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 Michael Elliot Gilmore

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BULLETPROOF
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MessageSujet: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 18:18


   
   
Michael Elliot Gilmore

   Fous-moi la paix. J'ai rien à dire.

   
let me introduce myself.

   
NOM(S) : Gilmore PRÉNOM(S) : Michael Elliot AGE : 40 ans LIEU DE NAISSANCE : Idaho ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel SITUATION AMOUREUSE : Marié à Maria Sharon Gilmore SITUATION FINANCIÈRE : Aisée MÉTIER/ÉTUDES : US Army, Delta (1st SFOD-D) Force SI MILITAIRE, GRADE : Colonel GROUPE : Teaching war AVATAR : Jason Statham CRÉDITS : moi-même, et un peu de tumblr :)
   


   
⊱ this time i'll be bulletproof
   
✈️C'est pas tous les jours qu'on nous demande de décrire son profil psychologique. La dernière fois, je crois que ça doit remonter à même pas quelques années, j'avais enfin eu le droit à une permission au bercail après un déploiement de six mois en Afghanistan à en chier dans les plaines désertiques, à devoir m'attaquer aux montagnes pour rôtir une poignée de bergers sans godasses cachés comme des ermites au fond des grottes. Ça faisait hélas parti des aspects les plus négatifs de mon travail, mais j'aimais ce que je faisais, comme aujourd'hui d'ailleurs, et je dormais la conscience tranquille parce que je me disais que je participais, en quelque sorte, à l'amélioration de la condition de vie de l'humanité. Ouais je sais ce que vous pensez, ça peut paraître exagéré comme je l'énonce, mais croyez-moi, j'ai toujours eu une foi inébranlable en mes convictions, et je continue à servir mon pays, et la cause de l'Homme, globalement, en allant cherchant au plus profond de mes tripes de quoi maintenir ce que j'appelle l'harmonie. J'me dis simplement que tout homme a le droit de vivre paisiblement, sans être emmerder par son prochain, et sans se soucier de la dominance d'autrui, parce que si tout le monde était sur le même bien d'égalité, la guerre n'aurait pas lieu d'être. Un vrai philosophe altruiste me direz-vous, j'ai toujours été très généreux en fait; je suis un garçon de ferme à la base, libre à vous de me croire, mais si vous remontiez trente ans en arrière, vous auriez vu un petit gros mafflu en tenue de Cow-Boy, le petit brin de paille entre les dents pour faire bon genre, entrain de mener un troupeau de vaches, sans rire. Fallait dire que mon père me nourrissait bien à l'époque, il voulait faire de moi un bon gars, un homme pur et dur, et j'aimais mon père pour ça. Il m'a donné la joie de vivre, la volonté de dépasser mes limites, de ne jamais abandonné - ce qui m'a beaucoup aidé lorsque j'ai rejoins les Navy Seals - et je peux dire qu'aujourd'hui c'est un peu de sa faute si j'accorde facilement ma confiance; après tout c'est pas plus mal n'est-ce pas ? C'est ce que vous diront mes connaissances, un gars sociable, rieur et attentionné, mais surtout pas « loyal » ça fait trop clébard à mon goût. Beaucoup dise que mon défaut réside dans le fait que j'ai tendance à faire tout sur un coup de tête, ils ont pas tort d'un côte, je suis un homme d'action, j'aime pas rester en place, il faut que ça aille vite sinon je décroche rapidement. Mais au combat c'est tout autre paire de manche, faut éviter de faire le con si on veut pas finir six pieds sous terre, ou bien avoir la mort d'un frère d'armes sur la conscience parce qu'on a pas assez fait gaffe, je dis pas que je ne suis jamais impulsif à la guerre, je préfère me tenir à carreaux et réfléchir avant d'agir, tout simplement. Je sais que je suis pas aussi futé qu'un type qui est passé par les bancs de la fac, parce que j'ai choisi de m'engager jeune, néanmoins je pense avoir plus de ressources que ces têtes, plus d'expérience, « survivre » reste la seule idée gravée dans mon esprit lorsque j'me retrouve dans une situation tendue. En plus de ça, c'est au contact des choses concrètes qu'on apprend le mieux et j'peux toujours me vanter d'avoir appris à parler couramment quelques langues locales dans le tas. Que dire de plus ? J'ai tendance à m'attacher aux choses, aux personnes, parce qu'au fond je crois que j'ai peur d'être seul, et ça me ronge. Je ne me comprends pas moi-même. Comment un mec qui semble sans peurs craint autant la solitude ? C'est pas pour rien que je suis d'une fidélité sans faille, j'ai aimé du fond de mon âme toutes les femmes avec qui j'ai partagé ma vie, et devoir les quitter ou les voir partir, c'était comme me prendre un coup de poignard dans le cœur, et ouais j'me doute que ça fait un peu cliché, mais je suis un sentimental, je suis vieux jeu, au moins ça à le mérite de fonctionner encore avec la gente féminine. Avec les années, j'ai fini par me raffermir, à devenir plus stricte et notamment avec mes promotions, certains diront que je me montre parfois arrogant, je suis honnête et je l'assume, mais je pense avoir mérité le fait qu'on me respecte. J'apprécie vraiment ce sentiment d'être au sommet. Quel homme n'aimerait pas ça, hein ? Mais ça sera trahir mes propres convictions.

