Arsène || For Now I Am Winter

Arsène James Duval

Staying alive! So boring, isn’t it? Its just staying.

let me introduce myself.

NOM(S) : Duval. PRÉNOM(S) : Arsène, James. AGE : 28 ans. LIEU DE NAISSANCE : Nouvelle-Orléans. ORIENTATION SEXUELLE : homosexuel. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. SITUATION FINANCIÈRE : moyenne, pas géniale mais il s'en sort MÉTIER/ÉTUDES : infirmier militaire. SI MILITAIRE, GRADE : infirmier de classe supérieure. GROUPE : helping war. AVATAR : Andrew Scott ♥. CRÉDITS : tumblr.

⊱ this time i'll be bulletproof

« Candidat numéro 137, s’il vous plait.»

Arsène quitta sa chaise en plastique, adressa un hochement de tête et un sourire entendu à la jeune fille assise à sa droite lorsqu’elle lui souhaita bon courage, et entra dans la fosse aux lions, calme et décidé. Il posa son regard sur chacun des membres du jury. Le directeur de l’école, et deux psychologues. Il n’avait jamais vraiment compris le principe des oraux, que ce soit des entretiens d’embauche ou d’admissions – comme ce qu’il était en train de vivre actuellement. Après tout, n’était-ce pas complètement factice ? On pouvait très bien prétendre être quelqu’un d’autre. Mentir. C’était d’ailleurs ce qui se passait la plupart du temps : on enjolivait sa personnalité pour faire bonne impression. Mais finalement ce qui comptait c’était le travail fourni une fois avoir été accepté, et les personnes même vous ayant recruté finissaient forcément par découvrir votre vrai profondeur, tôt ou tard. C’était ridicule.

« Madame, Messieurs. Bonjour »
« Bonjour Monsieur Duval, veuillez prendre place s’il vous plait. »

Un sourire poli, et il s’exécuta.

« Bien, cet entretien est là pour vérifier votre motivation et également pour dresser votre profil psychologique. Pour commencer je vais vous demander de vous décrire à l’aide de trois mots. Adjectifs, noms communs, ce que vous voulez. Ne réfléchissez pas trop. »
« Contrôle. Contradiction……… Risque. »

Il les observa prendre des notes consciencieusement. Il sentait le regard scrutateur qu’ils posaient sur lui et il n’aimait pas trop cela. Ce n’est pas tellement que cela le mettait mal à l’aise, mais surtout qu’il avait l’impression qu’ils le jugeaient, décortiquaient chacun de ses gestes et chacune de ses paroles. C’était clairement pas agréable. Il n’était pas un sujet d’étude.

« Pourquoi vouloir devenir infirmier ? »
Il resta silencieux un moment, soutenant le regard du directeur de l’école. Il devait sans doute expliquer maintenant à quel point il avait envie d’aider les gens, se sentir vraiment utile, et proche des patients, etc, etc, tout ça pour échapper au vide de son existence. Mais tout cela n’était-ce pas complètement évident ?
« A cause du risque… »
« A cause du risque ? »
« Oui. Le risque est partout. Si je deviens infirmier, je pourrais essayer de le contrer. »

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A partir de ce moment là, les regards qu’ils posaient sur lui se firent plus interrogateurs… plus curieux. « Monsieur Duval, j’aimerais revenir un instant sur la description que vous avez fait de vous-même… Vous êtes bien au courant que, usuellement, les candidats avancent des qualités qui leur sont propre ? »
« J’en ai bien conscience… »
« … Pourquoi alors utiliser ces mots assez peu flatteurs ? »
« Vous m’avez demandé de ne pas trop réfléchir. Et je n’aime pas mentir. Vous voulez savoir comment je me vois, non ? C’est forcément subjectif… »

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Un léger silence s’installa, un bruissement de feuille, avant que le deuxième psychologue, l’homme, reprenne la parole. « D’après ce que je lis, vous vous destinez à une carrière dans l’armée. Pour quelles raisons ? »
« A cause du risque, encore. Et puis l’urgence. »
« Le risque ? … Monsieur Duval, vous savez que le métier auquel vous aspirez n’est pas une sorte de jeux vidéo médiocre où vous devez calculer les chances que vous avez de vous en sortir ? »
Arsène fronça les sourcils soudainement, clairement irrité.
« Merci de votre lucidité mais je sais faire la différence entre la vraie vie et un lamentable jeux vidéo Monsieur. Quand je parle de risque, cette fois, je parle de risque pour moi. Je ne veux pas avoir une vie bien rangée. J’ai besoin d’adrénaline, j’ai besoin de me sentir au bord de quelque chose… en danger… sur le fil du rasoir. Si je peux faire ça et en même temps sauver des vies, parce que c’est ce que je veux faire, j’ai la conviction que c’est ce qu’il me faut. »

