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 Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.

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MessageSujet: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 13:37



vitani jordan holmes

ici tu écriras une petite citation. ici tu écriras une petite citation. ici tu écriras une petite citation.

let me introduce myself.

NOM(S) : Holmes.PRÉNOM(S) : Vitani, Jordan. AGE : Vingt deux ansLIEU DE NAISSANCE : Un ranch perdu au milieu de nulle part, au Texas. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle mais à vrai dire elle ne s’est jamais posée la question. Qui sait, une femme pourrait la faire chavirer SITUATION AMOUREUSE : Célibataire, une proximité trop intime avec qui que ce soit lui donne des crises d’angoisses. SITUATION FINANCIÈRE : Normale, mais elle ne s’en préoccupe guère, vivant avec le stricte minimum. MÉTIER/ÉTUDES : En formation pour devenir démineuse, éclaireuse et pisteuse avec le malinois qu’on lui a confié, Junkie. SI MILITAIRE, GRADE : Simple soldat. GROUPE : Learning war. AVATAR : Chloe Norgaard. CRÉDITS : jasperhelps in tumblr.


⊱ this time i'll be bulletproof
✈️ Vitani est un électron libre. Vive d’esprit et affectionnant sa liberté, elle est sans cesse en opposition avec l’autorité. Surtout quand elle n’est pas en accord avec les décisions prisent pour elle, des ordres qu’elle estime injustes ou idiots. Un comportement qui lui vaut souvent des problèmes, pour insubordinations. Mais malgré son tempérament de feu, c’est un bon soldat. Un très bon soldat dans son domaine. Sa capacité à apprendre vite et bien est presque exaspérante. Dotée d’une forte intuition, qui ne lui a jamais fait défaut, elle excelle dans sa formation. Et à son grand étonnement, elle s’épanouie dans son travail. L’armée n’est pas bien différente de sa vie précédente, à quelques exceptions près. Un monde d’hommes dans lequel elle a su s’intégrer rapidement, se faire respecter par son statut de femme. Chose dont elle avait l’habitude. Cet esprit de famille et de solidarité qui règne au sein de la base, de l’armée, lui a permis de s’épanouir, de s’adapter. Mais malgré le bien-être qu’elle ressent à Redstone, son ranch familial lui manque.

Vitani, c’est la joie de vivre. C’est une jeune femme pétillante, positive qui ne se laisse jamais abattre par la fatalité. Ce battant envers et contre tout pour ne pas perdre pied quand le destin semble vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. Ainsi, vous ne la verrez jamais s’effondrer, montrer une quelconque faiblesse ou tristesse. De même que se confier sur les tragédies de sa vie n’est pas quelque chose qu’elle conçoit et qu’elle fait. Elle n’est pas le genre de femme à partager ses sentiments comme bien d’autres. Très peu à l’aise avec le mal-être des gens, elle n’abordera jamais d’elle-même leurs tourments mais fera en sorte d’apporter un peu de gaieté pour faire oublier au moins quelques instants les soucis qui peuvent les emparer.

Malgré le dynamisme qu’elle incarne à la perfection, Vitani apprécie de retrouver le calme et la paix en s’évadant dans la nature. Se laissant envahir par cette sensation de plénitude, comme si rien d’autre n’existait. Comme si elle était seule au monde. C’est un besoins vital pour elle de partir à l’aventure loin de la civilisation, et il n’est pas rare qu’elle disparaisse quelques jours sans donner un signe de vie. Un bon feu de camp, un plaid pour la recouvrir, son harmonica, des vivres pour subsister, un ou deux bouquins. L’équation parfaite pour se ressourcer et évacuer les mauvaises ondes.

Impulsive, elle agit bien souvent sans réfléchir. Très souvent mêlé à des bagarres, elle n’est pas la dernière à lancer son poing en pleine figure. C’est ainsi qu’elle a été éduquée, en réglant le problème une bonne fois pour toute par un coup bien placé. De ce fait, Vitani n’est pas du genre rancunière. Tout dépend de la gravité de la trahison. Mais une fois qu’elle a exprimé son mécontentement, elle passe rapidement à autre chose. Laissant le passé là où il est.

Audacieuse – Bavarde – Bourrue – Charismatique – Courageuse – Curieuse – Désintéressée – Dynamique – Dévouée – Enthousiaste – Excentrique – Fidèle – Franche – Gaffeuse – Gentille – Impatiente – Impulsive – Colérique – Intelligente – Amusante – Fêtarde – Joueuse – Malicieuse – Optimiste – Bornée – Passionnée – Protectrice – Sociable – Spontanée – Cultivée – Maline – Observatrice – Provocatrice