   ⊱ i was meant to be a warrior


✈️ fils d'un fermier, il connaît toutes les ficelles du métier ✈️ a été habillé comme un cow-boy jusqu'à l'âge de quatorze ans ✈️ parce qu'il a appris le « métier » de cow-boy ✈️ a fait du rodéo en championnat pendant son adolescence, et a été plusieurs fois titré et médaillé ✈️ adore cavaler sur son canasson parce qu'il aime plus la vitesse que simplement observer le paysage ✈️ c'est peut-être pour cela qu'il est passionné par les bolides et en particulier les motos ✈️ adore tous les animaux en général, sait comment les approcher, les soigner, voire les dompter ✈️ adore prendre des risques ✈️ est très utile pour sa femme qui a horreur des araignées ✈️ n'écrase jamais les petites bébêtes mais les lâchent dans la nature, comme ça elles pourront toujours revenir ✈️ pense que s'il laisse une araignée tranquille dans un coin de sa maison, une entende cordiale se forme entre eux : moustiques contre protection ! ✈️ a été un petit gros de soixante-dix kilos pendant toute son enfance à cause du régime hyper-protéiné que son père lui obligeait à prendre pour devenir un grand gaillard  ✈️ était capable de porter une botte de paille sur son dos ✈️ a pris conscience de ses problèmes de poids au collège et a donc fait beaucoup de sport ✈️ s'est sculpté un corps d'athlète et devenu dès lors très sportif ✈️ ne peut pas rester en place, est obligé de s'occuper ✈️ était quaterback de l'équipe du lycée ✈️ a eu de nombreuses conquêtes aux lycées parce qu'il n'arrivait pas à garder une relation stable ✈️ est devenu méfiant dans ses relations ✈️ car trop affecté par le départ de sa mère avec un autre homme alors qu'il avait sept ans ✈️ n'a plus revu sa mère dès lors, certains disent qu'elle se serait installée dans un autre état ✈️ a été trahi à plusieurs reprises par ses petites-amies, comme quoi être méfiant ça a parfois du bon ✈️ a toujours eu un coup de mou après une rupture ✈️ a toujours pu compter sur son père, le meilleur père du monde ✈️ a toujours veiller sur ses petits frères, des jumeaux, dont il est de quatre ans leur aîné ✈️ son père vit toujours paisiblement dans sa ferme de plusieurs hectares, remarié avec une femme qui aime vraiment sa personnalité, après vingt-cinq ans de célibat ✈️ a entamé une romance épistolaire avec une femme, Maria, rencontrée sur un champs de bataille ✈️ a toujours voulu être père ✈️ s'est marié avec Maria rapidement après avoir repris le contact physique avec elle, après une relation de plusieurs années ✈️ l'aime du fond de son cœur ✈️ a cependant commencé à perdre confiance en elle alors que sa tentative de rapprochement a été tenu en échec parce qu'elle semblait s'éloigner de lui ✈️ sa jalousie a empiré après l'avoir vu revenir de sa mutation enceinte ✈️ vit mal cette grossesse dont il ne se sent pas le procréateur ✈️ n'a pas dit une seule grossièreté avant son entrer dans l'US Army a ses dix huit ans ✈️ n'a pas arrêté dès lors, surtout depuis son intégration au sein de la Delta Force ✈️ « Putain de Bordel de Merde! » étant sa marque de fabrique ✈️ a été formé pour être l'élite ✈️ est devenu l'ombre de son ombre, la discrétion est son point fort ✈️ est un expert du corps à corps ✈️ du Close Quarter Combat ✈️ un peu de tir de précision ✈️ Delta Force oblige ✈️ a le crâne dégarni depuis qu'il a vingt-trois ans ✈️ a choisi d'être affecté à la base militaire de Redstone pour pouvoir fonder une famille avec sa dulcinée, surtout après qu'il ait été salement amoché au combat, un bon prétexte pour prendre un peu de vacances au calme ✈️ personne ne sait qu'il est de la Delta Force, encore moins son épouse, il est pour tous qu'un simple colonel de l'US Army ✈️ souffre du manque d'action ✈️ a besoin d'évasion même s'il montre qu'il est comblé par le fait qu'il a un foyer ✈️ est un bagarreur avéré et se montre parfois limite prétentieux, mais s'il cache bien son jeu et ses réelles compétences. ✈️ aujourd'hui, il est pour le moment affecté comme instructeur en Close quarters combat et forme notamment les soldats aux combats urbains comme au contre-terrorisme en unité.
   


   
dévoile-nous ta véritable identité soldat.

   
PSEUDO/PRÉNOM : Jackon le Frippon  Twisted Evil  FILLE OU MEC ? : Mec let\'s make babies  AGE : 19 années terrestres FRÉQUENCE DE CONNEXION: ça dépendra de ma charge de travail, mais généralement je me connecte au moins 4 jours sur 7 Wink SCENARIO OU INVENTÉ ? : Scénario COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : Top-site LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : What  confused  LE CODE DU RÈGLEMENT : shoot me down but i won't fall. LE MOT DE LA FIN : Fin ?
   

   
Code:
[b]Jason Statham[/b] ✈️ William E. Gilmore
   


Dernière édition par Michael E. Gilmore le Mar 17 Fév - 17:50, édité 19 fois
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BULLETPROOF
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 18:24




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…


Base navale de Subic Bay, Philippines, 26 Juin 2000

Il devait être quatre heures du matin, dans ces eaux là du moins, parce qu'en ouvrant les yeux j'arrivais à peine à voir l'heure sur ma montre, sans compter le fait que j'étais vraisemblablement plongé dans l'obscurité. Communément ce que l'on appelle se réveiller la tête dans le cul, j'avais même pas réussi à me redresser de ma banquette tellement je me sentais lourd. Il fallait pourtant que je sorte de cette torpeur, je m'étais juré de seulement faire un petit somme d'une demi-heure avant d'être déployer dans le cadre d'une nouvelle mission qui avait pris la moitié d'un mois au commandement à préparer. Si j'arrivais à la bourre, ça n'allait pas le faire, et puis la rigueur de l'armée quoi. Je restai ainsi allonger sur le dos, malgré mes bonnes intentions, les yeux grands ouverts à scruter le plafond sans intérêt particulier, mais toujours avec l'incapacité de lever le petit doigt. Sur le point de me rendormir, je sentis une secousse. Sharp se tenait à quelques centimètres de mon visage et me fixait en fronçant les sourcils. C'était le genre de type qui attendait tout avec impatience et auquel la veille d'un projet sonnait comme une nuit blanche. L'excitation, l'adrénaline, je sais pas si le cas pouvait s'appliquer ici, je lui avais demander de ne pas boire de boissons énergétiques avant de se pieuter. Forte heureusement, de réputation, je savais que je pouvais toujours compter sur une lui pour une mission de longue haleine; parce que des séries de nuits blanches, il en avait déjà beaucoup trop à son actif, et il ne ressentait quasiment pas le manque de sommeil. Un traumatisme disait certains. Un hyper-actif surtout.

« T'es réveillé Lieutenant ? » me mumura-t-il.
« Putain, dégage ta sale gueule de là Tom... » lui répondis-je dans un soupir
« Je vais réveiller les autres. Et je reviendrai, alors t'as intérêt à être debout. » me dit-il, plein d'enthousiasme.
« Fous-moi la paix Sergent... » rétorquai-je en me recroquevillant de l'autre côté et en repliant mon coussin sur ma tête.

Tom, alias Sharp, était un soldat assez petit, mais il avait la carrure d'un ours, ce qui était plutôt drôle, on aimait surtout le charrier sur sa petite taille. Il avait une grosse barbe, mais avec cela, son visage laissait paraître presque une mine candide, une bonhomie inappropriée. Comment dire ? Il avait le regard d'un mec paumé, qui ne savait pas où il était et qu'est-ce qu'il devait faire, un peu touche-à-tout, mais s'il était un Delta, c'était qu'il y avait une bonne raison. Il avait été baptisé du nom Sharp parce que ce gnome était un dingue des couteaux, il savait sans servir comme personne, d'ailleurs il les utilisait à tout bout de champs, même pour ouvrir une canette, c'était pour dire. Sharp n'aimait pas rester dans l'ombre, il voulait qu'on pose aussi les yeux sur lui, il voulait être le plus populaire et le plus charismatique, mais son manque d'écoute le trahissait, il était toujours là à dire « Quoi ? », « Qu'est-ce que vous disiez ? » ou encore « Ah ça, ça me connaît, tu peux répéter ? » quand il tentait de s'incruster dans un groupe. On l'aimait bien quand même.

Quelques minutes plus tard et en uniforme, tous les Delta qui participeraient à la mission s'étaient présenté dans la salle de briefing où Capitain Jason Voorhees se tenait déjà, prêt à faire par des éléments de la mission tant attendue. Lorsqu'ils furent tous installés autour de la table d'opération en cercle, le Capitaine commença d'un ton assuré.

