✈ métier/études : Barman au Stone Red Bar en soirée, employé au cups of book et de temps à autre caissier au supermarché pour arrondir les fins de mois
You don't get to choose if you get hurt in this world...but you do have some say in who hurts you. I like my choices.
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Sujet: Billie // where are you now? Mer 24 Sep - 17:37
Billie Arthur Ashby
High hopes, when it all comes to an end but the world keeps spinning 'round
let me introduce myself.
NOM(S) : Ashby. PRÉNOM(S) : Billie, -ie à la fin car sa mère était une grande admiratrice de Green Day et de son chanteur Billie Joe Armstrong. AGE : 20 ans. LIEU DE NAISSANCE : Boston, Massachusetts. ORIENTATION SEXUELLE : A priori hétérosexuel, mais il ne s'est jamais vraiment posé la question. Il n'est pas fermé. SITUATION AMOUREUSE : célibataire. SITUATION FINANCIÈRE : difficile. MÉTIER/ÉTUDES : caissier au supermarché de jour, barman de nuit - et ce pour payer ses cours par correspondance pour obtenir son diplôme d'ingénieur du son. SI MILITAIRE, GRADE : écrire ici. GROUPE : ignoring war/living war. AVATAR : Steve Garrigan. CRÉDITS : tumblr.
⊱ this time i'll be bulletproof
Billie est d’abord quelqu’un de très débrouillard et responsable. Il a été élevé seulement par sa mère qui travaillait toute la journée. Il a dû apprendre très tôt à se débrouiller seul. Après son décès, il a découvert qu’elle avait quelques dettes qu’il a dû payer avec le maigre héritage qu’il a reçu d’elle : résultat il s’est mis à travailler d’arrache pied pour pouvoir vivre et en même temps financer ses études (ou plutôt rembourser le prêt fait à la banque pour les dites études). Malgré tout, Billie est quelqu’un de profondément optimiste. Sa mère était pareille que lui, et il a l’habitude de toujours voir le bon côté des choses, ou du moins il s’y efforce du mieux possible. Son optimisme indécrottable le pousse souvent à être un peu trop naïf parfois. Malgré sa débrouillardise, il est également extrêmement bordélique et désordonné et il a toujours beaucoup de mal avec tous les papiers administratifs qui sont toujours un casse-tête pour lui. Son côté bordélique va de pair avec son esprit d’artiste. Facilement distrait, ses pensées vont toujours dans tous les sens et il a toujours beaucoup d’idées différentes. C’est un amateur d’art sous toutes ses formes, mais son cœur penche davantage pour la musique : il est très mélomane, et passionné. Il est persévérant, mais aussi impatient. C’est quelqu’un de très tolérant, qui essaie de ne jamais juger les gens trop vite. Une fois qu’il vous connaît, et si vous devenez son ami, il sera profondément loyal. Il est empathique avec les gens, et attentif. Mais Billie est aussi très jaloux que cela soit en relation amoureuse (même si son expérience de ce côté-là est presque proche de zéro) soit en relation amicale. Il n’apprécie également pas trop qu’on touche à ses affaires, ne supporte pas qu’on lui touche les cheveux. C’est quelqu’un d’assez susceptible et surtout de particulièrement buté. Quand il a décidé quelque chose il est difficile de lui faire faire marche arrière. Il a énormément de mal avec les mots surtout quand il s’agit d’exprimer ses sentiments : il est lamentable avec la gente féminine. Il sera plus du genre à vous faire un mix cd que de vous parler pour vous faire passer un message.
⊱ i was meant to be a warrior
Billie est atteint d'hémophilie modérée à sévère Son péché mignon est la crème de spéculoos Il ne peut pas quitter son appartement ou faire un trajet à pieds ou en transport en commun sans son mp3 Et souvent il se met à danser à moitié tout seul ou à se mettre à chanter et les gens le regardent bizarrement alors il arrête Il porte souvent des chapkas il déteste les chewing gums Il aime beaucoup lire mais n'a pas vraiment le temps pour ça Il a un poisson rouge qui s'appelle Mister K, en référence à la chanson du groupe français AaRON il pourrait ne boire que de l'oasis tropical s'il pouvait il fume beaucoup il n'aime pas la bière en général et s'attaque directement aux alcools forts Il a un goût indéniablement discutable pour ses boxers et caleçons. Iron Man est son super héro préféré Il porte principalement du noir il a déjà travaillé plusieurs fois en tant que bénévole dans plusieurs festivals (de musique principalement) il a une culture musicale conséquente Le premier album qu'il a acheté est How to dismantle an atomic bomb, de U2. Son disney préféré est Kuzco Il oublie toujours que le sol de sa salle de bain est trempé après la douche et ses chaussettes en sont invariablement mouillées. Il a toujours eu un faible pour Emma Watson Tous ses instruments ont un prénom
dévoile-nous ta véritable identité soldat.