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« Vous avez conscience, j’imagine, des situations malheureuses dans lesquelles vous vous retrouverez forcément. Vous pensez avoir la force mentale nécessaire pour y faire face ? »
« Je n’en ai aucune idée. »
Devant leurs expressions perplexes, il ajouta rapidement. « Je veux dire, je n’ai pas encore été dans une telle situation, je ne peux pas savoir quelle sera ma réaction. La bonne, j’espère. »

« Bien. Une dernière chose, une mise en situation. On vous emmène un soldat en train de mourir. Vous le connaissez. Vous ne pouvez plus rien faire pour lui sauver la vie. Vous n’avez pas le temps de chercher plus de secours. Il vous supplie. Comment agissez vous ? »

Arsène ferma les yeux pendant quelques secondes. Lorsqu’il les rouvrit, ils étaient ailleurs.

« Je lui mentirais. »
« Je croyais que vous n’aimiez pas mentir. »
« Parfois, c’est nécessaire. »
« Mais il sait que vous mentez, il est lucide. »
« Mais enfin il est terrorisé ! » Sa protestation est vive et profonde. Il y a de la fureur dans sa voix. « Il a peur de la mort. Il a besoin que quelqu’un lui dise que tout va bien aller. Il a besoin qu’on lui mente avec audace pour qu’il puisse y croire. Il est prêt à y croire si je suis assez convaincant. Je fais de l’humour. Je lui sors une blague idiote. Je lui dis qu’à sa prochaine permission je lui paierai une bière, et que s’il y tient tant, je suis prêt à en prendre une également pour une fois. »
« Vous savez que ce n’est pas aussi simple… Vous serez sans doute étouffé par la gravité de la situation. »
« Alors pourquoi me mettre dans une telle situation en premier lieu ? » Il y a un éclat vif dans son regard, et il est en colère. « J’ai envie qu’il s’en sorte, d’accord ?! Et je ne peux rien faire d’autre ! »

Et c'est sur cette vive conversation que se termine l'entretien de Arsène pour entrer en école d'infirmerie.

Vous l’avez compris, Arsène est control-freak, paradoxal, imprudent, lunatique, provocateur, modeste, il a un côté adorable, un système de pensée assez complexes, il a une obsession pour le risque assez malsaine, il est empathique, fragile dans un sens mais aussi très décidé, observateur.

⊱ i was meant to be a warrior
Il peste toujours en français

Il parle souvent tout seul, pour organiser ses pensées, ou pour râler contre lui même (il s'appelle "Duval" quand ça arrive, d'ailleurs)

Il n'est pas rare de le voir un verre de lait à la main

Il est très maniaque

Il est parfaitement bilingue

Le moment de la journée qu'il préfère, c'est juste avant que le jour se lève

Lorsqu'il était jeune il était très cinéphile

Il compte les marches à chaque fois qu'il monte ou descend un escalier

Il ne supporte pas les lézards (quand il était petit un s'était faufilé dans ses vêtements et lui avait fait la peur de sa vie)

Il adore tout ce qui est sucré.

dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Blackout. FILLE OU MEC ? : Fille!. AGE : 22 dans moins d'une semaine \o. FRÉQUENCE DE CONNEXION: Je me connecte quasiment tous les jours/ tous les deux jours. SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventé. COMMENT AS-TU CONNU BULLETPROOF ? : via RPG-MOOD sur tumblr. LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : Evidemment, contexte original, très beau design, me voilà ♥. LE CODE DU RÈGLEMENT : shoot me down but I won't fall?. LE MOT DE LA FIN : And honey, you should see me in a crown (désolée j'ai pas pu m'en empêcher zieux qui brillent

).

Code:: [b]andrew scott[/b] arsène j. duval (tout en minuscules)

⊱ this is my riffle, this is my gun. this is for fight, this is for fun…

Devoir de Arsène Duval,

Mon autobiographie.