« Objectif de cette mission : Éliminer Crisanto. C'est un seigneur de guerre dans cette zone, tous les miliciens qui y sont présents  lui jurent allégeance. Il faudra avant tout l'identifier. Une fois que vous êtes sûr de la cible, attendez confirmation du PC, nom de code : PapaBear. Le message de confirmation sera Liu Kang. avait-il dit au fur et à mesure que les images apparaissaient sur l'écran. Voici, son bras droit, Jethro, il effectue la moindre de ses besognes, nom de code Rayden. Il n'est pas une cible prioritaire au même titre que Crisanto, mais sa mort ne nous dérangera pas. Vous serez acheminés en zone ennemi par zodiac. Lieutenant Gilmore ? »

Je me levai à mon tour et me positionnai devant la table d'opération, j'étais au centre de l'attention. Tous ces hommes, ceux qui allaient participer à la mission, que ce soit au cœur même de l'opération, ou encore les équipes de support de l'insertion et l'extraction, et même ceux qui attendraient le retour de leur frère d'armes avec impatience et angoisse parfois, ils me confiaient leur vie, et j'assumais pleinement cette responsabilité. Moi aussi je voulais pouvoir rentrer au bercail. Je m'élançai dans un petit speech sur un ton plus que sérieux. On me montrant bon orateur, en faisant face et en dégageant le charisme nécessaire, je devins rassurant. Ils étaient tous à l'écoute, même cet idiot de Sharp, parce qu'au moindre faux pas, on savait tous que nos corps seraient abandonnés sur place. Les joies des opérations clandestines.

« Faut s'attendre à du matériel lourd. Ces milices ont récupérer les équipements des forces rebelles qui se trouvaient dans la région. Autant dire, qu'on aura plus affaire à une armée de mercenaires que des civils armés. Faudra être vigilant, et le rester tout au long de notre cheminement jusqu'au repère de la cible. Nous passerons par trois waypoints avant d'arriver à destination. Waypoint numéro : Spongebob. Le deux : Patrick. Et pour finir, Mister Krabs. Précisais-je en désignant d'un pointeur laser les zones sur la carte. Durée du trajet : maximum une heure. Une fois le QG ennemi atteint, nous nous donnerons quinze minutes pour identifier la cible, boucler l'affaire et plier bagage, destination la zone d'extraction, ici ! »

La Delta Force était la section des forces spéciales de l'US Army la plus secrète et la plus discrète de toutes les forces armées américaines, aucune information ne filtrait quant à nos agissement. Nous n'étions connu que de nom. Nous étions comme un mythe, de parfaits fantômes, l'ombre des ombres elle-même, nous tenions en respect les Navy Seals. Quand je m'étais engagé à mes dix huit ans, je sortais à peine du lycée, j'avais même pas de diplôme en main. J'étais parti sur un coup de tête après avoir rencontré la profession via des vétérans envoyés dans les établissements scolaires publiques des banlieues pour promouvoir et recruter des nouveaux aspirants. J'avais à peine fait six mois à la base militaire qu'on m'expulsait sans attendre au cœur du conflit somalien, là où j'ai fait mes armes auprès des Rangers. Trois ans plus tard, de par ma réputation forgée dans le feu et le sang, je rejoignais les rangs des forces spéciales et plus spécifiquement de la Delta Force, après qu'un membre de la Delta m'eut bien pistonner, parce qu'il me devait la vie. C'était une occasion unique pour moi.

« Je compte sur vous pour être discrets. Des fantômes. Alors ne prenez que des armes munies de silencieux. Colton, tu seras en tête. Je te seconderai en tant qu'infirmier. Sharp s'occupera des transmissions et Kid fermera la marche. Je veux le silence radio total lors de notre descente. Les seules prises de contact se feront au moment de l'identification et la confirmation de la cible. Ou bien en cas d'extraction express, ce que je ne nous souhaite pas. L'usage de la force létale est autorisée. Pour ce qui est de l'extraction, elle se fera cette fois-ci par voie aérienne grâce à l'aide des MH-60 du 160ième SOAR. Des questions ? Ajoutais-je sans forcément en espérer. Bien, dans ce cas, action ! »

Certains utilisèrent un cri de guerre en chœur, qui démontraient une ancienne appartenance aux Rangers avant leur intégration à la Delta Force, les autres se levèrent silencieusement, seul le bruit des chaises qu'on tirait et poussait en disait long sur l'enjeu du jour. Je me contentai, pour ma part, d'aller saluer le Capitaine d'une poignée de main à la fois virile et pourtant plus qu'amicale, signifiant le respect, il me souhaita de passer cette épreuve avec succès et de rentrer avec tous mes hommes sains et saufs. En tant que militaire, nous étions comme un grande famille, tous des frères, c'était donc un amour fraternel qui nous liaient les uns aux autres, et tout le monde ici espérait revoir ses frères en bonne santé après chaque mission, chaque perte était comme un poignard enfoncé en plein cœur. Il me tendit alors une téléphone satellite, « Au cas où... » me disait-il pour se montrait le plus rassurant et respectueux possible. Il m'avoua aussi que des paris avaient été lancé sur les suites de la mission. Nous nous quittâmes donc sur un rire quelque peu maladroit.


Quelque part plus au Sud, Philippines, 26 Juin 2000

Le zodiac filait sur l'eau sans un bruit. Sur ces fleuves là, il y avait peu de vagues. Les bruits nocturnes de la faune couvraient le son produit par la coque du bateau lorsqu'il fouettait l'eau. Le véhicule allait à une allure plutôt moyenne, le moteur ne faisait donc pas un vacarme trop décelable, mais dans la zone où nous ne trouvions, il n'y avait encore aucun danger, bien qu'il ne fallait pas pour autant prétendre à un endroit sans risque, le risque zéro n'existant pas pour ce genre de mission, n'importe quel mission en réalité. Nous étions cinq à bord, dont un soldat en charge du pilotage qui devait nous acheminer au point d'insertion en toute discrétion puis faire demi-tour et disparaître comme si de rien n'était, c'était aussi un membre de la Delta Force pour tout dire, car on ne faisait jamais appel à d'autres services des armées, en cela résidait notre supposée inexistence. En revanche, nous travaillions habituellement avec les unités aériennes du 160ième SOAR car leurs véhicules assurait autant une bonne couverture qu'une discrétion redoutable, ils pouvaient donc transporter un équipage comme passer à l'offensif, sans pour autant que le mouvement de leurs palmes ne se fasse entendre à des kilomètres à la ronde. Nous étions tous silencieux. J'avais comme une boule au ventre, j'étais légèrement à cran parce que je me plaisais pas dans des lieux où on ne pouvait voir à cinq mètres devant soi, sans compter les nombreux moustiques qui me tournaient autour. Je devais prendre sur moi et surtout montrer l'exemple. Nous avions encore une petite trotte à faire avant d'atteindre notre objectif alors autant penser à autre chose. Je brisai donc le silence.