⊱ i was meant to be a warrior Jusqu’à ses vingt et un an, elle a toujours passé sa vie dans le ranch familial loin des villes, loin de la « civilisation » ✈️ Son père a toujours voulu avoir un fils, il a élevé Vitani comme tel. ✈️ Cavalière hors pair depuis son plus jeune âge, elle a participé à de nombreux concours de rodéo ✈️ A l’âge de six ans, elle a fait une très mauvaise chute à cheval. Des côtes cassées, les médecins redoutaient que son cœur soit touché. C’est à ce moment-là qu’ils ont pris conscience que Vitani était atteinte d’une anomalie nommée Situs inversus avec dextrocardie. Ses organes sont donc inversés, un effet miroir. ✈️ Depuis qu’elle est gamine, elle ne supporte pas les proximités qu’elle juge trop intimes comme une étreinte, un câlin, un bisous. Cela lui file des crises d’angoisses. Elle se fait pourtant violence quand il s’agit de ses proches, devenant alors très « gauche » dans ses gestes ✈️ Vitani dit tout ce qui lui passe par la tête, manquant alors de beaucoup de tact et ne se rendant pas compte des blessures qu’elle peut causer à autrui ✈️ Elle adore les armes à feu, son père l’emmenait régulièrement à la chasse ou au champ de tir qu’il avait lui-même conçu bien que illégal. ✈️ C’est une parfaite scout, sachant allumer un feu avec un simple bout de bois, s’orienter grâce au soleil ou aux étoiles ou même avec la nature comme la mousse poussant aux pieds des arbres. ✈️ Elle joue de l’harmonica, ainsi que de la guitare et un peu de violon. ✈️ Elle n’a jamais été scolarisé afin d’aider ses parents au ranch, elle a cependant suivit des cours par correspondance. ✈️C’est au milieu des hommes qu’elle a grandi, des « cow-boy » macho, grande gueule et bourru. Elle a souvent adopté le même comportement. ✈️Vitani est toujours vierge ✈️Suite à un pari perdu à l’âge de seize ans, elle s’est teint les cheveux. Une excentricité qui lui a finalement beaucoup plu. ✈️Ses parents étaient réfractaires aux nouveautés, à la technologie. De ce fait, Vitani n’a jamais regardé la télévision ni même vu un film au cinéma. C’est à son arrivée à Huntsville qu’elle a appris à se servir d’un ordinateur et d’un téléphone portable ✈️ C’est une fille au fort caractère, qui a du mordant et qui n’hésite pas à en découdre ✈️ Vitani aime la nature, les animaux. Elle préfère presque la compagnie de ceux-ci que celle des Hommes. ✈️ Elle adore les feux de camp et dormir à la belle étoile ✈️ Ne l’invitez pas à manger chez vous, elle vous videra votre garde-manger. Bien que très menue, c’est un estomac sur pattes qui dévorent en grand quantité. ✈️Vitani a une très bonne descente, même meilleure que bien des hommes. ✈️ Ses parents sont morts noyés il y an alors qu’ils tentaient de faire traverser une rivière au bétail. Dès lors elle a décidé de s’installer chez son oncle militaire à Redstone ✈️ La seule chose qui lui reste de sa vie passée est son cheval, Storm, un frison d’une grande beauté qu’elle aime par-dessus tout. Elle se rend au minimum une fois par semaine dans les écuries qui bordent la forêt d’Huntsville pour le monter et s’occuper de lui ✈️ Vitani et son oncle se sont quittés en mauvais terme. Et bien que finalement elle apprécie sa formation au sein de l’armée, elle lui en veut toujours de lui avoir forcé la main ✈️ Elle est accro au coca-cola et à la nicotine ✈️ Pas très à l’aise avec la gente féminine, elle a cependant réussis à se faire quelques amies à sa grande surprise. Comme Luna, qui depuis quelques mois s’efforce de la rendre plus féminine et à lui faire découvrir une vie autre que celle qu’elle a connu. ✈️Elle parle dans son sommeil ✈️ Depuis son entrée dans l’armée, un nouveau compagnon partage sa vie. Un malinois du nom de Junkie (qui n’est pas au goût de son supérieur) suivant la formation à ses côtés.


dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Psychose Mae. FILLE OU MEC ? : Toujours une fille. AGE : Vingt-six ans omagad. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Tous les jours SCENARIO OU INVENTÉ ? : Inventé. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : C’était grâce à Fantine Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 3120058760 . LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Oh que oui, sinon je n’aurais pas de DC Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734 LE CODE DU RÈGLEMENT : shoot me down but i won't fall. LE MOT DE LA FIN : Love you :heart :.

Code:
[b]chloe norgaard[/b] ✈️vitani holmes



Dernière édition par Vitani Holmes le Sam 29 Nov - 21:30, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 13:37




⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…


« You’re gonna miss me when I’m gone, you’re gonna miss me by my hair, you’re gonna miss me everywhere, oh. You’re gonna miss me when I’m gone »