Je m’appelle Arsène James Duval, mais souvent je dis à mes amis de m’appeler James parce qu’ils trouvent que Arsène c’est trop bizarre. J’ai 13 ans. Je suis né à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Mon père est français d'origine, et ma mère est américaine, mais je suis de nationalité américaine. Mon père est militaire (il défend le pays !) et ma mère est technicienne du son. Je sais pas exactement ce que ça veut dire mais elle travaille beaucoup dans des spectacles et ce genre de chose.
A la maison, je parle principalement le français mais à l’école l’anglais, je suis donc bilingue. J’ai une petite sœur qui s’appelle Lou-Anne. Elle a deux ans de moins que moi. C’est sans doute la personne de laquelle je suis la plus proche. En ce moment, j’ai l’impression que mes parents ne me comprennent pas. Lou-Anne davantage. Je sais bien que souvent les garçons de mon âge détestent leur petite sœur mais moi je l’aime beaucoup. Et personne n’a intérêt à lui faire du mal !!
J’adore la biologie, les mathématiques et l’histoire. J’aimerais bien être pompier plus tard, mais je crois que je ne suis pas assez bon en sport pour ça. Et ma mère dit toujours que je suis trop mince.
J’ai préféré les vacances où nous sommes allées en Californie, il y a un an. Lou-Anne et moi, on adore l’océan, et en plus nous avons pu apprendre à faire du surf ! Et j’ai pu faire du parapente aussi avec mon père, c’était génial ! ça faisait un peu peur mais après j’avais l’impression d’être un oiseau. J’ai hâte de recommencer. La prochaine fois, il m’a promis qu’on irait faire du karting et du saut à l’élastique !!!
Le jour où j’ai eu le plus peur, c’était aussi pendant des vacances, j’étais petit je crois que j’avais sept ans si je me souviens bien. On était en train de jouer à cache-cache et je me suis caché dans le jardin contre un mur mais tout à coup j’ai senti quelque chose d’étrange : c’était un lézard qui s’était faufilé dans mes vêtements. Depuis je déteste les lézards. Sinon je….

Arrivant derrière lui, un sourire au coin, elle passa ses bras autour de ses épaules et approcha son visage du papier. «Qu’est ce que tu lis ?! » Surpris, il sursauta légèrement avant de balancer le papier sur son bureau avant de se retourner pour faire face à sa sœur. « Rien, un vieux devoir qui date de mes treize ans, j’arrive pas à croire que j’ai écris ce genre de choses ! » Avant qu’il puisse l’en empêcher, elle s’empara du papier et se mit à lire, les yeux remplis de malice. Arsène l’observa un moment, passant nerveusement une main sur sa nuque. « Oh, tu voulais déjà couper la tête à tous les gens potentiellement méchants avec moi à l’époque, qu’est ce que c’est mignon, comme tu n’as pas changé ! »
Elle ne fit aucun commentaire quant à la suite, mais il vit la lueur de la nostalgie dans ses yeux : sans doute le paragraphe sur les vacances… Elle finit par reposer le papier sur le bureau « Je venais juste te dire que Theodore est arrivé, il t’attend en bas. » « Oh je vois, c’est bon je suis prêt de toute…. » Elle ne lui laissa pas le temps d’ajouter quoique ce soit et finit par souffler à demi-mots, jouant avec l’élastique qu’elle avait autour de son poignet. « - Alors ça y est… Tu t’en vas. » Elle releva le regard et ses yeux brillants se plongèrent dans les siens. La seconde d’après, il la prenait dans ses bras. «Hey… Tu sais bien que Montgomery c’est vraiment pas si loin ! Tu peux venir quand tu veux ! On se skypera tous les jours ! Et puis Theodore a une voiture, au pire y a un mec qui t’emmerdes tu m’appelles et on arrive pour lui couper la tête !» Elle se mit à rire et se défit de son étreinte. « Tu sais… tu pourrais le présenter à maman et papa. Officiellement je veux dire. » « Plus tard. Déjà que papa a eu du mal à conceptualiser le fait que je sois gay, je crois que je vais lui épargner le traumatisme de devoir savoir comment se comporter correctement avec Theodore. » « Tu le sous estime. » « Mais non, je suis sûr qu’il va se demander s’il est sensé ou non lui faire peur comme il l’a fait avec William pour toi. » « … Tu n’as pas tort. » Il l’embrassa sur la tempe avec un sourire avant de s’emparer de ses sacs à terre. « Aller viens »

- - -

Le bruit caractéristique de l’appel Skype retentit dans le quinze mètres carré. Arsène mit quelques secondes avant de retrouver la télécommande de sa mini télévision, et appuya sur la touche MUTE avant de prendre la communication.

