JUNO. baby, you hold that gun like a crystal ball.

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JUNO HARRIET JOYCE

(with the heart of child and the wit of a fool.)

à partir de maintenant, tu t'appelles Wendy Darling.

NOM(S) : Joyce. PRÉNOM(S) : Juno, Harriet. AGE : vingt-deux ans. LIEU DE NAISSANCE : Huntsville, et rien d'autre ensuite. ORIENTATION SEXUELLE : peu importe en soi, mais avec une préférence tout de même pour les chieurs en puissance. SITUATION AMOUREUSE : ensommeillée. SITUATION FINANCIÈRE : médiocre. MÉTIER/ÉTUDES : rageuse, paresseuse, teigneuse. SI MILITAIRE, GRADE : ah! Caporal. GROUPE : learning war. AVATAR : ira chernova. CRÉDITS : tumblr et eylika.

⊱ I taught you to fight and to fly

✈ C'est pas difficile à comprendre. On l'a voulue mâle et on l'a eue chiante. Révoltée, agacée, fantasmante et languissante, sans ambitions, sans barrières. On l'a éduquée téméraire, orgueilleuse, et puis il y a aussi la paresse, la mauvaise foi, la violence, la puérilité – Juno, elle bouderait à s'en crever la gorge, à s'en fissurer les dents; elle a raison et ils ont tort. Elle part devant et ils viennent derrière. Elle a cru qu'elle était différente et qu'elle pourrait laisser filer la vie sans se préoccuper de ses responsabilités : ça donne des envies de haut vol, de plumes d'oiseau, de paupières closes. Ça lui est revenu vite fait dans la figure et maintenant en-dessous de toute l'aventure, de toute la vitesse, de toute l'insolence, de tout l'amour et de toute la tendresse il y a l'amertume, la colère, le désespoir et surtout, surtout, le foutu code d'honneur qui a fini par rentrer.

⊱ i was meant to be a drifterc'est pas que c'est bon pour ses poumons ou son parcours d'obstacle, mais Juno fume comme un feu de forêt. ✈ elle boit son café noir, son thé sans sucre, son whisky d'une traite. ✈ on lui avait dit que c'était mieux d'être un garçon. Elle sait toujours pas pisser debout. ✈ elle aurait pu être caissière, dame pipi, glandeuse en squat, urbaine réincarnée, mais heureusement papa avait des amis. ✈ la passion de sa vie, c'était les cabanes dans les arbres et les fugues dans le sous-bois, mais ça c'est fini. ✈ on dit qu'elle a eu une adolescence difficile; ils parlent au passé parce qu'ils se voilent la face. ✈ elle a des complexes ridicules. Ses lunettes de lecture, la graisse de ses flancs, la rondeur de ses chevilles, parfois c'est une putain de femelle, cette fille. ✈ parler c'est bien. Frapper c'est mieux. ✈ tu sais quoi? Elle volait des bonbecs chez la boulangère. ✈

dévoile-nous ta véritable identité soldat.

PSEUDO/PRÉNOM : Pauline. FILLE OU MEC ? : donzelle à jupons. AGE : 21 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION: normalement fréquente. SCENARIO OU INVENTÉ ? : inventé! LE FORUM, TU L'AIMES D'AMOUR ? : bien sûr :heart:Je tourne autour depuis quelques temps. LE MOT DE LA FIN : BONSOIR. (je suis pas très spirituelle prise à froid.)

Code:: [b]ira chernova[/b] ✈ juno h. joyce

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⊱ call me disheveled skin

On avait dit, mon fils, tu seras capitaine, mais mon fils n'est pas venu et dans un foyer de névrosés, c'est un cataclysme. On avait dit, contre le ventre gonflé et la pâleur soyeuse, mon fils, on jouera au football, on jouera au baseball, mon fils, on ira à la chasse, on ira à la pêche, je t'achèterai des camions, des voitures, des trains électriques, je t'apprendrai à conduire, je t'apprendrai à nager, mon fils, je t'attends comme un fou, je pousserai la chansonnette, j'ai rêvé de toi longtemps – et soudain c'était Juno plutôt que mon fils, et c'était un putain d'uppercut dans le bide, de boule à la gorge, de regard détourné.

