit : je voulais te valider avec mon autre compte, merde Abby ♦ Soit proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis. 1826528627

ici amelia si jamais, voilà

Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :

Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.

Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles faire une demande de logement pour ne pas qu'il dorme à la rue et, une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.

Maintenant que ton personnage est à l'abri du froid et, qu'il peut payer ses crédits, il lui faut pleins de liens pour pas qu'il finisse seul et dépressif. Alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. N'hésite pas non plus à créer tes propres personnages grâces aux scénarios. Enfin, il est important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.

Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré. Mais, il reste une étape importante: Le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.

Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !

BULLETPROOF InvitéInvité

Ohhhh merci ** Et j'avais deviné, en regardant juste à gauche **

Je me mets à tout ça tout de suite Very Happy

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