« Hey ! »
« Hey ! Quoi de neuf ? Tu sais pas quoi il faut absolument que je te raconte un truc !!! hier j’étais en train de – oh ça va pas fort toi ! »

Arsène lança un coup d’œil à son retour webcam. En effet, c’était pas un portrait très glorieux. En pyjama, décoiffé et le pot de Ben&Jerry’s dans les mains, il était clairement pathétique. Il fronça les sourcils et secoua la tête.

« Oh god, heureusement que tu m’appelles. Je fais peur à voir. Attends deux secondes. »

Il disparut du champ de vision de Lou’ pendant quelques secondes avant de revenir avec un pull sur les épaules après avoir rangé le pot de glace dans le réfrigérateur. « Voilà. Excuse moi ! Raconte-moi tout. »
« non mais c’est pas important, qu’est ce qui se passe Arsè-? »
« Theodore et moi c’est fini. »

Il l’observa se figer sur son écran, et poursuivit avant qu’elle ne puisse trouver quelque chose d’intelligent à dire.

« T’en fais pas. »
« Mais – »
« Je ne veux pas en parler Lou. C’est pas la joie bien sûr mais je suis pas en train de penser à me suicider, t’inquiètes pas. Je vais pas trop mal. »
« D’accord… Tu sais que je suis là si tu as besoin d’en parler. »
Il haussa les épaules d’un air faussement nonchalant.
« Y a rien à dire. Je veux dire, ça va rien changer. »
« Mais – »
« Lou. »

Le ton était passé de doux, à neutre, et enfin maintenant un peu sec, presque cassant. Un silence s’installa, et voir les yeux inquiets de sa sœur le scruter, de tout là-bas en Louisiane, ça lui faisait mal au cœur. Il soupira, et pencha la tête en glissant ses mains dans ses cheveux, soupira, et finit par se redresser.

« Je suis désolé….Je risque de ne pas savoir me contrôler si j’en parle. Juste… plus tard.» avança-t-il prudemment. Il ne voulait pas se donner en spectacle. Que ce soit du point de vue de la douleur que de celle de la colère. Il détestait ça. Il lui adressa un sourire. Elle finit par se résigner et accepter la situation.
« Non c’est moi qui suis désolée. Je ne peux pas te forcer. Juste… prends soin de toi d’accord ? »
« Bien sûr. Ne t’en fais pas » répéta-t-il. « Bon, tu me racontes ce que tu voulais me dire alors ?! »

- - -

Il avait à peine retirer ses chaussures qu’il s’allongeait – ou plutôt s’écroulait déjà – sur son lit, la tête dans l’oreiller en marmonnant : « Tellement judicieux ce choix de carrière Duval ». Il avait mal partout et n’était pas pressé d’être au lendemain pour constater les courbatures. Etait-ce seulement humain ce qu’on leur faisait faire ? Et en plus, c’était l’entrainement « light » réservé aux futurs infirmiers et non pas aux soldats en tant que tel. Ceci dit, Arsène n’arrivait pas à concevoir une torture pire que celle qu’on leur faisait subir. Plus les jours passaient et plus il se demandait, au juste, ce qu’il foutait là. Il détestait la façon dont certains de ses camarades de galère le regardaient – certes il mesurait 1m70 et il n’était franchement pas la représentation du mec baraqué, mais qu’est ce que ça pouvait leur foutre ? Ils étaient là pour soigner, pas pour se battre à ce qu’il savait ! – pas parce qu’il en avait quelque chose à faire mais plutôt parce que c’était lassant de prouver que lui aussi, il pouvait très bien y arriver – s’il allait en sortir totalement indemne à la fin il n’était pas sûr mais ça c’était une autre histoire.

Il n’eut pas le temps de réfléchir davantage qu’il s’endormait déjà…. Pour se réveiller deux heures plus tard. « TOUT LE MONDE DEBOUT ! Vous n’êtes pas des soldats mais vous êtes tout aussi important ! Une fois titulaire vous devrez être réactif et efficace même extrêmement fatigué et tiré brutalement du sommeil ! Je vous veux tous dehors dans la minute !!! »

Il cligna des yeux, incapable de bouger sur le moment, complètement englué par le sommeil, se demandant un instant ce qui était en train de se passer exactement. « MCQUEEN, DUVAL, J’AI DIS UNE MINUTE » Il sursauta et réagit enfin, remerciant son cerveau qui venait de se mettre en mode pilote automatique.