« J'ai été approché par un Lynch de la CIA au fait. » dis-je comme une idée qui me passait soudainement par l'esprit et peut-être dans le but de combler ce long silence pesant qui ne me rassurait pas quant à la suite des opérations.
« Tu veux dire un mec en costard-cravatte, les lunettes de soleil sur le pif, avec un attaché-caisse dans les mains et suivit de près par deux gardes du corps avec des gilets pare-balles et des pistolets-mitrailleurs non dissimulées dans les mains? » me dit Colton.
« Tu le connais ? »
« On a tous connu un Lynch de la CIA. Tellement on sait pas vraiment combien ils sont. Juste qu'ils ont tous le même nom de famille, c'est comme une marque de fabrique... »
« Des putaiiiiiiiins de Clooooooone, ouais ! » hurla Sharp.
« Ferme ta gueule Sharp, t'as failli me niquer le tympan. rétorqua Kid en se massant l'oreille. La prochaine fois que tu veux faire un coup du genre, éteins ton micro bordel. »

Sharp se contenta de lui envoyer un doigt d'honneur avec sa mine la plus méprisante, autant dire que ça paraissait grotesque sur lui. Colton passa une main dans l'eau et lui envoya une giclée sur la gueule, ce qui nous laissa échapper un sourire moqueur envers notre petit camarade, petit étant sa principale caractéristique. Sharp s'agita de tout son petit corps, traita Colton de quelques noms d'oiseau et l'invita à prendre en considération le fait que si la radio était fichue, ce serait entièrement sa faute. Je lui précisai à mon tour que vu les bestioles qui traînaient dans ces eaux sombres, il avait intérêt à ne pas y remettre les doigts. Il ne fut pas rassuré et se contenta de se repositionner bien à l'intérieur du canot.

« Donc ce Lynch t'as proposé un job n'est-ce pas ? » reprit Colton
« C'est ça. »
« Et si t'es encore parmi nous, c'est donc que t'as refusé. Mais pourquoi t'as fait ça, Lieutenant ? C'est une occaz' en or que tu viens de louper là, tu sais ? Une paye qui va bien, des voyages... L'estime, rien que le fait que tu te sois fait repérer. »
« C'est peut-être pas ça que je veux de ma vie, nan ? Je cherche pas la gloire en plus, le fric je pense que j'en ai assez, l'affaire de mon père marche bien depuis toujours... »
« Pourquoi je suis le seul à n'avoir jamais été contacté par un Lynch?! » dit Sharp d'un ton interrogateur.
« Et si tu commençais par apprendre à lacer tes chaussures tout seul et à ne pas en foutre partout quand tu bouffes. »

Ils se mirent à rire de plus belle, même le conducteur, à l'exception de Sharp bien entendu, qui réagit comme un enfant en marmonnant des paroles violentes dans sa barbe et en tirant la tronche. Moi, j'étais un peu perdu dans mes pensées. J'avais jamais pris le temps de réfléchir vraiment, à ce que je voulais être, de ce que je voulais faire, ce qui comptait pour moi au final, ceux qui comptaient pour moi surtout. Mais on attendait une réponse de moi. J'étais sur d'une seule chose à vrai dire, je voulais des enfants. Je voulais pouvoir rentrer chez moi, dans une maison que j'aurais construit de mes mains, embrasser la femme de ma vie et prendre mes gosses dans mes bras. Je passerais une main dans les cheveux de mon fils et lui dirais qu'il pourrait compter sur moi en tout occasion, comme mon père l'avait fait pour moi. Je fus soudainement submergé par des souvenirs que je préférais oublier, je revoyais ma mère partir très tôt un matin avec ses valises, un inconnu l'attendant sur le pas de la porte, et moi, du haut de mes sept ans, n'ayant pas conscience de ce qui se déroulait alors. Je me souvins qu'elle ne m'avait pas lancé un regard, elle ne m'avait même pas parler, elle s'était contenter de jeter un regard en direction de l'escalier en face de la porte, mon père dormait hélas, et puis elle était tout simplement parti. Depuis ce jour, je détestais ma mère. Je ne savais pas ce qu'elle était devenue, et même si mes pensées semblaient crues ou moralement inconcevables dans une relation mère-fils, mais je lui souhaitais tous les malheurs du monde, pour nous avoir abandonnés.

« La Terre appelle Mike ! » me cria Colton directement dans l'oreille en m'envoyant un revers sur mon casque.
« Putain de bordel de merde ?! »
« Tu rêvais encore de cette thaïlandaise, hein ? » me balança-t-il en pleine tronche le sourire aux lèvres
« N'importe quoi ! En plus y a rien eu entre nous, je sais pas qui a fait circuler la rumeur, j'étais même pas dans cette chambre, y avait que le marquis. dis-je d'un ton amusé. Et puis d'ailleurs, quand j'y pense, c'était quoi ce délire avec elle, pourquoi vous l'appeliez « la belle aguicheur » ? »
« Nan c'est vrai, y avait que le marquis. Personne ne vous a raconté ? Le marquis voulait se le faire, déjà il a galéré pour l'attirer dans sa chambre puisqu'elle te collait aux pompes, Lieutenant, c'est pour ça que certains disent que tu te l'ait faite. Donc... Euh... Le marquis l'a foutu sur son pieux, et ils ont commencé les préliminaires parce qu'elle était bien pompette la bridée. Puis il voulut lui caressé l'entre-jambes et c'est la qu'il a constaté que madame aussi avait un Paupaul sur elle.
« Tu déconnes ? »
« J'te jure. »
« Merde... J'me suis pougner six fois d'affilée en pensant à elle, reprit Sharp avec une mine déconcerté, il affichait le visage d'un homme qui se sentait souillé, il ne savait plus où se mettre alors que nous nous fendîmes à nouveau dans un fou-rire. J'vais gerbouaww... On ne comprit pas grande chose, mais son petite-dèj se retrouva en flottaison à la surface de l'eau.
« A lui tu veux dire. »
« C'était son record en plus ! » ajoutai-je d'un ton triomphant, mais avec l'intention de l'enfoncer davantage, mais c'était véridique.
« dix minutes ! » dit le conducteur en me faisant un signe de la main.
« Ok les gars, fini de jouer. On se concentre maintenant, silence radio jusqu'à nouvel ordre. Je veux que vous soyez attentif au moindre mouvement, on n'est pas sur notre terrain, eux ils ont grandi ici. Il faut qu'on profite de l'effet de surprise, alors je n'ai qu'une règle d'engagement pour le moment, ne tirer qu'à mon commandement. »