PSEUDO/PRÉNOM : Blackout. FILLE OU MEC ? : fangirl . AGE : 22 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7. SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventé. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : je me souviens même plus . LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : bien sur, j'ai même un smiley à moi : . LE CODE DU RÈGLEMENT : shoot me down but i won't fall. LE MOT DE LA FIN : plein d'amour .
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Dernière édition par Billie A. Ashby le Lun 29 Sep - 11:36, édité 3 fois
BULLETPROOF
Billie A. Ashby
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✈ côté coeur : Adrien, même si c'est compliqué.
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Mer 24 Sep - 17:38
⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…
1. 4 ans.
« Maureen, pourquoi j’ai pas de papa ? » La question retentit dans la cuisine, en plein milieu du goûter. La baby-sitter, Maureen, le regarde, surprise, sans savoir quoi dire. Le petit garçon est en train de manger consciencieusement une tartine à la crème de spéculoos. Encore une fois, il en a partout sur le visage, et plein les mains. « Les autres enfants à l’école ils ont tous un papa. Ils m’ont dit que c’était pas possible que j’ai qu’une maman. » ajoute-t-il très sérieusement. Maureen hésite un instant, mal à l’aise. Elle n’a pas signé pour répondre à une telle question. Elle ne devrait pas être la personne à qui il la pose. « Billie, tu as un papa. » Il s’arrête de manger, et la scrute de ses grands yeux verts innocents, ceux auxquels elle est tout bonnement incapable de résister. «Ce n’est pas parce qu’il n’est pas là que tu n’en as pas… » ajoute-t-elle gentiment. Mais cela ne fait que renforcer l’incompréhension du gamin qui la regarde en fronçant les sourcils. « Mais pourquoi il n’est pas là ? » insiste-t-il, exigeant. Quelques secondes de silence passent. La jeune fille ne sait pas quoi lui répondre. Il baisse les yeux, pose sa tartine, frotte ses doigts sur son nez, étalant la pate à tartiner un peu plus. « Est-ce que c’est parce qu’il m’aime pas ? Noah a dit que s’il est plus là c’est parce qu’il voulait plus de moi. » Il y a de la tristesse dans ces yeux verts, et Maureen ne résiste pas. Elle se lève, fait le tour de la table et s’agenouille devant le petit garçon qui attend une réponse. Posant ses mains sur ses genoux, elle le regarde sérieusement. « Ecoute moi bien Billie. Noah te raconte n’importe quoi. Ton papa t’aime très fort. S’il n’est pas là, c’est sans doute parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il a peut-être des gros problèmes et du coup il n’a pas le temps de s’occuper de toi. Mais il t’aime, c’est sûr. Tu es un enfant sage, n’est ce pas ? » Le blondinet hoche la tête frénétiquement. « Alors il n’y a pas de raisons ! Je suis sûre qu’il est très heureux d’avoir un garçon adorable comme toi. » Billie sourit. « Tu crois que si je lui écris une lettre il me répondra?» « Peut être. Je ne sais pas. Tu demanderas à ta maman pour l’adresse d’accord ? » Il hoche la tête. Elle sourit, et lui ébouriffe les cheveux. « Aller finis ta tartine et ton jus d’orange, après on te nettoie et on fait les devoirs ok ? » « J’ai pas envie de faire mes devoirs. Je veux écouter ta musique. » « Après les devoirs ! Sinon ta maman ne sera pas contente. » Billie fait les gros yeux, et tire la langue, avant de se remettre à manger, ouvrant sa bouche pleine pour répondre. «D’accord. » Maureen commence à ranger le bazar sur la table de la cuisine, perdue dans ses pensées, désolée pour l’enfant. Elle n’a jamais su qui était son père. Elizabeth Ashby ne lui en a jamais parlé. Maureen a finit par comprendre que c’est un sujet tabou. Mais il faudra bien qu’un jour Billie apprenne la vérité sur son père…
2. 6 ans.