16.07.2009, Edan & Vitani - Ranch Familial, TEXAS

Ses lèvres papillonnent sur ma peau étrangement pâle. Avides et bien plus encore, elles se frayent un chemin de ma clavicule jusqu’à la courbe de ma mâchoire. Boum boum boum. Mon cœur s’affole, s’écrie d’effroi dans ma cage thoracique. « Edan, qu’est-ce que tu fais ? » susurrais-je, tâchant vainement de calmer l’hésitation et la panique dans ma voix. Pour toute réponse, l’emprise de ses mains sur mes hanches se raffermie presque douloureusement, m’entraînant contre le bois d’un des box de l’écurie. Prise au piège et paralysée par la peur. Mon corps semble incapable de répondre à la sonnette d’alarme que mon cerveau lui hurle. Des perles de sueurs envahissent petit à petit mon visage crispé, chaque parcelle de mon corps est parcourue de tremblements. Quant à ma respiration qui se fait de plus en plus haletante me donne la désagréable impression que l’air se raréfie à mesure que le temps s’écoule. Je suffoque douloureusement. « Chut, chut ça va aller » Me murmure-t-il à l’oreille d'une voix rauque, ce qui ne fait qu’accroître bien plus encore l’angoisse dans laquelle j’ai plongé depuis quelques secondes. Une durée qui me paraît pourtant bien plus importante, comme si cette torture sur mon corps durait depuis des heures. Son regard me perce de toute part, des prunelles sombres et anormalement brillantes qui me scrutent dans la nuit. Il est le chasseur, je suis sa proie. Et le prédateur plonge sur sa prise sans aucune échappatoire possible. Aucune chance de survie. Ses lèvres dévorent les miennes dans une sauvagerie qui me glace le sang. Où sont passés ses baisers tendre et doux qu’à une époque je craignais tout autant mais auxquels j’avais fini par m’habituer ? Cohabitant avec cette angoisse que me causait une proximité trop intime en mon sens. Cet homme qui a gagné mon cœur, et qui m’aide jour après jour à combattre cette fichue phobie irrationnelle, ce n’est pas lui. C’est un Edan bien différent qui se trouve devant mes iris bleutées. Dans un mouvement qui m’épuise presque, je secoue la tête afin d’échapper à la dureté et la brusquerie de sa bouche. « Tu pus l’alcool à pleins nez » constatais-je, essoufflée. C’est un homme ivre, hors de contrôle. Un homme inconnu. Cela me terrifie, ignorant alors de quoi il peut bien être capable. Jusqu’où il peut aller. Et j’ai envie d’hurler à m’en époumoner, appeler à l’aide  car je suis tout bonnement incapable de m’échapper seule de l’emprisonnement de ses bras. Ses doigts s’immiscent sous le t-shirt de mon pyjama, griffant presque la peau de mon ventre. Il a franchi la limite, allant bien trop loin, plus loin qu’il ne l’avait jamais fait. « Fa.. fais pas ça, s..s’il te plait. Arrêtes, arrêtes, arrêtes… Tu n’es pas toi-même… » Suppliais-je alors que les battements de mon cœur eux partirent dans une folle embardée. A ce rythme, mon muscle cardiaque ne tardera pas à lâcher, à imploser. Tout autour de nous semble devenir flou, comme si la pièce où Edan m’avait coincé tournait à un rythme effréné. Un haut de cœur, puis un autre. Ma tête, brûlante, ballote en suivant la cadence de mes suffocations. Mes poumons cherchent désespérément un air moins toxique, mais la tâche se complique alors que l’une des mains de mon ami encercle ma gorge, resserrant l’étreinte de ses doigts. « Six mois que j’attends, Vitani. Six mois que je supporte tes soi-disant crises d’angoisses chaque fois que je te touche. J’ai été suffisamment patient je crois, non ? Ça mérite une récompense, poupée » Il m’embrasse à nouveau sans se départir de sa fougue sauvage. Et je le mords, la seule défense qu’il me reste alors. Mes dents entaillent la chair de ses lèvres, laissant au passage le goût de son sang dans ma bouche. En représailles, mon dos et l’arrière de ma tête cognent brusquement contre le bois quand il est vient coller son corps au miens sans aucune délicatesse. « T’es à moi » grogne-t-il alors que ses mains se font encore plus entreprenantes, sans aucun respect de ma personne. Juste une envie plus que primaire. C’est un animal sauvage, sans vergogne.
Un coup de feu retentit, me faisait sursauter tout comme Edan, qui recule immédiatement sous la surprise. Ma vue troublée par l’angoisse m’empêche de distinguer correctement l’ombre à l’entrée du box, mais une chose est sure, cette voix qui se répercute en échos tout autour d’eux, je la reconnaîtrais entre mille. « Dégages d’ici petit merdeux. MAINTENANT ! Ou je te jure que la prochaine balle ira se loger directement dans ton crâne » menaça l’homme en pointant son fusil sur lui, il ne fallut quelques secondes de réflexion pour analyser la situation avant que Edan ne prenne ses jambes à son cou, sans même un regard en arrière, sans un mot. « Et c’est pas la peine de te pointer demain, ne me fais pas regretter de ne pas t’avoir botter le cul » hurle mon père à son attention, alors qu’il file à travers la nuit noire. Mon corps s’affaisse, incapable d’en supporter d’avantage. Mes genoux heurtent alors le sol recouvert de pailles dans un bruit sourd, me rendant à peine compte de la douleur tant je suis focalisée sur ma respiration erratique. La souffrance causée dans ma poitrine éradique toutes les autres. Chacun de mes membres subissent les contre coups des tremblements qui m’assaillent. Les yeux clos, tâchant de me concentrer pour calmer la crise de panique qui s’est emparée de moi, mes doigts s’agrippent aux brindilles jaunâtres sur le sol. « Eh, chérie. Calmes-toi. Respire. C’est fini, il est partit. Tu es en sécurité, avec moi » La voix apaisante de mon père m’enveloppe de son halo protecteur. Je peux sentir sa présence à mes côtés, agenouillé près de moi. Il ne me touche pas, ne fait aucun geste dans ce sens. Il sait, me connait mieux que quiconque mais parait surpris, autant que moi à vrai dire, lorsque d’instinct je viens me réfugier dans les bras sécurisant de Gary Holmes. C’est étrange de prendre conscience que la seule chose dont j’ai besoins pour combattre mon angoisse d’une trop grande proximité avec un autre être humain, soit une étreinte. Combattre le mal par le mal. Cependant, une seule personne possède le pouvoir de réduire à néant cette peur qui grignote chaque parcelle de mon être. Lui. Mon père, mon modèle, mon mentor, mon héros. « Je suis désolée ‘pa » murmurais-je d’une voix tremblante. « J’ai oublié tout ce que tu m’as appris. J’ai été faible et je l’ai laissé avoir une emprise sur moi. Je suis désolée que tu ais eu une fille, et pas un fils. Tu aurais eu moins de soucis à te faire… » « Moins de soucis surement mais si j’avais eu un fils, j’aurais eu dix fois plus d’ennuis crois-moi » ricana-t-il à mes propos avant de porter une main hésitante dans mes cheveux. « Tu n’es pas faible Vitani. Loin de là. Tu es même certainement la femme la plus forte que je connaisse, et Dieu sait que j’en ai connu… » Ajoute-t-il d’un air pensif, un sourire provoquant « ‘Pa ! » Dis-je d’un ton exaspéré en lui pinçant les côtes, non sans laisser échapper un petit rire. « Ecoutes je sais que parfois,  souvent même, j’ai été dur avec toi. Plus qu’avec n’importe qui, plus qu’avec mes employés. C’est vrai, je t’en ai fait baver. T’sais, je voulais juste… te protéger. Te préparer à évoluer dans ce monde d’hommes où les femmes ne reçoivent que peu le respect qui leur est dû. ‘fin tu sais comment ils sont, je t’apprends rien. Enfin je… » Un sourire amusé se dessine sur mon visage alors que mon père semble peiner à lâcher ce qu’il ressent. Les mots ne sont pas ses amis, ils ne l’ont jamais été. « J’sais que j’ai pas toujours fais ce qu’il fallait, j’aurais dû t’apporter plus d’affection…j’aurais peut-être dû t’acheter des poupées au lieu d’un couteau de chasse… » Sans pouvoir l’en empêcher, un grand éclat de rire s’échappe de ma gorge. Me redressant et m’écartant de lui pour rompre notre étreinte devenant alors un peu trop oppressante, je constate que la crise d’angoisse a fini par s’évaporer en partageant ce moment avec mon père. « Personne ne pourra dire que tu ne fais pas dans l’originalité. Mais c’est vrai qu’un couteau de chasse n’a rien à faire dans les mains d’une gamine de sept ans » Ajoutais-je sur un ton amusé en le taquinant. « T’as pas à te justifier ou à regretter quoi que ce soit, moi je n’en ai aucun. J’aime ma vie ici, et je ne voudrais en changer pour rien au monde » Une vérité criante. La vie au ranch m’offre tout ce dont j’ai besoins, tout ce qui fait mon bonheur.
Les mains en appuient contre le mur dans mon dos, je finis par me relever non sans laisser une grimace parcourir mes traits sous la douleur musculaire. « Je t’aime ‘pa ». Ses mots me sont étrangers, comme s’ils n’avaient jamais franchis mes lèvres. A bien y réfléchir, je crois que c’est le cas. Nous ne sommes pas de ceux à extérioriser nos sentiments, et encore moins les dire de vive voix. Mais j’avais ressenti le besoin de dire au seul homme qui puisse compter de ma vie, combien il importe à mes yeux. Pour simple réponse, il hoche simplement la tête en remettant son chapeau sur la tête, comme pour s’y cacher. En un soupire amusé, je m’avance vers lui prenant alors son fusil des mains « Donnes-moi ça. Tu vas finir blesser quelqu’un avec » ricanais-je avant de sortir du box, mon père  à ma suite. « Je vais nous préparer un bon chocolat chaud ». dit-il simplement, en me dépassant et me donnant un coup d’épaule pour me bousculer volontairement, ce qui me fit sourire. Encore.