En réalité, ce n'est pas comme dans les films. Il n'a pas pété les vases Ming au sortir de la chambre d'hôpital, pas hurlé dans le couloir, pas frappé la gamine au ceinturon pour lui faire la peau dure; il a ravalé sa déception, il s'est dit que plus tard, plus tard peut-être, et il a ri avec les autres quand on jouait à la poupée avec sa progéniture rose et blanche. Il a lu des histoires, natté les cheveux, baisé sa femme à chaque permission avec une motivation renouvelée. Mais enfin il n'y a pas eu de rejeton pour rêver d'avion de chasse et parler politique, il n'y a pas eu de cadet pour porter des chapeaux de cow-boy et se battre à la récré; il n'y a eu que Juno et il a fallu faire avec.

Tout ça, c'est d'une banalité affligeante. C'était s'incrire aux sports d'équipe, abandonner, jouer dans la boue, courir avec le garçon d'en face jusqu'au bout du jardin, au bout du sous-bois, au bout du monde pour faire semblant, c'était un peu être livré à soi-même et ne pas réfléchir. C'était, avant, il y a longtemps, un tourbillon d'actions sans réfléchir, d'actions sublimes, d'actions promptes, d'abord dans les cabanes gamines, des branches enchevêtrées pour faire un grand tipi, lui prendre la main pour grimper aux arbres, s'ouvrir la peau contre l'écorce, s'ouvrir les lèvres pour glousser sans cesse, et zigzaguer entre les jambes adultes, voler les bonbons et les pains au chocolat de la boulangère, dessiner au charbon sur les murs de la mairie, dire NON aux parents et OUI à Ashley, dire peut-être aux projets qu'ils avaient, non, dire jamais aux projets qu'ils avaient pour elle.

(Elle s'est échappée très – trop – vite, et quand elle est revenue elle avait l'orgueil en miettes et le coeur fragmenté.)

Juno n'a jamais été bonne à l'école. Juno a toujours fait honte à son père quand il lui trouvait des petits boulots l'été; derrière sa caisse elle mâchait son chewing-gum, refilait des clopes gratuites au garçon, plantait ses pieds nus contre la chaise et insultait les vieilles dames revêches. Juno n'a jamais été très terre à terre, même dans ce huis-clos de grands pragmatiques. Elle a grandi à l'ombre des pins et dans la terre meuble, comme une foutue mauvaise herbe, et elle a cru longtemps à l'avenir. Y'avait quelque chose pour elle plus tard. Y'avait quelque chose de violent, d'écarlate, de l'art, des cris, des splendeurs; ils auraient dû monter jusqu'à New York, tous les deux. Ils auraient vécu dans un studio merdique et ils auraient fumé toute la journée et miraculeusement ils seraient devenus célèbres parce qu'il avait du talent et qu'elle avait de l'audace; ils auraient échangé la cabane en contrebas pour un building délabré et ils auraient continué à bout de souffle leur course au néant, parce qu'ils étaient nés pour mieux et pour ailleurs; elle savait bien. Elle savait depuis ses dix ans, ses six, ses trois ans qu'il y avait autre chose qu'Huntsville, que Redstone, que les rêves de guerre et d'armes et d'Irak et de grade militaire, autre chose qu'une mère qui gravite autour du téléphone et qu'un père sporadique, autre chose que le soleil d'Alabama.

Petite, dans l'herbe, moite et sale, au creux des hautes poussières, l'été, elle avalait le feu de ce soleil instable et elle savait déjà qu'elle n'était pas faite pour ici, mais qu'elle était faite pour l'aventure avec le maigrichon d'en face.