« Tiens Maman, j’ai fini ma lettre pour le Père Noël !!! » « Parfait ! ». Elizabeth l’embrasse sur la joue. « Tu as fini tes devoirs avec Maureen tout à l’heure ? » «Oui, j’ai tout fait ! » « C’est bien, je suis fière de toi. Tu peux aller jouer ! » « Je peux regarder les Aristochats ? » « D’accord, mais tu te laves les dents et tu te mets en pyjama avant ! » « Promis !!! Merci Maman !!! » La tornade blonde l’embrasse avant de décamper vers la salle de bain. Elizabeth sourit et, après quelques minutes, ouvre la lettre de son fils.
Cher Père Noël, Cette année je pense que j’ai été tré sage. Pour Noël, je voudré que mon papa viène à la maison. Je sais qu’il est très occupé mais à Noël personne travaille je crois. S’il te plait. Je t’ai fai un dessin. Dis bonjour au lutins. Merci Billie.
Elizabeth soupire, et range la lettre dans l’enveloppe.
3. 10 ans.
« JE TE DETESTE !!! JE TE DETESTE ! C’EST PAS VRAI ! JE SAIS QUE CEST PAS VRAI, UN JOUR IL VIENDRA ME VOIR. » « Je suis désolée mon cœur. Tu ne pourras plus jamais voir ton papa. Il est mort, il n’est plus là. » Elle essaya de l’attirer à lui pour le prendre dans ses bras mais il hurla encore plus fort. « TU N’ES QU’UNE MENTEUSE. UNE MENTEUSE ! ET POURQUOI TOI TU ES JAMAIS LA NON PLUS HEIN ? TU T’EN FICHE DE MOI. JE TE DETESTE ! » Ses cris étaient entrecoupés de sanglots, et il partit s’enfermer dans sa chambre en claquant la porte. Quelques minutes plus tard, elle entendit la voix de Bruce Springsteen retentir dans la chambre de son fils. Voilà donc où était son cd. Tout s’expliquait. Elle sourit légèrement, séchant les quelques larmes qui menaçaient de couler sur ses joues. Billie ne jurait que par la musique. Elle avait déjà réussi à faire des pieds et des mains pour qu’il commence à apprendre à jouer du piano et la guitare, piochant dans ses économies. Soupirant, elle s’alluma une cigarette et la porta à ses lèvres pour en inspirer une longue bouffée, se perdant dans ses pensées. Elle savait que c’était une mauvaise idée de mentir à son fils. Mais elle ne savait pas quoi faire d’autre. Il était encore trop jeune pour comprendre la complexité de la situation, et elle, elle ne supportait plus de voir son air déçu à chaque Noël et chaque anniversaire. Après tout, c’était mieux que son père soit mort à ses yeux.
4. 16 ans.
« Shit. C’est ma mère qui rentre, vite, cache les clopes. » Branle-bas de combat dans la maison. Quand Elizabeth toque à la porte de la chambre de son fils avant de l’ouvrir, elle tombe sur Oliver qui la regarde avec un sourire poli « Bonjour madame Ashby ! » … Et son fils, qui vient de sortir de la salle de bain, en train de se brosser énergiquement les dents. Elle hausse les sourcils. « A cinq heure de l’après midi ? » Billie hausse les épaules, l’air innocent, et articule difficilement, essayant de ne pas mettre du dentifrice partout. « J’aime a’oi bo’ halein’ » « Tu sais ouvrir les fenêtres juste quand j’arrive ne vas pas faire partir l’odeur de tabac. » finit-elle par lâcher. Il s’immobilise un instant, la regardant comme un enfant pris en faute. « Ne fais-pas cette tête là. Et la prochaine fois, fumez dehors, ça va puer dans toute la maison sinon. » Billie fronce les sourcils, lève l’index comme pour lui dire d’attendre et va cracher son dentifrice et se rincer rapidement la bouche avant de revenir dans la chambre. « Depuis combien de temps tu sais ? » « oh, depuis le début. J’ai été à ta place un jour je te signale. Bon, tu as du linge sale ? » « Déjà mis dans la machine. » « Ok. Bonjour Oliver ! » Elle adresse un sourire au meilleur ami de son fils et fait volte face. Juste avant de sortir de la chambre, elle tourne la tête. « Je te préviens, si un jour je tombe sur du cannabis, je ne serais pas aussi conciliante. » Billie lève les mains en signe d’innocence. « Jamais maman je tiens à ma vie. J’ai pas encore envie que tu me renies !» « C’est ça. Ingrate progéniture. Oliver tu veux rester pour diner ? »
5. 17 ans.