30.09.2013, Oncle Wade & Vitani - Ranch Familial, TEXAS

« J’ai une faim de loup ! » Rapidement je fouille dans les placards de la cuisine. J’avais grand besoins de grignoter quelque chose, n’importe quoi. Du moment que ça se mange, et que cela satisfasse mon estomac capricieux. « Tu veux un truc Oncle Wade ? » marmonnais-je la tête enfoui sous le placard de l’évier pour y attraper un paquet de céréales déjà entamé. « Tu sais, t’avais pas besoins de te mettre sur ton trente et un. Tu faisais un peu tâche dans le décor » ajoutais-je en me redressant, mon regard se posant sur lui, tout de noir vêtu. « Tu me déprimes » soupirais-je. Haussant les épaules, j’allais m’installer sur le canapé face à la baie vitrée donnant vue sur les écuries, m’asseyant en tailleur. Après tout, il aurait pu faire pire et porter son uniforme militaire. Le paquet de céréales coincé entre les jambes, une bouteille de lait à la main, je sentais mon corps se détendre petit à petit maintenant que tout était fini. « C’étaient les obsèques de tes parents Vitani, de mon frère. Je n’allais pas me ramener en jean. Non merci » Il secoua la tête en plus de son remerciement lorsque je tendis les céréales dans sa direction. Haussant de nouveau les épaules, je laissais mon corps s’avachir dans le sofa, mes jambes s’étalant de tout leur long sur la table basse. C’est au bout de quelques minutes d’un long silence, parfois brisé par mes sifflotements, que mes yeux se posèrent à nouveau sur lui. Il m’observait, depuis tout ce temps j’en étais certaine. Me scrutant en détail, comme si il attendait quelque chose. « Quoi ? » demandais-je, la bouche pleine, et envoyant quelques miettes sur le sol. « Rien. Je me demande simplement à quel moment tu vas craquer »  Lentement j’arquais un sourcil dans sa direction alors que j’avalais plusieurs gorgées de lait directement au goulot. « De quoi tu parles ? » demandais-je en glissant ma langue haut dessus de la lèvre supérieure pour y lécher en partie la moustache de lait qui s’y était déposée. Mon oncle s’écarta du mur sur lequel il s’était appuyé pour venir s’asseoir sur la table basse face à moi, retirant mes jambes sur son passage. Dans un grognement, je me redressais en ramenant mes genoux contre ma poitrine. Les mains jointent, il continuait toujours de m’observer, faisant naître en moi une impatience grandissante. « Tes parents ont disparu il y a treize jours, on a retrouvé leur corps il y a seulement  trois jours et aujourd’hui nous venons de leur faire nos adieux. Et pas une seule fois depuis l’accident je ne t’ai vu exprimer une quelconque émotion à ce sujet. Tu as continué à t’occuper du ranch comme si de rien était. Je n’ai pas vu une seule once de tristesse en toi, pas une larme. Rien. Alors soit tu es dépourvu de cœur, soit tu gardes ta peine caché profondément en toi jusqu’à ce qu’elle finisse par resurgir. Alors gamine ? Ai-je une nièce insensible, ou une nièce en proie au chagrin ? » Un soupire s’échappa de mes lèvres alors que je me penchais en avant pour déposer le paquet de céréales et le lait sur le sol. Me tapant les mains pour me débarrasser des miettes, j’attrapais bras tendu la cravate de Wade pour la lui retirer dans un geste lent sans quitter son regard « Respires » murmurais-je avec un sourire amusé. Gardant le bout de tissu entre mes mains pour jouer avec, je laissais mon regard parcourir la pièce spacieuse et surchargée en meubles rustiques et objets en tout genre autour de nous, où de nombreuses photos de famille trônaient, des trophées de chasse. « Ils me manquent » dis-je simplement en fronçant les sourcils, triturant mes ongles. « Je ne suis pas insensible oncle Wade, je suis juste… pas le genre de personne a extériorisé ce que je ressens, surtout ce qui me fait de la peine. Je suis peut-être dépourvue de glandes lacrymales » ajoutais-je avec un rire nerveux. Après tout, je ne me souvenais pas d’un seul jour où des larmes avaient pu rouler sur mes joues. Je soupirais de nouveau en constatant qu’il ne se déridait pas, continuant à me fixer. Attendant patiemment en silence, sans émettre de commentaire. Ce qui avait le don de me bouillir. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Je suis comme ça ! Je ne suis pas du genre à me morfondre, à pleurer les morts alors que la vie continue, les responsabilités avec. Oui j’ai passé tout mon temps à m’occuper du ranch car c’est mon rôle à présent. Les animaux eux, n’attendent pas. Les employés, non plus. Et travailler ça me permet de ne pas penser à cet accident, au fait que je me retrouve orpheline et que de me retrouver avec toutes ses responsabilités sur le dos aussi tôt m’effraie » avouais-je en me laissant aller contre le dossier du sofa. « Et puis tu connais papa. « Cesses de pleurnicher petite » qu’il dirait »  Un sourire mélancolique se dessina à la commissure de mes lèvres alors que j’imitais assez lamentablement la voix de mon père. « Et depuis quand tu t’inquiètes de mon sort ? » l’interrogeais-je alors, une teinte d’amertume dans la voix. « On ne t’a pas vu ici depuis des lustres, pas une lettre, pas une carte postale. Rien. Mes parents meurent, et hop te voilà qui apparaît comme une fleur, me jugeant sur mon comportement et ma personnalité qui plus est. T’as vraiment du culot. Ne me fait pas croire que tu es inquiet pour moi ! Si tu avais un minimum de considération à mon égard, tu aurais donné des nouvelles et pas gardé le silence pendant huit ans ». Fulminais-je, incapable de garder mon calme plus longtemps et laissant alors échapper ma rancœur. Le sourire amusé qui illuminait le visage de mon oncle ne faisait qu’accroitre encore cette boule de rage coincé au fond de ma gorge. « Bon point, bien joué gamine » Il m’agaçait, plus que de raison. Un peu brusque, je me relevais du canapé en attrapant mon petit déjeuner improvisé pour aller le ranger. Sur le plan de travail, je prends le paquet de cigarette de mon père, que je n’avais osé toucher jusque-là. Allumant la clope je tire une longue bouffée en observant mon oncle, savourant la sensation de la fumée dans ma bouche, de la nicotine se répandant dans mon organisme. « Je comprends ton ressentiment. Je reconnais avoir mal agit, envers toi. Le conflit entre ton père et moi n’aurait pas dû avoir des conséquences sur toi. Je n’aurais pas dû te mettre à l’écart de ma vie. Je suis désolé Vitani. » Il n’avait pas bougé de sa place, alors que mon regard lui s’était rivé sur le sol. Tirant sur ma cigarette trop fortement et rapidement, au point que le filtre commençait à me brûler les lèvres. « Ce qu’il s’est passé entre Gary et moi ne te concerne pas, tu n’as pas à connaître les détails. D’autant plus que cette rancœur entre nous fait partie du passé à présent. Mais je peux te promettre de ne plus faire la même erreur. Je ne te lâcherais plus. » Il s’était rapproché silencieusement, me rendant compte de sa présence à mes côtés que lors que sa main se déposa sur ma nuque. « Je suis désolé, ok ? Je ne te mettrais plus de côté. Tu veux bien me laisser une seconde chance ? Je suis la seule