C'était les beautés de l'époque, tu sais. Les beautés de l'époque, c'était de sécher les cours pour s'allonger à l'ombre, c'était de recevoir ses bulletins de notes et d'avoir une mère sans autorité, c'était d'accompagner l'art sur les murs des bâtiments aveugles, d'offrir sa peau comme un canevas et de le laisser dessiner indélébile, c'était de rentrer dans la nuit, de boire l'alcool au goulot, de s'étouffer avec la fumée odorante, c'était d'insulter les pétasses en paillettes et les militaires en treillis, c'était de prôner la paix et le féminisme et la non-violence et Obama pour faire pâlir le paternel en furie. C'était d'essayer d'entrer à la base au petit matin par le grillage pour aller taguer leurs fenêtres et leurs bagnoles, et puis ne pas réussir, mais ricaner quand même, et huer les néophytes lorsqu'ils entraient par le portail coulissant. C'était être une gamine, une putain de sale gamine, mais jamais seule et jamais flanchante, sans avenir et sans passé et sans cervelle, mais tant d'âme et tant de plaisir.

Elle sait bien qu'elle avait promis, promis de continuer toujours, qu'elle avait promis d'être sans cesse cette idiote, cette emmerdeuse, cette paresseuse, mais tout a foiré. Il devrait comprendre tout de même que c'est pas sa faute. C'est la faute à la fatalité qui lui a fait un doigt d'honneur.

C'était y'a deux ans et à vingt ans, elle se traînait dans Huntsville désoeuvrée, parce qu'il n'y avait plus le lycée pour rythmer un peu la semaine, plus de boulot pour faire semblant, pas d'études dans son intense flemmardise; il avait menacé plusieurs fois de couper les ponts et surtout de couper les vivres, il disait qu'il n'allait pas continuer à subvenir aux besoins d'une adolescente attardée, d'une môme sans avenir, d'une oisive incurable; il disait qu'il avait tant de projets, tant de rêves pour elle, mais qu'elle voulait rien savoir, la sale égoïste, parce qu'elle ne voulait en faire qu'à sa tête, que fréquenter des petites merdes et des petites frappes; il disait qu'elle avait tant de potentiel, et qu'elle avait tout foutu en l'air. Heureusement, Mama avait la larme facile et lui le coeur sensible; mais il avait dit, il avait bien dit : quand je reviens, ma grande, t'as intérêt à avoir repris les choses en mains et à avoir trouvé un job, ou tu vires avec un coup de pied au cul.

Quand je reviens, ça voulait dire, après l'Operation Odyssey Dawn, parce que le Général Joyce comme tous ces connards de militaires aimait bien se mêler de la guerre des autres. Quand je reviens, aussi, c'était l'un des plus gros mensonges de son existence et ça a juste laissé le silence.

Ils ont dit qu'ils étaient désolés; qu'il n'avait pas souffert; qu'il était mort comme il avait vécu, avec bravoure et dans l'honneur, qu'il était mort pour son pays; ils ont répété les clichés qu'ils avaient entendu dans les films hollywoodiens et c'était à gerber de fureur. Ils ont caressé les épaules tremblantes de sa mère et ils ont mis un drapeau sur son cercueil vide et ils ont rappelé ses qualités, toutes ses qualités, sa générosité, sa compassion, sa force de caractère, et personne n'a dit qu'il était tyrannique, qu'il était gueulard, qu'il était boudeur, qu'il était de mauvaise foi, qu'il trichait aux cartes, qu'il flirtait un peu avec les infirmières, qu'il était mièvre, qu'il se sapait comme un plouc en vacances et qu'il avait un bonnet péruvien. Personne n'a dit la vérité et tout le monde s'est mis à l'aimer, elle; à l'enlacer doucement; à lui dire qu'elle était courageuse; que tout irait bien. Mais elle était pas courageuse, bordel, elle chialait comme une madeleine et elle se disait qu'elle l'avait traité de connard rétrograde avant qu'il se casse, et qu'elle avait jamais obéi, jamais écouté, jamais jamais jamais.