Il avait entendu sa voix. Elle avait posé son regard sur lui, et c’était tout ce qui avait suffi pour qu’il perde tous ses moyens. Elle avait la révolte au fond des yeux, et la passion dans le cœur. Elle était sauvage, inaccessible, insaisissable. Elle était libre. Et avant qu’il ne le réalise ou le comprenne, elle s’était immiscée dans sa vie, son âme, et son cœur, sans qu’il n’ait rien demandé.
Un soir, elle l’avait embrassé. Il avait passé la nuit à lui écrire des chansons, son inspiration infatigable. Charlie était devenue sa muse.
6. 18 ans.
Quand il émergea du sommeil qui l’avait finalement emporté après plusieurs heures passées à le chercher, il faisait déjà grand jour dans sa chambre, et son réveil affichait 8h32. Baillant à s’en décrocher la mâchoire, il finit par se lever et sortir de sa chambre. La maison était calme. Entrant dans la cuisine, ses yeux se posèrent sur sa mère. Et tout lui revint brutalement en mémoire, chassant les dernières volutes de sommeil embrumant son esprit. Elle le regarde avec tendresse et posant sa main à l’arrière du crâne de son garçon, elle l’incite à pencher sa tête vers elle pour déposer un baiser sur son front. Billie ne résista pas et referma ses bras dans son dos, la serrant contre lui avec force. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, et l’angoisse qui l’avait envahi la veille le submergea de nouveau. Elizabeth finit par l’embrasser sur la joue, avant de s’éloigner légèrement et de prendre son visage entre ses mains, plongeant son regard dans le sien. « Assied toi mon grand. » Sa voix était teintée d’inquiétude, et Billie se serait mis à rire devant l’ironie de la situation si cette dernière n’avait pas été si grave. Mais elle l’était. Et c’était sa mère qui tentait de le réconforter alors qu’elle était celle qui n’allait pas bien. Et Billie ne savait pas quoi faire. Sans protester, il s’assit sur l’une des chaises de la pièce et tendit son bras alors que sa mère s’approchait avec la seringue. Et tandis qu’elle lui désinfectait la peau puis injectait sa dose de concentré de facteur de coagulation dans sa veine, Billie l’observait sans un mot. Depuis toutes ces années, les piqûres ne lui faisaient plus peur, et il avait appris à vivre avec sa maladie, et ses contraintes : les dispenses de sport à l’école (en soi ce n’était pas tellement une contrainte mais il arrivait que les autres enfants le mettent à l’écart à cause de cela), les saignements de nez intempestifs qui n’étaient pas grave mais embêtants, les piqûres trois fois par semaine, les bleus, les douleurs aux articulations quand parfois il subissait des hémorragies internes, les passages à l’hôpital ; et, bien sûr, l’inquiétude permanente de sa mère. Il avait eu des moments de rébellion au début de son adolescence, des moments où il n’avait eu envie que d’arrêter tout traitement et où il ne supportait plus la constante présence de sa mère. Puis, il s’était assagi, malgré la lassitude et la fatigue, comprenant que sa vie ne serait que plus agréable s’il se pliait au traitement. Mais maintenant, quand il regardait sa mère, toutes les douleurs et les contraintes qu’il avait dû endurer dans sa vie lui paraissaient futiles. Celles qu’allait devoir supporter sa mère le terrorisaient.