famille qu’il te reste, il n’y a plus que nous. On doit faire en sorte de pouvoir compter l’un pour l’autre tu ne crois pas ? » Lentement j’hochais la tête en posant la main sur la sienne. Un petit sourire franchissait mes lèvres en me remémorant les souvenirs qu’il me restait de cet oncle absent de ma vie durant bien trop longtemps. Wade n’était pas comme nous. Il avait grandi dans le ranch comme mon père, mais jamais il n’avait partagé la même passion qui se transmettait de génération en génération. Il était l’électron libre de la famille, voulant vivre sa vie comme il l’entendait. Et d’une certaine façon, je l’avais toujours admiré d’avoir quitté le domaine familiale. « Sois pas si sentimental » ajoutais-je en lui donnant un coup de coude dans les côtes pour le taquiner. Cette conversation me rendait mal à l’aise car cette promesse qu’il me faisait était bien trop importante à mes yeux, que j’en craignais la déception. Et je ne voulais pas montrer une telle émotion, tout comme je ne souhaitais pas parler de ces maux de cœurs qu’il avait causé. Parler de mes sentiments, des tourments aussi infimes soient-ils, était quelque chose avec laquelle je ne me sentais pas à l’aise. Cela me gênait, peu habituée à partager ce genre de moment, intime émotionnellement. Des crissements de pneus sur les graviers vinrent perturber notre discussion, que je remerciais intérieurement. S’interrogeant tous deux sur la personne qui pouvait bien débarquer en ce jour de deuil, nous allâmes ensemble jusqu’à la porte d’entrée pour sortir sur le perron. Un petit homme chauve, habillé d’un costume et une mallette à la main sortie de la voiture pour s’avancer jusqu’à nous. « Hey ! Je vous connais vous, non ? » L’interrogeais-je, alors que le souvenir du mois précédent me revenait en tête en reconnaissant les traits du visage de l’intrus. « Non je ne crois pas que j’ai eu la chance de vous rencontrer. Mademoiselle Holmes, Vitani Holmes ? Je me trompe ? » « Si, si. Je me souviens de vous. Mon père vous a viré de la maison en vous menaçant avec son fusil. Il était sacrément en colère » Une idée amusante me venant en tête, je reculais de quelques pas pour attraper l’arme de mon paternel, adossé contre le mur de l’entrée. Facilement à porter de main pour des situations d’urgence, comme cette fois-là visiblement. L’armant d’un coup sec, je pointais la carabine sur l’étranger, ce qui l’arrêta net dans sa progression, une peur soudaine envahissant ses traits. Quant à Wade, lui, me regarda d’un air ahuri presque choqué. « Mon père avait certainement de bonnes raisons. Vous voulez quoi ? » Demandais-je d’un air menaçant, comme si l’arme ne suffisait pas à dissuader l’inconnu. « Bordel, mais qu’est-ce que tu fou Vitani ? Baisse cette arme tout de suite ! » Ne gardant plus mon sérieux, je finissais par éclater dans grand rire en laissant retomber mon bras le long de la jambe, l’arme pointé alors vers le sol. « Oh ça va, on peut plus plaisanter ? Faut vous détendre les gars ! » Relevant le bras d’un air nonchalant, le fusil venant se reposer sur mon épaule je fis signe de la tête au petite homme bedonnant de me suivre à l’intérieur. Une fois dans le salon, je déposais l’arme sur la table alors que les hommes me suivaient, engageant tous deux la conversation, dont je ne préoccupais pas. Rangeant un peu le bazar qui encombrait la table, je vins déposer trois tasse à café, sans même demander l’avis de quoi que ce soit. « Qu’est-ce qui vous amènes ici Monsieur Johnson ? » demanda mon oncle tout en lisant un carte de visite que l’inconnu lui avait donné en se présentant. « Un huissier de justice ? » Son regard se reporta avec une plus grande attention sur lui, surprit et soudainement méfiant. Quant à moi, je m’étais totalement arrêté dans mes faits et gestes pour m’intéresser un peu plus à cette conversation qui n’augurait rien de bon « Vous voulez quoi ? » demandais-je sur la défensive. Une certaine animosité commençait à me gagner, regrettant alors soudainement de ne pas avoir l’avoir chassé comme mon père l’avait fait. Wade, anticipant alors ma réaction, s’empara du fusil pour le garder près de lui, et à une assez bonne distance de mes mains qui me démangeaient. « Je suis navré de vous déranger en ce jour, j’admets que le timing ne s’y prête pas. Mais je ne fais que mon travail, et j’obéis aux ordres de mes supérieurs. Lors de ma venue il y a un mois, j’ai voulu prévenir votre père et régler cette situation avec lui. Mais comme vous avez pu le voir, il ne s’est pas montré très coopératif » Posant sa mallette sur la table il sortit un dossier, assez imposant, qu’il tendit dans ma direction. Je ne bougeais pas, fixant cet homme de mon regard perçant, sentant la rage s’immiscer considérablement dans tout mon être, alors que j’écoutais ses paroles qui ne me plaisaient en aucun cas. Wade se chargea de  récupérer les documents qu’il inspecta rapidement d’un coup d’œil. « Une mise en demeure ? Vous êtes sérieux ? C’est quoi ce délire ? » Interrogea-t-il, totalement incrédule. « Monsieur Holmes a contracté de nombreuses dettes, et ce depuis quelques années. Il y a un an nous lui avons demandé de s’acquitter de ses dettes avec cette mise en demeure, d’un montant assez exorbitant. Il a mis le ranch en gage pour gagner du temps et pouvoir réunir la somme demandé. Lors de ma venue il y a un mois, je l’ai prévenu que le temps était écoulé. Et que s’il ne remboursait pas immédiatement cette somme, nous serions dans l’obligation de saisir le ranch. Et… avec le décès de vos parents, qui ne peuvent donc plus s’acquitter de ces dettes, nous sommes dans le droit de réclamer ce qui nous est dû. » Mes oreilles bourdonnaient, tout semblait rentrer par une oreille et sortir par l’autre. Je ne comprenais pas, ou plutôt je ne voulais pas comprendre. L’huissier sortie un autre document de son attaché-case pour le donner à mon oncle. « Vous avez une semaine pour quitter les lieux. » Le sang bouillonna dans mes veines, bourdonnant jusque dans mes tympans. N’y une ni deux, et avant que qui que ce soit ne réagisse je m’emparais du fusil que je pointais sur la poitrine de l’homme « Dégagez d’ici, MAINTENANT ! » fulminais-je en le poussant avec l’arme pour le faire reculer jusqu’à la sortie. Wade ne chercha pas à se mettre en travers de mon chemin, bien qu’il aurait pu me désarmer avec une facile déconcertante. « Tu ne me prendras pas ma maison, vermine ! Tu peux toujours crever »  Brutalement je le poussais de mon autre main ce qui lui fit perdre l’équilibre en heurtant la petite marche menant au perron. « Pars d’ici, où j’te jure que j’te met du plomb dans ton sale petit cul de bourge ! » Menaçais-je, très sérieuse cette fois-ci. Seulement quelques secondes s’écoulèrent avant que l’huissier ne prenne la fuite dans sa voiture. Mon arme était toujours pointée sur lui, sur le véhicule. Jusqu’à ce Wade vienne déposer sa main sur le fusil pour l’abaisser. Je tremblais, mon corps tout entier tremblait sous la rage. « Rentre Vitani, faut qu’on parle » murmura-t-il en me tirant par le bras.