- - -

Il passa le test d’entrée même si ce ne fut pas très glorieux. Et s’installa à Redstone. Dans l’aile ouest, avec son unité. Bon, alors il était heureux d’avoir réussi, bien sûr. Il aimait ce qu’il faisait, bien sûr. Il y avait cependant deux petites choses problématiques qui pesaient un peu sur la conscience du jeune Arsène.
La première, c’était les douches communes. Pas besoin de vous faire un dessin, Arsène n’y était pas souvent à l’aise – trop de testostérone pour lui. Et ce n’est pas forcément facile de ne pas laisser son regard s’égarer – mais passons, tant que ça reste embarrassant d’un seul côté, ça reste supportable même si difficile à gérer.
La deuxième, plus agaçante, c’était les blagues machistes qui pleuvaient à longueur de temps. Et les soldats de son unité qui se sentaient obligés de lui demander son avis sur chaque femme qu’ils entrapercevaient.

« T’as vu celle là Duval ? Elle est bonne hein ! Je me la ferais bien ! »
Il haussa un sourcil, levant les yeux qu’il avait posé sur la nourriture fade de son assiette – dieu qu’il regrettait la cuisine de sa mère – pour les diriger sur la pauvre fille en question. Il avait l’impression qu’ils étaient tous en rut, et leur façon de parler des femmes le blasait complètement, voire le mettait en colère lorsqu’il pensait à sa sœur (est ce que tous les mecs qui la fréquentaient pensaient à elle de cette façon ?) – et alors il devenait agressif.
« Tu te sens obligé d’utiliser cet adjectif, sérieusement ? Ce n’est pas un objet sexuel c’est une personne.»
« Roh aller quoi, décoince toi c’est pas possible ça ! N’empêche qu’elle est canon ! »
Il reporta son regard sur celle qui ignorait qu’on parlait d’elle avec si grand intérêt – ou alors qui ne voulait pas le savoir, au choix.
« Elle est jolie, c’est vrai. »

Le plus drôle, c’est que la fille en question se révéla des plus intéressée… par Arsène – qui eut toutes les peines du monde à lui expliquer de façon très diplomatique et polie que non, ce n’était pas vraiment possible, et que « tu n’es pas à mon goût » n’était pas l’équivalent de « tu es moche sale conne ».

- - -

Il perdit l’équilibre et tomba à terre, une douleur vive et lancinante sur le côté gauche de son visage – cet enfoiré avait un bon crochet du droit. « Espèce de sale pédé ! ça t’excite de voir autant de mecs à longueur de temps hein ! Putain je savais bien que c’était pas normal que tu te tapes pas cette bombasse ! » Arsène grimaça et commença à se relever, mais l’homme en question l’agrippa par le col pour le plaquer violemment contre le mur - Arsène se mit à suffoquer légèrement. Cependant, il ne perdit pas son sang froid et lança un regard noir et froid à son vis-à-vis, avant de balancer sur un ton ironique : « C’est ça je me suis tapé votre entraînement intensif inhumain et cinq ans d’études rien que pour me rincer l’œil. » Il n’eut pas le temps d’ajouter quoique ce soit qu’il reçut un coup de poing brutal dans l’estomac, et son agresseur –qui puait l’alcool- le lâcha : il s’écroula à terre, le souffle coupé. « TA GUEULE SALE TAPETTE ! Putain j’y crois pas que vous soyez présents même à Redstone ! C’est dégueulasse ! » De nouveau, il l’agrippa par le col sans doute pour lui administrer de nouveau un crochet du droit. Arsène releva le regard vers lui et lança le plus calmement possible. « Tu n’as pas peur qu’en me touchant je te contamine ? Tu devrais prendre tes distances à mon av- » Le coup qu’il reçut lui fit voir les étoiles et il fut incapable de terminer sa phrase. « LA FERME ! » Et alors qu’il commençait à réaliser qu’il était potentiellement vraiment dans la merde, et qu’il aurait du écouter son père lorsqu’il lui avait dit que c’était une mauvaise idée pour lui de travailler dans l’armée, une voix retentit et il entendit des pas se diriger dans leur direction. « Qu’est ce qui se passe ici ?! » L’autre enfoiré le lâcha brutalement en reprenant son air de toutou bien respectueux en inventant un mensonge plus gros que lui alors que Arsène se relevait difficilement, relevant la tête – qui devait être pas belle à voir – en direction de son sauveur : le Capitaine Hartwood. «Le soldat Campbell a peur que je rêve de lui, Capitaine. » lâcha-t-il faiblement

- - -

Adams était allongé au sol, suffoquant et perdant des couleurs, à deux doigts de perdre connaissance. Smith, à sa droite, le soutenait alors que Wilson, lui, observait la scène. La situation était critique. A gauche, il y avait l’infirmier Duval, livide. Et le médecin Anderson, dont les mains étaient blessées par l’explosion ayant eu lieu quelques heures auparavant.