Il sourit lorsqu’elle plaça l’éternel sparadrap sur sa peau, toujours avec autant de précaution que si elle le faisait pour la première fois. Billie faisait la plupart de ses injections seuls mais sa mère tenait à le faire lorsqu’ils étaient ensemble, et l’adolescent la laissait faire parce qu’il savait à quel point c’était important pour elle. Et, maintenant, c’était à lui que revenait la responsabilité de l’état de sa mère, et il n’allait pas rester là sans rien faire. « Je m’habille et je t’y emmènes maman. » annonça-t-il en se levant, et avant que sa mère puis protester il poursuivit dans sa lancée. « Ne me dis pas non. Je veux être là pour toi, tu comprends ? On affrontera ça tous les deux, comme on a affronté tout le reste. » Elizabeth resta immobile un moment avant de finalement hocher la tête. « d’accord mon grand. Mais tu ne devais pas rejoindre Charlie et Peter ce matin?» Il haussa les épaules. « Je les verrai plus tard. » Il sourit et l’embrassa sur la joue avant de repartir dans sa chambre.
Une demi heure plus tard, assis à côté d’elle, il lui tenait la main alors qu’elle subissait sa première séance de chimiothérapie, tout en lui lisant un chapitre de son livre préféré. Il était confiant. Sa mère était une battante et elle allait vaincre ce cancer comme elle avait vaincu tous les autres obstacles dans sa vie.
7. 20 ans.
Billie,
Quand tu liras ces lignes je ne serai plus là. A l’heure où j’écris ces mots, tu refuses toujours de reconnaître que je n’en ai plus longtemps, malgré les médecins, malgré nos discussions où tu refuses de m’écouter. J’espère que tu accepteras la situation avant qu’il ne soit trop tard. Mourir est effrayant, mais te laisser seul l’est encore plus.
Il y a tant de choses que je voudrais te dire de vive voix, mais le temps, et le courage, me manquent.
Tu as été un fils formidable, et je suis si fière de toi. Je le serai toujours, qu’importe ce que tu entreprennes. Tu es la meilleure chose qui me soit jamais arrivée et je suis infiniment reconnaissante envers la vie, le destin, ou Dieu s’il existe, pour cela. Jamais je n’ai été aussi heureuse que lorsque je t’ai tenu dans mes bras pour la première fois. Je n’ai que peu de regrets. L’un d’eux est de ne pas avoir la chance de te voir grandir et t’épanouir encore davantage. Un autre est de t’avoir menti. Il y a presque dix ans, je t’ai annoncé que ton père était mort. Je sais que ça t’a blessé, et je sais que j’avais pris alors la mauvaise décision. A l’époque, je pensais bien faire. Je pensais qu’il était nécessaire de te préserver d’une vérité qui je le savais, ne te serait pas des plus agréables. J’ai regretté d’avoir menti pendant toutes ces années, mais je n’ai jamais trouvé le courage de te faire face et de t’avouer la vérité.
Le jeune homme interrompit sa lecture, relevant les yeux pour les fixer sur le paysage triste qu’il voyait défiler par la fenêtre du wagon du train quasi vide en direction d’Huntsville. Ses yeux étaient remplis de larmes et ses mains tremblaient. C’était au moins la vingtième fois qu’il lisait cette lettre, mais l’émotion qui le submergeait était toujours aussi intense que la première fois qu’il l’avait fait. Les mots tranchants dansaient devant ses yeux désormais clos sans qu’il n’ait besoin de se remettre à lire. Quatre semaines étaient passées depuis le décès de sa mère, mais chaque jour la douleur était aussi intolérable que la veille. Il avait l’impression d’étouffer, de se noyer, comme si quelqu’un lui maintenait la tête sous l’eau malgré son instinct de survie. Il n’avait jamais accepté l’état de sa mère, et même si à la fin, les derniers jours, il avait su au plus profond de lui qu’elle allait mourir, il ne l’avait jamais accepté parce que la situation était trop injuste. Prenant une inspiration, il ouvrit les yeux et les accrocha de nouveau sur le papier.
Il y a dix-neuf ans, j’ai fait la connaissance d’un jeune homme qui s’appelait Caleb O’ Dalaigh. J’étais bien trop jeune, j’allais sur mes dix sept ans. Il venait tout juste d’en avoir seize. Tu n’as pas réellement besoin de savoir les détails. Un soir, on a couché ensemble, il partait le lendemain pour son premier entraînement militaire à la base militaire de Redstone, en Alabama. Je pense qu’il y est toujours. Je savais que ce n’était pas sérieux, du moins pas de son côté, il avait été plutôt clair dessus, mais j’étais amoureuse. Et je voulais qu’il soit le premier. Même s’il se destinait à une carrière dangereuse, même si je détestais l’armée et la guerre, même s’il était vraiment instable, compte tenu d’un passé que, même s’il ne m’en avait jamais parlé, je devinais douloureux.