Two days later

Mes doigts se faufilaient dans la crinière de Storm alors qu’un sourire mélancolique s’accrochait à la commissure de mes lèvres. Lentement mon front vint se poser avec douceur sur le chanfrein de l’animal. Les yeux clos je savourais la plénitude qui nous entourait, ce petit cocon qui nous enveloppait chaque fois que nous étions en présence de l’autre. Mon cœur se serrait à mesure que le temps s’écoulait. Je devais dire adieu à tout ce qui avait fait ma vie, à tout ce qui m’importait. Totalement impuissante, j’étais incapable de régler les choses. Il n’y avait aucune solution, aucune échappatoire. Devant alors faire face à la fatalité. Et même la présence de Storm n’apaisait pas ma peur, ne pansait pas les blessures de mon cœur fissuré. Il semblait même aussi tendu que moi, comme s’il prenait conscience de la situation. Comme si il comprenait que nous partagions nos derniers instants ensembles. Les au-revoir  avec cet étalon que j’avais fait naître il a de cela sept ans, était affreusement douloureux. Il était mon ami, mon compagnon, mon confident. Nous partagions la même personnalité. Impulsif, libre, entêté, et caractériel. Des similarités qui nous avaient rendu inséparable. « Promets-moi d’envoyer valser quiconque essayera de te monter, mon tout beau » disais-je sur un ton à la fois amusé et triste. Mes doigts caressaient tendrement la douceur de ses naseaux. Me rapprochant, je vins m’accrocher à son encolure, serrant presque désespérément ce bel étalon contre moi. « T’es prête gamine ? » La voix de Wade vint interrompre cet instant précieux que je partageais avec Storm. Un long soupire m’échappa alors que je gratifiais l’animal gracieux de quelques tapes sur son long cou. « Ils n’ont pas le droit de faire ça, c’est inhumain» marmonnais-je, une énième fois. « Je sais c’est injuste, mais ils sont dans leur droit. Ton père ne s’en sortait pas avec le ranch, et tous les crédits sur le dos » Sa main se posa sur mon épaule, me tirant un peu vers l’arrière pour me séparer de mon frison. « Si je pouvais, tu sais bien que je rembourserais ces dettes. Même si je suis parti d’ici, c’est dans ce ranch que j’ai grandi. C’est aussi ma maison, là où j’ai tous mes souvenirs d’enfance bons ou mauvais. Mais plus tu retardes le moment, plus ce sera dur de partir Vitani. »  « Je sais » disais-je pour simple réponse. Incapable d’en dire plus, incapable de rabâcher une fois de plus la même chose. « J’ai chargé la voiture. Il faut y aller, ok ? » Hochant la tête résignée, je passais une dernière fois ma main dans la crinière de Storm, refoulant du mieux que je pouvais la tristesse qui m’envahissait. « Je m’occupe de ses affaires, tu le fais rentrer dans la remorque ? » ajouta-t-il en attrapant la bride de mon cheval accroché au mur de bois. « Quoi ? » L’interrogeais-je, surprise. Peu certaine de comprendre ce qu’il me disait. Me retournant vivement, je haussais un sourcil dans la direction, un espoir naissant se lisant sur mes traits. « Tu crois tout de même pas que j’allais les laisser te séparer de ton cheval ? » Après un clin d’œil, il afficha un grand sourire satisfait. Mon cœur s’en retrouva gonfler d’amour et de reconnaissance. Les palpitations me donnant presque le vertige. Et dans un geste plus que maladroit et peu confiant, je m’avançais vers Wade pour le prendre brièvement dans mes bras. Surpris par mon étreinte, il n’eut même pas le réflexe de me rendre la pareille. « T’es le meilleur oncle Wade » ajoutais-je en déposant un baiser sur sa joue, soudainement ragaillardie.
Après une demi-heure passée à faire monter Storm dans le van, et récupérer tous les accessoires, nous étions déjà en route dans le pick-up de Wade. Mon regard ne quittait pas des yeux le ranch alors que nous nous éloignions de plus en plus. Toute ma vie défilait devant mes iris, une vie qui ne m’appartenait plus. Et pour la première fois de mon existence je laissais une perle d’eau salée s’échapper de mes yeux, pour venir rouler sur mon visage.
2.11.2013, Oncle Wade & Vitani - Redstone aile nord, ALABAMA