Voyant la berge arrivait à grands pas, je levai le poing pour indiquer au conducteur de couper le moteur et de laisser le courant nous pousser, c'était par simple précaution. Le bateau ralentit son allure progressivement en s'approchant d'une rive. Je lançai un regard à chacun de mes hommes pour voir si tous êtes fins prêts, ils hochèrent de la tête. M'aggripant au cordage du véhicule, je descendis le plus doucement possible dans l'eau. On était tout de même à une bonne distance de la terre ferme, mais je voulais juste éviter au conducteur un départ trop difficile, il fallait donc qu'on nage. Fort heureusement, à l''endroit où nous nous trouvions, nous avions pied, même si l'eau nous arrivait jusqu'aux épaules, sauf pour Sharp en réalité, c'était presque si on ne voyait que des bulles remonter à la surface. Kid lui tenait fermement le bras pour le maintenir à la surface, et lui lui lançais un regard dégoûté et furieux en même temps, l'air de dire « tu crois que tu fais quoi là ? ». Moi, j'étais aux aguets, je vérifiais toutes les directions du bout de mon canon, j'étais appuyer par Colton qui visait toujours la position opposée à la mienne, c'était comme cela qu'on fonctionnait en binôme. Je regardai une dernière fois en arrière et vis le zodiac partir dans l'autre sens. Je pouvais dire que l'insertion s'était achevée avec succès et dans le calme totale. Tels des fantômes nous marchèrent presque sur la pointe des pieds et sortirent finalement de l'eau. Je sentis une goutte me tomber sur la main, je réajustai mon bob de l'autre main, le temps était en notre faveur, dans des régions aussi tropicales, il ne tarderait pas à tomber un déluge, rien de mieux pour passer inaperçu. Cependant, le terrain allait vite devenir boueux, déjà qu'il était quelque peu accidenté, sans compter la flore locale luxuriante, comme ses herbes hautes d'un mètre soixante. Nous allions d'ailleurs profiter de l'avantage naturel de leur patrie contre eux. C'est ainsi que nous enfonçâmes dans les herbes. Il faisait encore nuit. Dans moins de deux heures, le soleil se lèverait, et alors là, nous risquions de perdre notre invisibilité.

Le vent soufflait étrangement, comme si une tempête se préparait. Ca serait trop prétentieux et trop cliché de parler de calme avant la tempête, et puis s'il s'agissait de faire capoter toute l'opération, autant se taire définitivement sur la question. Une chose était sûr, d'à peine quelques gouttes qui tombaient par ci-là, voilà déjà que les feuilles faisaient couler de long filet d'eau issu d'une pluie qui se montrait de plus en plus abondante, carrément battante vu l'expression faciale que Colton avait tiré en se prenant quasiment un sot d'eau en pleine tronche. Je leur indiquai de continuer à avancer malgré le temps que ne se montrait plus aussi clément, mais j'aimais bien penser que ce serait aussi le cas pour les éventuelles sentinelles qui croiseraient notre route. En parlant de sentinelles, voilà que j'apercevais un garde en haut d'une tour de guet, je le notifiai à mes partenaire d'un bref « contact à trois heures. ». Nous nous arrêtâmes comme des automates synchronisés et nous nous mîmes accroupis en attendant de voir les mouvements de l'ennemi. Nous eûmes bien de le faire car une voiture fit son apparition, et passa à notre côté sans nous remarquer. Une patrouille de quatre homme longea la tour dans un pas précité, eux aussi était gêné par la pluie à priori, tout le monde voulait rentrer chez soi dans un endroit bien chaud et pas aussi humide qu'à l'instant. Ces cibles potentielles étaient facilement prenable, cependant je voyais pas l'intérêt de les supprimer et de devoir perdre du temps à cacher les corps, je restai sur la voie de la discrétion, et dès que ce beau eut détourné le regard, j'ordonnai à mon équipe de se remettre en marche, d'un pas aussi inexistant que des spectres.

Nous dépassâmes donc habilement ce petit groupe hostile et nous fîmes de plus en plus discrets, quitte à s'arrêter pour se cacher dans les coins sombres, à mesure que les structures d'un village apparaissaient. A vrai dire, ce village avait subi une tempête, et continuait à subir les ravages de la météo, il y avait des bouts de taules un peu partout, des bâtiments insalubres, presque en état de ruines, des métaux et matériel de construction en vrac. L'eau boueuse avait déjà envahi certaines ruelles, formées en-dessous du niveau de la mer, et même des bâtisses commençaient à être submergés. Nous étions donc en zone ennemie et délivrée à nous-même, et nous prions pour ne pas tomber nez-à-nez avec un groupe isolé. Notre but était de rejoindre le sud du village où devait se trouvait la seule bicoque en parfaite état, curieuse habitation luxueuse, villa en disharmonie avec la localité pauvre du coin. Si au moins ces chefs territoriaux, comme ils aimaient à se faire appeler, laissaient profiter les braves gens démunis sous leur joug. Hélas. Ce genre de comportement m’écœurait au plus au point, c'était pas comme mon père m'avait élevé. J'en regrettais le temps où je devais uniquement m'occuper de ma famille et de mes vaches. L'impensable arriva pourtant au détour d'une ruelle étroite, après un petit pont sous lequel des débris s'amonceler. « contact à douze heures. » dis-je alors que nous vîmes à moins de cinquante mètres une bande de jeunes enfants se dirigeaient vers notre position. Des civils ? Ce n'était pas du tout prévu. Et dire que quelques jours plus tôt, une frappe aérienne avait été demandée. Ce genre d'individu était plus malin qu'on le pensait, se servir de beaucoup humains restait la meilleure des solutions pour se protéger d'un ennemi « qui aurait pris de la hauteur ». Ça changeait la donne, il fallait redoubler de vigilance, et particulier sur le fait qu'on ne savait pas si ces civils se révéleraient être des partisans ou non de Crisanto. Il y avait là deux adolescents et deux gamins d'à peine sept chacun. Ils ne nous avaient par remarquer, pas encore du moins, car nous nous trouvions encore sous le pont.

« Mike ? On les contourne ? »
« Tu comprends ce que ça veut dire « silence radio » ? »
« On devrait se magner les mecs. Ils ont beau préférer jouer avec la flotte, dans moins de cinq minutes ils seront là. »
« Planquez-vous. »
« Quoi ? »
« On va les laisser passer. Une fois qu'ils auront traverser sous le pont, on reprendra notre avancé, mais pour l'heure, planquez-vous comme vous pouvez sous ce putain de pont. Compris ? »
« Reçu. »

Les soldats se précipitèrent pour trouver un coin où se planquer, et pour dire, on avait l’embarras du choix avec les tonnes de biens entassés, des meubles en tout genre, des plaques de fers, des morceaux de pierre. Je fis de même tout en jetant un coup d’œil au groupe qui s'avançait d'une allure joueuse. Avec un temps de chien pareil, je ne pouvais supposé que c'était quelque chose de normal pour eux en réalité. Ils étaient à peine couvert, et s'ils ne craignaient pas de tomber gravement malades, ils n'avaient peur de rien. Lorsqu'ils arrivèrent enfin à notre niveau, je remarquai qu'ils n'avaient pas l'air d'être pressé, ils s'amusaient tout simplement. Enseveli sous un tas de débris et une bâche, je les voyais du coin de l’œil donner des coups de pied dans des petites pierres et des bouteilles en plastique. Mais ce que je constatai avec plaisir, c'était le fait que mes camarades avaient complètement disparu du paysage. Peut-être avais-je parlé trop vite alors que j’entendais une sorte de craquement, puis le bruit d'un objet lourd tombant dans une flaque d'eau.