Et quelques semaines plus tard, j’ai appris que j’étais enceinte. De toi.
J’ai hésité, mais je savais que je voulais être mère. Et j’avais la chance d’avoir des parents compréhensifs qui, je le savais, me soutiendraient quel que soit mon choix. Alors j’ai décidé de te garder. Je savais que si je mettais au courant ton père, il risquait de me demander d’avorter. Il n’était pas assez stable psychologiquement pour s’occuper d’un enfant et il n’en voulait de toute façon sans doute pas. Alors je me suis gardée de lui dire.
Tu es né, et je n’ai jamais regretté cette décision jusqu’à aujourd’hui.
Plus les années passaient, plus je me suis demandée si je devais mettre au courant ton père. Te mettre au courant toi, qui voulais si désespérément rencontrer ton papa. Devais-je te présenter quelqu’un qui ne t’accueillerait sans doute pas comme il le fallait, et qui menait une vie pleine de dangers ? Tu étais déjà fragile, et je ne voulais pas empirer les choses d’une quelconque façon. Je voulais te protéger de tout mal potentiel.
Aujourd’hui, je regrette. Je ne lui ai jamais donné la chance d’être un père, et je t’ai dénié le droit de le connaître. Je suis profondément désolée et j’espère qu’un jour tu me pardonneras.
Maintenant que le temps m’est compté, je ne veux plus rien te cacher.
Tu as encore tant de belles années devant toi, Billie. Ne change pas qui tu es ni ce en quoi tu crois, et surtout tâche d’être heureux, parce qu’il n’y a pas une personne au monde qui le mérite plus que toi à mes yeux. Je serai toujours auprès de toi, parce que je t’aime et que cet amour, lui, ne mourra jamais.
Il lâcha le papier, et pencha la tête en avant, glissant ses mains dans ses cheveux, les agrippant violemment. Les dents serrées et les lèvres résolument scellées, la frêle silhouette était secouée par les sanglots silencieux qu’elle refusait de laisser s’échapper. Et si réprimer le besoin viscéral de frapper quelque chose pour se soulager était nécessaire compte tenu de sa pathologie et des possibles conséquences, c’était également de plus en plus difficile.
La sonnerie de son téléphone retentit soudainement au bout de quelques minutes, le sortant de son mutisme. Lançant un regard humide à l’appelant, un éclat de rire sarcastique le secoua au travers de ses larmes. Il rejeta l’appel et rangea de nouveau son portable dans sa poche. Charlie, son égocentrisme et sa trahison ne méritait aucunement son attention pour le moment. Elle avec qui il avait passé tant de temps, fondé un duo, elle avait qui il s’était produit dans de nombreux bars et dans le métro, elle qu’il avait tant aimé. Elle qui avait signé en solo chez un label, elle qui lui avait volé ses textes, elle que le show business avait métamorphosé en garce sans aucun sentiments. Elle qui l’avait trompé avec un hipster à barbe qui détenait la vérité sur tous les sujets possibles.
Le train ralentit et entra dans la gare de la petite ville d’Alabama. Ramassant la lettre et passant la lanière de son sac de voyage sur son épaule, il descendit du train. Sortant de la gare, il embrassa du regard Huntsville.