« Bordel, c’est quoi ton problème Vitani ? » Fulminait-il à mon attention en claquant la porte d’entrée derrière nous. Levant les yeux au ciel sans répondre quoi que ce soit, je me dirigeais vers la cuisine pour y prendre un steak bien frais dans le frigo que je plaquais alors sur mon œil. « Un mois que tu es ici, et c’est  déjà la troisième fois que je reçois un coup de fil des flics pour venir te chercher en cellule. Ton casier s’allonge à vue d’œil depuis ton arrivée, surtout qu’il était loin d’être vierge ! »  Wade me suivait comme une ombre, déversant une colère à peine contenue. Son visage rougissait sous la fureur qu’il s’évertuait pourtant à contrôler, pouvant même alors observer ses poings se serrer si fortement que ses jointures en devenaient blanches. Je ne pus m’empêcher de laisser un sourire s’immiscer sur mon visage alors que je pouvais voir la veine au niveau de sa tempe ressortir et palpiter à une vitesse folle. Il était plus que facile de savoir quand mon oncle était irrité, que quelque chose le contrariait, car même si il faisait en sorte de garder un semblant de calme, il y avait toujours cette petite veine pour le trahir. Un petit détail que j’avais bien vite remarqué, et qui m’amusait bien souvent à son plus grand regret. « Qu’est-ce qu’il s’est passé cette fois ? Et puis merde, reposes-moi ce steak ! Y’a des glaçons ! Quel gâchis » Marmonna-t-il pour finir en s’asseyant sur un haut tabouret devant l’ilot central. Dans un haussement d’épaule, montrant par-là mon je-m’en-foutisme habituel, j’ouvrais une fois de plus le frigo pour en sortir deux bières dont une que je déposais devant lui, avant de venir m’appuyer contre le rebord de l’évier. Le morceau de viande toujours plaqué sur la moitié de mon visage, j’avalais quelques gorgées de ma boisson sans quitter des yeux mon oncle. Attendant patiemment qu’il se calme de lui-même. « Je n’ai fait que me défendre. Ce pervers m’a mis la main aux fesses, je lui ai juste fais comprendre que je n’ai pas apprécié son geste » Disais-je simplement, convaincu que ma réaction avait été légitime. « Tu lui as cassé un bras ainsi que le nez ! T’as pas l’impression que c’est exagéré comme geste ? » « Et moi j’ai un œil au beurre noir maintenant, alors lui et moi on est quitte ! » M’époumonais-je en retirant le steak pour renforcer mes mots en montrant le coquard qui ornait mon visage. « Et j’ai perdu mon job dans ce bar à cause de lui » ajoutais-je avant de balancer la viande dans la poubelle, et revenir à ma place initiale en croisant les bras contre ma poitrine. Frustrée qu’il ne puisse comprendre mon point de vue « Tu es la seule responsable de ton échec Vitani. On n’est pas au Texas ici, on n’est pas dans ton foutu ranch. On ne règle pas les problèmes à coup de poing. Je l’admets, ce gars a eu un geste déplacé, tu aurais pu simplement le faire sortir du bar par le videur, ou au pire lui mettre une baffe. Mais pas déclencher une bagarre ! » Même si je savais pertinemment que mon oncle avait raison, je ne réussissais pourtant pas à l’admettre. Toute ma vie durant j’avais agis ainsi, encouragée par mon père. Mon impulsivité et mon tempérament avaient fait leur preuve dans ma communauté. Mon statut de femme n’était plus remis en cause dans ce milieu purement masculin et on me respectait. A vrai dire on me craignait, ce qui n’était pas pour me déplaire. Mais ici, à Huntsville, dans une ville totalement inconnue où les règles étaient bien différentes que celles qu’on m’avait inculqué, je devais repartir de zéro. Je n’étais qu’une femme lambda. Ma vie d’avant me manquait. J’étais totalement perdue dans ce que je considérais comme un nouveau monde. L’adaptation était bien plus difficile que je ne l’avais imaginé. Et Wade en prenait lui aussi conscience. Celui-ci lâcha un long soupire en prenant son visage entre ses mains. « Il porte plainte contre toi, pour agression volontaire » m’avoua-t-il finalement. Fronçant les sourcils, pas certaine de comprendre alors les enjeux, je m’approchais pour venir m’asseoir face à lui. Si les deux fois précédentes j’avais eu des ennuis, la cause avait été tout autre. Arrêtée alors pour état d’ivresse sur la voie publique. Et pour avoir vomis sur les chaussures d’un des policiers. Une  nuit au trou et une amende avait alors suffit mais aujourd’hui les choses semblaient bien différentes. « Qu’est-ce qui va se passer ? » demandais-je, un peu inquiète il fallait l’admettre. «  Pendant que tu récupérais tes affaire au poste de police, j’ai joué mes relations. J’ai eu le procureur, et j’ai réussis à avoir un accord avec l’avocat du gars que tu as salement amoché » Wade me donnait l’impression de marcher sur des œufs, prenant bien soin de réfléchir aux mots qu’il utilisait avant de les prononcer. Ce qui n’était pas bon signe, pas pour moi. Car il était évident que la réponse à ma question n’allait surement pas me plaire. « Et alors ? » M’impatientais-je en faisant rouler ma bouteille de bière entre mes mains. Me faisant un signe de la main pour signaler d’attendre un instant, je suivais son mouvement des yeux alors qu’il quittait la cuisine. Il ne fallut que peu de temps avant son retour à mon côté, balançant alors des brochures sur l’ilot de la cuisine, sous mon nez. Haussant un sourcil dans sa direction, je finis par pencher mon regard sur les documents qu’il avait apporté et y porter une plus grande attention. Boum. Boum. Boum. Mon cœur partit dans une brusque embardée alors que mes yeux parcouraient rapidement les quelques lignes et les photos qui ornaient les prospectus. « C’est quoi cette connerie ? » Grondais-je en repoussant vivement les brochures de l’armée. « Une porte de sortie. » « C’est hors de question oncle Wade ! Je ne vais pas m’engager juste parce que j’ai cassé la gueule à ce connard ! » M’emportais-je en reculant brutalement et faisant tomber à la renverse le tabouret. « Tu n’as pas le choix. Je ne te laisse pas le choix. Je t’ai laissé une chance de vivre ici par toi-même, sans me mêler de quoi que ce soit. Mais tu es en train de tout gâcher, tout ce que tu entreprends tourne mal et fini en catastrophe. Et si je te laisse poursuivre sur cette voix, ce sera de pire en pire. Je ne peux pas te laisser faire. D’autant plus que d’ici une semaine je serais partie en mission, pour plusieurs mois. Je ne serais pas là pour veiller sur toi ou à ce que tu ne fasses pas de conneries comme hier soir ! Tu as besoins d’un nouveau but, tu as besoins qu’on te serre la vis. Et j’ai besoins de savoir qu’on prendra soin de toi et de ta vie future pendant que je serais absent. J’aurais suffisamment à m’inquiéter quand je serais là-bas, je ne veux pas avoir à m’inquiéter pour toi en plus. Je suis désolé Vitani. Mais tu ne me laisses pas le choix. Je fais ça pour ton bien » Achevait-il en déposant une main sur mon épaule, dont je me débarrassais vivement en reculant, mon regard assombrit planté dans le sien. Une nouvelle fois, il soupira, laissant son bras retombé le long de son corps. « Même si tu en doutes, tu finiras par me remercier. Mais je veux bien qu’on passe un accord tous les deux. Dans un an si tu n’as pas réussis à t’adapter à la vie militaire, si vraiment être un soldat ne te plait pas et que tu ne t’épanouie pas dans ce travail. Alors on pourra en rediscuter tous les deux. Ca te va ? » Un rire jaune s’échappa de ma gorge alors que je déposais ma bière vide dans l’évier « Oh waouh, t’es vraiment trop bon avec moi Oncle Wade ! » ironisais-je avant de passer devant lui en le poussant de l’épaule, et fuir cette pièce devenue bien trop oppressante, et cet homme qui venait de me trahir, selon moi.