« Faites la coniotomie Duval »
Wilson regardait avec angoisse l’infirmier Duval paniquer, lui qui était habituellement si calme et sûr de lui en temps normal semblait perdre ses moyens. « Mes mains tremblent monsieur je ne peux pas faire ça je risquerai de - »
« Vous m’avez assisté plusieurs fois Duval. Vous savez comment faire. Il va s’étouffer, faîtes le. » La voix d’Anderson était pressante, mais se voulait calme. L’infirmier Duval hocha la tête et prit une profond inspiration, raffermissant sa prise sur l’outil qu’il avait dans la main. Il approcha l’outil en question et s’immobilisa une seconde.
« Maintenant » La voix d’Anderson tonna dans l’air, et Duval s’exécuta, incisant la peau.

Quelques minutes plus tard, Adams était tiré d’affaire et Duval était blanc comme un linge alors que le médecin Anderson le félicitait.

PS: la phrase "tu n'es pas à mon goût etc" est copyright ma meilleure amie (j'ai trouvé ça tellement drôle que je me suis dis qu'il fallait que je le mette^^)

BULLETPROOF InvitéInvité

Arsène || For Now I Am Winter 2104563482

En plus, il parle français, ça va définitivement être le meilleur ami de Daisy Arsène || For Now I Am Winter 2329303516

Bienvenue sur le plus chouette des forums au monde Arsène || For Now I Am Winter 781824920

hiiiii merci ♥

MORIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARTYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !

Toi, je t'aime ( et je vais attendre ta fiche avec impatience pour chercher des liens avec mes deux comptes )

Bienvenue et bon courage pour ta fiche :)

Merci, c'est adorable
rhaaaa omfg

BULLETPROOF InvitéInvité

WOOOAAAAAH MOI AUSSI JE VEUX UN LIEN rhaaaa omfg

OMG Andrew le tout beau!!

Bienvenue en tout cas et courage pour ta fiche! J'espère que tu vas bien t'amuser parmi nous Arsène || For Now I Am Winter 1839924927

Arsène || For Now I Am Winter 1839924927

Merciiiiii c'est gentil in da woods

BULLETPROOF InvitéInvité

MAGAHD ANDREW Arsène || For Now I Am Winter 2104563482

bienvenue

ANDREW

Arsène || For Now I Am Winter 2110073599

ce choix, c'est la classe internationale quoi.
et puis ton pseudo est trop cool bril bril les zieux

bienvenuuuuue! I love you

merci beaucoup vous deux, ça me fait plaisir que Andrew soit reçu comme ça **

Bienvenue sur BP, j'adore ton pseudo !!! Arsène || For Now I Am Winter 781824920

BULLETPROOF InvitéInvité

Je ne connais pas du tout Andrew hide

mais il a l'air cooooool rhaaaa omfg

Bienvenue à toi sur BP en tout cas, bon courage pour la suite de ta fiche ! J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage mia cara la la la

BULLETPROOF InvitéInvité

Je te souhaite la bienvenue !!!!!! Hate de te lire mister Arsène || For Now I Am Winter 4169388857

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE \o/

Quand t'auras fini ta fiche j'chercherais des liens pour mes 2 comptes mia cara la la la

BULLETPROOF InvitéInvité

ce choix

bienvenue sur bp I love you

(en direct d'un cours de linguistique PASSIONNANT - Jeveuxmourir)

Annaël : merciii I love you

j'adore le prénom Arsène ça fait longtemps que je voulais l'utiliser

Caleb: ça va je te pardonne! Rolling Eyes

merci beaucoup j'ai hâte de m'y mettre sérieusement je suis plus concentré sur lui que sur mon cours haha

Merci Eva!!

M. : MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Arsène || For Now I Am Winter 1839924927

c'est adorable

Jessamine: zieux qui brillent

merci