Dernière édition par Billie A. Ashby le Dim 28 Déc - 15:25, édité 12 fois
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Mer 24 Sep - 17:40
J'te dirais bien que j'veux te faire des bébés mais ça serait un peu craignos
JOTEM VOILA ! Tu vas rockser avec ce personnage, et j'ai tellement tellement hâte qu'on commence nos rp's J'ai hâte de lire l'histoire
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Mer 24 Sep - 18:03
JRJERFEJTGFDSERT RFEGRTFJDCSZA FDRJGFVCS DEKEFCK
Que je t'aime (que je t'aime ) . Tu sais déjà ce que je pense de ce perso, de cet avatar qui est clairement trop PARFAIT . L'un des meilleurs choix ever hein J'ai trop hâte que tu finisses tout ça, trop hâte pour notre lien et tout
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Billie A. Ashby
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Mer 24 Sep - 18:48
Calou : moi aussi j'ai hâte, merci chou
Andrewlechoupichou : évidemment l'un des meilleurs choix ever trop hâte aussi
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Jeu 25 Sep - 15:59
Cet avatar de fou Et j'adore le prénom que tu as choisi :)
Re-bienvenue par ici
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Jeu 25 Sep - 16:20
ah que cucu toi rebienv' par ici hate de voir ce que tu réserves avec ce nouveau perso
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Amelia-R. Westerfield
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Jeu 25 Sep - 17:42
rebienvenue toi
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Jeu 25 Sep - 18:21
Bienvenue sur le forum, je connais pas du tout le monsieur de ton avatar
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Ven 26 Sep - 8:31
Serait-ce le petit gamin de notre Calou et celui qui va faire flipper Eva ?????? Oh ouiiiiiiiii RE BIENVENUE a toi !!! J'aime te voir céder à la tentation haha
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Ven 26 Sep - 14:05
rebienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Ven 26 Sep - 15:41
Bienvenue :)
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Ven 26 Sep - 19:37
Rebienvenue ? Mais qui es tu Bon courage en tout cas
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Arsène J. Duval
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Ven 26 Sep - 23:43
Merci les gens (bah voilà Meg je me grille )
Owen c'est le chanteur d'un groupe appelé Kodaline =)
Je devrais finir la fiche de week end \o
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Sam 27 Sep - 9:18
« Il oublie toujours que le sol de sa salle de bain est trempé après la douche et ses chaussettes en sont invariablement mouillées. » Je vois qu'on a un point commun
Rebienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Dim 28 Sep - 17:44
BILLIE C'EST TROOOOOOOOP UN CHOUPICHOOOOOOOOOU Et je l'aime moi
Mais "Elle qui l’avait trompé avec un hipster à barbe qui détenait la vérité sur tous les sujets possibles." il a un truc contre les barbus le Billie? . Parce qu'il va la subir la barbe de bûcheron avec Drew
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Billie A. Ashby
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Dim 28 Sep - 17:45
Addison
Merciiii
Andrew je savais que tu allais réagir comme ça C'est sa jalousie et sa colère qui parle
Dernière édition par Billie A. Ashby le Lun 29 Sep - 11:38, édité 1 fois
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Dim 28 Sep - 17:48
Viens dans les bras de ton papounet
Billie est parfait
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Dim 28 Sep - 17:58
Billie A. Ashby a écrit:
Andrew je savais que tu allais réagir comme ça C'est sa jalousie et sa colère qui parle
Qu'est ce que tu crois . Je demande les hommes barbus même si j'interdis aux gens de faire du mal à Billie car Billie c'est un choupichou quoi
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A. Gillian Blossom
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Dim 28 Sep - 20:45
Pfiouuu ce personnage envoie du lourd ! Re-Bienvenue chez toi Dois-je préciser que le choix d'avatar et de pseudo est génial
Andrew J. Livingston a écrit:
Mais "Elle qui l’avait trompé avec un hipster à barbe qui détenait la vérité sur tous les sujets possibles." il a un truc contre les barbus le Billie? . Parce qu'il va la subir la barbe de bûcheron avec Drew
LES BARBES C'EST LA VIE (voilà c'est tout, je m'en vais discrètement à présent )
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Billie A. Ashby
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Lun 29 Sep - 22:08
Calou : contente que ça te plaise
Choupichou: choupichou² (a)
Gillian : merci choupette tu es adorable comme toujours
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Jeu 2 Oct - 9:33
désolée du retard je te mets dans ignoring war
Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :
Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.
Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles ajouter ton quartier de résidence dans ton profil, et que tu fasses une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.
Maintenant que ton personnage n'est plus à la rue, à toi de créer ton petit réseau d'amis et d'ennemis; alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA.
Si ton personnage a besoin d'un camarade, d'un amoureux ou d'un tout autre lien essentiel à son évolution, n'hésite pas non plus à créer ton propre scénario; BP offre aussi un système de boîte à liens vers lequel on t'invite à te tourner. Il est tout aussi important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.
Enfin, histoire de compléter ton intégration totale au sein de la vie de BULLETPROOF, tu peux toujours t'inscrire dans la partie parrainages afin de devenir le petit protégé d'un des dinosaures anciens du forum.
Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré! Mais, il reste une étape importante: le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais-toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.
Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !
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Billie A. Ashby
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Sujet: Re: Billie // where are you now? Jeu 2 Oct - 9:49