Dernière édition par Vitani Holmes le Jeu 5 Mar - 20:13, édité 40 fois
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 13:52

GNIGNIGNIGNIGNIGNI VITANI LA CHOUPIIIIIIE I love you
J'ai hâte de lire tout ce que tu vas faire avec elle lick lick
WELCOME HOME HONEY Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 781824920
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 13:54

Rebienvenue avec ce personnage qui est déjà trop cool, parce que son nom de famille c'est un peu le meilleur au monde Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734
J'ai hâte de lire toute ta fiche Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 781824920
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 13:57

C'EST MOI QUI A TROUVE CE NOM DE FAMILLE DE LA MORT I love you
(enfin qui lui a dit de choisir celui-là dans sa liste Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734)
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Matthew Channing
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Rebienvenue parmi nous Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 77809381
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 14:09

Merci Addi lick lick I love you

Drew - En effet, ça été un vote unanime What a Face Merci bien choupette, faudra qu'on discute de notre lien rhaaaa omfg et un lien avec Andrew le choupichou serait surement très drôle aussi Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 3846509917 Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 2169362446

Luna - Chatooooon I love you La jolie Luna qui fait de ma Vitani une femme What a Face Nous aussi faut qu'on peaufine notre lien itout omagad

LOVE YOU I love you
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 14:11

Je te l'ai déjà dit mais ce pseudo roxx tellement sa maman !! j'ai hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce personnage ! ♥
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 14:17

Re bienvenue pour le coup Very Happy

bon courage pour ta fiche !!! ♥️
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 14:25

Bienvenue parmi nouuuus! *-*
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 14:32

J'adore ton prénom et tes cheveux I love you

Bienvenue par ici et bonne chance pour ton perso Very Happy
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 15:17

Elya I love you Thanks ma jolie, j'espère que mon perso te plaira dans ce cas lick lick

Logan & Emrys, merci à vous deux Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 781824920

Mateo - Graouh, bel avatar Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734 pervert look Merci à toi I love you
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 16:17

oh oh ce pseudo trop classe Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 2169362446 Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 1553171811 re-bienvenue rhaaaa omfg vu l'âge de ton perso, jepense que je vais pas tarder à te mp pour te proposer un truc héhéhéhéhé
courage pour ta fiche i set fireeee to the Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 781824920
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 18:31

Merci Raphi Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 2145037518 I love you Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 1839924927 Et j'attend ton mp avec grand plaisir et impatience rhaaaa omfg bril bril les zieux
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Sajiv Kapoor
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 15 Nov - 19:07

REBIENVENUUUUUUUUUE AVEC CTE BADASS green face I love you
Je sens que ce perso va roxer sa race rhaaaa omfg
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyDim 16 Nov - 12:45

MERCIIIIII bril bril les zieux I love you J'espère ne pas décevoir dans ce cas omagad Et d'ailleurs, vu que nos persos ont le même âge, faudra qu'on se trouve un lien mia cara la la la Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 2145037518
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyMar 18 Nov - 18:55

tu sais que tu es sexy et que je t'aime et que tu roxxes et que j'ai hâte de voir ta fiche ? héhéhéhéhé let\'s make babies
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyMar 18 Nov - 20:01

Et moi je t'aime encore plus let\'s make babies let\'s make babies let\'s make babies Pis on va trouver un lien sexey, trop badass rhaaaa omfg Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 1739346417 Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 3049928492 let\'s make babies
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyMer 19 Nov - 10:31

Oh elle est canon ton nouvel avatar Caleb Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734
J'ai hâte de voir ce que tu vas nous préparer lick lick
On se trouvera sûrement un lien je pense !

Rebienvenue chez toi I love you
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyMer 19 Nov - 18:36

courage pour finir ta fiche!
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyJeu 20 Nov - 20:00

Eileen - T'as vu ça Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734 Pis les cheveux, les CHEVEUX omagad Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 2104563482 Merci beaucoup en tout cas, et évidemment qu'il nous faudra un lien rhaaaa omfg mia cara la la la (en parlant de lien faut que je pense à te Mpotter avec Calou bril bril les zieux ) I love you I love you

Ali - Merci green face
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Arsène J. Duval
Arsène J. Duval
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyJeu 20 Nov - 22:34

Moriarty ça aurait été mieux comme nom de famille.

Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734 Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734 lick lick lick lick lick lick lick lick
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyJeu 20 Nov - 22:40

J'y ai pensé en plus Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734
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Cassandra T. Robinson
Cassandra T. Robinson
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côté coeur : Fiancée à Annaël, l'homme de sa vie.
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« Je rentrerais sain et sauf et on se mariera comme prévu, on aura des enfants, un petit garçon d'abord avec ton sale caractère et une petite fille qui aura tes yeux. »
Annaël & Cassandra ♥


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« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.

Koda & Kenai ♡


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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptyVen 21 Nov - 19:23

Rebienvenue Calou d'amour Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 1553171811
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. EmptySam 22 Nov - 12:37

Merci admis tyrannique Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 337664734 Cassie d'amouuuuuur Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. 1839924927 I love you
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MessageSujet: Re: Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol.   Vitani - J'ai toujours gardé un cœur d'enfant. Sur mon bureau, dans un bocal de formol. Empty

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