« Meeeerde. Je suis entrain de me casser la gueule ! » cria Sharp alors qu'il s'effondrait de sa position. Sans attendre, nous sortîmes tous de notre position alors que les gamins s'agitaient, effrayés par notre présence et notre apparition soudaine.
« Choppez-les !! » criai-je avant de me jeter à mon tour sur l'un des ados et l'immobiliser aisément au sol. Les autres firent de mes et essayèrent de faire taire les quelques cris qui s'échappaient de leur bouche par tous les moyens possibles. Il ne fallait en aucun leur faire du mal, des civils, qui plus est des gosses.
« Oh putain... »
« Qu'est-ce que t'as encore branlé putain de bordel de merde ?! »
« C'est cette putain de radio, elle m'a échappée. C'est ça de devoir porter un bardas trop lourd. » essaya-t-il de dire pour se défendre
« Quelle idée à la con de se cacher en haut d'un placard aussi. »
« N'en rajoute pas. Je suis désolé putain. »
« Lieutenant, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
« Moi je dis qu'on peut pas les laisser partir, ils vont tout de suite aller chercher ces putains d'enfoirés, et on va se retrouver dans la merde, Lieutenant. »
« Baisse-les yeux ! » hurla Colton à l'un des ados, le plus vieux, qu'il tenait en joue. Ce dernier, vu sa mine furieuse, serait prêt à commettre un crime. Du moins, c'était à moi d'en juger.
« Putain j'ai grave merder. »
« C'est le cas de le dire. Et ça serait quoi t'as solution Kid. Tu veux qu'on en finisse ? T'as envie de finir ta vie au fond d'une prison trou du cul. T'as envie d'avoir ça sur la conscience. Ce sont que des gamins, je suis qu'ils ne se sont encore jamais astiquer, merde ! »
« Ce sont que des gosses, ouais. Mais d'un autre côté, si on les laisse se barrer, c'est sûr qu'ils vont tout cafter. »
« Tu peux pas te faire un avis par toi-même ? Te laisse pas influencer par ce taré. »
« Nan mais je dis juste que... »
« En plus c'est de ta faute tout ça ! »
« Et tu crois que tu feras quoi quand on retrouvera ta tête au bout d'une pique ? »
« Parce que tu crois que c'est mieux que de se faire couper les mains et les pieds et d'être laisser pour mort dans une geôle crasseuse ? »
« Vos gueules. Voilà ce qui va se passer. On a trois solutions à ce problème. Premièrement, on les attache, on les bâillonne et on les laisse ici jusqu'à qu'ils se noient. Deuxième, on les libère. »
« Et la trois ? »
« On règle notre problème ici et maintenant. »

Ils restèrent tous muets car il savait que quoiqu'il se passe, j'aurais le dernier mot. Ma réponse ne se fit pas alors que le plus petit des deux ados se faisait la malle à cause d'une erreur de débutant. Kid tenta pourtant de le rattraper en lui sautant au cou, mais il ne put qu'embrasser une flaque de boue. Si ce gosse prenait la fuite aussi rapidement, c'est qu'il était sur le point d'alerte des hostiles, et je ne pouvais compromettre ma mission. Sharp le mit aussitôt en joue.

« Je l'ai en plein dans ma ligne de mire, Mike. Permission d'ouvrir feu ? »
« Négatif. »
« T'es sûr, je l'ai encore en vue. »
« Baisse ton arme, merde ! Laisse le partir. On ne tue pas des gosses. »
« Tu devrais pas penser ça. Moi je vois pas des gosses, je vois des soldats qui pourraient te foutre une balle dans le dos en un rien de temps. Les mômes, c'est les pires. »
« Et moi je vois un trouduc qui va fermer sa putain de gueule. Tu captes ? »
« C'est clair, Lieutenant. » me dit-il d'un ton résigné.
« Le petit est déjà loin. Je propose qu'on laisse partir les autres. La mission est déjà foutue, on peut pas rester là. Ce qu'on va faire, c'est prévenir le centre des opérations et rejoindre le point d'extraction avant que ces connards nous tombent dessus. Reçu ? »
« Reçu. »
« Reçu. » dit Sharp en hochant positivement de la tête.
« Reçu. » annonça Colton avant de cracher par terre.

Ils exécutèrent les ordres à la lettre, et les enfants purent partir, ce qui ne se fit pas attendre, en moins de deux minutes, ils avaient déjà disparus du paysage. Je m'intéressai désormais à Sharp qui était aux prises avec la radio. Il tenait en l'air une petite antenne parabolique pour capter les fréquences, et en voyant le nombre d'essai, je me doutais qu'il y avait un problème de transmission, surtout avec un temps pareille. Je soupçonnais aussi le fait que l'appareil avait percuté le sol en tombant de plus d'un mètre de haut dans un trou plein d'eau. Il me fit un signe négatif de la tête. Je réfléchissais à une solution pour pouvoir alerte les alliés au cas où, « au cas où » c'est ce qu'il fallait. Je précisai à mes coéquipiers que j'étais sur le point d'utiliser un téléphone satellite qui transmettait sur une fréquence non-protégée. Comme je m'y attendais, le mauvais temps avait aussi un effet sur la communication satellitaire mais je parvins à obtenir le contact avec le PC. Je leur indiquai du mieux que je pouvais, malgré les grésillements sur la ligne, mon problème, même si à plusieurs reprises je dus me répéter. Si je n'avais pas été assez clair, le simple fait que j'avais appelé via un appareil satellitaire non-sécurisé signifiait qu'il y avait un problème avec les transmissions standards. Peut-être qu'il n'enverrait pas la cavalerie, et dans la mesure où le doute subsistait, il fallait que je trouve une zone où communication serait à cent pour cent effective. J'ordonnai à mes hommes d'ouvrir le feu à volonté si cela était nécessaire, et de ne pas tirer sur les individus non armés, car la présence de civils était assurée. Nous nous remîmes donc en route, d'une cadence plus soutenue, mais avec le doigt prêt à appuyer sur la gâchette si un hostile montrait le bout de son nez. Crisanto allait s'en tirer pour cette fois, et cela me répugnait au plus au point de le savoir encore en vie, peut-être à batifoler dans une baignoire en or pleine de mousse, et j'imaginais déjà la mine dépités que tireraient ceux qui attendaient notre retour avec impatience. En revanche, je ne voulais pas penser à ce rapport que j'aurais à rédiger sur cette échec, je ne me sentais pas de dire que la faute d'un des membres de l'équipe avait causé notre retour non glorieux à la base, c'est un devoir en  tant qu'ami, en tant que frère, et ma responsabilité en tant que meneur que je mettrais en cause.

