⊱ Elle avait quinze ans lorsqu'il la vit pour la première fois. Elle s'était plantée devant eux avec toute l'assurance du monde, son regard vert les détaillants avec un mélange de méfiance et d'espoir. C'était une belle enfant, elle serait sans doute une femme sublime. Son visage rond était encadré de cheveux brun coupé court, son nez était légèrement retroussé, lui donnant un air moqueur. Sa silhouette était gracile, laissant à peine deviner les formes généreuses qu'elle aurait plus tard. Lena Morisson était l'image même des adolescentes de son âge, avec son t-shirt de Wonder Woman et son jeans troué à l'exception d'un détail. L'immense vendre rond qu'elle abordait. Celui d'une femme attendant un bébé. L'image était troublante aux yeux de l'homme. Plus que troublante. Il avait l'impression d'être dans cette série télé avec des adolescentes désirant être mamans alors qu'elles étaient elles-mêmes des enfants. Sauf que Lena ne voulait pas être maman. C'était la raison même de sa présence ici. Thomas Quinzel était neurochirurgien, un homme qui avait sauvé plus de vie qu'il en avait perdue, un homme qui avait vu des gamines comme elle, venir voir l'une de ses collègues dans le but d'être certaine que leur bébé était parfait pour l'adoption. C'était ce que Lena voulait, elle aussi. Elle n'avait que quinze ans, elle n'était pas prête à mettre sa vie entre parenthèses pour élever un bébé. Elle ne désirait pas faire une croix sur le reste de sa vie pour une erreur de jugement. Du moins, c'était ce qu'il croyait. « C'est vous qui voulez mon bébé? Ils m'ont dit que j'avais le droit de refuser, si je voulais. » Elle croisa ses bras sur sa poitrine, les observant avec un air indécis. Lena n'avait jamais été de ceux qui jugent les autres, elle était ouverte d'esprit, comme sa maman le lui avait appris avant de mourir d'un cancer deux ans plus tôt. Aux yeux de son père, c'était ce drame qui avait fait de sa fille cette petite boule de colère irréfléchie qui s'était retrouvée enceinte à l'âge de quinze ans. La faute du destin. Cependant, quand elle avait décidé de donner le bébé en adoption, jamais elle n'aurait cru que ce le dossier d'un couple homosexuel qui lui tomberait dans les mains en premier. La dame de l'adoption lui avait dit que c'était un bon couple. L'un étant médecin et l'autre notaire, marié depuis un peu plus d'un an, ils semblaient justes parfait. À l'exception que Lena avait espéré que son bébé ait une maman. Non qu'elle fut homophobe, loin de là, sa meilleure amie était gay, elle aussi. C'était juste étrange. Est-ce que deux hommes pouvaient vraiment élever une petite fille sans soucis? Ils feraient comment pour les trucs de femmes? C'était juste étrange, mais à ce stade, c'était à eux de trouver non? « Oui, tu peux. C'est ton choix, Lena. Personne ne te force à faire quoi que ce soit. » Souffla Thomas avec un sourire qui se voulait rassurant. Son époux, Louis, sourit approuvant silencieusement les paroles de son mari. C'était une situation étrange. L'adolescente porta la bouteille d'eau à ses lèvres, essayant visiblement de gagner du temps. « Leonara. Je veux qu'elle s'appelle Leonara. » Finit-elle par dire sans lever les yeux vers elle, observant simplement son vernis à ongle écaillé. Un ange passa. Cela voulait-il dire ce que ça voulait dire? Cette fois-ci, ce fut Louis qui ouvrit la bouche, d'un ton doux et rassurant. Ce n'était pas le moment de trépigner de joie, ce n'était pas le temps de sauté dans les bras de Thomas. Pour le moment, la seule chose à faire était d'appaiser les craintes de l'enfant, de lui dire qu'elle pouvait avoir ce qu'elle voulait, qu'elle était entendu. Et puis, qu'était un prénom sinon une suite de lettres? Ce n'était pas comme si elle voulait l'appeler Kokiri non plus. « Alors elle s’appellera Leonara. »


Dumque ibi diu moratur commeatus opperiens, quorum translationem ex Aquitania verni imbres solito crebriores prohibebant auctique torrentes, Herculanus advenit protector domesticus, Hermogenis ex magistro equitum filius, apud Constantinopolim, ut supra rettulimus, populari quondam turbela discerpti. quo verissime referente quae Gallus egerat, damnis super praeteritis maerens et futurorum timore suspensus angorem animi quam diu potuit emendabat. Post haec indumentum regale quaerebatur et ministris fucandae purpurae tortis confessisque pectoralem tuniculam sine manicis textam, Maras nomine quidam inductus est ut appellant Christiani diaconus, cuius prolatae litterae scriptae Graeco sermone ad Tyrii textrini praepositum celerari speciem perurgebant quam autem non indicabant denique etiam idem ad usque discrimen vitae vexatus nihil fateri conpulsus est. Illud tamen clausos vehementer angebat quod captis navigiis, quae frumenta vehebant per flumen, Isauri quidem alimentorum copiis adfluebant, ipsi vero solitarum rerum cibos iam consumendo inediae propinquantis aerumnas exitialis horrebant. Hoc inmaturo interitu ipse quoque sui pertaesus excessit e vita aetatis nono anno atque vicensimo cum quadriennio imperasset. natus apud Tuscos in Massa Veternensi, patre Constantio Constantini fratre imperatoris, matreque Galla sorore Rufini et Cerealis, quos trabeae consulares nobilitarunt et praefecturae. Emensis itaque difficultatibus multis et nive obrutis callibus plurimis ubi prope Rauracum ventum est ad supercilia fluminis Rheni, resistente multitudine Alamanna pontem suspendere navium conpage Romani vi nimia vetabantur ritu grandinis undique convolantibus telis, et cum id inpossibile videretur, imperator cogitationibus magnis attonitus, quid capesseret ambigebat.Dumque ibi diu moratur commeatus opperiens, quorum translationem ex Aquitania verni imbres solito crebriores prohibebant auctique torrentes, Herculanus advenit protector domesticus, Hermogenis ex magistro equitum filius, apud Constantinopolim, ut supra rettulimus, populari quondam turbela discerpti.