Il fallait bien qu'elle demande pardon. Alors elle a pris ses bottes trop grandes et mendié sa place devant la grille, comme ça, sur un coup de tête, sur un coup de sang, parce que maintenant toutes ses opinions sur Redstone c'était plus important, parce que la rebellion avait été fauchée au vol, et comme elle était fille de, on lui avait ouvert la porte. On avait même aidé son avancement. On avait encouragé ses bras maigres et ses bouderies impatientes. On avait célébré la mémoire de Joyce père en propulsant junior sous un casque sombre, sur un obstacle invisible, et on avait fermé les yeux sur le passé de sale gosse qu'on lui connaissait. C'est comme ça : elle déteste un jour sur deux le combat et la hiérarchie et les ordres et l'exil, tant pis puisqu'elle goûte peut-être à l'absolution. Mais elle a abandonné l'âme et les nuits pâles et les cabanes, et le garçon d'en face, ça fait mal au bide, ça fait mal aux tripes, ça lui fout la rage.

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Bienvenuuuee jeune fille rhaaaa omfg

Bon courage pour ta fiche ! héhéhéhéhé

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Bienvenue parmi nous :)

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oh, vous êtes rapides I love you

merci à vous deux!

rapides comme buzz l'éclair par ici, héhé niark niark niark

bienvenue à toi juno, ira est magnifique mia cara la la la

si tu as besoin d'aide, n'hésite pas hein ! I love you

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Bienvenue sur BP I love you

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ira. ah putain, ira. bienvenue par là !

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bienvenue

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Ira, quel choix. JUNO. baby, you hold that gun like a crystal ball. 2145037518

Bienvenue ! I love you

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merci à tous I love you

j'suis très amoureuse de Ira aussi, contente de voir qu'elle vous plaît you should be dancin

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Oh mon dieu Ira, je veux un lien avec toi, déjà.
Bienvenue et bonne chance pour la fin de ta fiche.

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Oh mon dieu Andrew, avec plaisir! What a Face

(entre Jenna-Louise, Andrew, Karen, Georgie et tout le tralala, vous faite battre mon coeur de BBC-ienne.)

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Bienvenue ici Mademoiselle ! :)

Bienvenue parmi nous JUNO. baby, you hold that gun like a crystal ball. 2145037518

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Bienvenue. I love you

ton histoire est géniale, et vraiment émouvante. je te valide avec plaisir juno I love you

bienvenue chez toi I love you

Bienvenue et félicitations soldat, tu viens tout juste d'être accepté sur BULLETPROOF. Pour t'aider à t'intégrer au mieux parmi nous, voici quelques points et conseils qui te guideront et t'aideront à faire ton petit bout de chemin :

Pour un profil plus attractif, veille à remplir tous les champs de celui-ci. Comme ça, les autres membres en sauront davantage sur ton personnage. N'hésite surtout pas à te faire également une jolie signature. Si tu as besoin d'aide, n'oublie pas que le staff est à ton entière disposition. Enfin, sache que tu peux faire une demande de rang afin d'embellir encore plus ton profil.

Il est désormais temps de t'occuper un peu de ton personnage et, pour se faire, il est important que tu ailles faire une demande de logement pour ne pas qu'il dorme à la rue et, une demande de métier pour qu'il puisse payer son chez-lui et ses factures.

Maintenant que ton personnage est à l'abri du froid et, qu'il peut payer ses crédits, il lui faut pleins de liens pour pas qu'il finisse seul et dépressif. Alors, file vite poster ta fiche de lien ICI et ta demande de rps LA. N'hésite pas non plus à créer tes propres personnages grâces aux scénarios. Enfin, il est important de s’intéresser aux scénarios actifs qui sont un bon moyen de se trouver pleins de liens tout en facilitant l'intégration de nouveaux membres.

Et voilà, ton personnage est maintenant plutôt bien intégré. Mais, il reste une étape importante: Le hors-jeu. Ne t'en fais pas, on ne mord ici. Fais toi plaisir en envahissant LE FLOOD ou n'hésite pas à aller te présenter aux autres. Pour terminer, les jeux sont également un bon moyen de s'intégrer.

Voilà soldat, tu connais maintenant les secrets de l'armée pour bien s'intégrer. Si tu as le moindre soucis, les soldates du staff sont là pour toi. Et n'oublie pas, le plus important est de s'amuser !

BULLETPROOF InvitéInvité

Merci beaucoup I love you

contente que ça t'ai plu surtout!

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