Pour pouvoir rejoindre le point d'extraction, il nous fallait nous diriger vers l'Est du village, puis remonter encore pendant une dizaine de minutes le pan d'une colline, avant de devoir traverser la jungle et se retrouver à découvert sur une plaine, lieu de la ZA. Nous avancions en formation serré, chacun couvrant les arrières de l'autre, le but étant de former une seule unité pensante avec une vue de trois-cent soixante degré. Cet endroit était un enfer, tout pouvait devenir un abri, et donc une cachette potentielle pour une embuscade. On n'avait pas eu le droit à une reconnaissance thermique par drone, donc nous ne savions pas le nombre de forces en présence, il était nombreux ça c'est sûr. Des cris se faisaient entendre autour de nous, mais les échos qui se formaient nous empêcher de repérer d'où provenait exactement ces hurlements. Par réellement ce à quoi on pouvait penser, il s'agissait davantage de directives données à des miliciens prêts à nous réduire en charpies, et donc tout ce tumulte résultait du réveil des troupes et d'une chasse à l'homme qui venait d'être lancer. Je n'eus pas le temps de prendre conscience du traquenard qui aurait pu nous attendre au tournant que déjà je dus ouvrir le feu sur miliciens. Le bruit assourdi des balles, éjectées du canon de mon fusil, faisait vibrer l'air sur leur passage, avant de finir leurs courses dans la poitrine d'un assaillant. C'était d'ailleurs curieux de parler d'assaillant, puisque nous étions les assaillants en quelque sorte. Des balles fusaient dans tous les sens pour réduire la force de riposte, qui n'avait pas le temps de repérer notre groupe, nous étions en harmonie, nous étions sur la même longueur. Tuer ou être tuer. Nous subîmes alors une contre-attaque plus que soudaine alors qu'une mitrailleuse habilement cachée crachait des flammes sur notre chemin. Les « tango touché. » et autre « tango à terre. » laissaient place à un « à couvert ! » représentait bien la situation. Nous étions sur le point de nous faire acculer dans un recoin qui n'offrait plus de possibilité de fuites, sans compter le fait que hommes armés jusqu'aux dents prenaient position aux derniers étages des bâtiments les plus hauts.

« Reculez. »
« Mike, la droite est libre ! » entendis-je dans mon oreillette
« Appuyez à gauche ! Je répète ! Appuyez à gauche! »
« Aaaarhg ! »
« Putain ! Kid est touché, couvrez la droite ! »
« Est-ce que ça va ? » m'inquiètai-je
« C'est seulement mon épaule, répondit-t-il, niquez-leur leurs mères ! »
« Je vais presser du jus de citron ! Amenez-vous bande de sales enfoirés ! » hurla Sharp avant de tirer des salves un peu au hasard
« Contrôle tes munitions Sharp. lui conseillais-je. Je recharge, Colton, occupe-toi du toit à  neuf heures ! »
« C'est en cours. »

Les balles ricochaient dans les sens dans des sifflements stridents. Seule la pluie rendait la chose moins désagréable car elle étouffait la plupart des sons, mais elle brouillait aussi la visibilité de chacun. J'essayai du mieux que je pouvais de repérer les cibles et de les neutraliser, mais je ne pouvais savoir si chaque tir faisait mouche, rien ne me l'indiquait, et je constatai que des miliciens ne cessaient d'apparaître. Colton fut le second à être touché, à la cuisse vraisemblablement, mais j'espérais que la blessure n'est pas touché une artère, auquel cas cela deviendrait vraiment graves pour lui. Nous étions coincé dans un cul-de-sac, à couvert derrière des débris de toute sorte et sous le feu intense d'un ennemi, qui, comme nous, tirait dans la direction qu'il pensait abriter son adversaire.

« Fumigène ! »
« Fumigène. » dis-je à mon tour avant de jeter la grenade quelques mètres plus loin.

Il fallait maintenant que je réfléchisse vite pour sortir de ce guêpier. Je priais que pour la chance soit de notre côté, et cette minute d'inattention failli me coûter un œil alors qu'un projectile rafla ma tempe gauche, laissant une traînée ensanglantée. Nous étions couvert de boue, mouillé jusqu'à l'os, sans compter la transpiration sous nos vêtements qui nous faisaient ressentir un terrible courant d'air glacé sur notre peau. Je sentais bien que mes poils étaient redressés, j'étais glacé, mais je continuais à appuyer sur la gâchette quitte à subir une crampe au doigt. Sharp m'interpella alors. Il venait de dégager un passage derrière nous, seulement dissimulé par des plaques de ferrailles rouillées, c'était la sortie tant attendue. Nous passâmes donc dans ce trou étroit, en file indienne, et prêt à tirer. C'était une sorte de couloir formé aléatoirement par un enchevêtrement de débris, et même à travers des maisonnettes  en ruine. Kid faisait le décompte des mètres qui nous séparaient encore du bout du tunnel, c'était un moyen pour lui d'oublier sa blessure. Je me rassurai aussi en demandant l'état de Colton, qui devait avancer plus difficilement avec sa blessure, mais rien de surmontable, j'étais moi-même blessé comme me l'avait fait remarquer Sharp, mais la douleur était si intense et le froid si acharnait contre mes plaies que je ne sentais rien au zone touchée, comme une impression de perte, mais le reste fonctionnait à merveille. Nous commencions tout juste à sentir les courbatures de cette mission, nous commencions à être exténué par cette effort nécessaire à notre survie. Sharp, celui qui avait les plus petite jambe et qui fermait alors la marche, haletait comme un bœuf tellement fort qu'on entendait sa fatigue résonnait dans l'allée. Au bout de quelques secondes, nous étions enfin à l'air libre, loin de ce passage obscur, mais j'avais parlé trop vite. Des spots lumineux éclairèrent alors notre position, nous révélant par la même occasion et donnant une plus grande opportunité pour notre ennemi de nous atteindre à distance.

Ils nous forcèrent à nous séparer, « diviser pour mieux régner » pouvait dès lors s'appliquer à notre encontre. Sharp et moi étions pris au piège dans l'épave d'un bus calciné. Colton m'avait confirmé par radio qu'il se trouvait non loin avec Kid.

« RPG ..r le ...oit ! » compris-je via nos communication.
« Je ...ai eu. Mais ...oilà d... tres. »
« Je vais grimper dans cette baraque ! De là, je vais essayer de contacter le PC pour qu'il nous envoie la cavalerie ! » devais-je hurler pour me faire entendre alors que des explosions siégeaient près de nous, soulevant des morceaux de terre et répandant la boue un de par tout.
« J'vais le faire. »
« Pas question... »
« C'est à cause de moi tout ça, c'est à moi de vous sortir de cette embrouille, insista-t-il. Mike, file-moi ce putain de téléphone. »

Je le dévisageai pendant quelques secondes, comme si dehors, le temps s'était arrêté. Je comprenais son sentiment, il pensait qu'il avait comme trahi ses coéquipiers, ce n'était pas ce que je pensais, mais lui refusait cela, il le prendrait mal, le connaissant, et moi-même j'aurais fait pareille si les rôles avaient été inversé. S'il voulait recouvrir son honneur, qu'il le fasse. Je lui tendis le fameux téléphone satellite qu'il m'arracha de la main.

« Bonne chance. »

Il disparut aussi vite qu'il avait pris la parole. Sharp était quelqu'un de courageux, sur qui on pouvait compter en permanence, dévoué envers ses frères, je vous l'avais déjà dit, non ? Et il avait pris la chose tellement à cœur, je l'avais vu dans son regard, mais je ne l'avais pas reconnu dans ce comportement spontanée, sérieux, comme s'il s'agissait de la dernière fois. Je me mis à couvrir sa course, car déjà des miliciens tentaient de l'abattre sans vraiment comprendre le but de la manœuvre. Au bout de minutes qui semblaient être des heures de souffrances interminables, Sharp me contacta et me confirma que des renforts étaient en route. Je dus sortir de mon abri pour trouver un autre point car la carcasse avait été la cible de rockets, et je ne voulais pas me risquer à y rester trop longtemps. Les échanges de coups de feu durèrent au moins une dizaine de minutes, un calvaire sous la pluie, mais les rayons lumineux venait déjà me chatouiller la joue, me sortant de mon anxiété comme s'ils possédaient un effet hautement positive sur ma situation plus que tendue. Et ils firent enfin leur apparition, à l'Est comme prévu, mais les littlebirds étaient venues directement au contact de l'ennemi pour nous prêter main forte, et ça me faisait chaud au cœur de voir cette solidarité, au point que j'eus un regain de volonté. Les petits hélicoptères de combat, munis de mitrailleurs, passaient au-dessus des positions ennemis et lâchaient des rafales, n'ayant que pour conclusion une tranchée pleine de mort à chaque fois. Ils avaient pris la peine de nous soutenir dans cette épreuve alors qu'ils n'étaient pas à l'abri des tireurs et des RPG, nous leur devions la vie. Nous ne nous levâmes comme si de rien n'était, comme si les miliciens ne nous tiraient plus dessus, pour scander en leur honneur, poussant des cris de joie les larmes aux yeux, c'était comme une délivrance. Sharp vint alors, au pas de course, à ma rencontre, le sourire aux lèvres, il avait bien bossé, il méritait que je le salue comme il convenait, c'était un acte de bravoure, de loyauté, dont il avait fait preuve. Sa face changea l'espace d'un instant, il fut comme pris de stupeur. Je le vis tomber sur le sol, inerte, le visage en sang. J'étais comme stoppé net, il fallait que l'information me remonte au cerveau.

« Shaaaaaaarp ! Tireur embusqué ! A terr... »

Je fus interrompu par deux brûlures aux niveaux des côtes droites qui me crispèrent, et je tombais à mon tour à genoux. Je n'avais plus la force de me battre, et c'est ainsi que je m'effondrai dans les bras de Morphée. Je venais de perdre un proche, et moi-même je ne savais pas si j'étais mort. Je n'avais pas pensé à me réveiller deux jours plus tard dans un lit médicalisé. Et je me disais qu'il fallait peut-être que je pense à arrêter.





Dernière édition par Michael E. Gilmore le Mar 17 Fév - 19:38, édité 27 fois
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 18:40

Michael Elliot Gilmore 1839924927 wtf you should be dancin amen god/godess amen god/godess bril bril les zieux

C'est trop cool que ton choix se soit arrêté sur mon scénario Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Merci merci de l'avoir choisis!

Bon, un bienvenue officiel est de rigueur! Et comme je te l'ai dis, si tu as la moindre question ou juste envie hihi ma boite à Mp t'es graaaande ouverte
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 18:40

Bienvenue parmi nous Michael Elliot Gilmore 77809381
Si tu as la moindre question n'hésite pas, le staff est là Michael Elliot Gilmore 2145037518
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 18:48

C'est cool que tu ais choisis le scénario de Maria lick lick
Par contre il y a déjà un William sur le forum, et il me semble que les doublons ne sont pas acceptés Michael Elliot Gilmore 2335398002

Bienvenue sur bp en tout cas I love you et bon courage pour la rédaction de ta fiche. On aura un lien toi et moi héhéhéhéhé
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 18:52

Bienvenue, bonne chance pour ta fiche Michael Elliot Gilmore 953319541
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 19:05

Bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 21:30

Hey, bienvenue, très bon choix d'avatar Michael Elliot Gilmore 781824920 Michael Elliot Gilmore 781824920 , il nous faudra obligatoirement un lien Razz
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 21:37

Jason Stathammmmmmmmmmmmmm!!!!!

L'ultime, on le voit trop peu sur les forums, en tout cas bienvenue ici !
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyDim 8 Fév - 23:23

Bienvenue sur BP Michael Elliot Gilmore 2145037518
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyLun 9 Fév - 9:19

Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche! I love you
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyLun 9 Fév - 18:04

Merci à tous bril bril les zieux

Bon j'ai eu le temps de faire un petit écrit pour le caractère, ceux qui le liront pourront éventuellement commenter - une petite pensée pour Maria ! Dis moi si ça te convient ! rhaaaa omfg - et me dire si mon style convient à la plupart, je veux dire, si c'est pas trop grossier à votre goût si vous trouvez que ça passe, attendez de voir l'histoire :devil:

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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyLun 9 Fév - 18:18

mia cara la la la Owiiii ca me convient très bien pour l'instant! Tu peux continuer sur ta lancée j'ai hâté de lire tout ça hihihi
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Arsène J. Duval
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyLun 9 Fév - 21:48



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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyLun 16 Fév - 22:11

Yes, ça manquait de gros bras par ici ! Bienvenue Michael Elliot Gilmore 4174443913
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyLun 16 Fév - 22:32

bienvenue bril bril les zieux
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyMar 17 Fév - 18:20

Merci à vous tous bril bril les zieux rhaaaa omfg Michael Elliot Gilmore 2335398002 !
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyMar 17 Fév - 19:12

j'attends la confirmation de Maria pour te valider, mais putain ce que j'ai aimé lire ta fiche omagad omagad
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyMar 17 Fév - 19:13

Je saute a 100% dans l'aventure!! J'ai adoré te lire aussi et j'ai trop hâte de pouvoir jouer avec toi XD
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyMar 17 Fév - 19:17


Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :

✈ Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.

✈ Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles ajouter ton quartier de résidence dans ton profil ainsi que ton métier.

✈ Maintenant que ton personnage n'est plus à la rue, à toi de créer ton petit réseau d'amis et d'ennemis; alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. Tu peux également rejoindre la roue du rp ici.

✈ Si ton personnage a besoin d'un camarade, d'un amoureux ou d'un tout autre lien essentiel à son évolution, n'hésite pas non plus à créer ton propre scénario; BP offre aussi un système de boîte à liens vers lequel on t'invite à te tourner. Il est tout aussi important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.

✈ Enfin, histoire de compléter ton intégration totale au sein de la vie de BULLETPROOF, tu peux toujours t'inscrire dans la partie parrainages afin de devenir le petit protégé d'un des dinosaures anciens du forum.

✈ Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré! Mais, il reste une étape importante: le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais-toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.

Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !
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MessageSujet: Re: Michael Elliot Gilmore   Michael Elliot Gilmore EmptyMar 17 Fév - 19:36

Owiii merci Michael Elliot Gilmore 2145037518 Michael Elliot Gilmore 2335398002

Je suis content que le personnage te plaise Maria, tu es la principale intéréssée après tout Michael Elliot Gilmore 3365546114

Woody -> j'avais pourtant dit qu'il ne fallait lire l'histoire Michael Elliot Gilmore 1230488393 j'ai tellement honte (bien qu'il y ait deux trois éléments exploitables Michael Elliot Gilmore 2169362446), je comprends pas en quoi ça vous a plu Michael Elliot Gilmore 2539146466 mais si c'est le cas, tant mieux ! Au moins je n'aurais pas écrit pour rien Michael Elliot Gilmore 1128288640
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